Voici un article proposé sous la plume de Damien Dauphin. Avant de devenir l’inoubliable princesse de Monaco, Grace Kelly eut une brève carrière au cinéma – elle ne tourna que onze films – mais connut une ascension fulgurante qui fut couronnée, le 30 mars 1955, par l’oscar de la meilleure actrice. Quelques-uns de ses films sont pratiquement inconnus du grand public et ne sont guère diffusés à la télévision, y compris sur les chaînes thématiques.
D’autres, comme ceux qu’elle tourna sous la direction d’Alfred Hitchcock qui fit d’elle sa muse, sont au contraire devenus des classiques passés à la postérité. Cet article se donne pour objectif de voir de quelle façon ces 11 films ont été considérés par l’Académie des arts et des sciences du cinéma ainsi que les autres institutions, et quelles furent les récompenses de Grace Kelly, que l’on ne saurait résumer à un seul Oscar.
Quatorze heures (Fourteen Hours), réalisé par Henry Hathaway, sorti le 6 mars 1951, distribué par 20th Century-Fox. Largement oublié de nos jours, ce film noir ne présente d’intérêt que parce qu’il marque les débuts de Grace Kelly à l’écran. De nos jours, il n’en existe plus qu’une seule pellicule. Kelly n’y joue qu’un petit rôle que les critiques de l’époque n’ont pas remarqué. Le principal rôle féminin est tenu par Barbara Bel Geddes (future Miss Ellie Ewing dans le feuilleton « Dallas ») et le second rôle par Debra Paget. Aux Oscars de 1951 (cérémonie du 20 mars 1952), le film n’a récolté qu’une seule nomination, dans la catégorie « Direction artistique – décor de plateau, films en noir et blanc » (certains oscars techniques étant alors décernés deux fois, une pour le noir et blanc et l’autre pour les films en couleurs). C’est « Un tramway nommé Désir » qui obtint la récompense. Premier rôle masculin, Richard Basehart fut sacré meilleur acteur par le National Board of Review of Motion Pictures. A l’étranger, le film reçu une nomination aux BAFTA (British Academy of Film and Television Arts) dans la catégorie meilleur film de toute origine, et le réalisateur Henry Hathaway fut en compétition pour un Lion d’or à la Mostra de Venise.
Le train sifflera trois fois (High Noon), réalisé par Fred Zinnemann, sorti le 24 juillet 1952, distribué par les Artistes Associés (United Artists). Ce western peu commun, dans lequel Grace Kelly tient son premier rôle important au cinéma, a reçu une pluie de récompenses et de nominations. Il a concouru aux Oscars de 1952 dans sept catégories, dont meilleur film (vainqueur : « Sous le plus grand chapiteau du monde »), meilleur réalisateur (vainqueur : John Ford pour « L’homme tranquille »), meilleur scénario (vainqueur : Charles Schnee pour « Les ensorcelés »), et y récolta 4 fois la statuette. Le film fut récompensé par les oscars du meilleur montage, de la meilleure chanson (Do Not Forsake Me, Oh My Darlin’, en version française « Si toi aussi tu m’abandonnes », paroles de Ned Washington et musique de Dimitri Tiomkin), de la meilleure musique pour une comédie ou un film dramatique, et surtout du meilleur acteur pour Gary Cooper (son deuxième, onze ans après « Sergent York »). Cette année-là, Katy Jurado reçut aussi le Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle.
Mogambo, réalisé par John Ford, sorti le 9 octobre 1953, distribué par la Metro-Goldwyn-Mayer (MGM). Remake africain de « La belle de Saigon » (1932), dans lequel jouait déjà Clark Gable, le premier film en couleurs de Grace Kelly fut tourné en partie en extérieurs, dans plusieurs pays d’Afrique crédités au générique, fin 1952, quelques mois avant la cérémonie des oscars qui fut bonne pour « Le train sifflera trois fois ». Aux Oscars de 1953 (cérémonie du 25 mars 1954), Ava Gardner reçut la seule nomination de sa carrière dans la catégorie meilleure actrice (vainqueur : Audrey Hepburn dans « Vacances romaines »). Grace Kelly fut en compétition pour l’oscar de la meilleure actrice dans un second rôle (vainqueur : Donna Reed dans « Tant qu’il y aura des hommes »). La future princesse de Monaco gagna toutefois le Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle, et le film fut nominé aux BAFTA.
