.

Voici un article proposé par Jul. En lisant des généalogies de Maisons princières allemandes, il a été frappé par la récurrence des noms : Chanoinesses, Essen , Gandersheim, Quedlinburg, Herford, puis, en lisant des livres contenant les généalogies de la noblesse d’Alsace ou de Franche-Comté, Jul s’est aperçu que de nombreuses chanoinesses y étaient mentionnées. Il découvrit des chapitres qui lui étaient alors inconnus, ceux de Migette, Montigny. En se documentant, il apprit que le Royaume de France, notamment dans les provinces de l’est et du nord particulièrement la Franche-Comté et la Lorraine, les Flandres et l’Alsace (anciens territoires du Saint-Empire) comptaient plusieurs de ces établissements. grâce à cet article, vous pourrez écouvrir des lieux « oubliés ». Ci-dessus, la Duchesse Thérèse Nathalie de Brunswick, portant les insignes d’Abbesse de Quedlinburg. (Merci à Jul pour l’article – Copyright photos : DR)

Les Chapitres de Chanoinesses sont d’anciennes abbayes, fondées au Moyen Âge par des seigneurs et des dames voulant utiliser leurs moyens pour le Salut de leur âme. Ces Abbayes, sécularisées au XVIIIème siècle devinrent des Chapitres de Chanoinesses. Il y avait l’équivalent pour les hommes comme Murbach en Alsace, Baume-les-Messieurs ou Saint-Claude en Franche-Comté.

Le recrutement de ces établissements était très sélectif. Pour y être admises, les postulantes devaient faire leurs preuves. Comme elles étaient en général mineures, c’étaient à leurs parents qu’incombaient ce devoir. Il fallait justifier pour elles, avec un arbre généalogique armoirié, d’un nombre suffisant de quartiers de noblesse du côté paternel et/ou maternel. Mais on s’appuyait souvent sur des preuves présentées par une sœur déjà Chanoinesse, d’un frère Chanoine ou Chevalier de Malte. Une fois les preuves validées par l’Abbesse, les jeunes filles recevaient une expectance : elles étaient admises en tant que demoiselle ou « nièce », et attendaient qu’une prébende se libère avec le mariage ou au décès d’une chanoinesse reçue avant elles.

Les chanoinesses portaient les insignes de leur Chapitre : en général une croix d’or émaillée attachée à un ruban porté en écharpe pour les solennités à l’église, attaché à un ruban noué et épinglé à côté du cœur à la ville. A l’église, les dames portait en général un manteau noir doublé d’hermine.

La croix des Chanoinesses de Bourbourg

Médaille et ruban du Chapitre de Montigny lès Vesoul

Voici les preuves que demandaient les chapitres du Royaume de France, les insignes et les titres éventuellement portés (je n’ai pas hélas pu tout retrouver…)

-Alix (Lyonnais) : cinq quartiers du côté du père et une mère demoiselle.

-Andlau (Alsace) : seize quartiers (l’Abbesse est Princesse, les Chanoinesses sont Baronnes)

-Avesnes (Hainaut) : huit quartiers

-Baumes-les-Dames (Franche-Comté) : seize quartiers,

-Bourbourg (Flandre) : cordon jaune liseré de noir avec croix émaillée, Comtesses

-Bouxières (Lorraine) : preuves d’ancienne chevalerie, Comtesses

-Château-Chalon (Franche-Comté) : seize quartiers

-Denain (en Artois) : seize quartiers,

-Epinal : cordon bleu, croix d’or à huit pointes

-Estrun (en Artois, 8 quartiers) : l’Abbesse est Madame et les Chanoinesses exceptionnellement Mesdemoiselles.

-Leigneux (en Lyonnais) : cinq quartiers du côté paternel et une mère demoiselle, cordon blanc liseré de bleu.

-Lons-le-Saunier (Franche-Comté) : seize quartiers, croix pectorale pendue à un large ruban noir.

