Depuis la création de « Noblesse et Royautés » voici bientôt 6 ans, les avis sont généralement bien tranchés quant à certains membres du Gotha : on aime ou pas comme c’est notamment le cas pour la princesse Letizia d’Espagne, la princesse Charlène de Monaco, le roi Philippe, la duchesse de Cornouailles,… Mais il y aussi des membres du Gotha qui sont d’une certaine manière les « chouchous » des lecteurs. Un article qui leur est consacré, recueille un concert de commentaires positifs à l’unisson.

Gros plan donc sur la reine Elizabeth II, la princesse Katherine de Serbie, l’impératrice Farah d’Iran, la princesse Napoléon, la princesse Béatrix des Pays-Bas, la princesse Stéphanie de Monaco, la défunte comtesse de Paris, la princesse héritière Masako du Japon, la reine Sophie d’Espagne, la princesse Claire de Belgique, le prince Georg Friedrich de Prusse, le couple Michiko et Akihito du Japon et le couple Otto et Regina d’Autriche.

A 88 ans, la reine Elizabeth II ne ménage pas le rythme de ses activités officielles. Ces derniers jours, son agenda comportait plusieurs audiences à Buckingham, garden parties, ouverture du parlement à Londres puis un déplacement en France pour assister aux commémorations du débarquement et une visite à Paris. Toujours aussi pimpante, son collier de trois rangs de perles autour du cou en journée couplé à des broches somptueuses, Elizabeth charme encore plus au fil des ans par sa distinction, son élégance bien à elle et son sens du devoir royal.

La princesse Katherine de Serbie, épouse du prince Alexandre, s’est investie depuis le retour de la famille royale à Belgrade dans différents projets humanitaires, sociaux, éducatifs et de santé publique.Mère et grand-mère, la princesse a ce sens du contact humain qui lui vaut une énorme sympathie en Serbie. Ses efforts sont constants pour déployer et mener à bien des projets, organisant à New York, Athènes ou Londres des soirées de gala de charité. Les grands goûters pour les enfants défavorisés et malades qu’elle organise chaque année au palais royal sont toujours des moments de grande convivialité. Ses visites tout au long de l’année dans des orphelinats, centres médicaux,… où elle apporte du matériel par le biais de sa fondation, sont toujours des moments de grande chaleur humaine. Avec son époux, elle n’a eu de cesse ces dernières semaines de se mobiliser pour apporter de l’aide aux victimes des graves inondations qui ont frappé la Serbie.

Elle fut impératrice avec tout ce que cela comporte comme fastes puis elle connut la douleur de l’exil et le rejet de celles et ceux (à de rares exceptions lorsque le Shah vivait encore) qu’elle avait reçus à la Cour de Téhéran. L’impératrice Farah est restée au fil des ans cette grande dame qui a fait face non seulement à l’exil mais aussi à la perte successive de son époux le Shah d’Iran et de deux de ses enfants la princesse Leila puis le prince Ali Reza. Des épreuves que Farah a surmontées par sa force de caractère et sa foi profonde. Se partageant entre Paris et les Etats Unis où vivent ses enfants et petites-filles, Farah d’Iran est de plus lors de ses apparitions un modèle d’élégance et de raffinement.

Veuve du prince Louis Napoléon, fils du prince Victor Napoléon et de la princesse Clémentine de Belgique, la princesse Napoléon a repris le flambeau familial comme le souhaitait son mari, en appui de son petit-fils le prince Jean-Christophe. Toujours impeccable, d’une grande distinction et élégance, la princesse Napoléon a toujours eu à coeur de représenter dignement ce lourd héritage historique familial.

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Elle eut la réputation d’être une reine de fer mais au fil du temps qui passe, Béatrix des Pays-Bas s’est révélée très humaine. Le décès de son époux le prince Claus souffrant depuis de longues années, fut une épreuve très douloureuse. Béatrix se jeta encore davantage dans sa tâche royale, secondée par son fils Willem-Alexander. Très proche de ses trois belles filles la reine Maxima, la princesse Mabel et la princesse Laurentien, elle a forcé l’admiration de tous lorsqu’en février 2012 son fils le prince Friso sombre dans le coma après une avalanche en Autriche. Malgré son désarroi de mère, elle puise toute sa force pour épauler la princesse Mabel et ses filles. Son abdication est une totale réussite : Béatrix redevenue princesse, continue à assurer de nombreuses activités officielles surtout centrées sur le monde culturel mais dispose à présent de plus de temps pour elle-même et sa famille.

Il est bien loin le temps où la vie sentimentale de la princesse Stéphanie de Monaco était à la Une de la presse. Depuis le décès de son père adoré le prince Rainier, la princesse qui avoue un amour très fusionnel avec ses trois enfants, se consacre avec coeur et énergie à sa fondation Fight Aids Monaco qui a notamment permis de construire des maisons pour les personnes malades du SIDA. Très investie dans le festival international du cirque de Monte-Carlo, elle avait pris la défense de deux éléphants menacés d’être euthanasiés sur base de soupçons de maladie. Les deux animaux se trouvent à présent au domaine de Roc Agel. Même si elle n’occupe pas le devant de la scène en principauté, la princesse Stéphanie est un  fidèle soutien du prince Albert. Ses visites dans les maisons de repos au moment des fêtes de fin d’année ou à la maternité « Princesse Grace » montrent à chaque fois une princesse heureuse d’apporter tout son enthousiasme.

Que l’on soit plus plutôt un partisan de la famille d’Orléans ou de la famille de Bourbon, la personnalité de la défunte comtesse de Paris, née princesse Isabelle d’Orléans-Bragance fait cependant quasiment l’unanimité. Son style inimitable, ses manières à la fois protocolaires mais aussi très simples comme lorsqu’elle vivait dans son refuge à Eu, sont encore dans toutes les mémoires.

