Noblesse et Royautés présente aujourd’hui à ses lecteurs plusieurs oeuvres et d’art et souvenirs historiques provenant principalement des Maisons Royales des Deux-Siciles, de France et de Belgique qui seront vendus aux enchères le 10 novembre prochain à 15 h à l’hôtel Meurice à Paris par le ministère de Maître Mallié-Arcelin et de l’expert Xavier Dufestel.
Portrait du Roi François Ier des Deux-Siciles par Alexandre-Jean Dubois-Drahonet réalisé en 1830 lors de son séjour en France entre les mois de mai et juillet 1830, juste avant la révolution de 1830 et le début de la monarchie de Juillet. Il est intéressant à noter que le Roi François Ier était le père de la Duchesse de Berry ainsi que le frère de la Duchesse d’Orléans future Reine Marie-Amelie.
Portrait de la Reine Marie-Isabelle des Deux-Siciles, seconde épouse du Roi François Ier. La Reine est représentée en pied dans les jardins du palais de l’Élysée à Paris, la résidence de la Duchesse de Berry, la fille de son mari. Cette paire de portrait provenant du Comte de Caserte est estimée entre 12.000€ et 15.000€.
Portrait du Roi Charles VII du XVIIeme siècle provenant du petit salon de la Duchesse d’Orléans au château d’Eu. Le petit salon de la Princesse Hélène, belle-fille de Louis-Philippe, fut occupé par la Reine Victoria en 1843 et 1845 lors des deux séjours de la Souveraine qui scellèrent l’entente cordiale. Le portrait est estimé entre 3.000€ et 5.000€.
Photo inédite datant de 1950 du salon de l’appartement parisien de la rue de Chateaubriand du dernier Duc de Nemours où l’on reconnaît le portrait de Charles VII. Le tableau a été offert par la Duchesse de Nemours au neveu de son époux alors décédé, le Prince Adrian Philipp de Bourbon-Siciles.
Portrait de Léopold II, roi des Belges en uniforme portant le grand cordon et la plaque de l’ordre de Léopold réalisé par le peintre Carl Gabriel Wadell. Le portrait est estimé entre 1.000€ et 1.500€
Clé du caveau royal de Laeken ayant appartenu à la Comtesse de Flandre contenu dans un étui de cuir grenat garni à l’intérieur de soie et de velours rouge. Estimation entre 200€ et 300€
Christ en ivoire de Dieppe offert par la Reine Marie-Amélie lors de la naissance de son petit-fils le Prince Ferdinand, Duc d’Alençon au château de Neuilly le 12 juillet 1844. Ce Christ aux armes du bébé princier est un très émouvant souvenir de la piété de la Reine Marie-Amélie et de son attachement envers ses enfants et ses petits-enfants. Estimation : Entre 600€ et 800€
Moutardier en argent par Odiot du service de la table de Louis-Philippe alors Duc d’Orléans. Estimé entre 800€ et 1.200€
Chocolatière en argent par Odiot du service de la table de Louis-Philippe alors Duc d’Orléans ornée de ses armoiries. Estimation entre 2.000€ et 3.000€
Vente le 10 novembre 2017 à 15 h – Exposition : le 9 novembre 2017 de 11 h à 19 h et le 10 novembre 2017 de 11 h à 12 h – Hôtel Meurice – 228, rue de Rivoli – 75001 Paris – Catalogue et vidéo : www.estimart.fr
(Merci à Charles pour ce reportage – Copyright photos : Expert Xavier Dufestel)
Jul
1 novembre 2017 @ 07:16
Je n’avais jamais vu ces tableaux du roi François et de la reine Marie Isabelle. Merci pour cette belle publication !
Au moment de leur séjour en France, le roi était malade mais la reine en parfaite santé et même allaitante (de son 12ème enfant, le 14ème de son époux).
Lorenz
1 novembre 2017 @ 10:44
Ces deux portraits du roi et de la reine des Deux-Siciles sont parmi les quelques pièces en vente qui pourraient intéresser (du moins je l’espère) le duc et la duchesse de Castro ou les musées napolitains.
Le portrait de Charles VII devrait revenir à Eu (ou peut-être finir acheté par le duc de Vendôme?).
miel
1 novembre 2017 @ 14:20
tout dépendra du prix lors de la vente. Je vous propose de l’acheter vous même et de l’offrir à Eu, si vous en avez les moyens.
