La princesse Alice de Bourbon-Parme est née en 1917 à Vienne. Elle est la fille du duc Elias de Parme et de l’archiduchesse Maria Anna d’Autriche. En 1936, elle épouse dans la capitale autrichienne le prince Alfonso de Bourbon-Deux-Siciles, Infant d’Espagne, fils du prince Carlo de Bourbon-Deux-Siciles, Infant d’Espagne et de l’Infante Maria de las Mercedes. La princesse Alice est la mère du prince Carlos, duc de Calabre et Infant d’Espagne, époux de la princesse Anne de France. En 1982, une partie des bijoux reçus par la princesse Alice lors de son mariage ont été mise en vente par Christie’s à Genève. Ces bijoux avaient été réalisés par le joaillier Chaumet avec des pierres offertes par la reine Marie Christine d’Espagne et par l’Infante Maria Mercedes.
Cette impressionnante parure de saphirs et diamants se compose d’un diadème, un collier, des boucles d’oreilles, une broche et un bracelet. Le saphir central du collier est de 10,86 carat, celui du diadème 10,35 carats, la broche 5,41 carats et celui du bracelet 5,67 carats.
Il se dit que les saphirs du diadème pourraient en fait provenir aussi d’un diadème que l’empereur François Joseph avait offert à la reine Marie Christine à l’occasion de son mariage.
Cette autre parure de rubis a été héritée par la fille aînée de la princesse Alice, la princesse Maria Teresa de Bourbon-Deux-Siciles, duchesse de Salerne. Réalisée en platine, rubis et diamants, elle se compose d’un bracelet, de boucles d’oreilles, de deux broches dont l’une peut également être transformée en pendentif et compléter le collier qui peut quant à lui être raccourci ou porté en bandeau. Cette parure a été portée lors du mariage de Juan Carlos d’Espagne et de Sophie de Grèce par la fille cadette de la princesse, la princesse Inès. Ces bijoux ont été vendus par Sotheby’s en 1996.
Le collier comporte 27 rubis, le bracelet 14 rubis et 154 diamants de 22 carats. Les bijoux avaient été prêtés par la duchesse de Salerne lors d’une exposition de Chaumet au musée Carnavalet de Paris. (Un tout grand merci à Pablo Milstein pour sa précieuse collaboration pour cet article – Copyright photos : Forodinastias)
6 juin 2011 @ 07:48
Merci Pablo et Régine pour cette découverte ! La parure de saphirs est tout simplement splendide ! Le diadème serait du plus bel effet dans la chevelure de la reine Sofia d’Espagne, dont l’écrin manque singulièrement de pierres de couleur…
Pour ceux que les bijoux royaux intéressent, rdv sur Facebook :
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6 juin 2011 @ 08:55
Quels sont les bijoux qui n’auraient pas été vendus ?
L’épouse de l’infant don Carlos, la princesse Anne,n’en a jamais porté de remarquables.
6 juin 2011 @ 09:23
merci pour ces documents !!!
6 juin 2011 @ 09:28
sublime parure !! le diadème est vraiment magnifique cette monture est simple et très élégante, les boucles d’oreille ont une monture originale,merci de nous faire découvrir tous ces fabuleux joyaux.
Cette parure existe-t-elle encore sous cette forme?
Je suis moins fan de la parure de rubis, mais si on me la donne je n’y regarderai pas…
6 juin 2011 @ 09:40
Splendide.
6 juin 2011 @ 10:27
il a été dit que les rubis provenaient de la duchesse d’angouleme fille de louis XVI…. merci de me confirmer
6 juin 2011 @ 11:57
Superbes bijoux. Est-ce que la princesse Anne, belle-fille de la princesse Alice les a un jour portés avant qu’ils ne soient vendus ?
6 juin 2011 @ 12:11
il était dit que la princesse Alice avait dans son écrin, par les Parme, différents bijoux provenant de la famille royale de France, entre autre des duchesses d’Angoulême et Berry? Qu’en est -il?
En tout cas sa soeur Marie-Christine récemment disparue possédait un étonnant diadème de brillants qu’on disait provenir de la duchesse de Berry? Qu’est il devenu?
