Troisième volet de la série des derniers grands mariages politiques Habsbourg-Bourbon avec l’union de Ferdinand Ier de Bourbon, roi des Deux-Siciles avec Marie-Caroline de Habsbourg-Lorraine, archiduchesse d’Autriche par Patrick Germain. Ferdinand de Bourbon est né à Naples le 12 janvier 1751. Il est le fils de Charles III de Bourbon (1716-1788), lui-même fils de Philippe V, roi d’Espagne et d’Elisabeth Farnese.
Sa mère était Marie Amélie, princesse de Saxe (1724-1760). Son père Charles III eut l’étonnante destinée d’être successivement duc de Parme de 1731 à 1735, roi de Naples et de Sicile de 1734 à 1759 et enfin roi d’Espagne de 1759 à 1788. Ferdinand naquit donc prince italien. Il fut lui-même rois de trois royaumes successifs, bien que constituant la même unité territoriale, roi de Naples, roi de Sicile et enfin roi des Deux-Siciles.
Il fut considéré comme un souverain éclairé et l’archéologie lui doit le soutien qu’il apporta aux fouilles d’Herculanum et de Pompei, entreprises sous l’égide de son père en 1738, en fondant le Musée archéologique de Naples.
Musée de Naples
En 1767, après l’expulsion des Jésuites du Royaume de Naples, il décida que leurs bâtiments abriteraient le nouveau musée.
Marie Caroline en 1768 par Anton Raphael Mengs
Peu de temps après, il convola avec Marie Caroline (Maria Carolina Louise Josepha Johanna Antonia) de Habsbourg, archiduchesse d’Autriche, princesse royale de Bohême et de Hongrie, un pion de plus sur l’échiquier de Marie-Thérèse dont, née le 13 août 1752 à Schönbrunn, elle était le treizième enfant. Le mariage fut célébré à Vienne le 7 avril 1768. La mariée n’avait pas quinze ans.
Epousée, à défaut d’une autre – sa soeur Maria Josefa avait été choisie, mais elle mourut avant – Marie Caroline, très proche de sa jeune soeur, Marie Antoinette, n’était pas ravie à l’idée de ce mariage. Mais l’alliance austro-espagnole, accompagnée de l’alliance française, primait les sentiments de la princesse. Elle prit le temps pour arriver, accompagnée de son frère, le grand-duc de Toscane, dans ses nouveaux états. Un mois pour faire Vienne – Naples, en s’arrêtant à Bologne, Florence, Rome, même à l’époque c’était long.
En le voyant, elle dit : “Qu’il est laid…”. L’aventure matrimoniale commençait sous de mauvaises auspices, d’autant que le lendemain de la nuit de noces, le mari déclara : “Elle dort comme une morte et transpire comme un cochon.”
Ferdinand et Marie Caroline
Malgré ces premières déclarations, et bien qu’il n’y eut jamais d’amour entre eux, ils n’en eurent pas moins de dix-huit enfants, dont sept atteignirent l’âge adulte. Ils sont les ancêtres des Habsbourg, des Bourbons et des Orléans actuels.
La famille royale de naples par Angelica Kauffman
Une de leurs fille fut en effet Marie-Amélie, reine des Français.
Marie-Amélie de Bourbon de Naples en 1782 par Angelica Kauffmann
Grâce au peu d’intérêt du roi pour la chose politique, Marie Caroline sut se faire une place prépondérante dans les affaires du Royaume. Il chassait, elle président le Conseil. Elle initia une vie sociale brillante à Naples.
Adepte de la maçonnerie, elle s’opposa sur ce sujet au marquis Tannucci, premier ministre apprécié du roi et et de son père. Il gouvernait selon les principe des Lumières et en opposition au pouvoir de l’élite. Il avait su faire du Royaume, une puissance comptant dans l’échiquier international. Naples était alors la ville le plus peuplée d’Europe et son rayonnement était immense. Le renvoi de Tannucci ouvrit la période des favoris. Le premier fut le marquis de Sambucca, une marionnette entre ses mains.