-Maubeuge (Hainaut) : huit quartiers et huit générations sur chacun (noblesse exclusivement militaire), cordon bleu

-Masevaux (Alsace)

-St-Louis de Metz : noblesse remontant à l’an 1400 pour la dames présentées jusqu’en 1800, puis pour les suivantes, noblesse remontant jusqu’à 400 ans, ruban blanc liseré de bleu.

-Migette (Franche-Comté) : seize quartiers, un cordon blanc liseré de bleu

-Montfleury (Dauphiné) : quatre quartiers du côté paternel.

-Montigny-lès-Vesoul (Franche-Comté) : huit quartiers, croix pectorale attachée par un ruban noir pour les chanoinesses, violet pour l’abbesse.

-Neuville-en-Bresse : neuf générations du côté paternel, ruban bleu liseré de rouge, Comtesses

-Ottmarsheim (Alsace) : seize quartiers, cinq siècles.

-Poulangy (Champagne) : mêmes preuves que Malte, cordon bleu liseré de noir.

-Poussey (Lorraine) : seize quartiers, cordon bleu liseré d’or

-Remiremont (Lorraine) : huit quartiers et deux cent ans d’ancienneté. L’Abbesse est Princesse, les Chanoinesses sont Comtesses

-St-Martin-de-Salles (Lyonnais) : huit générations du côté paternel, mère demoiselle, ruban violet liseré d’or, Comtesses

La Baronne d’Oberkirch née Henriette de Waldner de Freundstein, d’une Maison protestante de Haute-Alsace, a raconté dans ses Mémoires qu’elle avait été reçue expectante à l’âge de 4 ans (1758) dans le chapitre d’Herford (enclavé dans le Comté de Ravenstein, dépendance de la Prusse).

Appelée au service de la Cour de Montbéliard par la Duchesse de Wurtemberg (nièce du Roi Frédéric II de Prusse), la jeune fille devint la suivante et l’amie de la fille aînée des Ducs, Sophie Dorothée (la future Impératrice de Russie Marie Féodorovna). Elle rappelle, non sans fierté qu’elle fut appelée Comtesse Henriette par ses illustres protecteurs, puisqu’elle bénéficia de sa prébende de chanoinesse dès 1767, confirmée par l’Abbesse d’Herford, la Princesse Frédérique de Prusse.

Catherine de Wurtemberg, nièce de l’Impératrice fut quant à elle Abbesse du Chapitre d’Oberstenfeld dans le Wurtemberg, avant son mariage avec Jérôme Bonaparte.

Le prestige de ces maisons tenait à la rigueur de la sélection mais aussi à l’étendue et l’importance des fiefs qu’elles possédaient. Au sommet se trouvait Remiremont dans les Vosges. Les Abbesses étaient choisies dans les plus grandes Maisons, dans celle de Lorraine puis à la fin du XVIIIème siècle, se succédèrent la Princesse Christine de Saxe, sœur de la Dauphine de France (et donc tante des Rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X) et la Princesse Louise de Bourbon-Condé, fille du Prince de ce nom.

On distinguait donc les Dames ou Tantes des Demoiselles ou nièces. Les Chanoinesses prébendées avaient voix au Chapitre. Elles étaient appelées Madame quoique n’étant pas mariées. Pour distinguer plusieurs Chanoinesses ou Expectantes issues de la même Maison, la coutume voulait que l’aînée soit nommée d’après le fief principal de sa famille, tandis que les cadettes s’identifiaient en déclinant d’autres petits fiefs familiaux. Ainsi trois représentantes de la famille de Montjustin à Montigny-lès-Vesoul étaient appelée Mesdames de Montjustin, de Montjustin d’Autrey, de Montjustin de Velotte. Quand la famille n’avait pas assez de noms à décliner, on utilisait les mentions « aînée », « puînée » et « cadette », oubien on numérotait : « Madame de X 1ère, 2nde , 3ème , etc… .

