Catherine II de Russie surveillait sa ligne, ayant tendance à l’embonpoint. Sous son règne, guère de festins à la Cour même si les aliments qu’elle mangeait étaient souvent très gras mais en petite quantité. Il se raconte que ses invités après avoir quitté sa table, s’en allaient remanger à leur faim chez eux. L’un des pêchers mignons de l’impératrice étaient les cerises que son cher Potemkine lui faisait livrer en grande quantité.
DEB
6 septembre 2015 @ 06:08
Les merles russes n’avaient qu’à bien se tenir, Potemkine veillait.
JAusten
6 septembre 2015 @ 07:16
d’où provenaient-elles ?
Lisabé
6 septembre 2015 @ 07:54
Elle aimait tout ce qui était riche,la Grande Catherine…Les cerises font partie des fruits les plus sucrés,et donc…Les plus caloriques.Même quand elle croyait faire léger…
Sympa de recevoir des personnes à sa table et de les rationner parce que elle-même ne pouvait pas résister à l’attrait de la bouffe!
Dans une autre optique,le Cardinal de Richelieu,savait faire mieux,et plus élégant…
Il ne supportait pas,du fait d’une digestion capricieuse comme toute sa santé fragile,les repas opulents et copieux….Donc,il prenait une légère collation AVANT ses réceptions,et s’en allait retrouver ses invités ensuite,participant,léger,aux conversations,sans avoir recours au rationnement général !
Eminentissime et élégantissime… ;-))
Mélusine
7 septembre 2015 @ 17:38
J’avoue avoir du mal à ne pas faire d’excès, avec les cerises, mais c’est de courte durée, leur saison étant très brève.
Excellente, la ruse du Cardinal… :)
Gibbs
6 septembre 2015 @ 08:28
Décidément la grande Catherine aurait eu besoin d’un nutrionniste car les aliments présentés jusqu’à ce jour sont hyper-caloriques.
Les cerises regorgent de sucre !!
qiou
6 septembre 2015 @ 22:14
Chère Gibbs, je me damne et ma ligne aussi pour des cerises…
Gibbs
7 septembre 2015 @ 10:41
Chère qiou,
J’adore aussi … mais je ne peux plus en manger.
Il y avait deux cerisiers chez mes grands-parents et, enfants, nous nous en gavions littéralement avec ma soeur et mon frère.
La ligne : quelle plaie !
Gibbs
6 septembre 2015 @ 08:30
Il ne faut pas nécessairement manger de copieux repas pour être gros.
Parmi les personnes en excès pondéral, certaines mangent peu mais grignotent quasiment non-stop des choses très caloriques !!!
Severina
6 septembre 2015 @ 08:40
Je partage avec Catherine II de Russie un sorte de addiction pour les cerises!
qiou
7 septembre 2015 @ 11:45
Si nous montions une association?
Leonor
7 septembre 2015 @ 15:03
Tout de suite. J’en suis !
Tessa
6 septembre 2015 @ 12:35
Pour le temps des cerises , il nous faudra maintenant attendre l’année prochaine !
Beau Dimanche tout en fraicheur à tous ou presque !
l'Alsacienne
6 septembre 2015 @ 13:39
Les cerises sont sucrées et de ce fait caloriques. Il ne faudrait pas en manger plus que 5 à 8 pièces. Mais elles apportent également des vitamines, des minéraux et sont diurétiques.
Mais comment résister quand on les cueille à l’arbre et qu’au moment de s’arrêter de manger on en voit toujours de plus rouges, plus grosses et plus mûres ?
Le merle, c’est moi.
Danielle
6 septembre 2015 @ 14:07
Après avoir mangé des cerises, Catherine II aurait pu boire de la tisane de queues de cerises, très diurétique.
Cosmo
6 septembre 2015 @ 20:18
Je ne savais pas que Potemkine était épicier.
Mélusine
8 septembre 2015 @ 11:23
Non, il était plus précisément « cerisier », puisque préposé à la livraison des cerises impériales. :)
Anne-Cécile
7 septembre 2015 @ 04:36
L’anecdote des invités affamés se retrouve à la table de François-Joseph qui mangeait peu et vite, quant à son épouse c’était jeun perpétuel.
