Quand une châtelaine vous livre ses meilleures recettes de cuisine… Noémi Brunet est la compagne de Michel Guyot, propriétaire du château de Saint-Fargeau, ce château millénaire entre la Loire et l’Yonne, plein de charme et de mystère. Elle nous offre ici plus de 70 recettes qui composent le quotidien de sa vie dans la demeure: pintade rôtie à l’ail et au citron, daurade au fenouil, terrine de foie gras presque cru ou tarte aux poires,…
Le livre a été sélectionné pour le prix gourmand World CookBook Award. En vente au château de Saint-Fargeau et dans les bonnes librairies de la région. On peut aussi le commander en ligne sur le site web du château www.chateau-de-st-fargeau.com.
Renée
24 avril 2013 @ 10:17
Voilà un livre que je vais m’empresser de commander. Concernant cette rubrique, je tiens à remercier le site car il est toujours de bons conseils. J’ai acheté, il y a peu, le livre de recettes de George Sand, un vrai délice autant pour les yeux que pour le palais.
Pascal et Muriel
27 avril 2013 @ 23:43
Nous sommes les auteurs des carnets de cuisine de George Sand et nous vous remercions de votre appréciation, nous avons souhaité à travers cet ouvrage transmettre un patrimoine culinaire au travers d’une femme d’exception et nous sommes heureux que ce travail vous ait plu.
Zeugma
24 avril 2013 @ 10:24
Les menus anciens qui sont parfois affichés dans les cuisines de certains châteaux sont très intéressants.
Ils nous font revenir à ces années lointaines (les années cinquante et antérieurement) où les châtelains rejoignaient leur domaine à la belle saison pour en consommer les produits.
Les cuisinières faisaient donc une cuisine abondante et simple.
Tout était confectionné sur place, un peu dans la tradition des villas romaines qui étaient autosuffisantes.
Les produits exotiques étaient quand même utilisés : café, thé, chocolat.
On ne peut pas évoquer Saint-Fargeau sans que nous revienne en mémoire le merveilleux « Au plaisir de Dieu » de Jean d’Ormesson.
J’ai en bibliothèque les merveilleux livres de recettes de la comtesse Christina de Voguë.
Recettes raffinés que tout un chacun peut faire facilement pour un prix de revient très abordable.
Christina de Voguë (qui appartient à la famille Colonna) raconte la manière très drôle comment elle fit connaissance de son mari et de Vaux-le-vicomte
Francine du Canada
24 avril 2013 @ 23:19
Alors là Zeugma, vous n’allez pas nous laisser comme cela; vous avez le sens de l’intrigue… c’est bien mais… je veux savoir comment Christina de Vogue fit la connaissance de son mari et de Vaux-le-vicomte. Racontez s.v.p.
Zeugma
25 avril 2013 @ 15:45
La jeune Christina est invitée à un dîner en ville où elle accompagne son père, diplomate en poste à Paris.
Elle explique à son voisin de table qu’elle avait tenté, la veille, de visiter un château des environs de Paris dont elle avait du mal à retenir le nom.
Mais hélas, il était fermé ce jour-là.
Le jeune homme comprend rapidement qu’il s’agissait du château de Vaux-le-vicomte, propriété de sa famille et lui a naturellement proposé de lui faire visiter.
Résultat : Christina est devenue la comtesse Patrice de Voguë, châtelaine de Vaux-le-vicomte.
(PS : son livre de desserts contient des recettes sublimes et faciles à faires.)
Francine du Canada
26 avril 2013 @ 08:48
Zeugma, quelle gentillesse de votre part; c’est une très belle histoire; j’aimerais avoir autant de chance que Christina, châtelaine de Vaux-le-vicomte!
Bonne journée! FdC
Fondante
24 avril 2013 @ 11:29
Les maigres fruits du jardin disposés dans un couvercle de boite à camembert et l’oeuf fraichement ramassé dans le poulailler ,c.à.d encore sale, ne me donnent pas du tout envie d’acheter ce livre ; par contre quelle pub pour la marque de camembert qui pourrait leur en livrer une palette entière gratuitement !
