La princesse de Galles possédait plusieurs bijoux qui lui avaient été offerts tout au long de ses années de mariage par le prince Charles et lors de visites à l’étranger principalement dans les pays du golfe persique.
Depuis son décès en 1997, tous ses bijoux personnels dorment dans leur écrin. Le prince William a offert à sa future épouse la bague de fiançailles de la princesse Diana. La duchesse de Cambridge l’arbore d’ailleurs toujours fièrement.
Autre bijou a avoir fait sa réapparition : une paire de boucles d’oreilles en saphir et diamants légèrement transformées et portées depuis par la duchesse de Cambridge. (Copyright photos : getty images & gamma)
DEB
14 juillet 2014 @ 06:06
Effectivement, l’attache est plus visible, dans la nouvelle version.
Personnellement, je préférais l’ancienne monture.
Denau Jocelyne
14 juillet 2014 @ 08:38
Petit à petit tous les bijoux réapparaitront ce qui est une bonne chose, ils n’existent pas pour rester enfermés dans des coffres sinon à quoi servirait justement les héritages ?
novie
14 juillet 2014 @ 09:04
Et bien franchement Diana,pratiquement au même âge que Kate avait plus d’éclat.La beauté intérieure de Diana transparaissait sur chaque photo,et surtout Diana sublimait les bijoux qu’elle portait,il suffit de regarder les nombreuses photos d’elle avec des bijoux pour s’en convaincre.
bianca
14 juillet 2014 @ 16:12
Les saphirs s’harmonisent bien avec les yeux bleus et ceux de Diana étaient d’un très beau bleu. Diana avait une peau de blonde, Kate est brune, elles ne sont pas comparables.
Maguelone
14 juillet 2014 @ 23:36
C’est vrai novie, on peut penser ce que l’on veut de Diana de Galles au sujet de sa personnalité et son caractère mais il faut reconnaître qu’elle était l’élégance et le charme personnifiés. Elle aurait sublimé un sac à pommes de terre !
Pierre-Yves
15 juillet 2014 @ 13:07
Diana n’a pas toujours été ce que vous dîtes, à savoir l’élégance personnifiée.
Elle s’habillait comme une bécasse, une oie blanche mal dégrossie, dans les premières années de son mariage. C’est au fil des années qu’elle trouvé et affiné son style et qu’elle est devenue cette splendide jeune femme glamour et sexy qu’elle était au moment de sa mort. Il y a eu chez elle une progressive métamorphose, les photos en attestent.
catherine
19 juillet 2014 @ 18:11
Pierre-Yves a tout-a-fait raison, la robe de mariee de Lady Diana ressemblait a du buvard froisse (over-the-top) et ensuite tres mal habillee, je me demande qui la conseillait sur sa garde-robe de representation. Plus tard elle a trouve sa niche – heureusement.
Francine du Canada
20 juillet 2014 @ 16:32
Vous avez raison Catherine; je n’ai pas aimé cette « robe de mariée » non plus mais… Pierre-Yves a oublié comment la mode était laide dans les années 80. FdC
qiou
14 juillet 2014 @ 09:25
Oui, il y a un monde La classe c’est une chose d’inneé et quelque soit le milieu.
Kate a transformé les boucles en dormeuses, domage.
qiou
14 juillet 2014 @ 09:27
dommage
Claudia
14 juillet 2014 @ 10:31
Ces boucles d’oreilles sont les sœurs jumelles de la bague de fiançailles ! Diana fait penser à la Sheika Mozah sur la première photo avec son chapeau bizarre.
qiou
14 juillet 2014 @ 18:53
La Sheika Mozah, je rêve! Vous n’avez pas trouvé plus stupide comme comparaison???