Sir John Acton par Emanuelle Napoli
Le second fut Sir John Acton (1736-1811) dont l’action fut bénéfique au royaume de Naples. Avec l’aide de la reine, il reconstitua la marine. Il passa des accords commerciaux avec Gênes et la Russie. Il accrut l’influence britannique au dépens de l’Autriche, de l’Espagne et de la France.
Les actions et les attitudes conjuguées de la reine et de Sir John, ne fut pas du goût de l’aristocratie napolitaine, encore très attachée à l’Espagne et à ses privilèges. Il mit Horatio Nelson, le futur vainqueur de Trafalgar, à la tête de la marine. Il serait fastidieux de relater ce que furent ses actions. Une chose est certaine, il avait l’appui total de reine. Une autre l’est moins, il aurait été son amant. Malgré les ragots de la ville et les doutes du roi, rien ne prouve une telle intimité entre eux.
Sir William Hamilton par David Allan
Sir William Hamilton (1730-1803), archéologue et vulcanologue de renom, devint l’intime du couple. Il fut “Envoyé extraordinaire” de Grande-Bretagne à Naples de 1764 à 1800. Ses différentes observations des fouilles, de la géographie, des volcans, des tremblement de terre, fournirent de nombreux communiqués à la Royal Society de Londres.
Sir William et Lady Catherine Hamilton par David Allan
Il aimait sa femme Catherine qui mourut en 1782. En 1786, il entama une relation avec Emma Hart, une courtisane, qu’il épousa en 1791, la faisant la “Lady Hamilton” dont nous le nom est familier. Elle devint par la suite la maîtresse de Nelson. La reine Marie-Caroline, Sir John Acton, Sir William et Lady Hamilton formèrent un quator mondain et politique dont la renommée est parvenue jusqu’à nous.
Emma Hart, lady Hamilton par George Romney
La reine fut aussi une patronne des arts, encourageant la présence d’artistes, favorisant le développement de l’artisanat d’art et de luxe. Elle eut aussi comme sa mère à s’occuper du mariage de ses enfants. Là aussi une ligne matrimoniale stricte fut adoptée.
Marie-Thérèse (1772-1807) épousa son cousin germain, l’empereur François II/I d’Autriche.
Marie-Thérèse de Bourbon de Naples par Madame Vigée-Lebrun
Marie-Louise (1773-1802) épousa son cousin germain, Ferdinand III, grand-duc de Toscane.
Marie-Louise de Bourbon de Naples par Joseph Dorffmeister
François (1777-1830) roi des Deux-Siciles épousa sa cousine germaine, l’archiduchesse, Marie-Clémentine.
François Ier de Bourbon de Naples par Madame Vigée-Lebrun
Marie-Christine (1779-1849) épousa Charles-Félix de Savoie, roi de Sardaigne
Marie-Christine de Bourbon de Naples par Elisabeth Vigée-Lebrun en 1790
Marie-Amélie (1782-1866) épousa Louis-Philippe, duc d’Orléans, puis roi des Français. Marie-Antoinette (1784-1806) épousa son cousin, Ferdinand de Bourbon, princes des Asturies.
Marie-Antoinette de Bourbon de Naples, princesse des Asturies par Vicent Lopez
Léopold (1790-1851), prince de Salerne, épousa sa nièce, l’archiduchesse Clémentine. Ils seront les parents de la duchesse d’Aumale.
Léopold de Bourbon de Naples, prince de Salerne
Comme on peut le voir, les mariages consanguins, entre les deux familles, Habsbourg-Lorraine et Bourbons, furent la règle.
Sur le plan politique, Marie Caroline jouait sur deux tableaux, alliance avec la protestante Angleterre et retour de l’alliance avec le pape.