Pour information, la biliothèque de la princesse Marie Christine est dispersée après demain à Londres. Elle comportent de nombreux ouvrages du duc Robert, son grand père, et de la duchesse de Berry
6 juin 2011 @ 13:05
Peut-être des albums de photos inédits de la famille royale de France ?
6 juin 2011 @ 14:34
de quelle famille de France parlez vous? des derniers Bourbon?
6 juin 2011 @ 12:12
Le destin de ces bijoux royaux est souvent chaotique. Ils sont parfois transformés, passent d’un écrin à l’autre et les grandes ventes (Sotheby’s, Christie’s, etc.) permettent au public de les contempler. Pour les plus chanceux (collectionneurs fortunés) de les acquérir. Ils peuvent également être admirés lors des belles expositions, notamment celle de Chaumet à Carnavalet, comme cité dans ce très bel article.
6 juin 2011 @ 13:05
Remarquable, cette parure de saphirs ! merci de nous faire profiter de ces trésors!
De qui l’archiduchesse Maria Anna d’Autriche était-elle la fille?
7 juin 2011 @ 10:35
Mon post d’hier n’étant pas passé,
Voici l’information
L’archiduchesse Maria-Anna était la fille de l’Archiduc Frédéric, duc de Teschen, et de son épouse la princesse Isabelle de Croÿ-Dulmen.
La soeur de l’archiduc Frédéric était la reine Marie-Christine d’Espagne, née archiduchesse d’Autriche, mère d’Alphonse XIII.
L’archiduchesse Maria-Anna était une des filles du couple que l’archiduc François-Ferdinand était supposé courtiser alors qu’il était inétressée par leur dame d’honneur, la comtesse Sophie Chotek. On connait le reste de l’histoire.
Cordialement
Cosmo
6 juin 2011 @ 13:16
Pourquoi avoir vendu ces bijoux ?
6 juin 2011 @ 21:12
Cela fait de la peine toujours lorsqu’on voit ces joyaux changer de mains, mais c’est aussi pour cela que l’on offrait des bijoux : pour les vendre en cas de coup durs (frais d’héritage etc )
6 juin 2011 @ 13:21
J’aimerais bien qu’un sujet soit consacre au diademe porte par les princesses Christiana et Maria-Paloma de Bourbon des Deux-Siciles, a l’occasion de leur mariage.
La princesse Victoria portait des motifs demontes de ce meme diademe dans ses cheveux a l’occasion de son propre mariage.
Princesse Anne aurait herite du plus beau des joyaux, le fameux diamant solitaire de la comtesse de Paris. Celui-la meme que la princesse porta avec constance durant 72 ans.
7 juin 2011 @ 12:11
Charles, sait-on qui a hérité de l’émeraude dite « de St Louis » que Madame portait habituellement. J’adorais cette bague.
7 juin 2011 @ 21:17
Chère Clémentine,
C’est une des filles de Madame qui est l’actuelle propriétaire de la fameuse émeraude plate de Saint Louis que Madame portait au même doigt que son solitaire.
Je suis très déçu que ce bijou ainsi que le diadème Mellerio finance par des monarchistes français pour « leur » Dauphine en 1931 ait pu quitter le patrimoine de la Maison de France. Ce diadème est sorti de la famille de France, puisque la princesse de France qui le possède aujourd’hui le lèguera vraisemblablement a ses enfants, des aristocrates étrangers.
Ce joyau avait pour mission d’être transmis de génération en génération de Dauphine en Dauphine selon le souhait des souscripteurs.
Heureusement que la duchesse de Vendome aura un jour a sa disposition les joyaux de Madame la duchesse de Montpensier.
8 juin 2011 @ 08:40
Vous voulez dire que c’est la princesse Isabelle qui a hérité du diademe Action Francaise ?
9 juin 2011 @ 19:43
c’est ce que je comprend moi aussi marie-françois, en effet princesse hélène possède le sautoir de madame, princesse diane,anne et claude n’ont pas épousé des aristocrates mais des membres de maisons royales et princesse chantal un aristocrate français (d’ailleur elle possèdre la fameuse broche de la princesse de joinville), donc il ne reste plus que l’ainée des filles épouse du comte de schonborn buchheim.
9 juin 2011 @ 16:30
Merci Charles pour ces informations. Cependant, je ne connais pas les bijoux de Madame la Duchesse de Montpensier et serais heureuse de les découvrir portés aussi par Mme la Duchesse de Vendôme.