Francine du Canada
15 juillet 2014 @ 01:51
Ne soyez pas si sévère qiou, la Sheika Mozah a 54 ans et je dirais qu’elle est une assez belle femme. Bien sûr Diana est incomparable mais il faut tenir compte du fait qu’elle est morte à l’âge de 36 ans. Amicalement, FdC
Gibbs
15 juillet 2014 @ 07:44
Francine,
Et Diana aurait 53 ans.
Amitiés
qiou
15 juillet 2014 @ 08:07
Chère Francine vous vous trompez, ce qui m’a choquée c’est de l’avoir comparée à cette femme, l’âge n’a rien à voir ,je ne suis pas stupide. J’ai été un peu dure et je m’en excuse auprès de Claudia, mais voire une ressemblance à cause d’un chapeau.
Amicalement Qiou
Francine du Canada
16 juillet 2014 @ 04:33
Je comprends. Amicalement, FdC
Gibbs
14 juillet 2014 @ 10:39
Je préfère les BO telles que portées par Diana.
Un réflexion strictement personnelle : à supposer que j’ai été amenée à accepter la bague de fiançailles de feue ma belle-mère, j’aurai demandé qu’elle soit modifiée d’une manière ou d’une autre. Il y a toujours possibilité.
Jamais, je n’aurais porté la bague d’une défunte compte tenu des circonstances.
Je l’ai dit : ce n’est que mon avis et le saphir est sublime.
fanie
14 juillet 2014 @ 19:56
je suis d’accord avec vous pour la bague. Aussi jolie soit elle, porter comme bague de fiançailles une bague d’un mariage malheureux m’aurait plutôt refroidit.
Maguelone
14 juillet 2014 @ 23:38
Moi aussi Fanny et j’ai trouvé le choix de William de Cambridge très curieux !
Gibbs
14 juillet 2014 @ 10:40
j’auraiS demandé !!
Bellebride
14 juillet 2014 @ 10:48
Dieu que Diana est belle. Que ses saphirs soient portés pas sa belle-fille est heureux.
Francine du Canada
14 juillet 2014 @ 14:47
Je trouve cela heureux également Bellebride et contrairement à d’autres, ici, j’aime bien la modification faite sur les boucles d’oreilles; Catherine les porte très bien.
Merci pour les photos Régine; elles sont sublimes toutes les deux. Amitiés, FdC
Marnie
15 juillet 2014 @ 16:49
Moi aussi, je préfère les boucles transformées en dormeuses, ça fait moins « mémère du XVIe ».
Manouchkeva
14 juillet 2014 @ 11:16
Diana avait une classe très aristocratique…
On s’en aperçoit d’autant plus quand un comparatif est fait avec d’autres, en particulier la Duchesse de Cambridge.
Les boucles d’oreilles étaient sans doute des clips. Je peux comprendre le changement de monture car moi-même je n’aime pas porter des clips : cela serre trop et j’ai toujours l’impression que je vais les perdre. Mais, hélas, la version dormeuse ne rend pas justice au bijou. Ça le rend presque « commun ».
Lydia de marseille
14 juillet 2014 @ 12:21
Quelle classe, quelle élégance, quelle beauté. Lady diana spencer nous manque terriblement
Mayg
14 juillet 2014 @ 13:27
Quand on compare les deux jeunes femmes, Kate parait bien quelconque par rapport à Diana qui elle, avait de la classe…
COLETTE C.
14 juillet 2014 @ 13:32
J’aime la version « dormeuse » des boucles
aubert
14 juillet 2014 @ 13:33
Je partage d’autant plus l’avis de Gibbs et Manouchkeva que je n’aurais jamais osé offrir à ma fiancée la bague de fiançailles de ma mère sans aucune transformation. Et, de plus, d’une mère dont le mariage n’a été qu’une suite de déceptions…mais je ne suis qu’un simple particulier et je sais que les princes n’ont pas les mêmes sentiments.