Les demoiselles, appelées du nom génériques de nièces, étaient confiées parfois très jeune, « à la mamelle », à une tante, qui les recevaient dans leurs maisons après validation de leurs preuves. Les Dames pouvaient se voir confier l’éducation d’une, deux voire trois demoiselles à la fois, généralement sœurs.

Ainsi le Prince Xavier de Saxe, un oncle des rois cités précédemment, qui s’était établi en France où il avait acquis d’importantes propriétés, fit recevoir ses quatre filles à Neuville-en-Bresse où seulement neuf générations de noblesse du côté paternel étaient exigées (le Prince Xavier de Saxe s’était marié avec une dame d’honneur de sa belle-sœur l’Electrice de Saxe qui ne pouvait pas justifier d’autant de quartiers de son côté…).

Les chapitres possédaient les revenus des anciennes abbayes sur lesquels ils avaient été fondés. Ces revenus étaient divisés en prébendes qui étaient données à chaque chanoinesse. Les Seigneurs chargés de familles nombreuses, devaient pourvoir à l’établissement des cadets et des cadettes et sollicitaient ces prébendes quand ils ne pouvaient pas doter plusieurs filles en vue du mariage. Elles étaient donc fort recherchées et les Rois de France étaient attentifs à ce que leurs serviteurs puissent y placer leurs enfants surnuméraires.

Ces établissements offraient aux intéressées un peu d’indépendance financière, ôtait une charge au père ou au frère marié, et évitait les inconvénients d’une cohabitation avec une belle-sœur, nouvelle maîtresse de maison. De plus, la vie au Chapitre ne faisaient pas peser sur les prébendées les privations inhumaines de la clôture et des règles monastiques du passé. Conscients ces aspirations, les Rois Louis XV et Louis XVI favorisèrent ce genre d’établissements en sécularisant nombre d’abbayes. La Reine Marie Antoinette accorda son patronage au Chapitre de Bourbourg et en devint la première chanoinesse.

Les cloîtres furent souvent démolis et remplacés par les maisons particulières de chaque prébendée (les maisons canoniales) comme ce fut le cas à Montigny près de Vesoul. Une série de maisons canoniales le long de l’ancien cloître, celle de l’Abbesse est à droit, l’église au premier plan à droite.

Ci-dessous : les autres maisons canoniales à Montigny-lès-Vesoul, construites aux XVIIIème siècle et vendues à des particuliers à la Révolution.

Maison canoniale de Madame de Dampierre à Epinal.

Ainsi chaque chanoinesse était propriétaire de son petit hôtel (qu’elle transmettrait ensuite à une nièce) comprenant en général une cuisine, une ou deux pièces de réception et plusieurs chambres à coucher, pour elle et ses nièces. A l’arrière, elles avaient chacune un jardin potager et un jardin fleuri pour leur agrément, avec une maisonnette pour s’abriter du soleil en Eté, qui étaient en quelques sortes leurs Petit Trianon à elles. Chacune était servie par ses domestiques mais au vu des petits revenus de certains chapitres, il est fort possible qu’elles assurèrent elles-mêmes maintes tâches domestiques.

Jardins des Chanoinesses de Drübeck

Le matin peu avant six heures, les portes des maisons canoniales s’entrebâillaient : les Dames, décorées de leurs insignes sortaient de chez elles pour aller à l’église. Elles devaient assister à toutes les solennités marquant l’année (présentations, admissions, vêtures, mariages…). L’éducation de leurs jeunes parentes occupait leurs journées. Elles s’acquittaient volontiers de cette tâche, car les demoiselles égayaient leur solitude avec leur gaité. Les chanoinesses s’appliquaient à développer toutes les vertus de leurs nièces. Elles veillaient à leurs bonnes manières et les habituaient à la conversation.

Une Chanoinesse ayant de solides connaissances, de la rigueur et de patience était maîtresse de l’école des demoiselles. Toutes les Chanoinesses n’en étaient pas capables. Une autre Dame, donnait les leçons de chant, de harpe ou de clavecin, parfois même de comédie. La lecture était constamment encouragée pour leur édification.

