Premier article de la série consacrée aux derniers mariages politiques Habsbourg-Bourbon avec l’union de Joseph de Habsbourg-Lorraine, archiduc d’Autriche, empereur germanique, roi de Bohême et de Hongrie et Isabelle de Bourbon, princesse de Parme, Petite-Fille de France par Patrick Germain.
Joseph ( Josef Benedikt Anton Michel Adam) de Habsbourg-Lorraine est le premier souverain autrichien à porter ce nom, composé de celui de son père, François-Etienne de Lorraine et de sa mère Marie-Thérèse de Habsbourg. Il est né à Vienne le 13 mars 1741, quatrième enfant du couple impérial, après ses soeurs, Marie-Elisabeth, Marie-Anne et Marie-Caroline.
A sa naissance, sa mère se bat pour ses droits à la succession de son propre père, Charles VI, mort en 1740, contre la Prusse, la Bavière, la Saxe, la France, le Piémont-Sardaigne et l’Espagne. C’est la fameuse guerre de succession d’Autriche qui a duré huit ans. De par la Pragmatique sanction, édictée en 1713 et reconnue par la quasi totalité des Etats, elle est bien l’héritière des possessions de la Maison d’Autriche. Son père, qui a renoncé à son duché de Lorraine au profit de la France, est grand-duc de Toscane. Mais il n’est pas encore empereur.
Joseph II naquit dans une ambiance difficile car l’avenir de ses parents est loin d’être certain. La couronne impériale a échappé à la Maison de Habsbourg, à la mort de Charles VI, pour passer dans la Maison de Bavière sur la tête de Charles VII (1697-1745).
Marie-Marie-Thérèse est certes couronnée “roi de Hongrie” deux mois après la naissance de Joseph et reine de Bohême, avec de grandes difficultés.
La mort de Charles VII en 1745 permet l’élection de François-Etienne à la dignité impériale. En échange Marie-Thérèse dut céder la Silésie à Frédéric II et le duché de Parme à Philippe de Bourbon d’Espagne, gendre de Louis XV.
Joseph accéda à la dignité impériale à la mort de son père en 1765. Il n’avait que vingt-vingt-quatre ans. Il ne devint chef de la Maison d’Autriche, roi de Hongrie et de Bohême qu’en 1780 à la mort de sa mère.
Procession de Joseph II lors du couronnement à Francfort
Pendant quinze ans, ils formèrent un couple hybride, chacun étant jaloux des prérogatives de l’autre. Joseph II était certes empereur, mais Marie-Thérèse ne cédait en rien du pouvoir que lui donnaient les couronnes de Hongrie et de Bohême. Il n’était chargé que de la représentation et des affaires militaires et exclu de la politique étrangère et des décisions politiques internes de l’empire.
Les titres officiels de la Maison d’Autriche sont : Rois de Jerusalem, de Hongrie, de Bohême, de Dalmatie, de Croatie, de Slavonie, de Galicie et de Lodomérie, Archiducs d’Autriche, Ducs de Bourgogne, de Lorraine, de Styrie, de Caranthie et de Carniole, Grands-ducs de Toscane, Grands princes de Transsylvanie, Ducs de Brabant, Limbourg, Luxembourg, Gueldres, Wurtemberg, Haute et Basse Silésie, Milan, Mantoue, Parme, Plaisance, Guastalla, Auschwitz, Zator, Bar, Montferrat et Teschen, Princes de Souabe et de Charleville, Comtes princiers de Habsbourg, Flandres, Tyrol, Hannegau, Kybourg, Gorizia, Gradisca, Marquis d’Anvers, Burgau, Haute et Basse Lusace, Pont-à-Mousson, Nomeny, Moravie, Comtes de Namur, Provence, Vaudémont, Blâmont, Zutphen, Saarwerden, Salm, Falkenstein, Seigneurs de la Marche des Wendes et de Malines.
Ces titulaires ne sont pour la plupart qu’honorifiques, voire résiduelles d’un passé lointain. La réalité réside en Autriche, Hongrie, Bohême, Dalmatie, Croatie, Slavonie, Galicie, Lodomérie, Styrie, de Caranthie et de Carniole, Toscane et Transsylvanie, même s’il convient d’y ajouter quelques autres titres mineurs.
