Une importante vente de souvenirs historiques aura lieu le vendredi 10 novembre prochain à l’hôtel Meurice à Paris, il s’agit des collections du Prince Philippe de Bourbon-Siciles et de son épouse la Princesse Marie-Louise d’Orléans. Cette dispersion de souvenirs royaux a été confié à Maître Sylvain Mallié-Arcelin, commissaire-priseur à Paris et à Monsieur Xavier Dufestel, Expert en souvenirs historiques grand spécialiste de la Maison d’Orléans. Outre des tableaux, de l’argenterie et des bijoux, la vente comprend également de nombreux souvenirs princiers qui étaient conservé dans des coffres en Angleterre depuis plusieurs décennies par la famille du vendeur.
Aujourd’hui âgé de 69 ans, le vendeur de cette collection est le Prince Adrian Philipp de Bourbon-Siciles, fils du Prince Gaetan de Bourbon-Siciles, lui même fils du Prince Philippe de Bourbon-Siciles et de la Princesse Marie-Louise d’Orléans. Cette photo représente le Prince Adrian Philipp au début des années 1970 au coté de sa grand-mère la Princesse Marie-Louise d’Orléans, fille aînée du Prince Emmanuel d’Orléans et de la Princesse Henriette de Belgique, Duc et Duchesse de Vendôme.
En organisant cette vente, le Prince Adrian Philipp, qui vit aujourd’hui à Londres avec son épouse Linda, souhaite assurer l’avenir de sa descendance et notamment l’éducation et la formation intellectuelle de ses deux petits-enfants dans les meilleures écoles.
Cette photo prise au château de Tourronde représente le Prince Gaëtan de Bourbon-Siciles enfant, le père du Prince Adrian Philipp, au coté de son grand-père le Duc de Vendôme. De nombreux objets historiques vendus à l’hôtel Meurice proviennent du château de Tourronde et de l’hôtel particulier de Neuilly du Duc de Vendôme et de son épouse la Princesse Henriette de Belgique, soeur du Roi Albert Ier. D’autres souvenirs viennent directement du Roi Louis-Philippe et de la Reine Marie-Amelie, la vaisselle de Sèvres provient du château d’Eu en Normandie.
Rare photo de la Duchesse de Vendôme et de ses enfants devant l’hôtel particulier de la rue Borghèse à Neuilly. Certains souvenirs viennent de la Princesse Henriette et de sa famille tels le portrait du Roi Léopold II par Wadell, la clé du caveau de Laeken, le sceau de la Comtesse de Flandre ou les peintures de fleurs de la Princesse.
Noblesse et Royautés publiera dans les jours prochains les plus belles pièces de la vente. (Merci à Charles – photos Xavier Dufestel)
Vente le 10 novembre 2017 à 15 h – Hôtel Meurice – 228 rue de Rivoli – 75001 PARIS
Exposition : Jeudi 9 novembre 2017 de 10 h à 19 h – Vendredi 10 novembre de 11 h à 12 h
Catalogue : www.estimart.fr
Actarus
27 octobre 2017 @ 04:41
Chère Régine,
si vous le voulez bien, je vous proposerai dans les prochains jours un sujet connexe (et totalement inédit donc exclusif) en rapport avec le prince Philippe des Deux-Siciles. ;-)
Ellen
27 octobre 2017 @ 15:45
OH OUI ! OH OUI ! merci
Muscate-Valeska de Lisabé
28 octobre 2017 @ 15:16
T’as une fan,Acta…Même si je suis jalouse, je sais que tu ne la décevras pas…♡
DEB
27 octobre 2017 @ 05:58
J’avoue que la clé du caveau de Laeken m’intrigue.
Voilà quand même un objet insolite.
Le sceau de la comtesse de Flandre va peut être intéresser Damien B.
Actarus
27 octobre 2017 @ 15:29
Je me demande si cette clé ouvre encore le caveau ou si, par précaution, la serrure a été changée après toutes ces années. ;-)
Kalistéa
28 octobre 2017 @ 19:25
Ont ils peur que les morts ne s’échappent s’ils ne sont pas enfermés à clef?
Muscate-Valeska de Lisabé
29 octobre 2017 @ 17:50
Joliii Kali! ;-)
Muscate-Valeska de Lisabé
29 octobre 2017 @ 17:52
Cela me rappelle une blague de mon père:Pourquoi bâtir des murs autour des cimetières?