Quant à comparer belle-mère et belle-fille, même si je n’ai jamais compris la conduite choisie par la princesse de Galles, ce ne serait qu’en faveur de cette dernière
Kaiserin
14 juillet 2014 @ 13:52
Les bijoux de ma belle-mère (que j’aimais beaucoup, ma belle-mère, pas les bijoux …) dorment en attendant la future femme de mon fils …. Je ne peux pas les porter ! J’aurais l’impression de les usurper
kitalol
14 juillet 2014 @ 14:24
Diana sublimait ses bijoux; hélas Kate en transformant ses boucles d’oreille en dormeurs les a rendues communes ce qui est un comble! Mais Diana avait une classe aristocratique, quant a Kate elle n’a pas de classe c’est tout. Dommage!
françoiseA
14 juillet 2014 @ 14:28
Diana l incomparable , sublime Diana!!!moi aussi je préfere la 1er version des boucles d’oreilles , !!
JAusten
14 juillet 2014 @ 15:13
Malheureusement personne n’a encore de preuve que les BO portées par Kate sont celles, revisitées, de Diana.
*gustave de montréal
14 juillet 2014 @ 16:02
Morte depuis 17 ans, nous avons droit à notre dose mensuelle de Diana de Galles, la sainte femme.
VICTORIA
14 juillet 2014 @ 21:58
Et c’est très bien ainsi !!!!Celle qui l’égalera n’est pas encore née !!!!!
ML
15 juillet 2014 @ 16:43
Je ne veux pas vous contrarier ,Victoria, mais la princesse de Galles n’a jamais été « ma tasse de thé » .Je la trouvais surfaite ,manipulatrice ,aucunement cultivée et ne faisant aucun effort dans ce domaine et j’ai des doutes sur la sincérité de ses engagements caritatifs :elle en faisait un peu trop !
Edward8
16 juillet 2014 @ 03:06
ML ,je ne peux pas vous laisser dire des choses comme cela!The Princess of Wales, Lady Diana était le contraire de toute vos affirmations et je termine par la part de timiditée quelle avait ,souvent elle me disait d’en avoir pas assez fait pour telles causes par exemple Aides….etc…BaV E8
qiou
16 juillet 2014 @ 09:07
Cher Gustave, au Panthéon des « Saintes femmes », Diana n’est qu’une petite débutante si je puis m’exprimer ainsi … Vous oubliez Grace de Monaco décédée en 1982.
*gustave de montréal
16 juillet 2014 @ 22:39
et Sissi Wittelsbach
Yannick
14 juillet 2014 @ 16:22
Sur Kate, on dirait de simples bijoux fantaisies. D’autant qu’elle les porte très mal, cheveux lâchés n’importe comment, pas de chapeau, bref il y a en effet une galaxie d’écart d’élégance.
sonia
14 juillet 2014 @ 16:35
Je trouve aussi que Diana avait plus d’éclat que Kate.Pour les boucles d’ oreilles je les trouve jolies des deux manières, elles font un peu plus modernes dans la deuxième version.Quand à la bague de fiançailles, j’ai eu la bague de fiançailles de la marraine de mon mari qui est très belle je trouve que les bijoux de famille ont une âme…
Sandrine
14 juillet 2014 @ 16:46
Je ne compare pas les deux femmes car elles sont uniques mais je trouve que la Princesse Diana était au final « plus moderne » en son temps que ne l’est aujourd’hui la Duchesse de Cambridge ! Diana osait plus de chose en matière vestimentaire tout en étant très élégante. J’ai l’impression en outre que la Duchesse n’ose pas porter les joyaux qui peuvent être à sa disposition(hormis la collier preté par la reine) alors que la princesse Diana n’hésitait pas à les porter.
Manouchkeva
15 juillet 2014 @ 01:22
D’accord avec vous, Sandrine.
On s’en aperçoit avec le recul… J’aime particulièrement le « look » de Diana sur la photo.