Enfant difficile, Joseph était supposé remplir les espoirs de ses parents mais ne leur donnait pas toujours la satisfaction qu’ils en attendaient. Il semble qu’il ait méprisé son père, au caractère fort peu guerrier, réussissant plus en affaires que sur les champs de bataille, jouisseur et débonnaire. Il aimait et craignait sa mère.
Joseph II fut un des modèles du monarque éclairé, accompagné par Frédéric II et Catherine II. Son éducation soignée fit de lui un souverain inspiré par les idées de son siècle. Il croyait au progrès et à la science. Il était un adepte de la Raison.
Joseph II par Anton von Marton en 1775
Son œuvre réformatrice est énorme, il publia plus de 6000 décrets et 11000 lois en 10 ans. Elle touche tous les domaines. Sitôt maître absolu, il voulut imposer ses réformes. D’abord religieuses, inspirées des Lumières, elles consistaient à soumettre l’Église à l’État : réduction du nombre de séminaires, suppression de congrégations et d’ordres contemplatifs jugés inutiles, tolérance à l’égard des chrétiens non catholiques.
Parmi les autres réformes, il faut citer sa réforme territoriale de l’administration, la création d’un statut de la fonction publique réservée aux titulaires de titres universitaires et non plus à la noblesse du royaume, une réforme totale de l’enseignement imitée de Frédéric II, l’instauration d’un mariage civil, la suppression des jurandes, l’abolition du servage et des monopoles de vente seigneuriaux, la possibilité du rachat des corvées, l’accession à la propriété des paysans en tenure.
La réforme la plus audacieuse pour l’époque fut l’institution d’un impôt de quotité (par tête) payable par tous les propriétaires, sans exception, et basé sur un cadastre général. Joseph II entreprend donc de supprimer les privilèges de la noblesse et du clergé. Ses successeurs reviendront sur beaucoup de ses réformes.
Joseph II a laissé un souvenir contrasté. Il était difficile de ne pas admirer sa volonté mais il n’agit pas l’art et la manière de faire partager ses vues.
Il était de son devoir, et de la volonté de sa mère, de se servir de sa position pour assurer la continuer la destinée de la Maison de Habsbourg-Lorraine.
La France étant devenue l’alliée de l’Autriche en 1756, il fut décidé qu’il épouserait une princesse de la Maison de Bourbon. Il ne pouvait épouser une des filles de Louis XV. On lui choisit une de ses petites-filles, Isabelle, fille de Philippe de Bourbon, duc de Parme, fils cadet du roi d’Espagne et de Marie-Louise Elisabeth, dite Madame Première ou Madame Infante, fille aînée du roi de France.
Cette union qui avait un but essentiellement politique et dynastique fut brève mais heureuse.
Isabelle de Bourbon, Infante d’Espagne, Petite-Fille de France par Nattier en 1749
Isabelle, née à Madrid le 31 décembre 1741, n’était que petite-fille de deux rois. Mais ces deux rois étaient Bourbons tous les deux. Elle reçut une éducation soignée.
Philippe de Bourbon, Infant d’Espagne, duc de Parme par Van Loo
Pour sa mère cela signifiait, en matière d’éducation, donner la priorité aux disciplines qu’une princesse idéale se devait de maîtriser : dessin, peinture, musique et sainte. Or Isabelle n’était pas de cet avis. Suffisamment intelligente pour ne pas heurter de front ses parents, elle pressentit que jouer à la bonne élève était pour elle le seul moyen de préserver sa liberté. Elle comprit surtout qu’elle avait tout à gagner de la présence de Condillac.
En plus d’’une éducation musicale avec le violon, elle bénéficia d’une éducation intellectuelle avec la philosophie, l’histoire et la théologie. On peut prendre pleinement la mesure de cette éducation dans les textes qu’Isabelle rédigea : Méditations chrétiennes, Remarques politiques et militaires, Réflexions sur l’éducation, où elle condamne l’abus d’autorité et les châtiments corporels, ou encore son Traité sur les hommes, dans lequel elle écrit « Tout blâmer dans les autres, tout approuver en eux, c’est leur coutume. En un mot, doués de raison, ils sont moins raisonnables que les animaux qui en sont privés »).
Isabelle et sa mère, Marie-Louise Elisabeth de Bourbon, Fille de France par Nattier
Sa mère, plus française que parmesane, s’était éloignée d’elle et de ses frères et soeurs. Cela explique peut-être le tempérament sombre et mélancolique, voire morbide de la jeune princesse.