Ceux qui sont dehors ne veulent pas y aller,et ceux qui sont dedans ne peuvent pas en sortir…^^
Halloween et la Toussaint arrivent,je m’entraîne à humour noir….;-)
Damien B.
27 octobre 2017 @ 16:50
DEB, la clé du caveau de Laeken permettait à la comtesse de Flandre de se rendre discrètement auprès de la sépulture de son fils Baudouin.
Je ne suis pas – plus – collectionneur, hormis éventuellement des raretés qui me permettraient de poursuivre mes recherches sur les Flandre : lettres significatives ou photographies vraiment inédites.
Mais j’aime toujours prendre connaissance de ventes telles que celles-ci et dont Charles a la bonne idée de nous informer.
DEB
28 octobre 2017 @ 15:03
Merci Damien.
Je comprends mieux pourquoi cette clé figurait dans l’inventaire de la vente.
Charles
29 octobre 2017 @ 23:21
Damien
C’est pour vous que j’avais cité dans cet article les objets prevenant de la Maison de Belgique.
Bien à vous
Charles
monica
27 octobre 2017 @ 18:04
Emmanuel d Orléans avait la beauté (les yeux) de sa mère, sophie de wittelsbach
Gérard
27 octobre 2017 @ 06:52
Sacrifier le passé pour assurer l’avenir c’est légitime mais c’est bien triste que ce choix s’impose à tant ci
de nos contemporains.
neoclassique
27 octobre 2017 @ 07:56
Et voilà encore une partie (et sans doute, cette fois-ci une des dernières) de l’immense patrimoine immobilier et mobilier des Orléans qui part à l’encan! Décidément tous ces Orléans sont incapables de conserver entre leurs mains ce patrimoine ce qui faisait leur histoire et constituait leur mémoire.
En outre, le motif pour lequel le vendeur déclare effectuer cette vente m’apparait des plus contestables. C’est, dit-il, afin « d’assurer l’avenir de sa descendance et notamment l’éducation et la formation intellectuelle de ses deux petits-enfants dans les meilleures écoles ». Est-ce donc sur la liquidation de son patrimoine historique qu’il faut compter pour assurer sa descendance? N’est -ce pas plutôt sur son travail et sa réussite personnelles qu’il faut compter?????Ce patrimoine familial ne devrait il pas être un patrimoine sacré à transmettre à sa descendance????
Et bien non. Par facilité tous ces princes d’Orléans ne savent pas ce qu’est travailler personnellement. Tout ce qu’ils savent c’est vendre et vendre encore. Ils se sont simplement contentés d’être nés princes et voilà ce à quoi l’on arrive. Bravo!
marie francois
27 octobre 2017 @ 11:20
Dans le cas particulier, c’est un Bourbon Sicile qui vend et non un Orléans qui a 69 ans et qui a du travailler pour vivre , tout comme son pere, avant de vendre l’héritage de sa grand mere , décédée il y a 44 ans.
neoclassique
27 octobre 2017 @ 11:31
certes mais l’essentiel des ventes est fait de souvenirs Orléans…
Et la question sur le devoir de conservation du patrimoine que l’on doit avoir quand on est un héritier vaut toujours.
Que serait donc devenue sa descendance s’il n’avait pas eu cet héritage? Serait elle devenue SDF? Non c’est trop facile. Quand on a un nom, quand on a reçu une éducation, on se doit de faire fructifier les talents qu’on a reçu à la naissance et de conserver son patrimoine en TRAVAILLANT DE SES MAINS OU DE SA TETE.
Gérard
27 octobre 2017 @ 11:50
Laissez les morts enterrer les morts disait le Christ. Nous devons plutôt nous consacrer à nos enfants. Nous défunts nous espérons qu’ils sont dans la paix de Dieu. Si l’on peut conserver le patrimoine tant mieux mais incontestablement c’est de plus en plus difficile compte tenu du coût de la vie, des impôts notamment locaux, des charges que représente un tel patrimoine… Si l’on essaye de faire que les enfants aillent dans des écoles d’exception il faut alors payer très cher.
Quant à ressasser tout le temps cette haine des Orléans qui n’auraient jamais travaillé c’est un peu ridicule. Les deux dernières générations travaillaient. Auparavant aucun prince de famille royale ne travaillait au sens où on l’entend.