Elle a su très vite abandonner les frous-frous à l’anglaise pour des tenues bien plus glamour mettant en valeur sa silhouette, et des chapeaux très originaux, en accord avec son visage fin et racé…
Je n’ai rien contre Kate, mais force est de constater que son maquillage durcit son visage et lui donne donc quelques années de plus. Elle a une chevelure de rêve mais je trouve qu’elle use et abuse de ses fameuses anglaises qu’elle porte le long de la poitrine. Elle pourrait se permettre un nombre infini de coiffures, à l’image de ce que font Maxima des Pays-Bas ou Mary du Danemark. Je l’imagine très bien avec les cheveux tirés en arrière, d’une belle queue de cheval ou d’un gros chignon.
Sans compter qu’avec son corps,de mannequin de défilé, elle peut porter tous les créateurs, et se permettre beaucoup de fantaisies. Allez, Kate, give us some trending looks ! ;-)
Marnie
15 juillet 2014 @ 16:54
Au sujet du port des joyaux, je crois que, si cela tient en partie à la personnalité des 2 femmes (je comprends très bien qu’on ne soit pas une « femme à bijoux »), cela tient aussi à l’époque, n’oubliez pas que les années 80 étaient beaucoup plus libres par rapport à l’affichage des signes extérieurs de richesse et qu’aujourd’hui, il ne faut surtout par choquer en portant des parures magnifiques, il faut faire « simple », « normal », « proche du peuple ». Moi je trouve ça regrettable, mais c’est l’air du temps…
Jacqueline
14 juillet 2014 @ 17:12
Les deux versions sont élégantes mais il est un peu injuste de s’en servir pour comparer les deux princesses, tant la mode et le style diffèrent. Plus aucune princesse, et pas seulement Kate, ne mettrait un ensemble comme celui porté ici par Diana. Trop audacieux et trop contrasté en couleur, pour notre goût devenu très « nude ». La seule qui ose encore est la reine Maxima mais elle ne recherche pas autant le chic et le glamour que Diana.
Quant aux dormeuses, elles auraient été à mon avis plus élégantes si Kate avait dégagé ses cheveux en chignons. Mais la duchesse affectionne un style épuré, discret, elle n’est pas du tout dans le registre de la séduction comme feue sa belle-mère. Elle est appliquée, toujours très souriante mais pas encore à l’aise, à l’inverse de Diana qui surjouait la confiance en elle-même.
bianca
15 juillet 2014 @ 10:31
J’apprécie votre commentaire Jacqueline, pas de comparaison possible, autres temps…Pour ce qui concerne Maxima depuis qu’elle est reine ses choix ne sont pas toujours au rendez-vous de l’élégance, dommage ! Quant à la coiffure…Plus soignée, en chignon, elle est superbe (à mon avis) et plus en rapport avec son nouveau statut si je peux dire !
Caroline
14 juillet 2014 @ 19:02
Lady Di était toujours belle avec toutes ses coiffes plus ou moins originales!
Comme Maxima des Pays-Bas et Mary de Danemark par exemple,Kate a bien fait de modifier ses bijoux ou de les alléger d’après son gout!Les clips sont plutot réservés aux dames plus agées,les dormeuses ou les pendants d’oreilles sont à la mode actuelle si on porte les cheveux longs!
bianca
15 juillet 2014 @ 10:32
Je suis de votre avis Caroline ! bonne journée !
L'Alsacienne
14 juillet 2014 @ 19:51
Personnellement, je préfère la version « Diana » à la version » dormeuses ».
Il existe des clips sur tige pour un port plus confortable et plus sécurisé des boucles d’oreilles.
Claude-Patricia
14 juillet 2014 @ 21:04
Je commence ici ma retranscription du couronnement du roi Georges VI, comme si vous y étiez aussi invités. Et comme d’habitude, je suivrai toujours mon travail au même endroit, pour en faire une suite logique, sauf si un article sur ce roi apparaissait.
Il est un peu hors sujet ici, mais j’avais vraiment envie de commencer aujourd’hui.