Le crime était presque parfait (Dial M for Murder), réalisé par Alfred Hitchcock, sorti le 29 mai 1954, distribué par Warner Bros. Quatrième film de Grace Kelly et premier dans lequel elle tient le principal rôle féminin. Curieusement, le film ne reçut aucune nomination. A titre de consolation, on peut dire que la première collaboration de l’actrice avec le maître du suspense est devenue un classique du genre.
Fenêtre sur cour (Rear Window), réalisé par Alfred Hitchcock, sorti le 1er septembre 1954, distribué par Paramount. Deuxième collaboration avec Hitchcock, et deuxième classique qui surclasse d’ailleurs le premier ci-dessus. Aux Oscars de 1954 (cérémonie du 30 mars 1955, voir ci-dessous), le film reçut quatre nominations mais ne gagna aucune récompense. Les catégories furent : meilleur réalisateur (vainqueur : Elia Kazan pour « Sur les quais »), meilleur scénario d’adaptation (vainqueur : George Seaton pour « Une fille de la province » cf. infra.), meilleure photographie pour un film en couleurs (vainqueur : Milton Krasner pour « Three Coins in the Fountain ») et enfin meilleure prise de son (vainqueur : Leslie I. Carey pour « Romance inachevée »). Aux Etats-Unis, Grace Kelly reçut deux prix de la meilleure actrice, l’un décerné par le National Board of Review of Motion Pictures, l’autre par le New York Film Critics Circle. A l’étranger, le film fut présenté à la Mostra de Venise de 1954 où il fut en lice pour obtenir le Lion d’or, qui fut gagné par « Roméo et Juliette » de Renato Castellani.
Une fille de la province (The Country Girl), réalisé par George Seaton, sorti le 15 décembre 1954, distribué par Paramount. C’est le rôle qui donna le « coup de Grace » à la malheureuse Judy Garland, dont la carrière au cinéma amorça son déclin irréversible après un come-back somme toute fracassant et qui lui ouvrait bien des espoirs. Grace Kelly obtint l’oscar de la meilleure actrice, un an après avoir concouru dans la catégorie du second rôle pour « Mogambo ». Lors de la cérémonie des Oscars, le film fut en compétition dans six autres catégories : meilleur film (vainqueur : « Sur les quais », produit par Sam Spiegel), meilleur réalisateur (vainqueur : Elia Kazan pour « Sur les quais »), meilleur acteur pour Bing Crosby (vainqueur : Marlon Brando dans « Sur les quais »), meilleure direction artistique d’un film en noir et blanc (vainqueur : Richard Day pour « Sur les quais »), meilleure photographie d’un film en noir et blanc (vainqueur : Boris Kaufman pour « Sur les quais ») et enfin le meilleur scénario d’adaptation que son réalisateur, George Seaton, gagna (cf. supra).
L’émeraude tragique (Green Fire), réalisé par Andrew Marton, sorti le 29 décembre 1954, distribué par la MGM. Ce film mineur dans la carrière de Grace Kelly, tout comme dans celle du premier rôle masculin, Stewart Granger, est à ranger dans la catégorie des films alimentaires produits par les studios de l’époque. Grace Kelly fut obligée de le tourner pour satisfaire à ses obligations contractuelles envers le studio qui l’employait. Le film ne reçut aucune nomination, a fortiori aucun prix. Éclipsé par les autres rôles de Grace, il est aujourd’hui largement oublié et n’a été diffusé à la télévision qu’à la fin de l’année 1982.