ML
27 octobre 2017 @ 11:59
Ce sont des souvenirs Orléans mais ils appartiennent à un Bourbon Siciles et il a le droit d’en faire ce qu’il veut !
Charles
27 octobre 2017 @ 13:36
Le vendeur qui est un Bourbon et non un Orléans a travaillé toute sa vie pour faire vivre sa famille.
Ces souvenirs historiques dormaient dans un coffre depuis plus de quarante ans, le Prince n’avait semble t’il pas conscience de la valeur historique ni même artistique de ces objets qui lui rappelaient l’appartement de sa grand-mère et uniquement cela. Quant à ses enfants et petits-enfants, ils ont une vie très loin du Gotha et des Maisons Royales donc ils ont pas ou peu d’intérêt pour ces souvenirs de famille. Dans ces conditions il n’y a rien d’étonnant à organiser cette vente. Il est même sain que ces objets sortent aujourd’hui au grand jour, cela fera le bonheur des collectionneurs et des musées.
Le Prince souhaite régler les frais de scolarité de ses petits-enfants dans les meilleures écoles, cela ne me semble pas condamnable d’autant que chacun est libre de dépenser sa fortune comme bon lui semble.
Et puis qui sommes nous pour juger et condamner ?
Chacun fait ce qu’il veut ou plutôt ce qu’il peut.
Kalistéa
28 octobre 2017 @ 19:28
En plus ces objets appartiennent un peu à l’histoire provenant de familles royales . ils sont mieux entre les mains de chercheurs , d’amateurs , de sympathisants que enfermés dans un coffre!
Naucratis
29 octobre 2017 @ 15:43
« Le vendeur qui est un Bourbon et non un Orléans » écrit Charles !
Nio us saurons le lui rappeler quand il nous dira avec aplomb et ton péremptoire que les Orléans sont des Bourbons….
Gérard
4 novembre 2017 @ 09:27
Nous savons tous que les Orléans sont des Bourbons et vous aussi. Charles évidemment le sait. Néanmoins ce sont des Bourbons de la branche Orléans comme d’autres sont ceux de la branche de Sicile. Le pharisaïsme devrait avoir ses limites.
gone
27 octobre 2017 @ 13:47
exclut
marie francois
27 octobre 2017 @ 19:08
Neoclassique
Vous conviendrez avec moi que la trajectoire de ces Bourbon Sicile est un peu particuliere.
Je ne dirais pas des princes africains mais presque. Depuis 3 générations ils ont quitté la veille Europe et n’ont plus aucuns contacts avec leurs cousins restés sur place, comme l’indique le vendeur;
Lorsqu’on vit en Afrique du Sud ou en Australie, on perd un peu ses reperes et ses racines. On les avait oubliés ( ces Bourbon Sicile) et pensait qu’ils avaient déjà tout vendu.Mais non , ils gardaient encore des services de Sevres commandés par Louis Philippe et ce depuis plus de 40 ans. Ils auraient pu les vendre, sous le manteau, à des brocanteurs australiens mais ils ne l’ont pas fait.Ils ont choisi de vendre en France, certes conseillés par des experts .
N’est il pas de la destinée des collections d’etre dispersée sauf lorsqu’elles appartiennent à des trusts comme au Royaume Uni ou des des fondations comme Allemagne ou en Espagne ;
Je me souviens d’un collection dispérsée ie vendue dont vous aviez sur ce site ,fait un excellent commentaire , celle de Marie Christine de Bourbon Parme.Apres le deces de Hubert Guerrand Hermes, cette collection ne va t elle pas passé en ventes publiques ?
Bien amicalement
MF
Michael
27 octobre 2017 @ 21:29
c’est très difficile de conserver un tel patrimoine quand on a plus la maison qui va avec. Néoclassique, vous êtes très dur avec les Orléans; ces gens ne vont pas vivre tout le temps avec leur passé.
Roze
28 octobre 2017 @ 11:24
On aura compris que vous vouez une haine farouche aux Orléans… Pas très catholique!
Laure-Marie Sabre
27 octobre 2017 @ 16:20
Si vous lisez le catalogue jusqu’au bout, vous constaterez qu’il y également des articles vendus par des descendants du comte et de la comtesse de Paris, même si l’essentiel de la vente concerne des objets appartenant à Adrien Philippe de Bourbon-Siciles.
