Voici une vue des appartements privés du duc et de la duchesse d’Aumale au château de Chantilly.
Ils sont les seuls appartements princiers datant de la monarchie de Juillet qui sont restés intacts.
Ils ont été aménagés entre 1845 et 1848 par Eugène Lami à la demande du duc d’Aumale. 7 € de supplément sur le billet d’entrée au château. (Copyright photo : Sophie Lloyd)
Avec un père roi des Français, une mère et une épouse princesses de Bourbon des Deux Siciles, il n’était pas de la gognote. Et il a laissé son héritage à la France, à la différence du comte de Chambord qui l’a laissé à ses neveux, y compris le château dont il portait le nom.
Quant à ses services civils ou militaires, ils furent plus utiles que ceux du pauvre exilé qui ne sut même pas rétablir la monarchie alors qu’elle lui était offerte sur un plateau.
Les 5 enfants du prince Charles-Louis, duc de Chartres, et petits enfants du prince Jacques poursuivent de solides études. J’ignore s’ils sont riches mais on peut les qualifier d’érudits, voire brillants. Leur père , de même , ainsi que leur grand-mère la princesse Gersende qui est une pianiste réputée.
Eugène Lami (1800-1890) devient, à partir de 1832, le peintre officiel du roi Louis-Philippe mais aussi le professeur de dessin de ses enfants à la suite d’Ary Scheffer. En 1844, il décore des appartements du duc de Nemours aux Tuileries, puis de son frère le duc d’Aumale à Chantilly. Il mêle meubles anciens et contemporains avec une profusion de textiles inspirés du siècle de Louis XIV. En 1852, de retour de son exil en Angleterre où il avait suivi les Orléans, Lami est sollicité par le banquier James de Rothschild dont il devient le décorateur favori pour ses châteaux de Boulogne-sur-Seine, puis de Ferrières, au début des années 1860. Il réalise de nombreuses aquarelles, exposées en 2023 au Musée des Arts Décoratifs, dont « Une réunion entre les Rothschild et les Pereire », vers 1850, acquise en 2022.
Le château musée de Chantilly a traversé des années de vaches maigres pour ne pas dire plus, disons une gestion erratique.
Donc ils essaient de se refaire une santé financière.
Malheureusement, la fondation de l’Aga Khan s’est retirée en tant que mécène. Le château, les grandes écuries, le parc, et les dépendances coûtent des fortunes pour l’entretien et la rénovation. Il faut maintenant se contenter des subventions régionales et départementales, forcément maigres, et du mécénat par 2 associations des amis du château, l’une francophone et l’autre internationale. Les prix demandés reflètent ces difficultés. Mais je peux vous assurer que la visite du château, des appartements, du musée du cheval et du perc est inoubliable et justifie largement le prix des billets.
Ces grands châteaux coupés du fief qui les faisait vivre sont difficiles à maintenir. Certains sont adossés à des industries dont ils sont les « danseuses » mais Chantilly mériterait le même statut que Versailles si le pays avait moins de dettes.
Bien de votre avis, Pascale. Une fois sur place, autant tout voir. C’est le « quoi qu’il en coûte », non… Comme vous le dites, la qualité des visites justifie largement le sacrifice financier.
C’était fort luxueux à l’époque du duc d’ Aumale ! De nos jours, ces appartements sont sûrement appréciés par les nouveaux riches ou les nostalgiques du décor d’antan.
Ce n’est pas mal… mais un peu étroit d’autant que c’est assez encombré notamment de chaque côté du lit. A peine de quoi mettre un chevet. Les temps sont durs…
Cosmo
5 février 2024 @ 07:12
Du Louis-Philipe qui a des aires de Napoléon III. Il est vrai que la transition est proche.
Lili3
5 février 2024 @ 08:03
Il ne se prenait pas pour de la gnognote
Cosmo
5 février 2024 @ 13:21
Avec un père roi des Français, une mère et une épouse princesses de Bourbon des Deux Siciles, il n’était pas de la gognote. Et il a laissé son héritage à la France, à la différence du comte de Chambord qui l’a laissé à ses neveux, y compris le château dont il portait le nom.
Quant à ses services civils ou militaires, ils furent plus utiles que ceux du pauvre exilé qui ne sut même pas rétablir la monarchie alors qu’elle lui était offerte sur un plateau.
Aramis
5 février 2024 @ 13:40
Ben c’est qu’il en était pas …il était le prince riche, érudit et brillant comme on n’en a plus fait chez les Orléans depuis…
Camille
7 février 2024 @ 03:19
Les 5 enfants du prince Charles-Louis, duc de Chartres, et petits enfants du prince Jacques poursuivent de solides études. J’ignore s’ils sont riches mais on peut les qualifier d’érudits, voire brillants. Leur père , de même , ainsi que leur grand-mère la princesse Gersende qui est une pianiste réputée.