Les ponts de Toko-Ri (The Bridges at Toko-Ri), réalisé par Mark Robson, sorti en décembre 1954, distribué par Paramount. On imagine difficilement Grace Kelly dans un film de guerre. De fait, la distribution de celui-ci est essentiellement masculine, les rôles principaux étant dévolus à William Holden (déjà partenaire de Grace dans « The Country Girl »), Fredric March et Mickey Rooney. Premier rôle féminin, celui de Grace n’y tient cependant qu’une place secondaire. Aux Oscars de 1955 (cérémonie du 21 mars 1956), le film nominé dans deux catégories, celle des effets spéciaux qu’il remporta, et celle du meilleur montage (vainqueurs : Charles Nelson et William A. Lyon pour « Picnic ».)
La main au collet (To Catch a Thief), réalisé par Alfred Hitchcock, sorti le 5 août 1955, distribué par Paramount. Bien que sorti en 1995, ce film fut tourné l’année précédente. La troisième et dernière collaboration de l’actrice avec Hitchcock est, sinon la plus célèbre, du moins la plus emblématique, dès lors qu’elle met en scène des visions du futur de Grace Kelly alors même qu’elle n’a pas encore rencontré le prince Rainier III de Monaco. Grace apparaît véritablement royale dans la scène du bal masqué et costumé, la principauté de Monaco figure en arrière-plan de quelques séquences, et la scène de la voiture, qui donna de véritables sueurs froides à Cary Grant, fut tournée sur la route de la corniche qui, vingt-huit plus tard, sera le cadre de son accident fatal. Aux Oscars de 1955, qui récompensèrent « Les ponts de Toko-Ri » (cf. supra), le film fut présenté dans trois catégories : la meilleure direction artistique d’un film en couleurs (vainqueur : « Picnic »), les meilleurs costumes (vainqueur : Helen Rose pour « Une femme en enfer »), et la meilleure photographie d’un film en couleurs, qu’il remporta (vainqueur : Robert Burks).
Le cygne (The Swan), réalisé par Charles Vidor, sorti le 26 avril 1956, distribué par la MGM. L’avant-dernier film de Grace Kelly est lui aussi emblématique, dans la mesure où elle y joue le rôle d’une princesse. La MGM réalisa un beau coup publicitaire en le sortant quelques jours après le mariage princier à Monaco. Toutefois il ne rencontra pas au box-office un succès suffisant pour lui permettre de compenser les coûts élevés du tournage. Ainsi, même si les recettes étaient supérieures au budget, le film affichait une perte de 798.000 $. Il ne reçut aucune récompense ni la moindre nomination mais, après tout, l’avant-dernier film de Grace Kelly, dans un rôle de princesse, n’a pas de prix.
La haute société (High Society), réalisé par Charles Walters, sorti le 17 juillet 1956, distribué par la MGM. Avec Bing Crosby et Frank Sinatra qui reprenaient respectivement les rôles tenus en 1940 par Cary Grant et James Stewart (qui, étrangement, devinrent par la suite deux partenaires majeurs de Grace Kelly dans l’univers hitchockien), le film fut une comédie musicale. Grace Kelly y pousse même la chansonnette dans un duo avec son ancien partenaire de « Country Girl ». Sorti trois mois après son mariage, le dernier film de Grace Kelly fut un succès au box-office, et l’un des des dix films les plus rentables de l’année 1956. Aux Oscars de 1956 (cérémonie du 27 mars 1957), où aucune œuvre ne domina réellement les autres, il concourut dans la catégorie meilleure musique d’un film musical (vainqueurs : Alfred Newman et Ken Darby pour « Le roi et moi »). Preuve qu’elle n’est pas infaillible, l’Académie le confondit avec un autre film intitulé « High Society », mais sorti en 1955, dont les co-auteurs furent ainsi nommés par erreur dans une catégorie scénaristique (Writing : Original Story), avant d’en être retirés au moment du vote…
Ce film est un remake de « The Philadelphia Story » (Indiscrétions, en VF), pièce de Broadway dont Katharine Hepburn détenait les droits d’adaptation au cinéma, qu’elle fit astucieusement valoir pour effectuer un éblouissant come-back après une brève éclipse. Ce fut le chant du cygne cinématographique de Grace Kelly, fille de bonne famille de la haute société de Philadelphie, qui faisait son entrée dans le Gotha européen. (merci à Damien Dauphin)
Mary
20 novembre 2017 @ 06:10
Il n’y a que « l’émeraude tragique » qui m’ait échappé,mais je ne désespère pas…
Mon préfèré ? » high noon » !