Gérard
28 octobre 2017 @ 20:08
Il me semble toutefois qu’il n’y a que le lot 204 qui doit venir de la succession du comte et de la comtesse de Paris puisqu’il s’agit d’une partie d’un service qui leur a été offert à l’occasion de leur mariage en 1931. Un service de table assez simple uni et chantourné en faïence blanche aux armes d’alliance en rouge du dauphin et des Orléans et Bragance. Il en reste 22 pièces soit neuf assiettes plates, neuf assiettes à dessert, une assiette à soupe, une soupière, une saucière, une petite jatte à crème. Le tout en faïence de Waechtersbach qui est en Hesse. Et la fabrique a été fondée en 1832 par le prince Adolphe d’Ysembourg et Büdingen (dont la famille est d’ailleurs alliée à la famille de la mère de la comtesse de Paris).
Ellen
29 octobre 2017 @ 14:58
ils se jetaient les assiettes à soupe à la tête ?
Il y a une malheureuse survivante sur tout le service ?
Charles
3 novembre 2017 @ 12:36
Ellen
Le reste du service est entre les mains des descendants des défunts Comte et Comtesse de Paris, certains l’utilisent aujourd’hui encore.
Voyez qu’il n’est pas utile d’être malveillant puisque vous avez une fois de plus tout faux.
Charles
29 octobre 2017 @ 23:29
Oui Gérard cette partie de service provient bien de la descendance du Comte et de la Comtesse de Paris.
C’est le Duc de Vendôme qui a hérité du service à café aux armes de sa grand-mère, alors Dauphine et la Princesse Philomena utilise toujours les tasses pour les réceptions.
Mayg
27 octobre 2017 @ 13:05
Chut, faut pas le dire neoclassique, sinon, vous allez vous faire traiter de tous les noms par les orléanistes…
Cheveyre
28 octobre 2017 @ 11:18
je viens de consulter le catalogue, il y a des articles qui ne sont pas faciles à utiliser tous les jours ou dans les grandes occasions : genre toute la vaisselle qui est proposé à la vente … là, je comprends tout à fait que l’on vende, çà peut toujours être présenté dans des musées !!!
JAY
27 octobre 2017 @ 08:05
Passionnant et incroyable de constater que quelques parts dans des coffres une famille garde toujours, de cote, des tels souvenirs de valeurs pas encore vendus
Muscate-Valeska de Lisabé
27 octobre 2017 @ 08:12
Les photos sont très intéressantes et nostagiques..tant de fantômes,et ces objets empreints de souvenirs qui leur survivent.. ..j’aime particulièrement celle du Duc de Vendôme,de profil avec le petit.
JAusten
27 octobre 2017 @ 09:00
Je me fiche de connaitre les motivations des personnes qui mettent en vente leur patrimoine. Ce qui encombre les uns fait le bonheur des autres : des passionnés, des historiens, des collectionneurs et c’est parfait ….
Autrefois on vendait les bijoux pour continuer d’assurer un train ou du moins manger ; maintenant c’est tout … bientôt les titres ?
Antoine
27 octobre 2017 @ 13:59
JAusten, les titres ne sont pas monnayables, mais il y a longtemps que n’importe quel pékin peut s’acheter un nom particulé par le biais d’adoption tarifiée (souvent très chère). Maints aristocrates authentiques dans la gêne ont recours à ce négoce pour améliorer leur maigre ordinaire. Evidemment, l’adoption avec adjonction du patronyme ne confère pas la noblesse mais elle en donne l’apparence.
Antoine
27 octobre 2017 @ 14:01
Pardon : lire « péquin ».
JAusten
28 octobre 2017 @ 12:26
Antoine, maintenant toujours pas, mais dans quelques temps la clique des marchands de tapis de bazars vont le rendre possible pour ne pas dire peut-être nécessaire :)
Robespierre
27 octobre 2017 @ 09:02
Je ne sais si ce descendant parviendra à tirer de l’argent de sa collection, mais je le lui souhaite car il veut destiner ces fonds à l’éducation de ses enfants. Quel beau et bon projet ! Bonne chance, Monsieur !
rominet09
27 octobre 2017 @ 23:11
Tout à fait d’accord….
