Roi d’Angleterre de 1509 à 1547, Henry VIII qui contracta six mariages (dont deux se terminèrent par la mise à mort de l’épouse rejetée) ne cesse de fasciner les historiens. Voici réunies au palais de Hampton Court les portraits de ses six épouses. (Merci à Bertrand Meyer – Copyright photos : Royal Collection)
Catherine d’Aragon
Anne Boleyn
Jane Seymour
Anne de Clèves
Catherine Howard
Catherine Parr
Valeska
27 décembre 2012 @ 08:34
les pauvres,avec un pareil époux… :(
Sylvie-Laure
27 décembre 2012 @ 08:37
Les deux derniers portraits des Catherine (il y en eut 3) nous font découvrir des nouvelles coiffes, qui ressemblent un peu aux coiffes locales, de Savoie ou de Bretagne. S’agit-il ici de la coiffe richement brodée appelée « le béguin »?
si certaines connaissent la réponse, ou en savent un peu plus sur cette coiffe, peuvent-elles nous apporter leurs précisions ?
Cette exposition semble très particulière, ne serait ce , que par le sort réservé à certaines reines . Mais à lui seul, le palais de Hampton Court mérite bien une longue visite.
Palatine
27 décembre 2012 @ 18:44
difficile de s’imaginer en voyant le portrait de Catherine Howard, madame numero 5, que le roi ait pu en être fou, et la couvrait de bijoux et de présents. Elle était réputée jolie et aimant rôtir le balai, mais nous avons ici un portrait de dame patronesse. Finalement c’est Anne de Cleves qui, disons, n’ « inspirait pas » Henry qui est la plus avenante des six. Anne Boleyn n’était pas, même de son temps, considérée jolie mais ce portrait vraiment… D’ailleurs est-ce bien elle ? Antonia Fraser qui a écrit un livre sur les épouses de Barbe Bleue dit qu’on ne trouve plus de portrait d’Anne Boleyn. Jane Seymour, avec ses yeux globuleux, n’était pas séduisante, mais Henry l’aimait comme elle était. Il trouvait qu’elle était douce et reposante.
Pourquoi la Cour de Henry VIII passait-elle son temps à demenager d’un château à l’autre ? Il paraît que c’était pour nettoyer à fond le château qu’on quittait et qui au bout de quelques semaines devenait invivable de saleté. On ne nettoyait que quand la demeure était vide. Enfin, c’est que dit Antonia Fraser.
Valeska
28 décembre 2012 @ 13:23
Ma chère Palatine,il va falloir,s’il vous plait,me décrire l’expression: »ROTIR LE BALAI »…que je puisse la ressortir à bon escient à l’occasion! ;)Je vous en remercie par avance,bonne journée à vous!
Les châteaux français connaissaient les mêmes problèmes d’hygiène et de salubrité,puisque les nécessités naturelles se faisaient où l’on pouvait!!…Peuh,j’aime bien le Passé,mais là,ça coince! :(
Palatine
28 décembre 2012 @ 17:40
Dans le Robert, on dit que « rôtir le balai » est mener une vie de desordre et de débauche. Avant et pendant son mariage, disons que Catherine Howard aima les jolis damoiseaux…
Valeska
30 décembre 2012 @ 09:16
Ah je vois…Hum,alors,j’en connais pas mal qui aiment à »rôtir le balai »!! :)
Merci et bien à vous,Palatine!
Masha
27 décembre 2012 @ 13:59
Quel…ogre!
Valeska
28 décembre 2012 @ 13:24
Exactement,Masha.Barbe-bleue ou rousse.Bouh!!
Kalistéa
27 décembre 2012 @ 14:03
Il me semble que sezule la reine Catherine née princesse d’Aragon(donc une « vraie » princesse) a un certain charme ; les autres ne valent pas pipette!Que n’a-t-il gardé sa reine ce vilain monarque au lieu de jouer à Barbe-bleue!
Pour répondre à Sylvie-Laure:Le béguin était muni d’un capuchon,il ne me semble pas qu’il s’agisse ici de cela .