Actarus
20 novembre 2017 @ 21:41
Je dois reconnaître que je n’en ai vu que six : les trois Hitchcock, Le train, Mogambo et Le cygne.
Mary
21 novembre 2017 @ 12:24
Actarus,
Il faut absolument voir « high noon « (le train…). Ce n’est pas un western classique et la jeune Grace Kelly a un rôle intéressant,( il faut voir le film en entier ,bien sûr ) et j’adore Gary Cooper !
Actarus
21 novembre 2017 @ 13:08
Le train = High Noon. ;-)
Mary
22 novembre 2017 @ 15:55
J’avais mal lu : je croyais que vous énumériez ceux que vous n’aviez pas vus ! Je ne vous ai pas vanté les cinq autres : à part la beauté de celle qui était alors Grace Kelly,ces films ont mal vieillis. Eh oui,même les 3 Hitchcock. Du reste, je n’aime que les films en noir et blanc d’ Hitchcock ,les autres,bof. A part » les oiseaux ».
DEB
20 novembre 2017 @ 08:37
Pour l’anecdote, la voiture de » la main au collet » était une Sunbeam Talbot.
Une voiture que je trouve toujours très belle.
Effectivement ce film semble prophétique du destin de Grace Kelly.
Mes films préférés restent » fenêtre sur cour » et » le crime était presque parfait ».
Gibbs ??
20 novembre 2017 @ 16:06
Celle-ci DEB ?
https://rzpict1.blob.core.windows.net/images/348/leboncoin.fr/RZCLBCFR1303330636/TALBOT-SUNBEAM-0.jpg
DEB
21 novembre 2017 @ 14:58
Non Gibbs Talbot sunbeam alpine modèle 1954 ?
Gibbs ??
23 novembre 2017 @ 09:31
Je vais la chercher DEB.
Merci pour l’information.
Mes parents et beaux-parents ont une des Sunbeam mais classiques. ⛽️
Gibbs ??
23 novembre 2017 @ 09:34
… classiques et plus tard.
En 1954, mes parents ne se connaissaient pas.
Gibbs ??
23 novembre 2017 @ 09:33
Si c’est bien celle-ci, c’est une merveille que je ne connaissais pas !
http://www.britishv8.org/other/WilfredPotter/WilfredPotter-Alpine-AA.jpg
DEB
23 novembre 2017 @ 12:48
Yes c’est celle là !
Voiture racée et toujours élégante .
Kaloutine
20 novembre 2017 @ 08:40
Un article très agréable à lire ! Merci beaucoup Damien Dauphin. Au cours de ma lecture, j’ai revu les scènes fameuses de « Fenêtre sur cour » ou encore « La main au collet », » Le crime était presque parfait » … D’ailleurs, tout en écrivant ce commentaire, j’ai dans la tête « Si toi aussi tu m’abandonnes » … Ça va me faire toute la journée ! :-))
Dorothée
20 novembre 2017 @ 13:45
Incroyable comme cette chanson se loge dans les tetes durant des heures…!
Muscate-Valeska de Lisabé
20 novembre 2017 @ 14:53
Il bosse bien notre Dauphin♡♡♡.
emy
20 novembre 2017 @ 09:50
Film dit « mineur », le premier « Fourteen hours », est un de mes préférés, non pas à cause de l’apparition de Grace, mais par le suspense qui s’en dégage. Sautera, sautera pas ? :))) Je le garde précieusement, sachant qu’il est en effet introuvable.