Laurent F
27 octobre 2017 @ 09:33
Le service de vaisselle devrait retourner au château d’Eu ainsi que tout ce qui est aux armes de Louis-Philippe ou Penthièvre enfin je l’espère. Pour le reste, les sempiternels bracelets avec les portraits des gamins (qui ne sont pas les vôtres donc importables par le péquin lambda donc bien pour Eu), un diamant, une montre en or (mais qui porte ce genre de truc encore) et des vieux tableaux de famille qu’on ne mettra pas chez soi puisque ce n’est pas notre famille ! Bref il faut bien vivre et au lieu que tout cela dorme dans un grenier autant le vendre pour la bonne cause. Quelques afficionados y trouveront leur compte à bon compte pour le prince Adrian Philip il faut l’espérer !
Mary
27 octobre 2017 @ 11:08
Totalement en accord avec votre commentaire !
Sigismond
27 octobre 2017 @ 11:35
« Prince » Adrian Philip ? On ne sache pas que les parents de ce Capétien se fussent mariés à l’église, leurs enfants ne sont donc pas plus princes que les Bourbon Busset ou que mademoiselle Eulalia d’Orléans (filleule de l’ancien roi d’Espagne). Voir l’« État présent de la Maison de Bourbon », 4e édition, page 63 : c’est monsieur Adrian Philip de Bourbon lui-même qui a communiqué cette information. Il est avocat :
http://allafrica.com/stories/200910160494.html
LPJ
27 octobre 2017 @ 13:23
De mémoire, Adrian Philip a reçu à titre personnel le titre de Prince du défunt Duc de Castro agissant en tant que chef de la maison royale des Deux Siciles. Je crois me rappeler que son frère Gregory Peter a eu ce même « privilège ».
gone
27 octobre 2017 @ 14:04
Il est vrai qu’à la suite de toutes ces péripéties on peut se demander si ce rameau sait encore ce que signifie Maison des Deux-Siciles.
En effet, dans les ouvrages de référence il sont simplement appelés de Bourbon.
Pour ma part j’ai sous les yeux un texte qui indique qu’Olivia Yarrow, mère d’Adrian Philip, était devenue catholique avant son mariage. D’après vous et malgré cela son union avec le prince Gaëtan n’aurait pas été religieuse.
Adrian Philip est avocat, beaucoup de ses confrères semblent pouvoir élever leurs enfant sans vendre leurs souvenirs.
Gérard
28 octobre 2017 @ 17:55
Les grandes écoles anglophones coûtent des fortunes comme chacun sait et c’est difficile même pour l’avocat australien.
Actarus
27 octobre 2017 @ 15:27
Ils sont princes par l’ascendance d’Orléans. ;-)
Ce qui est magnifique avec Charles, c’est qu’on trouve des « collections d’Orléans » dans l’héritage d’une branche (dynaste ou non, chacun appréciera selon son point de vue et son image du monde) des Bourbon-Deux-Siciles !
On peut dire que tous les chemins mènent à Rome ! ^^
ciboulette
27 octobre 2017 @ 17:43
Sigismond , il faut se marier à l’église pour être reconnu prince ?
Sigismond
29 octobre 2017 @ 02:16
En tout cas pour l’ancienne monarchie française. Et l’ANF (association d’entraide de la noblesse française) exige toujours la preuve de la continuité des mariages catholiques de génération en génération, pour reconnaître la noblesse. Bien entendu, la laïcité républicaine ignore tout cela, et le « Sceau de France » (à la direction des Affaires civiles et du Sceau, au ministère de la Justice) peut « authentifier » un titre alors que son porteur est issu d’un mariage uniquement civil. Il y a même eu des duchesses divorcées auxquelles la justice républicaine a refusé qu’elles continuent à porter le titre ducal, alors que leur mariage avec tel duc (de titre authentifié) n’avait pas été déclaré nul par l’Église ! C’est bien le seul cas où la laïcité (si importante par ailleurs) devrait me semble-t-il, baisser pavillon devant les lois multiséculaires de la monarchie et de la noblesse françaises.