Mariage de Joseph et Isabelle par Martin van Meyrtens
A dix-huit ans, le 16 octobre 1760, elle épouse l’archiduc Joseph. Elle séduit la cour et sa belle-famille et son mari par sa beauté et son intelligence. Elle est séduite par sa belle-sœur, l’archiduchesse Marie-Christine, duchesse de Teschen, à laquelle elle écrit des lettres enflammées, des lettres d’amour. Elisabeth Badinter en a publié un certain nombre dans son ouvrage “Je me meurs d’amour pour toi”. Il est cependant difficile de voir une relation lesbienne entre les deux femmes, et ce d’autant moins que l’archiduchesse était parfois excédée par l’ardeur des sentiments de sa belle-soeur.
L’archiduchesse Marie-Christine par Martin van Meyrtens
« Je vous écris encore, sœur cruelle, bien que je sois à peine partie, je ne peux supporter d’attendre de connaître mon destin, et de savoir si vous me considérez digne de votre amour, ou bien si vous voulez que je me jette dans le fleuve … Je ne réussis à penser à rien, seulement que je suis très amoureuse. »
Isabelle donna naissance à deux filles, les archiduchesses Marie-Thérèse (1762-1770) et Marie-Christine (1763-1763).
L’archiduchesse Marie-Thérèse
Epuisée par des fausses couches à répétition, Isabelle pressentait qu’elle mourrait jeune – elle ne cesse d’ailleurs de le répéter à sa belle-soeur qu’elle appelle son « Eurydice ».
Isabelle était une jeune intellectuelle assoiffée de liberté et en même temps terriblement lucide sur sa condition d’épouse attendue uniquement pour sa capacité à enfanter un héritier. Une princesse qui se savait prisonnière de son sexe. Elle meurt quelques jours après la naissance de sa fille, le 27 novembre 1763. Aucune des deux ne survécut à l’accouchement.
Isabelle de Bourbon par Nattier
Joseph II fut inconsolable. Il avait trouvé en Isabelle, une épouse et une âme soeur. Leurs intelligences se complétaient. En 1765, il se remaria avec une princesse de Bavière, Josepha.
Marie-Josèphe de Bavière par Martin van Meyrtens
Il aurait aimé épouser la soeur de sa première femme, la princesse Marie-Louise de Bourbon (1751-1819), mais celle-ci était promise au futur roi d’Espagne, Charles IV. Elle fut célèbre pour avoir été portraituré par Goya et avoir eu des faiblesses pour Godoy, selon les rumeurs
Marie-Louise de Bourbon, princesse de Parme future reine d’Espagne par Anton Raphael Mengs
L’union de Joseph et de Josepha fut malheureuse. Elle ne dura que deux ans. Il n’aima pas se seconde femme, restant attaché au souvenir d’Isabelle. Il resta veuf jusqu’à sa mort le 20 février 1790.
Grandes Armes de Joseph II
Vieillebranche
11 mars 2019 @ 08:30
Superbe! Tant par l’iconographie que les commentaires mêlant politique et sentiments au pluriel – bravo à l’auteur et au site !
Robespierre
11 mars 2019 @ 08:41
merci à Patrick Germain d’avoir « ressuscité » la pauvre Isabelle de Bourbon-Parme qui était en effet d’une intelligence supérieure. C’est vrai que Joseph II lui était très attaché, mais la reciproque n’est pas vraie. J’ai lu l’échange de lettres avec la belle-soeur adorée dont il est question ci-dessus et Isabelle ne parle jamais de son mari. Mais je suis content que cet article parle en détail de Joseph II, qu’on a appelé aussi je crois « le roi sacristain » . C’était un homme intéressant, et peu de gens le connaissent. Arte a diffusé il y a quelque temps un film en deux parties racontant les tribulations de Marie-Thérèse pour asseoir sa position d’héritière légitime au trône imperial. Et aussi son mariage d’amour, chose rare dans ce milieu.
Fande
11 mars 2019 @ 09:03
Merci pour cet article très intéressant !!
Quel était le lien familial exact d’Isabelle avec sa belle-sœur Marie-Christine ? Celle-ci était elle une sœur d’un époux d’une des sœurs de Joseph ? Car si je ne m’abuse celui-ci n’avait pas de frère.