Actarus
20 novembre 2017 @ 15:37
« Mineur » car le rôle de Grace Kelly y est mineur. Néanmoins, les autres prix et nominations glanés par ce film rare prouvent qu’il mérite d’être visionné au moins une fois. Je me demande si on peut le trouver dans la collection TCM…
Actarus
20 novembre 2017 @ 15:43
Introuvable dans la boutique TCM qui propose plus de 80.000 films…
Peut-être que le Palais devrait commanditer sa réédition, dans le cadre d’un coffret « intégral ». ;-)
Leonor
20 novembre 2017 @ 10:01
Mais quel article fantastique ! Je n’ai encore fait que le survoler ( suis pas du matin…), mais me fais une joie de le lire en détail un peu plus tard. Et quel travail d’illustration !
Muscate-Valeska de Lisabé
20 novembre 2017 @ 10:02
Son meilleur rôle fut celui de princesse,et c’est pour celui-là qu’elle est irremplaçable et inoubliée.
Le reste,c’était le pied à l’étrier. ^^
Kalistéa
20 novembre 2017 @ 10:15
Merci Damien ; cette récapitulation est instructive et ravive des souvenirs .
Carole 007
20 novembre 2017 @ 11:19
Actarus, on vous y prend à fantasmer sur la princesse Grace ! ?
Merci pour ce reportage.
A part Fenêtre sur Cour, et dans le style beaucoup plus léger, celui que je regarde encore de temps en temps c’est High Society, j’aime les chansons, le décor et le côté frivole et horriblement snob de Tracy.
Crosby, Sinatra et Armstrong, quel beau programme.
Et évidemment, dans ces deux films, quel plaisir d’admirer la garde robe de Grace !
Gibbs ??
20 novembre 2017 @ 11:44
A chaque fois, je me dis « ne peut-on la laisser en paix ? »…
Dorothée
20 novembre 2017 @ 13:47
Peut-etre Gibbs mais l’article est original, sympathique et de beaucoup inconnu pour certains films.
Gibbs ??
22 novembre 2017 @ 09:34
Dorothée,
Mon commentaire va dans le sens de celui de Valerie. ?
Pierre-Yves
20 novembre 2017 @ 13:49
Curieux commentaire, Gibbs. En quoi l’article de Damien viendrait empêcher Grace de Monaco, et surtout ses proches, de dormir ?
Si on vous suit, on ne peut pratiquement plus évoquer ceux qui sont morts, parce que cela troublerait la paix à laquelle ils ont droit … Dans ce cas, les historiens vont devoir tous pointer à Pôle emploi.
Valerie
21 novembre 2017 @ 07:20
C est sur
Le reportage est très intéressent mais grâce est a toutes les sauces…
Marnie
21 novembre 2017 @ 13:49
En quoi évoquer sa carrière cinématographique pourrait l’empêcher de reposer en paix ??? au contraire c’est un bel hommage érudit qui va au-delà des sempiternelles remarques sur la beauté et la classe de Grace (auxquelles j’adhère bien sûr néanmoins).
maman monique
20 novembre 2017 @ 12:08
Comme elle était belle et quelle classe.
Pierre-Yves
20 novembre 2017 @ 12:24
Sur les 11 films auxquels participa Grace Kelly, 8 ont été tournés en 1954 et 1955, ce qui, en effet, rend compte de la brièveté de la carrière de l’actrice, en même temps que de sa fulgurance.
L’arrêt intervint donc en pleine essor, ce qui n’est jamais facile à vivre. Et on comprend que celle qui était devenue princesse ait eu envie de renouer avec sa carrière, ce qu’elle tenta de faire au moment de Pas de Printemps pour Marnie, mais sans succès.
Merci à Damien pour cet article cinemétographico-princier.
Dorothée
20 novembre 2017 @ 13:06
Je n’ai pas encore lu l’article mais je trouve très intéressant cette rétrospective de films inconnus et connus de Grace kelly. Merci régine
Esquiline
20 novembre 2017 @ 13:40
Je ne crois pas avoir vu le moindre film de Grace Kelly.