Caroline
24 avril 2013 @ 12:25
Lool,on ne voit que les fruits rouges dans cette assiette!J’aurais aimé voir une belle tarte rustique aux fraises!
Kalistéa
24 avril 2013 @ 12:42
J’y suis allée retrouver le souvenir de Marie-Anne d’Orléans qui est plus connue sous le surnom de « Grande Mademoiselle »…Mais on ne m’a pas invitée à diner.
Renée
24 avril 2013 @ 13:51
Fondante, je préfère cette image sans fioriture de la nourriture aux trop beaux produits proposés par les supermarchés. Mais est-ce un oeuf ou une pomme de terre ?
Francine du Canada
24 avril 2013 @ 23:25
Vous avez raison Renée, si c’est un oeuf… ce n’est pas un oeuf de poule, c’est certain.
flabemont8
24 avril 2013 @ 14:23
Mmmmmmmmmmm !! En lisant simplement l’intitulé de quelques recettes….
Palatine
24 avril 2013 @ 21:10
ce chateau, je me dis toujours qu’il renferme, caché, et introuvable, sous un mur, le portrait de Pelletier de Saint Fargeau qui vota la mort de Louise XVI. Il fut assassiné quelques jours plus tard et laissait une grosse fortune à sa fille unique. Celle-ci, sous la Restauration,était honteuse d’être la fille d’un régicide. Elle se maria dans la famille d’Ormesson et est l’ancêtre de Jean d’O.
La jeune femme voulut acheter à David le portrait du regicide, son père, pour le mettre hors de la circulation. David croyant qu’elle voulait le detruite refusa. Elle insista et promit qu’elle ne détruirait jamais le portrait de Le Pelletier. Elle tint parole mais on ne retrouva jamais la peinture qui est emmurée quelque part dans le château.
Zeugma
25 avril 2013 @ 16:00
Le régicide Le Peletier de Saint Fargeau est l’ancêtre de Jean d’Ormesson mais aussi celui du député Français Charles de Courson.
Il appartenait à une des grandes familles du Parlement de Paris, avec les Lamoignon, Maupeou, Molé, … d’Ormesson, et d’autres.
Selon les rumeurs de l’époque, le niveau moyen des parlementaires était très médiocre. L’examen d’aptitude n’était qu’une formalité car il s’agissait, en réalité, d’une charge vénale héréditaire.
Le prestige du Parlement de Paris venait de quelques grands parlementaires très brillants.
erwan
24 avril 2013 @ 22:58
C’est vraiment tentant car les livres de cuisine sont utiles pour réveiller les idées.
Mais je renonce, j’en ai plein et je m’ennuie lorsque je dois suivre une recette.
Le bon petit plat, ce n’est pas l’appellation à st Fargeau, doit tout à l’imagination et aux reflexes de celui qui le réalise.
Le problème c’est que j’oublie le grain de folie qui a mis en joie les convives.
Quand ils me réclament à nouveau le plat apprécié, les autres je n’en parle pas, je les rate, je leur en propose un autre…juste pour être seul et heureux en cuisine. Un plaisir égoiste qui se déguste.
Dame Tartine
25 avril 2013 @ 15:26
Erwan, je ne suis sans doute pas très subtile, mais je n’ai rien compris.
Sylvie-Laure
26 avril 2013 @ 01:23
si c’est un oeuf, sur la photo, ce doit être un oeuf de canne. ils sont très bons pour les gateaux, et les best sont ceux d’oies.
Un oeuf d’oie vaut 3 oeufs de poules.. Voilà !!
Francine du Canada
27 avril 2013 @ 05:02
Et bien Sylvie-Laure… moi qui croyais qu’il n’y avait que les fleurs qui vous intéressaient???