Robespierre
11 mars 2019 @ 12:22
C’était la soeur de Joseph II, Marie-Christine, et elle parvint à obtenir de sa mère la permission d’épouser l’homme de son choix. Je crois qu’elle se maria après la mort d’Isabelle. Je suis comme Patrick Germain, je penche pour une passion( de la part d’Isabelle) qui resta platonique.
Jérôme
11 mars 2019 @ 12:46
Si Marie-Christine obtint de sa mère l’autorisation d’épouser Albert de Saxe, futur duc de Teschen, l’impératrice avait refusé qu’elle épouse son premier amour, Louis Eugène de Wurtemberg.
Laurent F
11 mars 2019 @ 16:15
Joseph avait 3 frères: Léopold qui était grand-duc de Toscane puis devint empereur à la mort de Joseph ainsi que Ferdinand qui devint duc de Modene et Maximilien grand maître de l’ordre teutonique.
Pierre-Yves
11 mars 2019 @ 09:39
Il est toujours consternant de voir une jeune femme intelligente et capable finir sa vie à 22 ans, épuisée par les grossesses et accouchements à répétition. Même si on sait que ce fut longtemps le lot des femmes.
Au moins fut-elle aimée et bien traitée par son futur empereur de mari, ce qui n’était pas le cas de nombre d’entre elles.
Merci Patrick de faire sortir de l’ombre cette princesse inconnue mais attachante, et à la vie si brève.
Corsica
12 mars 2019 @ 16:39
Pierre-Yves, je partage votre commentaire. J’ai toujours déplorée les destinées souvent malheureuses de ces jeunes princesses qui, quelque soit leurs âges et leurs désirs, étaient de simples pions au service des visées politiques de leurs familles puis de la descendance de leurs belles-familles. Il suffit de penser à la mère de cette jeune Isabelle, la princesse Marie-Louise Elisabeth que Louis XV, son père, maria à 12 ans et dont le mariage fut consommé puisqu’elle accoucha à peine un an plus tard de son premier enfant, la ravissante et intelligente Isabelle. J’ose espérer que cette dernière eut un peu de bonheur entre son époux et son amitié exaltée avec sa belle-sœur puisqu’elle mourut très jeune non pas des suites d’une grossesse mais de variole, comme sa mère et son grand-père.
Leonor
11 mars 2019 @ 09:57
Bonjour, Cosmo.
Je me réjouis de lire avec attention vos articles. Ce soir. .Amitiés.
Jérôme
11 mars 2019 @ 10:27
« Il est cependant difficile de voir une relation lesbienne entre les deux femmes, et ce d’autant moins que l’archiduchesse était parfois excédée par l’ardeur des sentiments de sa belle-soeur » écrivez-vous.
Cela m’a donné envie de me replonger dans la correspondance d’Isabelle et Marie Christine, publiée en effet par Elisabeth Badinter et dans la biographie d’Isabelle par Ernest Sanger. On y trouve quelques lettres où le désir exprimé ne fait aucun doute. Peut-être n’y eut-il point passage à l’acte mais Isabelle terminait ses lettres à Marie Christine en « baisant ton petit cul d’archange » et autres « Je baise votre adorable cul en me gardant bien de vous offrir le mien qui est un peu foireux » ou bien encore « Le visage (le sien) est un peu malade, mais votre place favorite pas » … Comme le souligne Elisabeth Badinter, « on incline à penser qu’Ernest Sanger n’a peut-être pas tord » de penser que l’intimité des deux femmes est sexuelle.
Robespierre
11 mars 2019 @ 12:25
Je ne sais plus quel auteur disait qu’il y a les femmes qui parlent d’amour et celles qui font l’amour. Je crois qu’Isabelle appartenaient à la première catégorie, et s’enivrait de mots, faute de mieux.
Jérôme
11 mars 2019 @ 12:37
Vous avez probablement raison. Isabelle était la plus intelligente et la plus cultivée des petits-enfants de Louis XV. La plus mélancolique aussi. Elle aimait en effet s’enivrer de mots et fantasma manifestement beaucoup ses sentiments pour sa belle-soeur.
Karabakh
11 mars 2019 @ 15:24
Il est effectivement très hasardeux de conclure à une relation lesbienne, donc sexuelle. Il n’y en a sans doute pas eu et ces lettres sont celles de deux femmes parlant d’amour, rien de plus.
Mme Badinter est une habituée des grandes envolées.