La Révolution avait commencé en France et les Lumières, dont se parait Marie Caroline, furent vite éteintes. Certes, elle n’aimait pas les idées de 1789, mais elle devint une adversaire acharnée de la France et des Jacobins, après l’exécution de son beau-frère et de sa soeur, Louis XVI et Marie-Antoinette. Elle refusa bien entendu de reconnaître la République française, ce qu’ils furent obligés de faire ensuite. Mais elle signa également une alliance avec la Grande-Bretagne. Elle finit par joindre son royaume aux coalitions contre la France.
Marie Caroline en 1791 par Elisabeth Vigée-Lebrun
En 1799, la France envahit le royaume de Naples et proclama la République Parthénopéenne. En juin 1800, Marie Caroline partit pour Vienne accompagnée des Hamilton et de Nelson. Elle y passa deux ans, en profitant, pour arranger les mariages de ses enfants, l’empereur son neveu ayant épousé sa fille. L’archiduchesse Marie-Louise, future impératrice des Français, était sa petite-fille et sa petite-nièce préférée.
Le 17 août 1802, elle put retrouver son royaume de Naples et Napoléon eut l’occasion de dire qu’elle en était le seul homme. Lors de la guerre entre la France et l’Autriche, Ferdinand IV avait signé un traité de neutralité avec la France puis peu de temps après il se mit du côté de l’Autriche et de la Russie. La bataille d’Austerlitz ( 2 décembre 1805) mit fin aux rêves de Marie-Caroline.
Ferdinand IV de Naples par Camuccini
Le 27 décembre 1805, Napoléon déclara Ferdinand traître à sa parole et annonça l’invasion du royaume. Le 31 décembre Joseph Bonaparte (1768-1844) , sur l’ordre de son frère, se mit en route pour déposséder Ferdinand et Marie-Caroline de leur trône. Ce fut André Masséna, futur prince d’Essling et duc de Rivoli, qui prit la ville. Les Anglo-Russes quittèrent Naples laissant Ferdinand seul. Il partit alors partit pour Palerme le 23 janvier. Marie-Caroline le rejoignit un peu plus tard, le 11 février.
Joseph Bonaparte, roi de Naples par Gérard
Joseph fut roi de Naples pendant deux ans. Son administration y fut plutôt débonnaire et exemplaire. Il quitta Naples pour Madrid. Il fut remplacé par Joachim et Caroline Murat.
Marie-Caroline put compter sur l’aide de la Grande-Bretagne, mais ses amis Sir William et Lady Hamilton n’étaient plus là, Lord Nelson avait perdu la vie à la bataille de Trafalgar, et sir John Acton, bien que parti avec eux, ne leur était plus d’un grand secours.
Ferdinand IV tenta un rapprochement avec la France que les Britanniques firent échouer en 1810 car ils redoutaient de perdre la base arrière formidable que constituait la Sicile. En 1812, le roi accorda une constitution libérale à la Sicile, prenant son fils à ses côtés dans la gestion du royaume. Marie Caroline, privée alors de toute influence quitta Palerme pour se réfugier à Vienne où elle arriva en janvier 1814, car son voyage avait duré plus d’un an en passant par Constantinople, Odessa, Lemberg et Budapest.
Le Congrès de Vienne, en juin 1814, malgré l’opposition des Britanniques, accepte que Ferdinand soit à nouveau roi de Naples et de Sicile.
Murat, roi de Naples par Gérard
En 1815, Murat perd le royaume de Naples et Ferdinand revient dans ses Etats napolitains. Il y conserve la plupart des réformes entreprises par les Murat et adopte un Code du Royaume des Deux-Siciles, reproduction du Code Napoléon. L’Eglise toutefois retrouve toute son influence.
Le 8 décembre 1816, le roi proclame à Caserte un décret qui unifie les royaumes de Naples et de Sicile, en supprimant ces deux précédentes entités, pour créer le royaume des Deux-Siciles, le plus grand État de la péninsule italienne. Il devint alors Ferdinand Ier des Deux-Siciles, abandonnant Ferdinand IV de Naples et Ferdinand III de Sicile. La Sicile y perd alors son statut de royaume.