Mais par ces portraits j’admire ce parfait ovale du visage que l’on retrouve chez Caroline et Charlotte, encore mis plus en valeur par une chevelure brune.
ciboulette
20 novembre 2017 @ 14:11
Merci , Damien , pour cette belle rétrospective .
Grace dans « fenêtre sur cour »a mes préférences .
Olivier d'Abington
20 novembre 2017 @ 15:11
Merci à Damien Dauphin pour cet article passionnant et sérieusement documenté!
Mais, quelque chose m’échappe… Damien D. serait-il notre Actarus préféré? Ou aurais-je mal compris?
Régine
21 novembre 2017 @ 12:30
Non Damien D. n’est pas Actarus. Actarus est Damien Dauphin
Actarus
21 novembre 2017 @ 13:11
D’ailleurs il ne s’agit pas de Damien D. mais de Damien B.
Bon, je sais que parfois nos échanges ont l’allure d’une bulle de B.D. ;-)
Un vrai comic-strip ! ^^
Olivier d'Abington
22 novembre 2017 @ 15:10
Ohlàlà…
Cher Actarus, Damien D, Damien B…
Je m’y perds, je vais sans doute vous appeler « Alias »!!
^^
Muscate-Valeska de Lisabé
22 novembre 2017 @ 16:36
Mais c’est un strip-tease de pseudos! ;-)
Gibbs ??
23 novembre 2017 @ 09:42
Actarus-Damien,
Merci pour ce reportage car j’apprécie énormément les films du grand maître.
Dorothée
23 novembre 2017 @ 21:51
Ah vous voyez Gibbs ! que vous appréciez finalement cette rétrospective !
Isabelle d'Ottawa
20 novembre 2017 @ 15:56
Article très intéressant. Je n’ai jamais vu l’émeraude tragique. Je n’ai pas aimé une fille de province. Dans l’affiche d’une fille de province elle a une robe qu’elle a porté dans le film fenêtre sur cour!
Ellen
20 novembre 2017 @ 16:10
Autant de films, autant d’amants
Marnie
21 novembre 2017 @ 13:44
Et alors ? tant mieux pour elle !!! elle n’était pas mariée, majeure et vaccinée. Mieux avoir des amants avant qu’après le mariage non ?
Ellen
22 novembre 2017 @ 13:25
Mais l’un n’a pas empêché l’autre. Elle a eu des amants aussi après son mariage, son mari ne s’étant pas privé de son côté
Muscate-Valeska de Lisabé
22 novembre 2017 @ 16:39
Ça dépend,Marnie. ..j’en connais qui font avant et pendant,et vont,ce faisant,dans un après en se précipitant…^^ ;’))
MIKA
20 novembre 2017 @ 17:25
Comme je le disais sur le sujet précédent sur les photos de la Fête Nationale, on comprend pourquoi Monaco a besoin sans cesse de référence à la plus belle des Princesses !
Grace for ever……
Alinéas
20 novembre 2017 @ 18:48
Je n’ai pas lu l’article en entier et il me semble qu’il y a des films qui m’ont échappés..!
Frédéric GENSE
20 novembre 2017 @ 19:44
Merci Damien ! Que de bons souvenirs ! Salutations !
Tourmaline
20 novembre 2017 @ 23:40
Dans l’adolescence de ma fille et ses amies, Grace Kelly et Audrey Hepburn exercaient une fascination que ni Ava Gardner, ni Elizabeth Taylor, ni Marilyn Monroe ont jamais exercée, un peu comme parmi les stars européennes Romy Schneider, Francoise Dorléac, Liv Ullman, Monica Vitti pour beaucoup de ma génération. Sera-ce vrai encore dans 20, 30 ans? Je l’ignore. Si non, quelle stars de cinéma rétro auront pris leur place? En France, les deux Isabelle, Marion Cotillard, Juliette Binoche, Audrey Tautou? J’en doute. Aux U.S, Meryl Streep, Emma Stone, Emma Watson, Jennifer Lawrence? J’en doute aussi. Julia Roberts, Nicole Kidman sont déjà oubliées. ll faut croire que Grace Kelly et Audrey Hepburn avaient quelque-chose d’intangible, d’évanescent, d’intemporel et d’idéal qui faisaient accrocher leurs posters aux jeunes filles des années 1990 et 2000, et ça continue.