Le protocole exigeant que les personnes attablés avec le Souverain cessent de manger lorsque celui-ci avait terminé son assiette, les archiducs et autres invités sortaient de table affamés.
D’où le succès des Sacher qui voyaient débarqués les invités dans le salon de thé de leur hôtel situé pas très loin de la Hofburg à côté de l’Opéra.
limaya
7 septembre 2015 @ 06:19
Je n’apprécie les cerises que dégustées sous l’arbre ,meilleures à mon avis . Tisane inutile Danielle ,les fruits ont également cet effet.
Gibbs
8 septembre 2015 @ 13:10
Origines
Grigori Aleksandrovitch Potemkine naît dans le village de Tchijovo, près de Smolensk dans une famille de petits officiers. Après des études inachevées à l’université de Moscou, il s’engage dans la Garde à cheval. Il participe au coup d’État de 1762 qui détrône Pierre III et couronne Catherine II. Il reçoit le grade de second lieutenant des Gardes. Catherine demandait des adjoints dignes de confiance et appréciait l’énergie de Potemkine et ses capacités d’organisation. Les anecdotes biographiques récentes comme celle de son implication dans le meurtre de Pierre III, sont obscures et souvent apocryphes.
Amant de Catherine II
En 1774, ses relations prennent un caractère plus intime. Succédant à Grigori Orlov, Potemkine devient le favori de l’impératrice, son aînée de dix ans, il reçoit de nombreuses récompenses ainsi que d’importants postes, notamment sa nomination au poste de Président du conseil militaire (1774-1791). Durant les dix-sept années qui suivent, il est le personnage le plus puissant de Russie. Potemkine trouvait du plaisir dans le luxe ostentatoire et la richesse personnelle. Comme Catherine, il tombe dans la tentation de l’absolutisme, cependant, dans de nombreuses actions il est guidé par l’esprit des Lumières. Il se montre tolérant à l’égard des différentes religions, et protège les minorités. En tant que commandant en chef de l’armée russe (nommé en 1784), il prône un concept plus humain de la discipline, exigeant que les officiers prennent soin des soldats d’une manière paternelle.
En 1776, à la requête de Catherine, l’empereur Joseph II élève Potemkine au rang de prince du Saint-Empire romain germanique. En 1775, il est remplacé dans les bonnes grâces de Catherine par Zavadovsky ; mais les relations entre Catherine et son ancien amant continuent à être amicales, et son influence n’a jamais été remplacée par celle d’aucun de ses autres amants. De très nombreux faits attestent de la gigantesque et extraordinaire influence de Potemkine durant les dix années suivantes. Les plus importants documents d’État sont passés entre ses mains.
Controverse
Potemkine reste un personnage controversé et donne lieu à des opinions à propos opposées à son sujet. Le pamphlet German, publié en 1794, affiche l’opinion de ceux qui l’ont considéré comme un diable génial de Catherine et de la Russie. Mais il y en avait beaucoup, et l’impératrice elle-même, qui le considéraient comme un homme multiple et un commandant de génie, un administrateur doué, mais exigeant. Il fut indubitablement le plus extraordinaire de tous les amants de Catherine.
Immoralité, extravagance et total mépris de la vie humaine étaient ses points faibles, mais il était loyal, généreux et magnanime. Presque toutes les anecdotes du diplomate de Saxe Georg von Helbig à son sujet, dans la biographie pour le journal Minerva, et abondamment utilisées par les biographes suivants, sont fausses.
Mort
La cathédrale de Kherson
Malade depuis quelque temps, Grigori Potemkine demanda à être transporté à Nikolaïev ; il décéda au cours de ce voyage le 5 octobre 1791. Grigori Potemkine fut d’abord inhumé en la cathédrale de Kherson. Mais après son accession au trône impérial, Paul Ier de Russie fit disperser les restes de celui qui fut pendant des années l’amant de sa mère, Catherine II de Russie.