Et Marie-Caroline ? C’est lors de son voyage qu’elle apprit la défaite de Napoléon à la bataille de Leipzig, le 19 octobre 1813. A peine arrivée, elle s’entremit auprès de Metternich et de son neveu l’empereur pour restaurer son mari dans ses droits napolitains.
Prince Metternich en 1815 par Thomas Lawrence
Mais elle ne le vit jamais car elle mourut d’une attaque d’apoplexie le 8 septembre 1814, peu de jours avant l’ouverture du Congrès de Vienne. Elle avait eu le temps de revoir sa petite-fille, Marie-Louise, arrivée à Vienne fin avril 1814, avec son fils l’ex-roi de Rome.
Le roi de Rome par Thomas Lawrence
Elle lui reprocha d’avoir abandonné Napoléon, son mari malgré tout, mais elle apprécia son arrière-petit-fils. Elle est enterrée dans la Crypte des Capucins à Vienne.
Le 27 novembre 1814, Ferdinand IV épousa Lucia Migliacio duchesse de Floridia. Elle avait 44 ans, il en avait 63. Le mariage fut déclaré morganatique. Ferdinand avait abandonné le pouvoir à son fils. Il mourut le 4 janvier 1825. Elle mourut quinze mois après lui.
Des soeurs de Marie-Antoinette, Marie-Caroline fut celle qui eut la vie la plus mouvementée. Elle sut prendre une part active à la politique de son pays. On peut regarder l’ensemble de son règne et celui de son mari, comme plutôt positif
Avec elle finit la série des grands mariages politiques de Marie-Thérèse. Les mariages suivants ne furent plus que des alliances entre cousins.
Armes de Marie Caroline
Aramis
13 mars 2019 @ 09:17
Merci, cher Monsieur Germain, pour ces passionnantes escapades en mariages égaux …jusqu’entre oncle et nièce ! incroyable… l’Eglise accorda sans doute à chaque fois dispense (qd on est empereur…) : gratuitement…? ou contre subsides ou avantages ?
Bravo en tout cas pour vos substantielles contributions au site.
Aramis
13 mars 2019 @ 09:18
Quand on est prince de Salerne …(pas empereur)
Pierre-Yves
13 mars 2019 @ 11:10
Cette politique des mariages qui avait cours à cette époque conduit quand même à des situations dont on se demande comment la morale et l’Eglise ont pu les tolérer, je pense particulièrement à l’union oncle-nièce du fils de Marie Caroline, Léopold prince de Salerne.
Je remercie Patrick G de cette intéressante série historique. J’ai pour seul problème de devoir la lire avec un arbre génalogique à portée de main, tant les imbrications et cheminements dynastiques me sont difficiles à suivre. Dès qu’on dépasse les quatre ou cinq noms, je suis débordé :).
LPJ
14 mars 2019 @ 14:38
Et la tolérance de l’Eglise dura longtemps. Je pense notamment à l’alliance à la fin du 19ème siècle du Duc d’Aoste avec sa nièce la Princesse Marie-Laetitia Napoléon (fille de sa soeur la Princesse Marie-Clotilde de Savoie).
Amusant de constater également que Marie-Caroline se trouve être non seulement l’arrière-grand-mère du fils de son ennemi Napoléon 1er, mais également l’aieule de ses héritiers dynastiques les Princes Napoléon. En effet l’actuel Prince Napoléon descend de Marie-Caroline par sa mère bien entendu, puisque née Princesse Béatrice de Bourbon-Siciles, mais également par son père Charles Bonaparte. C’est un petit clin d’oeil de l’Histoire et une nouvelle démonstration des liens généalogiques entre toutes les dynasties européennes, anciennes comme plus récentes.