Patrick Germain
11 mars 2019 @ 12:34
Jerôme,
Je vous remercie pour votre commentaire. Il est toujours difficile de juger des relations intimes.
Pour avoir une relation sexuelle, il faut être deux. Le langage amoureux, voire cru, d’Isabelle est conforme aux usages de l’époque. Il est tout-à-fait possible qu’elle ait été amoureuse de belle-soeur mais la réciproque est peu probable. L’archiduchesse Marie-Christine avait épousé, presque de haute lutte, un homme considéré comme son inférieur de naissance mais qu’elle aimait. Elle n’avait pas de raison de le tromper.
L’atmosphère de la Cour n’était pas celle de Versailles et l’impératrice Marie-Thérèse n’aurait pas accepté quelque entorse que ce soit aux bonnes moeurs.
La teneur des lettres peut laisser planer un grand doute sur cette relation, la réalité quotidienne ne le permet probablement pas.
Du moins c’est ce que je crois.
Cordialement
Patrick Germain
Corsica
12 mars 2019 @ 17:03
Patrick Germain,
Merci infiniment pour cet article très intéressant dont l’iconographie est splendide, comme d’habitude. Comme vous, je pense que même si l’amour entre les deux belles-sœurs avait été réciproque, il aurait été très difficile à concrétiser à la cour. Les lettres exaltées d’Issabelle me font plutôt penser aux premiers émois amoureux d’une jeune pensionnaire pour l’une de ses compagnes et, à l’époque, ces émois n’ont pas dû sembler répréhensibles à son époux, Joseph II, puisque ces lettres sujettes à interprétation n’ont pas été détruites.
Cordialement
Corsica
Patrick Germain
11 mars 2019 @ 12:41
Petit additif ! Marie-Christine, comme le fait remarquer Robespierre, n’avait pas encore épousé Albert de Saxe-Teschen, mais il semble qu’elle ait été amoureuse du duc de Wurtemberg, et ennuyé par l’affection débordante de sa belle-soeur. Mais elle devait l’aimer car Isabelle avait une personnalité attachante.
Robespierre
11 mars 2019 @ 23:11
Pour répondre à Jérôme, sur le « petit cul d’archange » il ne faut pas oublier qu’au XVIIIe Siècle et au XVIIe aussi, le langage était plus cru qu’il ne le fut au XIXe, siècle plein de pudibonderie, surtout au niveau du langage. Les filles de Louis XV appelaient « maman Putain » la Pompadour. Ce n’est pas un langage de jeune fille. Un siècle plus tard, une demoiselle n’aurait pas osé s’exprimer ainsi.
Jérôme
12 mars 2019 @ 21:18
Merci à Patrick Germain et Robespierre pour leurs commentaires.
Amateur des lettres de la princesse palatine, duchesse d’Orléans, je n’ai pas été très surpris ou choqué par celles de l’archiduchesse Isabelle. Il est assez savoureux de se souvenir qu’arrière-arrière-arrière-petite-fille de Monsieur et d’Henriette-Anne d’Angleterre, elle était mariée à un arrière-petit-fils de Monsieur et de la Palatine …
Laurent F
11 mars 2019 @ 10:48
Je n’avais jamais réalisé que Joseph II était le petit-fils par alliance de Louis XV alors que je fais de la généalogie depuis 30 ans !
marie francois
11 mars 2019 @ 10:48
Grand merci Patrick, pour cette interessante relation.
Habsbourg Lorraine . Marie Antoinette n’a t elle pas décliné son identité devant le tribunal revolutionnaire d’une maniere différente ie Lorraine Habsbourg.
Stéphane G.
11 mars 2019 @ 10:52
les lettres d’Isabelle à sa belle-soeur étaient gratinées, vous l’avez joué « soft » là; et en même temps émouvantes dans leur absolue candeur. Incroyable qu’elles n’aient pas été détruites, précisément sans doute parce que pour beaucoup, pendant des siècles, l’amour entre deux femmes n’existe pas
Gérard
11 mars 2019 @ 11:34
Passionnant, très vivant, toujours aussi bien raconté et illustré. Merci cher Patrick.
Annmaule
11 mars 2019 @ 12:00
Hors sujet et je vous demande de m en excuser…
J ai 12 sujets differents et 2 jours sans commentaires…
Je voulais juste savoir si nous sommes tous a la meme vitesse.
