A 56 ans, il est devenu un maître dans son domaine. C’est aux dires de la presse « le Picasso de la pâtisserie« . Lorsqu’il crée sa marque en 1998 dans une boutique aux allures de joaillerie, Pierre Hermé a déjà un long passé de pâtissier. Né à Colmar dans une famille de boulangers pâtissiers depuis trois générations, il est entré chez Gaston Lenôtre à quatorze ans et a poursuivi chez Fauchon et Ladurée.

Il devient vite un virtuose du sucre, un Christian Dior des douceurs tant il innove dans ses domaines de prédilection: macarons, biscuits, cakes, chocolats, confiseries, glaces et pâtisseries. Il se veut un architecte des émotions et crée des collections telles « Blanc cousu main », « Miss Gla’gla », « Art Premier » et ses adeptes sont ravis d’emporter ses desserts servis dans un verre transparent. Ses macarons sont uniques: ils en a créé soixante-huit dont l’emblématique macaron huile d’olive.

Son credo ? Eliminer les décors excessifs ou inutiles qui encombrent les pâtisseries ou encore « utiliser le sucre comme le sel, c’est-à-dire un assaisonnement qui permet de relever d’autres nuances de saveur. » (Merci à Bertrand Meyer)