Leur ambition était d’en faire de bonnes chrétiennes, des femmes d’intérieur diligentes dans la tenue de leur ménage. Mais l’éducation qu’elles leur donnaient dépassait ces objectifs à cause de l’exemple qu’elles donnaient, ce qui faisait d’elles des épouses très recherchées. Grâce aux Rois, il n’était désormais plus nécessaire de prononcer des vœux. Les Gentilshommes désireux de marier leurs fils, ou se remarier eux-mêmes ne s’y trompaient pas : une épouse élevée à Bourbourg, Montigny ou Migette, était gage de vertu et d’un certain niveau culturel.

Les Dames s’absentaient volontiers, séjournaient chez des parents plusieurs semaines dans l’année et pouvaient même recevoir dans leurs maisons la visite les membres masculins de leur famille.

Leurs pères ainsi que leurs frères, particulièrement les Chanoines ou Religieux de divers Ordres et les Chevaliers de St-Jean ne se privaient pas de goûter à la douce et paisible atmosphère que les Dames insufflaient chez elles, empreinte de religion et agrémentée de leurs grâces et dons respectifs. La présence de leurs hôtes apportait un peu de nouveauté, et les Dames y voyaient l’occasion de se divertir. Elles organisaient ainsi à cette occasion des petits dîners auxquels elles conviaient « leurs voisines ». C’étaient leurs mondanités à elles. On jouait ensuite aux cartes et au trictrac oubien on assistait à un concert ou une comédie donnée par les Demoiselles.

On peut aussi imaginer que les attentions que pouvait avoir un hôte vis-à-vis d’une Dame ou d’une Demoiselle ne passaient pas inaperçu, tant il suscitait d’espoir.

Pour protéger leur réputation et leur vertu, les Chanoinesses qui recevaient des visites masculines prenaient quelques précautions : être accompagnées d’une autre chanoinesse, se promener avec les Messieurs devant les fenêtres des autres Dames, dans la cour de l’Abbaye, précautions qui ne valaient pas avec leurs pères et frères.

Quand une brouille naissait, il y avait toujours une Chanoinesse « diplomate », qui faisait l’unanimité au Chapitre, prévenante, qui savait apaiser les cœurs.

A la fin du XVIIIème siècle et pendant la Révolution française, ces chapitres furent l’objet de critiques et souvent de calomnies. Elles avaient parfois pour origine des tracasseries venant du clergé lui-même à cause de petits écarts comme à Neuville-en-Bresse.

Dans cette petite communauté, les Chanoinesses recevaient la noblesse locale pour des soirées qui se prolongeaient parfois très tard dans la nuit et lors desquelles les nièces paraissaient dans des costumes qu’on disait très mondains. Le Grand Prieur de St-Claude, leur patron, s’en émut et parla de péchés mortels. Les Comtesses écoutèrent respectueusement ces remontrances et promirent de se conformer à ses recommandations. Mais à peine le Grand-Prieur était il rentré à son abbaye, que les Dames le trouvaient sévère et recommençaient heureusement à se divertir.

Voir des femmes indépendantes, libres qui s’amusaient un peu déplaisait et les commentateurs, souvent des libertins, avaient vite fait de grossir les mésaventures de ces Dames pour les tourner en dérision, tandis que d’autres, plus enragés encore, les calomniaient ensuite pour détruire leur réputation et faire naître du ressentiment chez leurs vassaux.

Toutefois, l’honnêteté interdit de généraliser à l’ensemble la galanterie d’une minorité d’autant plus quand on a conscience de la haute moralité et la sincérité de la foi des femmes de ce milieu (petite noblesse en général).

Hippolyte Taine raconte encore dans l’Ancien Régime : « Au Chapitre d’Alix, près de Lyon, les chanoinesses vont au chœur en paniers, «habillées comme dans le monde » sauf que leur robe est de soie noire et leur manteau doublé d’hermine ». Au chapitre d’Ottmarsheim en Alsace, « nos huit jours, dit une visiteuse, se passèrent à nous promener, à visiter le tracé des voies romaines, à rire beaucoup, à danser même, car il venait beaucoup de monde à l’Abbaye, et surtout à parler chiffons ».

