Voici les chiens Misse et Turlu par Jean-Baptiste Oudry. Le roi Louis XV aimait à faire représenter en peinture ses chiens favoris. Fort impliqué dans le processus, le roi vint même assister à la séance de pose de ces deux animaux en mars 1725.
Les chiens Misse et Turlu du roi Louis XV
16 Comments
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31 mars 2020 @ 07:00
Séance de pose de ces deux chiens….comment sont ils restés impossibles ? Impassible n’est pas français pour un chien….
31 mars 2020 @ 07:54
La comédienne Anémone avait donné un nom similaire à sa chienne,quoiqu’un peu plus long .
31 mars 2020 @ 21:57
Peut-être que Louis XV avait censuré d’une syllabe le nom d’un des chiens. Une syllabe avec un « e » muet comme « flûte ». Bon, je sors…
1 avril 2020 @ 12:04
Non,pas le droit ! 😀
31 mars 2020 @ 08:51
Des lévriers vraiment …Royaux !
31 mars 2020 @ 09:43
Splendide tableau représentant les chiens les plus adorables au monde!
Les lévriers sont fidèles, très discrets ( ils n’aboient que très rarement!), toujours impeccables…pas étonnant qu’ils soient les favoris des grands de ce monde, ils sont parfaits!!!
Bisous à mon whippet!
31 mars 2020 @ 13:05
Je confirme Anne. Calme et très attachant.
31 mars 2020 @ 10:04
Quelle race de chiens ? famille des lévriers.
31 mars 2020 @ 11:31
Adorables ces lévriers !
31 mars 2020 @ 12:19
« Dufort de Cheverny rapporte que le Bien-Aimé choyait particulièrement un dénommé Filou ,très affectueux ,qualité dont Louis XV ,assez au fait des faiblesses humaines, « était d’autant plus flatté qu il savait que cet animal était peut-être le seul à l’aimer pour lui même »…Il l’autorisait à occuper la première place dans le carrosse royal et à l’accompagner dans ses déplacements. Ce Filou portait un collier en or piqué de diamants … »
Ce tableau passe pour l’un des plus réussi de ceux que le roi commanda à Oudry ,il fut placé dans les appartements du château de Compiègne.
in : » Le chat de Louis XV et autres animaux choyés de l’Histoire » de Renée Grimaud .
31 mars 2020 @ 15:03
Louis XV aimait beaucoup les animaux.
On connait notamment son amour des chats et surtout celui de Brillant un angora turc blanc qu’il emmenait au Conseil, mais aussi du chat persan Le Général qui avait un superbe maintien.
Mais sa passion pour les chiens était manifeste. Le roi aimait particulièrement les lévriers et les épagneuls et il avait demandé à Jean-Baptiste Oudry d’en peindre un certain nombre. Oudry aimait beaucoup les lévriers aussi.
Misse et Turlu sont donc des lévriers, et une éleveuse britannique Mrs Mary Lowe estime en regardant ces portraits qu’il s’agit dès le début du XVIIIe siècle de whippets. Les whippets n’ont été inscrits au Kennel Club anglais qu’en 1891 après leur inscription au Kennel Club américain en 1888 mais des chiens de cette nature étaient déjà connus en Angleterre au XVe siècle et ils étaient réputés pour la chasse au lièvre notamment au XVIIe siècle.
La race fut un peu modifiée au XIXe siècle.
Auparavant à la Cour de France les peintures de chiens étaient le monopole de Desportes et le jeune roi fit donc appel à Oudry ici et pour toute une série. Louis XIV déjà avait fait peindre certains de ses chiens par Desportes.
Les levrettes Misse et Turlu sont donc représentées sur cette huile sur toile de 127/160 centimètres qui est dans la galerie des fastes du château de Fontainebleau. Le rosier épanoui et le vase de porphyre rappellent que nous sommes dans un cadre royal. Dans la douce lumière d’une fin de journée les deux chiens toujours en éveil regardent chacun de son côté.
Auparavant la toile fut à Versailles puis à Compiègne en dessus-de-porte de la chambre du roi. La toile était destinée à Compiègne pour l’appartement royal.
Oudry avait été présenté à Louis XV par le marquis de Beringhen son premier écuyer et il était devenu peintre ordinaire de la vénerie royale.
Louis XV avait donc assisté à l’exécution de la peinture que nous voyons en mars 1725 et la toile fut livrée en 1726.
Oudry a peint également Misse avec Lutine en 1729 et cette toile se trouve à la National Gallery of Art de Washington.
On sait que les lévriers sont affectueux, sensibles, qu’ils aboient peu, aiment le sport mais savent rester calmes s’ils n’en font pas et aiment profondément leur maître mais peuvent rester seuls sans se plaindre en son absence et que par ailleurs ils sont très endurants malgré une certaine frilosité.
Oudry a peint d’autres lévriers du roi notamment Mignonne et Sylvie qui appartenaient également à la meute.
On connaît le nom d’un certain nombre d’autres de ces chiens, des levrettes comme Pompée, Florissant, Polydore, qui fut aussi représenté sous le titre Polydore, chien de la meute royale, en 1726 et cette toile est à Fontainebleau.
Tous ces chiens étaient placés sous la responsabilité d’un capitaine de levrette. Leurs repas obéissaient à un protocole strict.
Mais on connaît aussi des épagneuls du roi : Charlotte, Cocoq, Gredinet, Hermine,Jemite, Petite Fille, un braque nommé Blanche ou un chien que Louis XV aimait particulièrement, Filou, un King Charles.
31 mars 2020 @ 15:42
Un lévrier un jour …
Un lévrier toujours..
Ce n est en tout cas le Roi Felipe d Espagne qui adoptera des lévriers lui qui est indifferent au massacre qui se produit dans son pays.!
1 avril 2020 @ 09:49
Les lévriers si doux, si souvent mal traités, je les adore…
2 avril 2020 @ 17:15
Quelle séduisante grâce, le plus étonnant est qu’il n’y a pas un mouvement.
3 avril 2020 @ 12:31
Les lévriers sont encore très mal traités en Espagne en effet et même en Catalogne qui a aboli les corridas. C’est une coutume ancestrale, les Espagnols sont encore très attachés à la chasse et notamment pour beaucoup à celle-ci et à ses suites qui sont épouvantables. Mais le Parlement ne fait rien et la Justice non plus et Bruxelles dit que ce n’est pas de son ressort…
Mais tout de même le nouveau gouvernement vient de décider la création d’un bureau de la protection animale.
9 avril 2020 @ 10:54
L’horreur que vivent les Galgos et les Podencos est absolue. Tout a été tenté: le roi, la cour européenne, les pétitions et malgré tout, cette infamie perdure Gérard.
« On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités.
Mohandas Karamchand Gandhi