La ville d’Aix-en-Provence connut son âge d’or sous le règne au XVème siècle du roi René, comte d’Anjou et de Provence. Voici de belles portes de résidences d’Aix-en-Provence. (merci à Danielle)
La ville d’Aix-en-Provence connut son âge d’or sous le règne au XVème siècle du roi René, comte d’Anjou et de Provence. Voici de belles portes de résidences d’Aix-en-Provence. (merci à Danielle)
Baboula
30 septembre 2018 @ 04:55
Les portes des maisons laissent supposer de beaux hôtels particuliers. Aix est une très belle ville .De si ouvragées ébénisteries mériteraient plus de soins ,certaines sont en péril. Merci Danielle pour cette belle promenade.
Menthe
30 septembre 2018 @ 11:02
Merci Danielle, belle idée, cet article !
Auberi
30 septembre 2018 @ 06:49
J’y étais hier. Aix est en ce moment un immense chantier où on devient fou si on décide de s’y rendre en voiture. Savoir voler est une solution.
Merci à Danielle pour ces photos de portes que je connais bien surtout celles aux atlantes et cariatides du Cours Mirabeau. Je n’avais pas remarqué que beaucoup sont abîmées sur le bas
Agnès
30 septembre 2018 @ 13:06
😊 bonjour Auberi
puisque vous y êtes parfois ,faites un bisou à Aix de ma part .
merci !
Auberi
1 octobre 2018 @ 11:54
Très bien. Un bisou de la part d’Agnès sera fait ;))
Neoclassique
30 septembre 2018 @ 07:49
Quel festival, quelles splendeurs baroques, quel enchantement vous nous proposez ce matin!
Nous n avons qu’ une envie: celle de pousser ces portes pour découvrir les joyaux d architecture que recèlent ces demeures provençale. ..
Merci beaucoup
Roselilas
30 septembre 2018 @ 08:22
Dommage le manque d’entretien. Pour certaines, un peu de cire serait nécessaire. Je me souviens que dans ma jeunesse, mon père disait « c’est l’entretien qui compte » lorsqu’une nouvelle acquisition arrivait à la maison lorsque des objets anciens étaient acquis. Il avait totalement raison.
Ghislaine-Perrynn
30 septembre 2018 @ 08:27
Auberi ça alors ça continue , à chaque fois que je suis passée à Aix le centre ville était impraticable à cause de travaux.
Merci à Danielle pour ce sujet original . J’y suis sensible car dans ma région , les portes des demeures étaient souvent très ouvragées (style breton cornouaillais le plus souvent) mais les propriétaires lassés de l’entretien délicat de celles-ci ont fini par céder au modernisme. Quel dommage .
Ces portes que vous nous offrez sont très belles malheureusement certaines exigent rapidement une réfection .
j21
30 septembre 2018 @ 08:33
Voilà une idée pour un prochain séjour à Aix. Retrouver les portes de ce reportage. Merci Danielle.
clementine1
30 septembre 2018 @ 08:38
ma dernière visite à Aix remonte à si loin que cette belle balade est la bienvenue.
Gibbs
30 septembre 2018 @ 08:50
Magnifiques.
Merci Danielle
Anna1
30 septembre 2018 @ 08:51
Dommage ce manque évident d’entretien
Cosmo
30 septembre 2018 @ 09:17
Excellent reportage ! Merci à Danielle de partager avec nous ces portes superbes.
Themis
30 septembre 2018 @ 09:17
Merci pour ce beau voyage dans ma ville natale. Je les ai toutes reconnues !
Elles me rappelent ce qu elles cachent et c zst une ouverture sublime sur mon enfance. En core une fois merci !
Val
30 septembre 2018 @ 09:35
oui Aix est magnifique mais en chantier, et les portes sont très belles et l’arrière des maisons une merveille, j’y vais très souvent .
June
30 septembre 2018 @ 09:44
Magnifiques !!
Merci Danielle pour cette belle promenade !
Marie-Francoise
30 septembre 2018 @ 10:32
Une fort belle collection qui s’ouvrent sur de beaux hôtels particuliers jalonnants la séduisante ville d’Aix ! J’y habite depuis 25 ans et regrette seulement que la qualité de vie s’y degrade petit à petit ! elle n’a plus son charme d’antan hélas !
Agnès
30 septembre 2018 @ 13:02
Magnifique !!!
Et derrière ces portes des merveilles trop souvent négligées.
Du temps de mes études, j’ai habité rue Jacques de La Roque , on poussait la vieille porte et il y avait sur le côté un grand escalier dont le plafond dû être splendide .
🎶C’etait le temps des fleurs , on ignorait la peur,les lendemains avaient un goût de miel 🎵
Nicolette
2 octobre 2018 @ 07:39
Il s’agit de l’hotel de Chateaurenard, autrefois en accès libre, actuellement en restauration. L’escalier avait fait l’admiration de Louis XIV lors de son séjour à Aix.