21 ans déjà que Masako Owada entrait au sein de la famille impériale du Japon de par son mariage avec le prince héritier Naruhito. Depuis, l’histoire est connue : la naissance d’une fille unique la princesse Aiko suivie de la naissance de son neveu le prince Hisahito (à ce jour un jour l’héritier de l’empire) et de longues années de dépression nerveuse qui la tient en marge des activités officielles de son époux. Sa venue aux Pays-Bas en 2013 pour l’intronisation du roi Willem Alexander avait suscité bien des espoirs mais depuis Masako du Japon n’a plus été vue qu’en de très rares occasions, surtout lors des activités scolaires festives de sa fille. Dans ces moments-là, Masako esquisse toujours un sourire si énigmatique qu’on en vient à se demander comment l’interpréter réellement.

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Petite-fille, fille, soeur, épouse et mère de roi, la reine Sophie d’Espagne a le sens du devoir royal dans le sang. Près de 39 ans de règne auprès du roi Juan Carlos. Une présence constante malgré les aléas de sa vie prive qui a donné à Sophie cette réputation non usurpée de « reine professionnelle ». Pendant de longues années, l’amertume qui était la sienne dans sa vie familiale n’a jamais transparu. La reine fidèle à ses convictions, n’a jamais bronché, ni rien laissé transparaître en public. Sa soeur Irène de Grèce et sa cousine la princesse Tatiana Radziwill étant probablement ses deux seules amies intimes à avoir dû être des épaules consolatrices. Proche sans être familière, cultivée, s’intéressant à la musique, à l’art, l’opéra mais aussi à la coopération au développement, la reine a enchaîné souvent en solo les voyages à l’étranger, représentant toujours avec majesté la couronne espagnole.  Ces dernières années, on la sentait libérée d’un poids à présent que l’opinion publique avait appris l’envers du décor. On la sentait plus libre, plus sereine et décidée à mener sa vie de famille comme bon lui semblait. malgré l’abdication du roi Juan Carlos, elle devrait rester l’un des piliers de la monarchie espagnole, épaulant son fils et sa belle-fille pour qui elle a énormément d’affection et d’admiration.

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Onze ans que Claire Coombs est devenue princesse de Belgique en épousant le prince Laurent, fils cadet du roi Albert II et de la reine Paola. Depuis sa présentation officielle, on sentait une totale confiance en soi de la jeune géomètre qui résidait alors en Brabant wallon. Sa future belle-soeur la princesse Astrid résumant parfaitement la situation « Avec Claire, tout est clair ». Une grande force de caractère, une ténacité mais aussi une très grande sérénité et beaucoup d’optimisme émanent de la princesse.  Pas besoin de revenir longuement sur les épisodes qui ont jalonné la vie de son époux ces dernières années. Claire fut toujours son plus grand et indéfectible soutien, allant même lorsque la rumeur était trop forte et insidieuse, à remettre publiquement les pendules à l’heure en public en lâchant « Cela suffit maintenant ! ».

 

Sa vie n’a pas été facile. Le prince Georg Friedrich de Prusse, actuel chef de la maison impériale, perd son père mortellement blessé lors de manoeuvres militaires alors qu’il n’est qu’un bébé. Sa mère Donata est alors enceinte de son deuxième enfant Cornélie Cécile qui naîtra avec un handicap. Une famille qui en raison de ce drame, sera toujours très soudée. Le prince peut aussi compter sur toute l’affection de son grand-père paternel le prince Louis Ferdinand de Prusse. Le remariage de sa mère avec le duc d’Oldenburg (divorcé de la tante de Georg Friedrich…) cause une déchirure familiale avec son grand-père. A la mort de ce dernier, le jeune prince doit faire face aux revendications de ses oncles qui contestent le testament de leur père. Georg Friedrich l’emportera devant les tribunaux. ensuite des études universitaires et une vie discrète centrée sur la gestion de l’héritage familial. Son mariage avec la princesse Sophie d’Isembourg fut un magnifique moment familial. Le futur marié arrivant à la cérémonie main dans la main avec sa mère et sa soeur. Aujourd’hui, le prince est père de jumeaux.

Mariés en 1951 à Nancy, seule la mort a pu séparer l’archiduc Otto d’Autriche de son épouse la princesse Regina de Saxe-Meiningen. Une vie de couple heureuse et unie pour deux êtres qui avaient été fortement marqués par la guerre et ses vicissitudes. Discrète et dans l’ombre mais élément central de la vie familiale, Régina fut de tous les combats européens de son époux. Décédée un an avant lui, elle reposa dans une chapelle en attendant de rejoindre en 2011 son compagnon de vie pour être inhumés ensemble en la crypte des Capucins à Vienne.

Difficile de parler de l’un sans évoquer l’autre. L’empereur Akihito et l’impératrice Michiko du Japon forment depuis 55 ans un tandem indissociable. Et pourtant les embûches n’ont pas manqué derrière les murs du Palais impérial où déjà à l’époque l’Agence impériale et l’entourage de l’impératrice Nagako (mère d’Akihito) s’activaient pour rendre la vie impossible à la douce Michiko. le couple fit front et tint bon. Malgré la lourdeur protocolaire, Akihito et Michiko ne se privent jamais de délicates attentions en public l’un pour l’autre : se tenant parfois la main, remettant la mèche de cheveu de l’empereur ou se lançant dans une valse comme s’ils étaient seuls au monde. (Copyright photos : getty images, reuters, hola, site de la famille royale de Serbie et DR)

 

 

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