Avec la Révolution française, les Chapitres français furent supprimées et les maisons canoniales furent nationalisées. En Allemagne, les chapitres de Chanoinesses protestantes se maintinrent et recrutèrent jusqu’à la Première Guerre mondiale, voire jusqu’à 1945. Chaque Maison princière assurait son patronage sur au moins un de ces établissements. L’Abbesse était en général choisie dans la famille du patron ou du fondateur.

Ainsi plusieurs Princesses ou Duchesses de Wurtemberg des différentes branches se succédèrent à Oberstenfeld. A Cappel et Lemgo ce furent celles de Lippe, à Schaaken ce furent celles de Waldeck, à Drübeck, celles de Stolberg.

Les différents souverains et même des représentants de la petite noblesse fondèrent de nouveaux chapitres ou des prébendes supplémentaires dans des chapitres déjà existants, au XVIIIème et au XIXème siècle. Très souvent, une partie d’entre elles étaient réservées à des filles de la petite noblesse ou des roturières, dont les pères avaient servi l’Etat et les Maisons souveraines.

La Duchesse Alexandrine Mathilde de Wurtemberg (1829-1913), Abbesse du Chapitre d’Oberstenfeld, dont elle porte la croix.

La Duchesse, qui résidait habituellement au Château de Carlsruhe dans le Royaume de Prusse, propriété de la branche ducale dont elle était issue, passait ses mois d’Eté dans son Chapitre du sud de l’Allemagne où elle aimait recevoir parents et amis issus de la haute noblesse. L’Abbesse était la bienfaitrice de ses vassaux dans le bourg d’Oberstenfeld. Elle avait donné d’importantes sommes pour l’aménagement du réseau d’adduction d’eau potable en 1909, avait fondé une école maternelle et un dispensaire pour les malades. Plusieurs fois par semaine, il y avait réunion de travail avec les Chanoinesses. Elles formaient un atelier de couture pour la pauvre que la Duchesse « présidait avec amour et gaîté »

Elle avait été nommée Abbesse en 1874 par le Roi de Wurtemberg, le Chef de sa Maison et protecteur du Chapitre. Elle succédait à plusieurs de ses parentes qui en étaient sorties pour se marier. La Duchesse Alexandrine Mathilde n’eut hélas pas ce bonheur.

La Duchesse était très patriote. Lors des manœuvres de l’armée wurtembergeoise dans les environs d’Oberstenfeld en Septembre 1888, elle invita tous les Officiers à dîner un soir au Chapitre. Enthousiasmée par les militaires, elle emmena même les jours suivants, à une heure très matinale, les Chanoinesses suivre les manœuvres. Plus tard elles offrirent de nouveaux drapeaux pour l’association des soldats de la bourgade. Les Chanoinesses de ces chapitres allemands disparurent à leur tour au XXème siècle.

Ainsi, le Chapitre de Dobbertin, dans le Grand-Duché de Mecklembourg-Schwerin, fut jusqu’en 1974 la demeure de sa dernière Chanoinesse Elisabeth Charlotte de Bassewitz. La dernière Chanoinesse de Drübeck, mourut en 1976 à l’âge de 88 ans. La dernière Chanoinesse de Barth, Anne Louise de Stumpfeld quitta le Chapitre en 1978.

Le Chapitre de Wallenstein (du nom de jeune fille de la Dame l’ayant, fondé en 1759 par son testament) dans la localité de Homberg, en Hesse vit sa dernière Chanoinesse résidente quitter la maison en 2006 tandis que la dernière Abbesse, Guillaumine de Sandersleben, qui avait succédé en 1959 à Thècle de Holleben, s’éteint à l’âge de 90 ans dans la Maison de retraite protestante de Fulda en 2010. Leurs places de toutes ces dames à l’église sont désormais hélas inoccupées.