Le sacre du roi et de la reine (22 mai 1937)
Par J. Couturier de Chassaigne, envoyé spécial de l’Illustration.
L’Instant suprême
De cette multitude presque infinie d’émotions et de sensations visuelles et auditives qui, durant plus de six heures se sont heurtées en moi, laquelle l’emporte? Avant de quitter cette tribune des membres du parlement d’où j’ai pu suivre admirablement dans tous leurs détails les moments les plus émouvants du sacre, j’essaie de voir clair en moi-même et d’y découvrir, comme en un miroir fidèle, l’instant de cette cérémonie, aux milles actes divers, qui m’a causé l’impression la plus profonde! C’est précisément la partie du service religieux, que je n’ai vu que par les yeux de l’esprit, car le roi m’était caché, comme à la presque totalité des assistants, par le dais que soutenaient au dessus de lui quatre chevalier de la Jarretière, le comte Stanhope, le comte de Lytton, le duc d’Abercorn, le marquis de Londonderry.
Le doyen de Westminster, après avoir pris sur l’autel la sainte ampoule et après avoir versé de l’huile consacrée dans la cuillère de vermeil, vient de la remettre à l’archevêque de Canterbury qui s’approche du souverain assis sur le trône d’Edouard le Confesseur. Le chœur entonne alors avec ferveur l’hymne triomphal de Haendel :
« Zadok le prêtre et Nathan le prophète oignirent le roi Salomon, et le peuple entier se réjouissait et disait : que Dieu sauve le roi, que longtemps vive le roi, que le roi vive pour toujours. Alléluia! Quelle émotion sans bornes ressentent tous les croyants! Le mystère crucial s’accomplit. Le vénérable prélat, en traçant le signe de la croix avec l’huile sainte sur la paume des deux mains, sur la poitrine, puis sur la tête du roi et en prononçant les paroles rituelles, vieille de tant de siècles, consacre le mariage mystique du souverain avec l’Eglise, dont il devient le protecteur et le chef, et lui transmet les pouvoirs occultes et la grâce particulière, qui soutiendront dans sa mission, si souvent ardue, accablante et périlleuse, celui que Dieu a élu pour guider son peuple. C’est l’instant suprême de la consécration du simple laic, misérable pécheur comme les autres humains, à une vie de dévouement à Dieu, à son devoir envers tous ses sujets, avec l’aide indispensable et toujours accordée par « Notre Seigneur, qui est aux cieux », Our Lord « wich art in heaven ». Après ce que l’on sait des épreuves récentes traversées par la famille royale d’Angleterre, il est facile de comprendre les sentiments qui remplissent le cœur et les élans qui font vibrer l’âme de Sa Majesté humblement courbée sous la bénédiction de l’archevêque de Canterbury.
A ce moment, la reine Elisabeth, très grave durant toute la cérémonie, lutte avec peine contre sa profonde émotion, pleure doucement. La reine Mary, au dessus d’elle, dans la grande loge royale ne cache pas les sentiments qui l’étreignent. Elle aussi laisse couler ses larmes, et à maintes reprises, durant le sacre, elle essuie ses yeux avec son minuscule mouchoir de dentelle. Je me souviens des larmes qu’elle versa, il y a vingt-six ans, presqu’à la même place, au moment où son auguste époux, ceint de la couronne d’Edouard le Confesseur, par le vénérable archevêque de Canterbury, se tourna vers elle pour lui lancer un long regard de tendresse et d’amour.