Merci par avance d une reponse.
Régine
11 mars 2019 @ 12:05
Les derniers commentaires validés l’ont été dimanche 10 mars en matinée
Annmaule
11 mars 2019 @ 13:08
Merci Regine de votre reponse.
Mais malgre mes visites regulieres et repetees je n avais rien recu depuis samedi 09 au matin.
Je viens de recevoir l ensemble des commentaires ce jour vers 13h.
Caroline Mathilde
11 mars 2019 @ 12:08
Bonjour,
Tout d abord merci pour cet article très intéressant, bien documenté et rédigé d une belle plume.
J ai néanmoins de petites précisions à apporter sur les lettres rédigées.
Le titre exact est « Je meurs d amour pour toi « …
Et n’est pas à proprement parlé d’Élisabeth Badinter. Elle a préfacé l ouvrage et choisis le format d’éditions.
Édité au Livres de poche (collection la lettre et la plume ).
En attendant avec impatience vos autres articles.
Merci.
septentrion
11 mars 2019 @ 12:10
Merci Patrick Germain pour ce récit de nouveau très instructif.
Je n’avais jamais prêté attention à la princesse Isabelle de Bourbon Parme, plutôt jolie, visiblement intelligente.
Cette princesse qui a eu la chance de connaître une union heureuse a quand même rejoint la cohorte des femmes qui n’ont pas pu choisir leur avenir, sont mortes si jeunes en accouchant.
Je suis curieuse de lire son Traité sur les hommes.
Sophie
11 mars 2019 @ 17:48
Je partage votre ressenti.
Merci à Patrick Germain
Jean Pierre
11 mars 2019 @ 12:36
Lorsque Joseph II vint à Strasbourg, il le fît incognito ce qui blessât les autorités municipales.
La venue de son beau grand-père Bourbon Louis XV fût plus mémorable.
Guyard
11 mars 2019 @ 12:42
Isabella, infanta de Espana est une petite-fille d’un cousin issu de germains de Joseph II, Erzherzog von Österreich.
En effet, Philippe, duc d’Orléans (1640-1701), frère du roi Louis XIV est en même temps
un arrière-grand-père de Joseph II.
un ancêtre à la 5e génération d’Isabella.
Mayg
11 mars 2019 @ 13:42
Merci à Cosmo pour ce bel article.
Isabelle de Bourbon Parme était une bien jolie princesse, surtout sur son portrait réalisé quand elle était enfant.
Concernant ses lettres enflammées à sa belle-sœur, on n’a pas trop l’habitude d’entendre parler de relation entre femme dans la noblesse.
Ghislaine-Perrynn
11 mars 2019 @ 14:02
Merci Patrick Germain, magnifiques portraits , une présentation précise dans des filiations compliquées et grâce à vous l’impression de me mouvoir dans cette galerie de têtes princières avec aisance .
L’art est difficile de partager ses connaissances ainsi , aussi vraiment gratitude.
Guizmo
11 mars 2019 @ 14:57
Merci beaucoup pour cet article très intéressant. j’attends la suite avec impatience
mousseline
11 mars 2019 @ 16:24
Très bon article, merci beaucoup Patrick Germain
COLETTE C.
11 mars 2019 @ 17:33
De très beaux portraits.
Caroline
11 mars 2019 @ 23:29
Patrick Germain,
Avant mon coucher, j’ai eu le plaisir d’avoir lu votre article bien documenté et illustré comme toujours chez vous avec vos autres articles précédents dans ce site royal!
Bon mardi !
Teresa2424
12 mars 2019 @ 04:02
Excelente artículo,GRACIAS por compartir
REGINE tengo mucha dificultad para enviar comentarios!siempre estoy ;Saludos a todos
Baboula
12 mars 2019 @ 10:07
Cher Cosmo,vous savez être instructif et distrayant ,un grand plaisir,merci .
Danielle
12 mars 2019 @ 19:31
Merci beaucoup pour cet article qui nous apprend l’Histoire.
Isabelle avait un visage de poupée et Marie Christine était belle.
Maria
15 mars 2019 @ 20:49
Gli abiti di qesta epoca hanno dei ricami che li rendono splendidi!
Robespierre
16 mars 2019 @ 11:18
Il y a de grands couturiers qui font encore des broderies, et il y a des specialistes dans ce domaine à Paris.