Laurent F
29 octobre 2017 @ 18:35
A quoi bon baisser pavillon devant des lois d’une monarchie qui a disparu à tout jamais, soyez donc réalistes
Oscar
27 octobre 2017 @ 17:59
Ne vous en déplaise Sigismond, le rang de – Prince – d’Adrian et de Gregory de Bourbon-Siciles a été reconnu à titre personnel par décret du prince Ferdinand, duc de Castro, chef de la Maison royale de Bourbon-Siciles, en 1995. Leur Père, le prince Gaetan de Bourbon-Siciles avait renoncé à son titre pour pouvoir intégrer la Royal Navy où il servit aux côtés du Prince Philip Duc d’Edimbourg.
Louis-Philippe
27 octobre 2017 @ 18:07
Ne vous en déplaise Sigismond, le rang de – Prince – d’Adrian et de Gregory de Bourbon-Siciles a été reconnu à titre personnel par décret du prince Ferdinand, duc de Castro, chef de la Maison royale de Bourbon-Siciles, en 1995. Leur Père, le prince Gaetan de Bourbon-Siciles avait renoncé à son titre pour pouvoir intégrer la Royal Navy où il servit aux côtés du Prince Philip Duc d’Edimbourg.
Actarus
28 octobre 2017 @ 12:18
Merci de ces précisions, Oscar. ;-)
Aramis
28 octobre 2017 @ 12:40
Erreur d’un légitimiste !
(Je m’amuse Sigismond, je m’amuse… il n’y a que ceux qui ne disent rien qui ne font pas d’erreur…)
miel
28 octobre 2017 @ 09:25
je pense que la réponse faite par Régine vous conviendra. Vous cherchez variment les histoires
Sigismond
29 octobre 2017 @ 02:24
Il s’agit d’une simple précision historico-dynastique, qui n’est ni dépréciative ni désobligeante.
Aramis
27 octobre 2017 @ 12:10
Incroyables, les trésors que peuvent contenir les caves d’un prince (ou pas prince) obscur quoique de grande lignée…
Il y en a don encore à foison des trésors historiques cachés…. dans certains armoires, coffres, greniers et cagibis divers !
Espérons que le service pourra être racheté pour Eu afin d’y être dressé et proposé à l’admiration de tous !
Michèle Lobre
27 octobre 2017 @ 12:44
Bien dit Sigismond. Dans le même ordre d’idees je me demande si ce n’est pas ce qui ve se produire pour nombre de descendants de familles royales actuelles. Exemple pour les Bernadotte en Suede : la future princesse héritière Estelle a trois grands grands parents sur quatre qui ne sont pas aristocrates si elle épouse un roturier (ce qui est fort probable) quid de sa descendance ? Idem pour la future reine des Pays Bas.
Gérard
28 octobre 2017 @ 18:16
La princesse héritière sera reine et ainsi de suite… sauf cataclysme.
Sigismond
29 octobre 2017 @ 02:41
Merci Michèle, mais mon commentaire ne portait nullement sur les ascendants de l’épouse du prince Gaëtan. Le mariage catholique était la seule exigence dans la Maison de France, le roi selon le bel adage, faisant reine la bergère. Les mariages morganatiques, c’est outre-Rhin que ça se passe ^^
Pour les Bernadotte, le problème n’est pas les grands-parents roturiers, mais plutôt la rétrogradation de Charles-Philippe en 1980, alors qu’il aurait dû rester prince héritier pour maintenir la dynastie sur le trône. Les Von Amsberg règnent aux Pays-Bas, les Westling vont régner en Suède… drôle d’époque… Voyons avec qui la princesse Éléonore se mariera en Espagne, pas sûr qu’elle épouse un cousin Bourbon comme l’avait fait la reine Isabelle II !
Kalistéa
29 octobre 2017 @ 15:23
Elle épousera un Ortiz , Sigismond , c’est la mode !
Actarus
30 octobre 2017 @ 13:46
MDR ! ^^
Les orties sont le lys des champs. ;-)
Ghislaine-Perrynn
3 novembre 2017 @ 18:41
les ortiz pourrait vous en rendre justice sur le champ en lice
Ludovina
27 octobre 2017 @ 15:55
Le fils d’Adrian de Bourbon, Philippe, s’est marié en 2012 : des enfants sont-ils issus de cette union ?
Sa fille Michelle a elle-même une fille Emma Rose Moss-Gibbons née le 07/06/2010, y-a-t-il d’autres enfants ?