Ces larmes de la reine étaient alors sans amertume…
La consécration du roi par le représentant de Dieu, voilà ce qui compte essentiellement. Tout le reste de la cérémonie en découle…
Un rituel millénaire
Il paraît étrange que l’on emploie le mot « coronation », couronnement, alors qu’il s’agit avant tout du sacre des souverains. La raison en est du reste fort simple. Jusqu’à ce jour le peuple était tenu à l’écart du service religieux. Il constatait seulement que le roi entrait dans l’abbaye sans couronne et en sortait couronné, d’où l’appellation populaire de couronnement, qui ne correspond qu’à la partie relativement secondaire de cette cérémonie. Elle date de loin dans l’histoire des Saxons. Le plus ancien rituel d’un sacre en Angleterre est du huitième siècle; un autre attribué à saint Dunstan, servit peut-être lors du couronnement du roi Ethelred, en 978. La forme de la cérémonie religieuse se cristallise dès le douzième et treizième siècle, et il semble certain que c’est à elle qui a inspiré le rituel du sacre de nos rois à Reims.
Pour la première fois, ce 12 mai 1937, le peuple britannique a vraiment pénétré dans l’abbaye de Westminster pour y prendre place à côté des puissants de cette terre. Un nombre relativement considérable de personnes appartenant à toutes les conditions sociales, de la plus humble à la plus haute, étaient présente dans le vénérable édifice et participèrent de tout cœur au service divin. Aux meilleures places, comme de juste, se tenaient fiers et émus, les coloniaux. Ils ont vu, ils ont entendu, et ils emporteront dans les parties de l’empire les plus éloignés des sensations, des émotions fraîches, fortes vibrantes, dont le rayonnement sera considérable dans les dominiums, dans les colonies de la couronne, dans les territoires sous mandat.
Yannick
15 juillet 2014 @ 14:48
Je serais curieux de savoir comme le « » »sacre » » » anglais du XIIIe siècle aurait pu inspirer le sacre systématique des rois de France qui a commencé au VIIIe siècle avec pour base le sacre de Clovis en 499. :)
Francine du Canada
15 juillet 2014 @ 16:29
Comme c’est touchant ce récit; merci Claude-Patricia… je reviendrai demain pour lire la suite. Amitiés, FdC
marianne
15 juillet 2014 @ 08:15
La classe , l’ élégance de Diana ???
Je me souviens de sa visite en France .
Le ministre d’ alors lui vantait la beauté de l’ escalier de je ne sais plus quel château .
Diana , derrière lui , se mit à lever les yeux au ciel , branler la tête et tordre sa bouche dans une mimique moqueuse parfaitement vulgaire .
La classe et l’ élégance sont celles du coeur , pas ces considérations ras-les-pâquerettes sur les vêtements et chapeaux !
La classe de Diana était toute dans ses fringues et rien dans la tête .
Francine du Canada
15 juillet 2014 @ 16:39
Oui… bon… et bien… elle est morte et peut-être qu’il serait temps de lui lâcher les « baskets » non? Quoi qu’elle ait pu faire ou dire… je souhaite qu’elle repose en paix! Cordialement, FdC
ML
15 juillet 2014 @ 16:44
Je suis de votre avis ,Marianne.
petillante
15 juillet 2014 @ 12:26
moi qui adorais diana,je trouve que kate a un plus joli petit nez
bianca
15 juillet 2014 @ 20:03
C’est exact Pétillante, elle a des traits plus régulier, un très beau sourire, une chevelure de rêve, Diana était différente, mais c’était « un tout » bien agréable à regarder !
chicarde
15 juillet 2014 @ 13:50
Élégance, chic, classe, luxe : voilà Diana – et de son beau visage se dégage un charme très discret, encore juvénile !
bianca
15 juillet 2014 @ 20:05
Oh Chicarde, comme cela fait plaisir de vous lire, d’accord avec vous, elle avait, selon les personnes qui l’ont approchée à Versailles lors de sa venue, une plastique et une peau superbe. Je vous souhaite un bel été en attendant de vous lire à nouveau ! bianca
bianca
15 juillet 2014 @ 14:05
Je crois que vous avez oublié ses actions dans l’humanitaire … certains disent que c’était pour les photographes, ciel ! Question élégance elle avait aussi celle du cœur et je ne vois pas beaucoup d’altesses actuellement capables d’aller soutenir sur place autant de misères, ce n’est après tout que mon point de vue qui, visiblement ne sera jamais partagé par les bonnes âmes de ce site !
