Le château de Sissinghurst et ses jardins se situent dans le Kent. C’est en 1930 que Vita Sackville-West (1892-1962), poétesse et romancière anglaise et son époux Harold Nicolson (1886-1968), écrivain et homme politique, découvrent le site avec un manoir complètement en ruines.
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15 janvier 2021 @ 01:15
Magnifiquement grandiose 💞
15 janvier 2021 @ 01:19
Superbe ! Bravo !
15 janvier 2021 @ 07:43
Une merveille de simplicité et de sophistication.
15 janvier 2021 @ 07:52
Sissinghurst, au départ c’était le lot de consolation de Vita Sackville-West qui, à cause de la coutume anglaise que nous connaissons, dut quitter le magnifique château familial de Knole. Qui alla à un cousin, le mâle réglementaire. Cela lui pesa car elle adorait Knole.
Je ne sais si ici quelqu’un a lu « Portrait d’un mariage » de Nigel Nicolson, le fils de Harold et Vita qui raconte l’histoire de ses parents. On parlait d’un couple de l’aristocratie ou la femme et le mari n’aimaient que les personnes de leur sexe. Cependant ce fut un mariage plutôt heureux. Le mari acceptait les liaisons de sa femme. Lui, il n’était pas très intéressé par les dames. Mais je préfère lire son journal que les romans de son épouse. En fait je n’ ai lu qu’un dixième de roman, qui m’est tombé des mains. Harold Nicolson fut diplomate, journaliste, politicien, et c’était un homme intéressant et cultivé. Sa femme une exaltée, eut une histoire sérieuse avec la grand-tante ou arrière g.tante. de Camilla duchesse de Cournouailles. C’était la riche Violet Trefusis, née Keppel, qui vécut surtout à Paris et Florence où elle avait une villa de rêve. L’ « amitié » du roi Edouard VII pour Madame Keppel permit aux filles (Violet et Sonia, aïeule de Camilla) du couple Keppel un train de vie somptueux, quand elles héritèrent de leur mère. Pour la petite histoire, Monsieur Keppel etait toujours absent les après-midi ou Madame Keppel recevait la visite du roi. On dit que les absents ont toujours tort. Eh bien pas dans le cas du mari, vu la fortune qui s’abattit sur un couple distingué mais pas tellement riche avant l’arrivé du roi.
15 janvier 2021 @ 13:45
J’ai retrouvé ce passage de Paul Morand sur « Portraits of a marriage » :
« Très curieux ces souvenirs de H. Nicolson sur ses parents. Quels dégénérés, ces hommes anglais : Tréfusis et Nicolson (que j’ai connus tous les deux) la scène de l’hôtel d’Amiens, désespérés sans nerfs, sanglotants comme des femmes, cocus et compréhensif ! »
D’autre part, je me suis toujours demandé comment François Mitterrand était proche de Violet Tréfusis, la tante de Camilla dont il fût plus ou moins l’exécuteur testamentaire..
16 janvier 2021 @ 09:54
C’est au début du mariage de Vita, mais après la naissance des enfants. Vita fugua avec Violet et les maris affrétèrent cette fois-là je crois un petit avion pour récupérer leurs femmes. Elles finirent chacune par rentrer au bercail. Je crois que le mari de Violet mourut au bout de 10 ans d’un mariage blanc.
Ne vous étonnez pas avec François Mitterrand, il a toujours aimé les riches, et Violet l’était, j’ai expliqué comment.
15 janvier 2021 @ 19:51
Vita eut aussi une liaison avec Virginia Woolf et bien d’autres parmi lesquelles sa belle-sœur, lady St Levan. Une croqueuse de femmes. De son côté Harold ne restait pas inactif. Peu m’importe sa vie privée, mais je lui en veux d’avoir été un des diplomates qui a contribué le plus au démantèlement et donc la destruction de l’Empire d’Autriche-Hongrie, aidé en cela par le journaliste Seton-Wetson et suivant les ordres de lord Northcliff, le propriétaire du Times. Clemenceau n’a pas été seul dans cet hallali. On peut se demander pourquoi ces messieurs en voulaient tant aux Habsbourg. Seul Aristide Briand a eu une attitude intelligente et prémonitoire de la catastrophe que cela serait. Et a été.
Harold Nicholson aurait dû se contenter de lutiner les jeunes diplomates et autres des conférences et laisser l’Empire multinational en paix.
16 janvier 2021 @ 13:55
On oublie toujours trop Aristide Briand qui a eu le courage de voir les risques lourds à venir ! Effectivement.
16 janvier 2021 @ 16:52
Peut-être que Harold Nicolson n’avait pas le choix. A son niveau, il pouvait juste faire du zèle pour contenter ses supérieurs en bon haut fonctionnaire qu’il était. Si ces supérieurs avaient statué dans le sens, plus intelligent, que vous préconisez, il aurait sans doute été tout aussi zélé.
17 janvier 2021 @ 00:52
Oui Robespierre, lu, relu et rerelu, comme son livre Pepita ( biographie dès sa mère et grand mère) et sa biographie incroyable et ses ouvrages sur les plantes regroupant ses articles.
Passionnant !!!
15 janvier 2021 @ 09:05
Le rêve ! Magnifique !
15 janvier 2021 @ 09:26
Vita Sackville-West.
Une femme de culture.
Une femme fidèle à son mariage.