Corsica
14 mars 2019 @ 23:03
Mon cher Pierre-Yves, la morale et les instances des diverses religions, ferment plus facilement les yeux devant la puissance et l’argent. Et même si l’Eglise, depuis le Concile de Trente, interdit les mariages entre parents et enfants et entre personnes parentes en ligne collatérales jusqu’au quatrième degré inclus, des dérogations existent. Elles sont accordées, soit par un évêque, soit par le pape. Et à mon avis un mariage princier d’un oncle avec sa nièce cela devait coûter pas mal cher, et être du ressort du pape.
Robespierre
13 mars 2019 @ 12:23
Avec tous ces mariages consanguins, je m’étonne qu’il n’y ait pas plus de gens « retardés » . Le roi « Nasone » (grand nez) était très aimé des Napolitains, parce qu’il avait les goûts simples voire plébéiens. Ce n’était certes pas un intellectuel, mais sa femme était aux commandes, et cela semblait bien marcher pour eux.
Corsica
14 mars 2019 @ 23:19
Mon cher Robi, si on regarde certains faciès, on se dit que les Habsbourg auraient eu avantage à éviter l’endogamie qui a quand même été à l’origine de la fin des Hasbourg d’Espagne. Faire un enfant n’exclut jamais les risques génétiques mais faire un enfant avec un degré de consanguinité élevé, c’est jouer à la roulette russe en mettant non pas une seule balle dans le barillet mais plusieurs.
Robespierre
15 mars 2019 @ 13:57
Nous sommes d’accord.
Jean Pierre
13 mars 2019 @ 13:07
Tous ces gens qui couchent en famille c’est un peu l’affaire d’Outreau avant l’heure.
Mayg
13 mars 2019 @ 14:44
J’ai vraiment du mal avec les mariages entre cousins germains et oncle et nièce…beurk !
Merci à Cosmo pour ce récit.
Guyard
13 mars 2019 @ 14:49
Mariages consanguins nécessaires : au XVIIIème siècle, les princesses royales catholiques ne se trouvaient que dans la descendance de Philippe V d’Espagne et de l’impératrice Marie-Thérèse. Peu de filles chez les Bourbons de France ou les Savoie, les autres princesses étaient protestantes. Seules les Saxe ont franchies la barrière confessionnelle.
Muscate-Valeska de Lisabé
13 mars 2019 @ 15:47
On a de jolis et parfaits laiderons,chez les messieurs comme chez les dames.
Mary
13 mars 2019 @ 16:14
Les articles de P. Germain sont toujours intéressants et instructifs!
Ce roi est laid en effet , et grossier de plus ! Pas très aimable ce qu’il a dit de son épouse!
Il a l’air de s’y connaître en sommeil de cochons : d’aucuns les gardent, lui devait dormir avec !
Il a une tête si longue qu’elle pourrait servir à mesurer du tissu…
Hélène F
13 mars 2019 @ 18:50
Mais quelles têtes pour certains de ces portraits ! Non, franchement, l’artiste était-il fidèle à l’original, déjà affreux, ou embellissait-il le modèle, et dans ce cas, au secours !!!
Muscate-Valeska de Lisabé
14 mars 2019 @ 15:21
Une galerie des horreurs.
Danielle
13 mars 2019 @ 19:12
Marie Caroline, quelle femme !!
Mariage entre oncle et nièce, comment a t on pu accepter et tolérer cette situation ?
Une série très intéressante sur cette grande famille que sont les Habsbourg, merci Patrick Germain.
Actarus
13 mars 2019 @ 20:57
Dieu merci, l’abandon des mariages endogames consanguins n’oblige plus à épouser des moches et des laiderons.
guizmo
13 mars 2019 @ 21:37
Merci beaucoup pour ce récit passionnant. Étonnant que tous ces mariages en famille n’est pas fait plus de dégâts.
Caroline
13 mars 2019 @ 23:39
Merci beaucoup à Patrick Germain pour ses articles bien rédigés avec de belles illustrations !
Ces princesses avaient des enfants en bonne santé, mais elles avaient certainement fait de fausses couches répétées à cause de leur mariage avec des cousins germains.