chicarde
16 juillet 2014 @ 15:44
Merci beaucoup, chère Bianca, pour votre gentillesse ! Et soyez-en sûre : oui, Diana possédait les deux ‘élégances’, et plus de « bonnes âmes » que vous ne le pensez seront d’accord ! Un très bel été de ma part à vous, toutes mes amitiés !
bianca
17 juillet 2014 @ 15:25
Merci Chère Chicarde de rendre à la Princesse Diana les qualités indéniables qui étaient les siennes, comme tout être humain elle avait des défauts, je ne porterai aucun jugement ne connaissant pas ce côté de sa personnalité, et, comme le dit si bien Francine du Canada, laissons là désormais reposer en paix ! Bonne continuation à vous, Bianca.
Francine du Canada
18 juillet 2014 @ 15:55
Oui Bianca, j’aime bien l’usage que vous faites de l’adverbe « désormais » car trop peu de gens en connaissent la signification profonde (les implications); désormais, c’est quand les dés sont jetés, quand la dernière carte a été jouée et c’est le cas pour Diana : Elle a perdu et ils ont gagné… Amitiés et un très bel été à vous et à Chicarde, FdC
bianca
19 juillet 2014 @ 15:36
Merci Chère Francine, Les années ont passé, une vie trop tôt fauchée en pleine jeunesse, « désormais » paix à son âme et pour l’éternité ! Passez un bel été vous aussi, au Canada/Québec où
vous serez (à la lecture de l’un de vos post) !
Merci Francine, amitiés sincères à vous !
JAY
16 juillet 2014 @ 13:35
cette photo est tellement « actuelle » !
Claude-Patricia
16 juillet 2014 @ 18:47
Bonjour à tous,
Suite de mon texte :
N’ayons pas d’illusions. Ce qui intéresse tous ces coloniaux que l’on rencontre à Londres dans les salons, dans les banquets, dans les rues, ce ne sont pas les réformes sociales ou politiques que s’efforce de moudre, plus ou moins lentement, avec quelque grincements, la vétuste machine du parlement de Westminster. Ces libres citoyens de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, du Canada, de l’Afrique du Sud se soucient peu des lois sociales que fabrique péniblement la métropole. Ils ont aussi bien chez eux. Ils vous affirmeront même qu’ils ont mieux. Mais ce qui les passionne, c’est ce qu’ils n’ont pas dans leurs dominions. Il faut les voir explorer avec une ardeur contenue l’abbaye de Westminster, la cathédrale Saint-Paul, le Palais de Saint-James, les coins et les recoins de l’antique City, les vieux monuments, les anciennes demeures où quelques-uns de leurs ancêtres ont peut-être vécu. Parfois ils font semblant de rire un peu de l’aristocratie et des coutumes désuètes de la mère patrie (ne croyez pas un mot des plaisanteries faciles qu’ils croiront devoir faire devant vous à leur sujet); au fond d’eux-mêmes, tout comme les américains, ils en ont le culte, la vénération. Le couronnement n’est pas seulement pour eux une suite merveilleusement réglée de tableaux évocateurs des temps passés, un spectacle profane incomparable, mais aussi et surtout un service religieux, auxquel ils ont pris part de la première hymne à la dernière, un véritable sacre…
Les invités personnels de Georges VI
A côté de ces visiteurs impériaux, on remarquait, un peu gauche et surpris d’être là, mais radieux de bonheur et de légitime orgueils , les invités personnels de Georges VI, choisis dans les milieux ouvriers les plus divers. Mines, usines, fabriques, techniciens de toute spécialité sont représentés par quelque uns des leurs, au détriment de nobles étrangers désireux, par vanité et par snobisme, de figurer en bonne place dans cette brillante assemblée. Leurs ambassades et légations, malgré leurs efforts louables, ne sont pas parvenues à les faire pénétrer dans ce sanctuaire où l’on se saurait rien acheter, pas plus que l’on fait la faveur ou les recommandations.