Kayleen
20 novembre 2017 @ 23:51
Mogambo, superbe film Ava Garner y était sublime
Corsica
21 novembre 2017 @ 15:44
Tout à fait, personnellement j’ai trouvé qu’elle éclipsait sa partenaire Grace. Merci à Actarus pour cet article complet et inattendu sur la filmographie de celle qui allait devenir princesse de Monaco.
bianca
27 novembre 2017 @ 16:19
De votre avis Kayleen concernant Ava Garner, j’avais aussi bien apprécié le film « La Comtesse au pieds nus » et sûrement d’autres que j’ai oubliés !
Pour Audrey Hepburn, un film dans lequel elle interprétait le rôle d’une religieuse est-ce « Au risque de se perdre » ? J’ai toujours aimé cette actrice !
Caroline - Mathilde?
20 novembre 2017 @ 23:55
Y a t il une semaine sans un article sur Grace Kelly ?
Cela devient pénible mais pénible. …
Actarus
21 novembre 2017 @ 13:14
Personne ne vous a obligée à le lire. D’autres se demandent s’il y a une semaine sans un article sur un prince ou princesse d’Orléans. A cet égard, je ne puis que vous conseiller la lecture de celui qui traite du huitième anniversaire du prince Gaston. ;-)
J’aime beaucoup les photos et la dédicace ! ^^
Dorothée
21 novembre 2017 @ 20:07
Ignorez les mais ne gachez pas le plaisir des autres et un peu de respect pour Régine et ses collaborateurs qui lui apportent sans cesse de nouveaux angles de vue !
C’est votre commentaire qui est pénible ! vous pouvez aussi allez voir…ailleurs !
Kaloutine
21 novembre 2017 @ 22:17
Vous n’êtes pas obligée de lire ces articles s’ils ne vous conviennent pas. Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié celui-ci.
bianca
27 novembre 2017 @ 16:24
Il en est une autre pour ce qui me concerne qu’il est souvent pénible de voir, je vais essayer de zapper ! Il ne faut pas enlever ce plaisir aux inconditionnels de la « mochitude » physique et morale !
Marnie
21 novembre 2017 @ 13:52
Un grand merci pour cet article exhaustif sur une actrice que j’ai adoré dans « Fenêtre sur cour » particulièrement. Enfant, j’adorais « Mogambo », découvert je crois dans « La dernière séance » pour Clark Gable, Ava Gardner, Grace Kelly, l’exotisme…
J’ajouterais que je crois que « Dial M for murder » a été tourné en 3 D.
Enfin, une anecdote : j’avais 8 ans quand Grace est morte et je crois que c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que l’actrice Grace Kelly et la princesse Grace de Monaco n’étaient qu’une et même personne !
Tout comme je croyais, au contraire, que Liz Taylor et Elizabeth Taylor étaient 2 personnes différentes, ha ha ;-)
Actarus
22 novembre 2017 @ 12:49
Ah Marnie, si vous aviez fait une actaruse, vous auriez pu écrire que quand Grace est morte, vous aviez 8 printemps. ^^
framboiz 07
21 novembre 2017 @ 17:45
Où l’on remarque que Grace a fait des films en Noir & Blanc !Deux films sont sortis après son mariage .On racontait que Rainier les avait fait interdire à Monaco pour ne pas entacher son image de princesse , je me demande si c’est bien vrai …
Je n’ai pas vu tous les films et en particulier le Cygne , que j’aimerais voir , elle y portait sa bague de fiançailles .
Comme Tourmaline, je me dis que Grace avait quelque chose de plus ; l’éducation , la classe ,une certaine noblesse et qu’elle menait discrètement ses histoires d’amour , je crois que les autres actrices à l’époque se mariaient , divorçaient face aux caméras, évidemment, ça ôte du glamour , ça fait plus reality show …
Actarus
22 novembre 2017 @ 13:06
Elle avait effectivement une distinction semblable à celle d’Audrey Hepburn qui, par effet miroir, commença se propre carrière avec un rôle de princesse dans « Vacances romaines ».
