Les jardins de l’Ezbekieh étaient le poumon vert du Caire au 19ème siècle. D’une superficie de 24 hectares, ils furent aménagés à la demande d’Ismael Pacha par Barillet-Deschamps qui avait dessiné le Bois de Boulogne. On y retrouvait des kiosques, une pagode japonaise, un pavillon à musique, des grottes et petits ponts. Les promeneurs étaient nombreux à venir y trouver ombre et fraîcheur.
Le plan d’eau où nageaient des cygnes vers 1891
Dans les jardins, on retrouvait aussi l’une des adresses les plus prisées du Caire à cette époque à savoir le restaurant « Chez Santi » (ici en 1874) qui était considéré comme le Vatel du Caire. (Source : « Le roman d’Héliopolis », Amélie d’Arschot Schoonhoven, Avant propos, 2017, pp.108-115 – Copyright photos : E.Béchard et JP Sebah)
framboiz 07
17 septembre 2017 @ 06:55
Souvenir de mon 3ème voyage au Caire …Oum Khalsoum chantait au théâtre des jardins, mais je ne me souviens plus des 5 éléments cités …
Annmaule
17 septembre 2017 @ 09:27
Et aujourd hui?
Qu est devenu ce bel endroit?
ciboulette
17 septembre 2017 @ 17:12
J’allais poser la même question .
Corsica
18 septembre 2017 @ 15:15
Ce jardin existe toujours même si pendant longtemps il a été mal entretenu et bouleversé par des travaux qui ont nécessité l’abattage d’arbre (passage d’une avenue au milieu et travaux pour le métro) mais depuis une vingtaine d’années des travaux d’aménagement ont en partie remédié à ces dégâts,