Lionel
5 février 2024 @ 20:07
Merci de nous épargner vos commentaires ignares et satisfaits d’eux-mêmes.
Menthe
6 février 2024 @ 17:17
Lionel🤝
Lili3
6 février 2024 @ 18:47
Merci de nous épargner vos remarques désagréables
Cosmo
7 février 2024 @ 11:58
Vous tendez le bâton pour vous faire battre. Tant pis pour vous !
Lili3
8 février 2024 @ 15:19
Je maintiens que cet Aumale se croyait sorti de la cuisse de Jupiter
Cosmo
8 février 2024 @ 22:36
J’imagine que vous l’avez souvent rencontré pour porter un tel jugement.
aubert
6 février 2024 @ 07:23
Une Lili suffirait, mais 3…
La pauvre, bouffer de l’Orléans tous les matins au petit déjeuner ça n’est pas prudent.
Cosmo
7 février 2024 @ 11:57
C’est d’autant moins prudent qu’elle en est devenue atrabilaire.
Passiflore
5 février 2024 @ 09:11
Eugène Lami (1800-1890) devient, à partir de 1832, le peintre officiel du roi Louis-Philippe mais aussi le professeur de dessin de ses enfants à la suite d’Ary Scheffer. En 1844, il décore des appartements du duc de Nemours aux Tuileries, puis de son frère le duc d’Aumale à Chantilly. Il mêle meubles anciens et contemporains avec une profusion de textiles inspirés du siècle de Louis XIV. En 1852, de retour de son exil en Angleterre où il avait suivi les Orléans, Lami est sollicité par le banquier James de Rothschild dont il devient le décorateur favori pour ses châteaux de Boulogne-sur-Seine, puis de Ferrières, au début des années 1860. Il réalise de nombreuses aquarelles, exposées en 2023 au Musée des Arts Décoratifs, dont « Une réunion entre les Rothschild et les Pereire », vers 1850, acquise en 2022.
Danielle
5 février 2024 @ 11:06
Cette chambre est belle mais le prix pour la voir, en plus du billet, est exagéré.
Jean Pierre
5 février 2024 @ 12:41
Le château musée de Chantilly a traversé des années de vaches maigres pour ne pas dire plus, disons une gestion erratique.
Donc ils essaient de se refaire une santé financière.
Stéphane G.
5 février 2024 @ 13:15
parfaitement d’accord!
Bambou
5 février 2024 @ 13:21
Belle ? Surtout flippante pour y dormir…
Pascale
5 février 2024 @ 13:26
Malheureusement, la fondation de l’Aga Khan s’est retirée en tant que mécène. Le château, les grandes écuries, le parc, et les dépendances coûtent des fortunes pour l’entretien et la rénovation. Il faut maintenant se contenter des subventions régionales et départementales, forcément maigres, et du mécénat par 2 associations des amis du château, l’une francophone et l’autre internationale. Les prix demandés reflètent ces difficultés. Mais je peux vous assurer que la visite du château, des appartements, du musée du cheval et du perc est inoubliable et justifie largement le prix des billets.
Kardaillac
6 février 2024 @ 09:29
Ces grands châteaux coupés du fief qui les faisait vivre sont difficiles à maintenir. Certains sont adossés à des industries dont ils sont les « danseuses » mais Chantilly mériterait le même statut que Versailles si le pays avait moins de dettes.
Antoine 1
6 février 2024 @ 10:59
Bien de votre avis, Pascale. Une fois sur place, autant tout voir. C’est le « quoi qu’il en coûte », non… Comme vous le dites, la qualité des visites justifie largement le sacrifice financier.
Perlaine
5 février 2024 @ 11:14
Ravissant !
Caroline
5 février 2024 @ 11:32
C’était fort luxueux à l’époque du duc d’ Aumale ! De nos jours, ces appartements sont sûrement appréciés par les nouveaux riches ou les nostalgiques du décor d’antan.
PATRICIA
5 février 2024 @ 11:53
J’adore ce bleu en ameublement et déco.
François
5 février 2024 @ 12:40
On nous dirait c ‘est du Napoléon III surtout les meubles que l ‘ on n’ en douterait pas .
Germain
6 février 2024 @ 10:38
Ce n’est pas mal… mais un peu étroit d’autant que c’est assez encombré notamment de chaque côté du lit. A peine de quoi mettre un chevet. Les temps sont durs…
Hervé J. VOLTO
6 février 2024 @ 15:35
Très belle salle à manger.
Cosmo
7 février 2024 @ 11:59
Le duc d’Aumale prenait donc ses repas au lit, selon vous.