Bonne journée. K.
*gustave de montréal
27 décembre 2012 @ 14:14
Boleyn et Howard sont les deux qui ont perdu la tête. Pas très délicat.
Palatine
28 décembre 2012 @ 15:19
Anne de Clèves aurait pu connaître le même sort, mais elle fit preuve de bcp de finesse et de diplomatie, faisant échec à toute velléité de represailles et de mauvais procédés de la part du roi. Ensuite elle fit semblant de se considérer comme la chère « soeur » du roi, avec à la clé, mimis et cadeaux à la femme qui lui avait succédé dans le coeur du monarque. Moyennant quoi, elle obtint une confortable pension, une belle demeure, et refusa de rentrer dans son pays, où elle aurait vécu chichement. Et sous la férule de son frère. Implicitement, il lui était interdit de se marier, mais elle n’en avait cure et jouit jusqu’à sa mort d’une belle indépendance, une retraite confortable, respectée de tous et en bons termes avec tout le monde. Une fine mouche cette Anne de Clèves !
Je suppose que l’ancêtre de Cosmo avait dû la briefer.
Kalistéa
29 décembre 2012 @ 21:29
Heureuse d’en apprendre un peu plus sur Anne de Clèves,grace à vous chère Palatine.
Holbein avait été moins « courtisant » pour la portraiturer que le peintre dont on nous montre le portrait ici.A croire celui-ci ,c’est vrai qu’après la véritable reine (Catherine d’Aragon) ,ce serait elle la plus séduisante.
cecil
29 décembre 2012 @ 03:38
Je suis tout à fait d’accord avec Palatine, à propos d’Anne de Clèves. Je me demande si, de toutes les épouses d’Henri VIII, elle n’est pas celle qui a eu la meilleure part.
En plus, elle n’a pas eu à subir les « attentions » d’un époux obèse, ni ce qui va avec (jalousie, suspicion…jusqu’à lui en faire perdre la tête).
Par ailleurs, et cela n’engage que moi, je trouve que, parmi les portraits ci-dessus, le plus réussi est le sien. Plutôt ironique si l’on se rappelle que N°8 était d’avis contraire!
Palatine
29 décembre 2012 @ 11:02
Oui, c’est vrai, le meilleur portrait c’est le sien. Et les contemporains ne l’ont pas trouvée vilaine. Le rejet par le roi de cette princesse peut être trouvé dans la psychologie. Henry était très sentimental (oui on peut être sanguinaire et être sentimental, cf le conte de Perrault avec le Petit Poucet et l’Ogre le montre bien). Il eut le tort de se presenter la première fois devant Anne de Clèves déguisé, peut-être en mendiant. La jeune femme eut une réaction de dégoût en le voyant (il n’était guère séduisant) et le roi ne le lui pardonna jamais. Il essaya de consommer le mariage, mais n’y parvint pas. Il lui en voulut à mort de se retrouver dans le rôle d’un mari impuissant et rejeta la faute sur elle. Mais un psychologue pourrait expliquer tout cela mieux que moi. Donc elle partait de loin, pour rétablir des relations confiante et affectueuses. Mais elle réussit cette gageure et sauva sa tête. Oui, elle eut certainement la meilleure part. Après le mort du roi, elle aurait pu se marier, personne ne l’en aurait empêchée, mais elle devait préférer son indépendance dorée au joug d’un époux. Et qui sait si, parmi ses serviteurs, elle ne trouva pas « une épaule où s’appuyer ». Nous n’étions pas là.
Myriam
29 décembre 2012 @ 14:53
Oui, les pauvres!
Et dire qu’à l’époque elles n’avaient pas le droit de dire « non »
Quelle triste époque.
fredolido
29 décembre 2012 @ 16:57
Il faut que je me procure les biographies de Catherine d’Aragon ; d’Anne de Clèves et de Catherine Howard . J’ai celles des trois autres reines .
killer15411
23 janvier 2013 @ 20:22
Je pense que c’est un bon reference