Actarus
2 novembre 2017 @ 14:02
Miel, il faut écrire « Je vous propose de l’acheter vous-même et de LE LEUR offrir », non de « l’offrir à Eu », qui d’ailleurs, au pluriel, s’écrit « eux », avec un X et sans majsucule. ^^
Je sors… ;-)
miel
3 novembre 2017 @ 10:07
j’ai écrit » l’offrir à Eu », car je songeais au château d’Eu, il n’y a pas de faute d’orthograhe
Actarus
3 novembre 2017 @ 13:20
Je sais. ;-)
LPJ
3 novembre 2017 @ 16:23
Certains objets pourraient éventuellement intéresser le Duc de Castro afin de compléter les collections familiales. Celles-ci avaient d’ailleurs fait l’objet d’une exposition à Paris en 2012/2013 ainsi qu’en Espagne il y a peu.
LPJ
3 novembre 2017 @ 17:31
Et en lisant certains commentaires depuis quelques jours au sujet de cette vente, je souris.
Que ne lit-on pas régulièrement sur la Duchesse de Castro, qui pour certains est ramenée au rang de ces riches héritières américaines que l’on mariait à des nobles désargentés afin de redorer le blason. Et là, tout d’un coup, les millions Crociani ne seraientt plus une « infamie » mais une bénédiction pour racheter ce que d’autres membres de la famille ne peuvent conserver. C’est assez cocasse !!!!
Ce qui l’est encore plus c’est que certains contestent la qualité de chef de famille au Duc de Castro mais l’inciteraient fermement à racheter les souvenirs familiaux.
Et le Duc de Calabre, qui prétend ? Il pourrait tout aussi bien mettre la main à la poche pour récupérer des souvenirs qui le concernent encore plus que le Duc de Castro puisque lui descend en ligne directe du roi Louis-Philippe.
gone
1 novembre 2017 @ 12:33
Il faut être un collectionneur impénitent pour souhaiter acquérir ces objets.
Si l’on s’en tient à leur mise à prix, l’altesse royale deux fois sicilienne va devoir beaucoup plaider pour de riches clients afin de financer les études de sa descendance.
Il lui serait plus simple de solliciter la riche épouse du chef de sa Maison, qui pourrait se fendre de quelques espèces sonnantes et trébuchantes son beau-père s’étant fendu de ce qui lui restait, des titres .
Francois
1 novembre 2017 @ 14:48
J’ai rarement vu une aussi belle chocolatière
Espérons que ces souvenirs iront là où il faut
desalleurs
1 novembre 2017 @ 17:19
Je suis très attaché aux portraits d’ancêtres en général avec tout ce qu’ils évoquent de souvenirs, mais il y a des limites tout de même et j’avoue qu’il faudrait me payer très cher pour que j’accroche sur mes murs les portraits du roi et surtout de la reine des Deux-Siciles fussent-ils mes ancêtres directs.
Cosmo
3 novembre 2017 @ 10:20
Totalement d’accord avec vous !
Antoine
3 novembre 2017 @ 10:58
Comme je vous comprends, desalleurs… Dans le cas présent, il faut heureusement reconnaître que la race semble s’être améliorée au fil du temps.
Actarus
3 novembre 2017 @ 13:22
Dans d’autres familles, c’est l’inverse qui semble s’être produit. ;-)
Sigismond
4 novembre 2017 @ 16:39
:-)))
COLETTE C.
1 novembre 2017 @ 18:53
Espérons que ces objets ne seront pas trop dispersés !
Philibert
1 novembre 2017 @ 19:51
Les estimations me semblent particulièrement peu élevées…
Aramis
2 novembre 2017 @ 11:29
C’est un prix de départ.
Il n’est pas bon de mettre des prix trop élevés au départ.
Les enchères vont avoir lieu !
Caroline
1 novembre 2017 @ 23:49
Pourvu que ces objets historiques soient vendus au profit des musées français !
Charles
2 novembre 2017 @ 12:13
Si quelques pièces seront manifestement achetées par les membres des Maisons des Deux-Siciles, de France et de Belgique qui s’intéressent à l’histoire et à leur famille, ils sont quelques un connus des habitués des salles de ventes. La grande majorité de ces souvenirs iront rejoindre les collections d’amateurs et de passionnés, d’autres moins nombreux iront rejoindre des musées.
Tonton Soupic
2 novembre 2017 @ 15:08
J’ai beaucoup le chapeau de Pinocchio.
Antoine
3 novembre 2017 @ 11:02
Cher oncle, le nez quoique de belle taille est au repos sur le portrait…
Cosmo
3 novembre 2017 @ 10:22
Belles pièces d’argenterie ! Pour les portraits, je me demande qui peut vouloir accrocher de telles horreurs sur ses murs, mis à part un musée.