La discrétion que vous évoquez n’est qu’une perception forgée pour les Européens et surtout les Monégasques. J’ai parlé il y a quelques semaines de la candeur de la biographie écrite par Léon Zitrone. A croire que Grace rougissait comme une pivoine au moindre compliment, et qu’elle sortait toujours dûment chaperonnée par sa mère ou une de ses soeurs (en parlant de sa mère, je lui trouve une petite ressemblance avec Jessie Royce Landis qui fut par deux fois la mère de Grace au cinéma).
Mis à part ces clichés de conte de fées, si elle en a bien profité avant de se marier, tant mieux pour elle.
Lorraine 1
21 novembre 2017 @ 19:57
Vu mon grand âge, j’ai vu TOUS les films de Grâce Kelly !
Actarus
22 novembre 2017 @ 13:06
Quand ils sont sortis au cinéma ? ;-)
Cosmo
21 novembre 2017 @ 22:30
Merci, cher Actarus, pour cette présentation de la carrière cinématographique de Grace Kelly, dont on oublie trop souvent qu’elle sacrifia un avenir prometteur à la Principauté de Monaco. Elle eut en principauté son heure de gloire; était-ce ce qu’elle souhaitait ? Mais elle a accepté ce rôle princier et a tenu son engagement jusqu’au bout.
Actarus
22 novembre 2017 @ 13:15
Difficile de dire si c’était ce qu’elle souhaitait. Elle venait d’une « bonne famille » catholique pour laquelle l’épanouissement de la femme passait par le mariage et la maternité. Je crois que c’est par là qu’il faut comprendre son « changement de carrière » alors que son potentiel en tant qu’actrice récemment oscarisée était à son zénith. Avec tout le respect que je dois au Prince, Monaco était alors considéré comme une « principauté d’opérette » aussi crédible que le royaume de Marshovie dans « La veuve joyeuse » d’Ernst Lubitsch. Peut-être que Grace pensait qu’après avoir fait deux enfants, elle pourrait retourner librement et sans contrainte (son contrat avec la MGM était à cet égard assez souple) devant les caméras. Mais Rainier n’était pas le capitaine Danilo ni Monaco le décor d’un film.
limaya
22 novembre 2017 @ 17:41
J’ai aimé le train sifflera 3 fois pour G.Cooper – high Society pour Sinatra et Crosby – Dans la main au collet – Fenêtre sur cour – Le crime……..parfait , il fallait une femme face aux grandes pointures des acteurs , pourquoi pas elle (c’était la femme du moment – Mogambo , mon préféré pour Ava. Quant au Cygne , j’apprends ce jour que c’était son avant dernier ,extrêmement fade (mon avis bien sûr )
Elle n’aurait pas brillé longtemps au cinéma ,la rencontre avec le Prince en 1955 au bon moment donc
Pour répondre à Tourmaline ( com en peu plus haut)au cinéma français je ne voyais que Romy pour durer et ss doute Girardot mais hélas. Cinéma outre atlantique , M.Streep, S.Sarandon et J.Roberts pour moi laisseront nom et talent. Je suis ,il est vrai assez éloignée du cinéma actuel maintenant
chicarde
23 novembre 2017 @ 21:34
Un très beau, un excellent article, et magnifiquement illustré avec de très belles photos – merci beaucoup à Damien Dauphin ! Sur la première photo, si bien choisie, Grace -née pour devenir Princesse- rayonne, et Elle est ravissante dans sa superbe robe brillante (mi-)bustier et avec ses élégantissimes longs gants blancs, le summum du chic raffiné !
bianca
25 novembre 2017 @ 14:26
Elle nous faisait rêver Chère Chricarde, il n’y en a plus beaucoup qui ont ce physique, cette classe (pour ainsi dire pas) Bon dimanche !!!