Réédition chez Harper & Collins du livre « Come, tell me how you live » où Dame Agatha Christie livre ses impressions sur ses voyages en Mésopotamie, sa découverte de Bagdad, Palmyre ou Mossoul. Un monde définitivement disparu. L’ouvrage devrait être prochainement traduit en français. (Source : Vanity Fair France)
DEB
9 septembre 2015 @ 05:52
Certainement interessant car elle écrivait bien.
June
9 septembre 2015 @ 06:30
Palmyre…!
Lisabé
9 septembre 2015 @ 08:50
J’ai eu la chance de visiter Palmyre, »Tadmor »,en arabe,en 2003….C’était magnifique,écrasant de beauté millénaire,majestueux…Immense…On ne devine pas l’immensité de cette cité au milieu du désert Syrien…des ruines qui étaient merveilleusement bien conservées,et une dense forêt de palmiers,oasis étonnante,au loin,qui a donné son nom à la ville.
Le plus beau voyage de ma vie.
Il fallait aussi impérativement terminer la visite par la vue imprenable du coucher de soleil depuis la citadelle qui surplombe les ruines antiques…Une féérie.
J’ai été chanceuse car plus jamais « la lointaine Palmyre »,vantée par Baudelaire,ne sera la même.
Un monde perdu.
Ce que l’humain avait bâti,la barbarie d’autres êtres qui ne le sont point le détruit.
Tessa
9 septembre 2015 @ 15:39
Bah ! ils ne savent pas ce qu’ils font.
Dommage mais ????????? comment est-ce possible ?
Corsica
10 septembre 2015 @ 00:02
Lisabé, vous avez beaucoup de chance d’avoir pu visiter la merveilleuse Palmyre, l’un de mes rêves anéanti à jamais . Il y a quelques années, avec mon cher et tendre (aussi fou que moi d’archéologie et d’architecture), on avait monté un voyage qui devait nous emmener en Syrie et Libye pour voir, entre autres, Palmyre et Leptis Magna . Pour des raisons de visa, il a été reporté puis la situation de la région s’est dégradée et maintenant la folie des hommes, non contente de briser des vies et des familles, s’est mis à saccager volontairement des merveilles de l’Antiquité . Une chose est certaine, je ne verrai jamais Palmyre et j’en aurai toujours le regret . Bonne nuit .
Albane
11 septembre 2015 @ 20:29
Même si tuer des populations entières est bien plus grave, détruire le patrimoine culturel d’un pays risque de lui enlever une grande partie de son identité; or, un pays qui ne sait plus qui il est, qui ne peut plus montrer ses origines car ses monuments anciens ont disparus, qui perd par conséquent ses traditions, aura beaucoup de mal à se développer vu qu’il aura perdu tous ses repères; il aura changé de manière néfaste. Voyez par exemple la France : elle est couverte de multiples églises, cathédrales, sanctuaires, monastères, etc. Imaginez un peu si tous ces édifices disparaissaient : une grande partie de la culture de la France partirait en fumée. En effet, si la tradition catholique française existe depuis bien longtemps, ce qui n’est pas à négliger, les églises sont souvent aussi les premiers édifices que l’on voit dans un village contemplé de loin; beaucoup d’entre elles sont visitées, dont beaucoup de cathédrales et de lieux de pèlerinages mondialement connus . Il y a des églises qui accueillent des concerts, des spectacles, des expositions; leur architecture, du moins pour les anciennes, par exemple l’art roman, l’art gothique, sont étudiés en classe. Alors, quoi de mieux que d’en visiter une ?
Tout ça pour dire qu’on détruirait un patrimoine religieux, culturel, artistique, historique très fort, encore assez dense en France, là depuis des siècles, donc très représentatif du pays. On ne reconnaîtrait plus le paysage de notre beau pays. On pourrait, à la longue, peut-être ne plus l’aimer, vouloir aller dans un pays dont les traditions et l’identité ne sont pas détruites, donc quitter la France. Il y aurait des départs en masse, et les réfugiés arriveraient chez nous, nous remplaceraient. Il y aurait un changement de population. Mais, pas à leur aise dans un État dénigré, qui ne contrôle plus rien, resteraient-ils ou partiraient-ils ? Je ne sais. En tout cas, la France n’aurait plus le même visage; or, ayant perdu ses traditions multi-séculaires qui l’ont forgée, bâtie, elle ne contrôlerait plus rien, en fin de compte, elle disparaîtrait peu à peu.
C’est pourquoi, un pays comme la Syrie qui perd son patrimoine culturel, si cela se fait à longue durée (plusieurs années), perdra son identité, et les conséquences seront lourdes et extrêmement dramatiques.
June
9 septembre 2015 @ 09:47
Palmyre vue par Agatha Christie…il nous restera ses écrits quand les barbares auront fini de tout détruire.
Mélusine
9 septembre 2015 @ 17:52
…des livres, des photos, des films, des souvenirs. Des ruines.
Claudia
9 septembre 2015 @ 07:58
Nombre de ses romans sont situés dans ces contrées les titres qui me viennent à l’esprit « Rendez-vous à Bagdad », « Meurtres en Mésopotamie », « Mort sur le Nil », etc…Un vrai plaisir de lectures. Je vais sans doute acheter ce livre.
Elisabeth-Louise
9 septembre 2015 @ 08:43
Je vais relire ce livre qui était très prenant, et évoquait avec malice et intelligence les fouilles archéologiques, et son travail d’écriture…..et distillait une grande sérénité;
Par hasard, j’étais déjà en train de relire ses romans policiers, et son autobiographie……
Un grand bon sens et beaucoup de finesse psychologique, joints à un vrai génie de l’intrigue policière;
Et l’occasion de méditer sur « ces pays » dont elle sait diffuser l’envoûtement, seigneur, que sont-ils devenus aujourd’hui ?
Francine du Canada
10 septembre 2015 @ 02:42
J’adopte votre commentaire mot pour mot Elisabeth-Louise. FdC
flabemont8
9 septembre 2015 @ 13:21
Elle avait épousé en secondes noces un archéologue , d’où plusieurs voyages en sa compagnie et l’idée de faire de ces contrées le cadre de plusieurs de ses romans .
JAusten
10 septembre 2015 @ 18:11
il existe en français, Edition « petite bibliothèque Payot » sous le titre » la romancière et l’archéologue »: je l’ai depuis quelques années et je l’ai relu il n’y a pas longtemps car ces souvenirs retrace un monde effectivement disparu, mais surtout donne une petite idée du coin et de ceux qui y vivent car aujourd’hui cette région fait l’actualité. Et certaines des impressions (qui ne sont vraiment pas des jugements de la part de Agatha Christie, juste des constatations) transcrites sont aussi celles que les anciens expat qui ont connu cet endroit, m’ont raportées.