6 juin 2011 @ 15:04
Je ne sais si mes souvenirs sont exacts mais il me semble que l’épouse de Pedro de Bourbons-Siciles née Sofia Landaluce, portait un diadème de diamants le jour de son mariage. J’aurais bien aimé revoir le diadème en forme d’étoiles, porté par les Princesses Maria et Cristina le jour de leur mariage.
6 juin 2011 @ 22:21
Les deux parures étaient fort élégantes, dommage qu’elles ne soient plus dans la famille de Bourbon-Deux-Siciles
6 juin 2011 @ 22:31
Dommage que cette princesse ait eu un physique de cantinière et un air de gardienne de prison. Elle avait un bien bel écrin jamais mis dignement en valeur.
Mais elle est une des rares personnes qui se soient améliorées en vieillissant. Elle fait presque plus jeune que sa bru!
7 juin 2011 @ 10:46
Gloups ! Et le mari est bourbon en diable.
7 juin 2011 @ 12:17
Les cantinières et les gardiennes de prison seront flattées de ressembler à cette Princesse. Merci pour elles. Je ne me permettrai pas de vous poser de questions concernant votre physique.
7 juin 2011 @ 18:39
Vos commentaires sont déplacés et peu élégants.
6 juin 2011 @ 22:58
A Pablo Milstein,quel regal visuel a la vue de ces merveilleux bijoux a rever!!! Un sincere merci de ma part!Bonne nuit!
7 juin 2011 @ 09:23
Je trouve que les commentaires sont de plus en plus élégants et raffinés n’est-ce pas Anne-Cécile ?
7 juin 2011 @ 21:04
Oui en effet mais je n’étais pas de bonne humeur. Pardonnez-moi pour cette attaque sur le physique.
Surtout qu’elle était loin d’être la pire de la famille et était au combien plus distinguée que son époux!
8 juin 2011 @ 20:27
Merci, Cosmo, maintenant « l’histoire » me revient !
10 juin 2011 @ 11:59
magnifiques bijoux! dommage qu’ils ont du être vendus à un riche américain ou autre
21 juin 2011 @ 11:08
‘vendus à un riche américain…’
Le même type d’américain ou autre riche comme vous dites qui a donné pour sauver de la ruine le château de Versailles en 1950? C’est de ces américains vulgaires ou russes barbares ou japonais jaunes dont vous parler hein?
Malheureuse France …nombriliste qui regrette sa civilisation et son pouvoir d’achat!
Les objets, artefacts joyaux, quittent leurs écrins familieux et la circulation du matériel fait rage; elle témoigne du mouvement du village global. Les Orléans ont vendus, les enfants de Margaret Windsor, ceux de Marina de Grèce et Kent,etc…L’argent est rare pour la culture, seul bouclier à l’envahissement anglo-saxon américain. Investissons collectivement ou individuellement dans la lecture ou le virtuel à bas prix plutôt que dans la préservation de l’histoire couteuse. Faisons le temps de retrouver la valorisation des cultures nationales.
Après tout, nous avons tellement de collection en nos musées. Par exemple, pour les joyaux, ceux actuellement de la Galerie d’Appolon devraient suffire; il ne faudrait pas y appliquer la posologie muséale d’un Pierre Verlet qui prescrivait un remeublement exhaustif de Versailles et Trianon. Cela a eu ses limites pour les conservateurs les plus…conservateurs.
Votre ‘dommage’ est dans la bouche d’une grande partie de Français; il est symbole d’une éducation empreinte de nostalgie, de nationalisme et franchement coupée de l’humanisme des Lumières, de la valeur universelle.
Que les joyaux sacrés et mythiques provenant des Saints descendants de Charles X soient toujours sur la planête, tant qu’ils fassent partie du matériel patrimonial qui circule de décennie en décennie dans les salles de ventes ou s’aprovisionnent les musées et de riches Français….voilà qui importe. Un jour ce sera le tour de ces derniers.
On ne va tout de même pas reprocher aux disciples de Lafayette les droits successoraux des lois françaises…
Avec respect pour votre émotion devant l’incontournable vide grenier patrimonial de ‘notre France’ – le lot des objets est de naître de disparaître et parfois de réapparaître…chut! ils sont magiques!
Bonne journée – Jean de G