Francois
30 septembre 2018 @ 13:04
La grande tradition française
Équilibre , juste ce qu’il faut de moulures et de sculptures
On retrouve cet esprit à Bordeaux
Agnès
30 septembre 2018 @ 13:07
Merci beaucoup à Danielle .
Il y a aussi des portes très jolies à Marseille (d’où je suis originaire )
Muscate-Valeska de Lisabé
30 septembre 2018 @ 14:11
Une idée intéressante et originale. ..merci Danielle!…j’ai beaucoup aimé.
Domitilla
30 septembre 2018 @ 14:13
Trés belles,je ne connosais pas,merci Danielle!!! Chaque porte reconte l’histoire de la maison
Alienor
30 septembre 2018 @ 16:03
Superbe reportage.
Voilà qui est bien intéressant et nous change des mannequins boudeurs qui encombrent ces colonnes.
Toutes ces portes méritent qu’on s’y arrête avec le regret du manque d’entretien de certaines car ce sont des oeuvres d’ébénisterie remarquables.
Merci Danielle ! Vous remontez le niveau des rubriques !
dadouna
30 septembre 2018 @ 16:28
J’habite derrière l’une de ces portes….oui, en effet, Aix en Provence est très belle. Malheureusement, nous avons perdu – et, depuis longtemps – cette douceur et cette quiétude que cette ville avait. Auberi a raison, elle s’est considérablement agrandie entraînant tous les effets négatifs et, notamment la circulation, le bruit et la poussière. Je ne parlerai pas de la période estivale….
Auberi
2 octobre 2018 @ 13:52
Dadouna
Notamment la longévité d’un népotisme politique totalement vulgaire et décalé par rapport à la fine bourgeoisie et aristocratie que possédait cette ville. Qui ont pour la plupart fui.
;))
Clara
30 septembre 2018 @ 16:37
Merveilles de l’art de l’ébénisterie
beji
30 septembre 2018 @ 17:45
Aix est renommée pour être la plus belle sous-préfecture de France.Uzès lui ressemble en plus petit.
guizmo
30 septembre 2018 @ 18:38
Merci beaucoup pour ces photos de portes. Je ne connais pas Aix mais quand j’y passerai je ne manquerai pas d’aller les voir.
Philippe Gain d'Enquin
30 septembre 2018 @ 19:16
Grand Dieu comme vous nous gâtez ! Ces portes pour la plupart fermées invitent notre imaginaire à leur donner une suite et c’est de cela que je souhaitai vous remercier. Cordialement à vous, PGE
Gérard
30 septembre 2018 @ 20:38
La porte de noyer aux impudiques atlantes sculptés par Jacques Fossé est en effet bien connue en raison de ce qu’elle est sur le cours depuis plus de trois siècle et qu’elle est celle du tribunal de commerce. Elle a été récemment restaurée avec la façade de ce très bel hôtel qui en avait bien besoin, il se prolonge sur un joli jardin avec fontaines de l’autre côté terminé par un portail à carrosse. Des fenêtres murées ont été remplacées par des trompe-l’œil.
Les Aixois le connaissent comme hôtel d’Espagnet puisque c’était l’hôtel de cette vieille famille parlementaire aixoise (de marquis de courtoisie anoblis par charge en 1572 et maintenue en 1668), aujourd’hui encore bien représentée et connue pour son château et son domaine viticole à Pourcieux dans le Var. Cette famille a dû inspirer Émile Zola qui était aixois pour les marquis d’Espanet que l’on trouve dans les Rougon.
Mais la plaque sur l’hôtel indique un autre nom, Maurel de Pontevès car c’est Pierre Maurel un bourgeois marchand de draps, riche et devenu avec son frère maître des courriers de la généralité de Provence, qui le fit construire pour 45 000 livres en 1648, mais qu’on l’a un peu oublié depuis.
Maurel avait épousé la fille d’un riche teinturier et son frère et lui étaient appelés les Crésus de la Provence. Pour la noblesse il lui manquait donc une charge de magistrat. En 1639 il fut nommé auditeur à la Cour des Comptes ce qui lui donnait la noblesse personnelle et après la mort de sa femme il se remaria avec une jeune femme de la noblesse Suzanne du Laurens dont la mère était née d’Albertas de la meilleure noblesse provençale. Comme il fut veuf une deuxième fois il épousa Diane de Pontevès de la grande famille illustre et dont la mère était une Castellane. Il en eut 12 enfants. En 1650 il acheta à son neveu François de Pontevès la seigneurie du même nom pour 159 000 livres et il en prit le nom. En 1653 il fut nommé trésorier des États de Provence et il rendit de grands services en avançant aux États beaucoup d’argent, il obtint la noblesse héréditaire et acheta deux autres seigneuries Volonne et Châteauneuf et en 1672 il laissait à sa mort 2 039 345 livres à répartir entre ses 18 enfants.
En 1647 il avait acquis un vaste terrain dans les plus anciens prés de l’archevêché alors que le cours n’existait pas encore. Il en revendit une partie et il chargea Jean Lombard et Pierre Pavillon de la construction de son hôtel.