Une femme bien connue pour ses amours passionnées avec des femmes comme Violet Trefusis, la romancière Virginia Woolf et d’autres femmes célèbres.
Une femme bien connue pour sa créativité avec les jardins.
Le jardin de Sissinghurst, une petite merveille de taille humaine.
A visiter.
17 janvier 2021 @ 00:56
violet Trefusis, grand tante de Camilla, épouse du prince de Galles. La mère de Violet, maîtresse d’Edouard VII, est l’arrière grand mère de Camilla.
15 janvier 2021 @ 09:28
Chef d’oeuvre.
Comme le Garçon au gilet rouge de Cézanne, les Thibault de Roger Martin du Gard, ou Lohengrin de Wagner. Entre autres.
15 janvier 2021 @ 09:39
Formidable Vita. Née fille à une époque où seuls les garçons héritaient, elle avait dû quitter son cher domaine familial. Sissinghurst est sa créative revanche.
Sa mère était née à Arcachon sous Napoléon III – fille d’un ambassadeur anglais et d’une danseuse espagnole, leur villa Pepa fut l’une des premières construite là, détruite dans les années 80.
15 janvier 2021 @ 10:50
Magnifique jardin dans le Kent , les amitiés de Vita et de Virginia …j,ai hâte que les liaisons maritimes reprennent pour redécouvrir ces merveilleux domaines et les jardins aux fleurs blanches
15 janvier 2021 @ 11:05
Pourrais-y aller en juillet ?
16 janvier 2021 @ 17:13
Oui, et vous êtes toujours en attente de visiter Highgrove , ma pauvre Menthe !
15 janvier 2021 @ 11:15
Vita Sackville-West faisait partie du groupe de Bloomsbury et eut une liaison avec Virginia Woolf puis Violet Trefusis. Dans son livre « Pepita » (1937) elle raconte la vie de sa grand’mère Pepita. Celle-ci, humble danseuse espagnole, divorcée, fit la rencontre, en 1852, d’un jeune diplomate anglais Lionel Sackville-West. Fou d’amour il fit construire pour elle la villa « Pepa » (ou « Pepita ») à Arcachon, l’une des plus anciennes puisque antérieure à la naissance de la commune en 1857. Elle avait un accès direct à la plage non loin du casino. Détruite, il n’en reste plus que la grille aux initiales SW que l’on peut voir sur le Boulevard de la Plage. Ils eurent quatre enfants. Leur fille Victoria avait rejoint son père à Washington où il était ministre d’Angleterre et organisait ses réceptions. Elle épousa son cousin germain appelé aussi Lionel Sackville-West, d’où Vita.
15 janvier 2021 @ 13:05
Elle épousa son cousin pour rester châtelaine de Knole, mais le mariage ne dura pas, ils se séparèrent au bout de peu d’années.
15 janvier 2021 @ 14:35
Juliet Nicolson, fille de Nigel, a écrit « Mères et filles, sept générations », paru en français chez Christian Bourgois, en 2017. Le livre est intéressant et ne m’est pas tombé des mains.
16 janvier 2021 @ 17:00
Ce livre doit être intéressant, parce qu’il n’est pas un roman et peint des gens hauts en couleur. Et puis, cette Juliet doit avoir des info’ de première main. Merci pour la référence, je n’ai pas entendu parler de ce livre. Celui qui m’est tombé des mains était un roman abracadabrant peut-être à clé pour l’auteur, mais ennuyeux pour moi.
18 janvier 2021 @ 16:05
« Orlando » écrit par Virginia ?
(je ne l’ai pas terminé non plus.)
18 janvier 2021 @ 19:12
Oui, Juliet parle de la vie de Pepita, de celle de Victoria à Washington et de tous les membres de la famille. De temps en temps on s’embrouille entre les générations. Il me semble que le livre est également sorti en Poche.
(j’ai fait une fausse manoeuvre, l’autre jour, c’est pourquoi mon nom était devenu « rue) ».
19 janvier 2021 @ 14:19
Oui, je crois que c’est Orlando.
15 janvier 2021 @ 14:38
Violet Trefusis précéda Virginia Woolf dans la vie de Vita S.W. Mais c’est Virginia Woolf qu’on connait le mieux. Leur liaison dura dix ans, et s’étiola parce qu’elles avaient des opinions qui divergeaient, notamment en politique.
15 janvier 2021 @ 12:39
Très agréable et fort verdoyant !
15 janvier 2021 @ 16:30
Un jardin magnifique , qui doit être reposant .
16 janvier 2021 @ 11:21
Reposant pas sûr ! Ce jardin est d’une grande sophistication et même avec une armée de jardiniers, il demande beaucoup d’effort de la part du propriétaire.
J’y étais l’an dernier. C’est une merveille.
17 janvier 2021 @ 16:37
Je voulais dire reposant pour s’y promener , pas pour le posséder ou l’entretenir !
19 janvier 2021 @ 13:17
J’avais bien compris et je vous taquinais.
En fait, je m’y suis promené et il y a tant de choses à voir. L’idéal serait d’avoir un livre et se mettre dans un coin du jardin.
Bonne semaine
19 janvier 2021 @ 19:37
Merci , Cosmo , à vous aussi , en espérant vous lire chaque jour ici !😘
16 janvier 2021 @ 11:20
J’ aime lire Vita Sackville-West : c’ est faussement naïf, plutôt subtile et piquant.
18 janvier 2021 @ 11:22
Subtil (pardon)