N’est ici que qui peut prouver un droit, un service à rendre ou rendu au souverain ou à l’empire. Seule, la volonté du roi, arbitre équitable parce que totalement désintéressé a décidé quelles exceptions il convenait de consentir. Impression réconfortante dans l’époque de déséquilibre général que nous traversons.
Le monde à l’écoute
Mais ce n’est pas seulement dans l’abbaye que bien des choses sont changées, en dépit du cadre en apparence immuable. Les progrès gigantesques de la science, qui dans tant de domaine, ne sert qu’à favoriser et à perfectionner les moyens de destruction dont l’humanité dispose maintenant pour se détruire elle-même, on eu en la circonstance des résultats miraculeux pour l’avancement et l’élévation morale et spirituelle des britanniques. La radio et les hauts – parleurs, mis à un point de perfection mis à un point de perfection inconnu ailleurs, ont permis à des centaines de milliers de personnes, dans les tribunes extérieures, sur le parcours du cortège royal; à des millions de braves citoyens entassés comme des harengs en caque dans les rues, les avenues, les squares, à l’intérieur et autour de l’enceinte provisoire que ferment les lourdes barricades et portes de bois protégeant la route royale contre l’élan d’ amour passionné mais aveugle des masses, aux centaines de millions d’être humains recueillis et émus, réunis dans des édifices publics, dans leur home, dans la plus humble demeure, aussi bien en Grande-Bretagne, qu’aux confins les plus éloignés de l’empire, de suivre chaque geste, chaque parole, chaque pause du sacre, de participer de cœur et d’esprit à cette consécration entière, voulue et acceptée, de Georges VI à son Dieu, à son Eglise, à son Empire, à son Peuple.
C’est là un évènement d’ordre psychologique considérable, sans précédent dans l’histoire des nations. On peut dire qu’à chaque moment du sacre l’âme britannique vibrait avec celle de son roi héréditaire, pourtant librement élu, et se fondait avec elle en un même élan de ferveur religieuse, divine. Quel verbe humain saurait exprimer l’inexprimable, l’incommensurable, l’éternel de ces instants qui vous transportent dans des régions surnaturelles, jusqu’à présent réservées à quelques rares privilégiés?
Jamais encore n’était encore apparue avec autant de force l’importance de ce lien mystique, tressé de fibres religieuses séculaires, presqu’aussi anciennes que notre civilisation chrétienne, auxquelles sont harmonieusement mêlées d’autres fibres, modernes celle-là, pleine de sève jeune et ardente. C’est lui qui unit indissolublement au chef de l’Eglise, qui est tout aussi le chef de l’état, la vieille Angleterre et toutes les nations à peine adolescentes qui composent l’empire…
To be continued, à suivre
Francine du Canada
17 juillet 2014 @ 11:56
Merci Claude-Patricia, cette partie est passionnante; j’ai bien aimé le choix de ses invités « … au détriment de nobles étrangers désireux, par vanité et par snobisme, de figurer en bonne place dans cette brillante assemblée… ». Décidément, elle a de l’ascendance « ma » reine! Bonne journée, FdC
Claude-Patricia
18 juillet 2014 @ 11:46
Bonjour à tous,
Bonjour Francine,
Eh oui, la royauté vue par « l’œil » d’un journaliste français montre à quel point les monarques anglais ont décidé de faire preuve de plus de transparence envers leurs concitoyens. Mais leurs façons de le faire varie d’une génération à l’autre!! Le roi Georges VI en ouvrant le poste de radio, la reine Elisabeth en ouvrant radio et télévision, et maintenant internet!