C’est le plus vieil hôtel aujourd’hui du cours.
La façade présente les trois ordres de chapiteaux. À l’intérieur on trouve une rampe magnifique aux lyres accolées et de belles gypseries. Le grand Daret participa à la décoration. On trouve encore au rez-de-chaussée des frises décorées du cheval et de la licorne des armoiries Maurel. Les deux heurtoirs de bronze sont à tête de lion.
L’hôtel échut au petit-fils Pierre de Maurel conseiller au Parlement qui le laissa à son fils mort en 1770 après quoi il passa à sa petite-fille épouse d’un cousin Maurel de Villeneuve de Mons. Celui-ci émigra et ses biens furent vendus. L’hôtel devint le siège du tribunal criminel des Bouches-du-Rhône puis le logement de la Sénatorerie d’Aix. Après la Révolution il fut restitué à ses propriétaires, il fut hérité par les d’Espagnet. Pendant la dernière guerre il abrita le siège du parti communiste après avoir été réquisitionné par Vichy puis il fut le rectorat de l’université d’Aix-Marseille avant d’être le tribunal de commerce qui siège dans une pièce qui se trouvait autre fois être le cercle Sextius devenu sous le Second Empire cercle impérial puis transféré en l’hôtel de Forbin. L’hôtel appartient à la ville d’Aix depuis 1951.
Les atlantes ne font pas un effort prodigieux pour soutenir ce petit balcon mais on disait que c’était les seuls aixois qui travaillaient sur le cours et Henri de Régnier évoquait ces cariatides emphatiques.
La Grande Mademoiselle logea dans cet hôtel en 1660 pendant deux mois, elle avait accompagné son cousin Louis XIV et c’est là qu’elle apprit la mort de son père Gaston. Elle reçut toute la société de Provence venue présenter ses condoléances et l’hôtel était drapé de gris ainsi que le caparaçon des chevaux. Le roi vint présenter à sa cousine ses condoléances en grand deuil violet. En 1742 don Philippe fils de Philippe V séjourna dans l’hôtel et l’on prétend qu’il fut à l’origine de plusieurs fortunes considérables en raison de ses commandes en vivres et en fourrage.
Ne lisez pas Mesdames mais si les atlantes sont impudiques c’est que leurs pagnes ne sont pas serrés à la ceinture et que leurs poils pubiens sont en partie visibles, comme ceux des aisselles et l’on dit que Maurel voulait montrer qu’on a rien sans rien et qu’il avait acquis sa fortune en travaillant beaucoup sans trop prendre garde à sa mise.


Baboula
1 octobre 2018 @ 17:05
Oncle Gérard,s’il vous plaît,racontez nous encore de belles histoires.
Gérard
3 octobre 2018 @ 11:37
Merci ma nièce.
Mélusine
1 octobre 2018 @ 17:14
Merci, Gérard, de nous avoir ouvert les somptueuses portes de ce bâtiment au passé mouvementé en nous contant sa passionnante histoire.
« Diane de Pontevès », ancêtre de Gersende de Sabran-Pontevès ?
Gérard
3 octobre 2018 @ 18:55
Oui Mélusine, c’est la même famille mais qui compta beaucoup de branches. Les Sabran se sont éteints et ont nom et titre relevés par leurs plus proches parents les Pontevès.
Mélusine
5 octobre 2018 @ 10:47
Gérard, merci de cette précision. Le sieur Maurel fut donc très habile dans la conduite de ses affaires, mais aussi par son alliance avec une grande famille de la noblesse de Provence.
Corsica
30 septembre 2018 @ 21:06
Merci Danielle pour cet article original qui me rappelle combien Aix regorge de trésors architecturaux, notamment baroques, et qu’il est temps que j’aille faire un tour.
Jackie
1 octobre 2018 @ 08:04
Même passion que mon photographe personnel, Danielle. En effet, toutes ces portes sont magnifiques et sur le cours Mirabeau, il y a de quoi faire. Le banquier (photo 17) serait bien inspiré de redonner du lustre à sa porte.
Aix où l’on peut laisser libre cours à sa passion pour la photo, à ma préférence dans le sud tout comme Forcalquier avec ses belles maisons.
Merci à vous Danielle pour ce reportage.
Danielle
1 octobre 2018 @ 12:49
Merci à tous pour vos gentils commentaires.
J’aime beaucoup cette ville que j’ai connue grâce à mon mari car une de ses grands mères y habitait (pour les aixois, près de la fontaine du Pont de l’Arc), que de souvenirs pour moi !!
Mélusine
1 octobre 2018 @ 17:16
Merci pour cette promenade de porte en porte, Danielle. En espérant que les Aixois sauront sauvegarder ces merveilles.
Mary
1 octobre 2018 @ 23:38
Quel reportage original ! Merci Danielle !
Ma préférée est celle où une énorme tête de lion est sculptée dans le bois.