Louis-Philippe
27 octobre 2017 @ 18:04
Sigismond, votre référence professionnelle concernant le Prince Adrian est obsolète, bien que certains lui en aient vainement contesté le droit au motif qu’il résidait en Afrique du Sud, le Prince n’a jamais cessé d’exercé en tant qu’avocat au Zimbabwe, il en est même devenu procureur général, soit le numéro 1 de la justice de ce pays. Information professionnelle confirmée par le Prince dans la préface qui se trouve au début du catalogue de la vente du 10 novembre prochain.
Sigismond
29 octobre 2017 @ 02:50
Louis-Philippe, je me réjouis que le prince Adrian ait eu une aussi brillante carrière et ait ainsi fait honneur au nom de Bourbon. Je pense que tout Français fidèle aux lys ne peut qu’en être fier, de même que les Zimbabwéens d’avoir eu un procureur général descendant direct de Louis XIV.
gone
30 octobre 2017 @ 15:52
Vous êtes décevant Sigismond ! la vraie référence c’est Saint Louis son chêne.
monica
27 octobre 2017 @ 18:25
Eullalie d Orléans étant la fille de la reine Isabelle d Espagne, elle est donc infante ou princesse
Sigismond
29 octobre 2017 @ 03:05
Il ne s’agit pas de l’infante Eulalie mais de son arrière-arrière-petite-fille. Mais appelons-la princesse « par convention mondaine », je me range à l’avis d’Actarus. Elle a d’ailleurs un cousin (neveu à la mode de Bretagne) qui serait dans la même situation dynastique, ses parents s’étant semble-t-il mariés civilement dans un collège huppé du Connecticut.
stiernon
28 octobre 2017 @ 07:47
Petite information. Le prix d’une année au Collège d’Oxford coûte la modique somme de presque 40.000 € , quarante mille euros. C’est qui bien entendu est à la portée de toutes les bourses. ?
Les grandes universités anglaises sont parmi les plus chères au monde.
Certains pensent que les nobles ou ceux qui ont un titre et peu importe le pays ne travaillent pas.
Pas du tout, simplement, on travaille avec Mr ou Mme x ou y parce le titre n’est pas indiqué. C’est bien souvent lors d’un article de presse qu’on l’apprend sauf si c’est une personnalité plus connue.
J’ai travaillé avec plusieurs nobles dont un prince et ils sont comme Mr et Mme tout le monde avec les bons et les mauvais moments mais surtout un devoir d’exemplarité avec tout ce que cela comporte en plus.
Gérard
28 octobre 2017 @ 18:19
40000 par enfant et par an plus les faux frais… c’est pour ça que les enfants de Margaret ont vendu leurs souvenirs. Le Monde est dur même pour les classes aisées…
gone
30 octobre 2017 @ 15:54
Dieu merci, le monde est plein de gens extrêmement brillants qui ne sont pas passés par Oxford…et l’Angleterre est pleine d’imbéciles qui y sont passés.
Gérard
3 novembre 2017 @ 19:19
Il reste que les diplômes de certaines facultés sont plus appréciés que d’autres et que les amitiés universitaires peuvent être un tremplin dans une carrière future.
miel
28 octobre 2017 @ 09:26
vraiment bien sur
AUDOUIN
28 octobre 2017 @ 11:59
Les lecteurs et lectrices de N&R qui s’intéressent au sujet peuvent se reporter au débat qui a eu lieu sur le site il y a deux ans. Archive du 24 août 2015 qu’on peut atteindre par Wikipedia en tapant Adrian Philip de Bourbon. AUDOUIN
AUDOUIN
28 octobre 2017 @ 18:42
@monica
Vous confondez deux Eulalia! Sigismond parle de la petite Eulalia de Orleans-Borbon y Rendina, née en 2006, issue du second mariage de don Alvaro de Orleans-Borbon y Parodi-Delfino . Vous, vous parlez d’ Eulalia de Borbon y Borbon, infante d’Espagne, fille de la reine Isabel II. Cette infante d’Espagne, mariée à l’infant Antonio de Orleans y Borbon, duc de Galliera est d’ailleurs la trisaïeule de la petite Eulalie.
Actarus
30 octobre 2017 @ 13:47
Si on confond deux Eulalie, c’est l’hallali ! ^^