Barbara Hutton est restée célèbre pour avoir été à la tête d’une importante fortune personnelle mais aussi pour ses mariages successifs avec des membres de la noblesse, son train de vie royal, son écrin de bijoux provenant des plus prestigieux joailliers, de la famille impériale de Russie (ci-dessus) ou de la famille royale de Portugal (collier transformé en diadème, ci-dessous) et pour ce sobriquet de « pauvre petite fille riche ».
C’est le 14 novembre 1912 que Barbara Hutton voit le jour à New York. Elle est la fille unique de Franklyn Hutton, co-fondateur d’une importante société d’investissements et d’Edna Woolworth, héritière d’une chaîne de magasins.
Son enfance est marquée à l’âge de 6 ans par le suicide de sa mère et la défection de son père qui laisse Barbara aux bons soins de membres de la famille dont son grand-père Woolworth qui décède quelques mois plus tard à son tour. Barbara est alors déjà à la tête d’une fortune de près de 30 millions de dollars…
Pour son 18ème anniversaire, un grand bal est organisé avec Maurice Chevalier parmi les stars invitées. Ayant atteint la majorité à 21 ans, Barbara Hutton devient la femme la plus riche du monde avec un portefeuille de plus d’1 milliard $ (actuels). Une nouvelle réception somptueuse est organisée et engendre de nombreuses et vives critiques quant aux coûts financiers.
Barbara Hutton quitte alors les Etats-Unis pour la Grande-Bretagne à la recherche d’un mari digne de sa fortune, selon les voeux de son père.
En 1933, elle épouse le prince géorgien Alexis Mdivani dont elle divorce 2 ans plus tard. La même année, elle se remarie au comte Curt von Haugwitz-Hardenberg-Reventlow. De cette union qui va durer trois ans, naît son fils unique Lance en 1936.
Le comte lui fit renoncer à a nationalité américaine pour devenir danoise comme lui pour des raisons fiscales. La violence verbale et physique prit vite le dessus dans le couple et le comte Reventlow fut même emprisonné. La garde de leur fils fut le fruit d’une dure bataille judiciaire que Barbara Hutton remporta, confiant alors le petit Lance aux soins de précepteurs.
En 1942, elle épouse en troisièmes noces l’acteur Cary Grant avec qui elle est restée mariée 3 ans. Il fut le seul de ses maris à ne pas puiser abondamment dans sa fortune, ni à réclamer une pension au moment du divorce.
En 1947 à Zurich, elle épousa le prince russe Igor Troubetzkoy qui s’illustrait à cette époque dans des courses automobiles. Un cinquième mariage qui ne dura que 53 jours avec le playboy Porfirio Rubirosa.
Une sixième union avec le baron Gottfried von Cramm se solda à nouveau par un divorce en 1959. Enfin, un septième et dernier mariage avec le prince laotien Raymond Doan Vinh na Champassak.
Barbara Hutton qui perdit son fils Lance en 1972 dans un accident d’avion, s’éteignit au Regent Beverly Wiltshire de Beverly Hills en 1979.
DEB
21 janvier 2015 @ 06:19
L’illustration parfaite du dicton » l’argent ne fait pas le bonheur ».
Marie de Bourgogne
21 janvier 2015 @ 18:39
Je doute qu’elle aurait été plus heureuse en travaillant dans une mine ou en nettoyant des cheminées (je ne parle même pas des bordels – ou des rues – où des enfants sont la proie d’infects pédophiles…)…
Et si l’argent ne fait pas le bonheur, la misère non plus…
kalistéa
22 janvier 2015 @ 14:18
Très pertinent commentaire de Marie de Bourgogne, c’est comme « Margaret la princesse triste »!Une vie remplie de malheurs !!!
marianne
21 janvier 2015 @ 20:09
La pauvreté non plus .
racyma
21 janvier 2015 @ 06:31
belles photos et bijoux de reves
Dame Tartine
21 janvier 2015 @ 08:11
j’ai lu quelque part que Cary Grant était un gentil mari avec elle, mais qu’elle ne supportait pas qu’il ne puise pas dans sa fortune. Et qu’il gagne sa vie lui-même. Je ne sais pas si c’est vrai. Si c’est vrai, c’est une pauvre c… e
FILOSIN
21 janvier 2015 @ 12:46
cela semble signifier quelque part qu’elle était -un peu- névrosée (comme nous tous) et qu’elle ne comprenait pas qu’il fût un gentleman différent des vautours dont elle était entourée lesquels devaient lui procurer une certaine jouissance de domination..(la seule?)
Le fait qu’elle se réveille la nuit pour vérifier que TOUS ses bijoux sont là est très significatif en même temps que..pathétique.
Pauvre petite fille en effet.
clementine1
21 janvier 2015 @ 08:30
Je me souviens d’un film avec Richard Chamberlain, où sa fin de vie était plutôt sombre. Etait-ce la réalité ?
Stephane
21 janvier 2015 @ 10:41
c’était sur la vie de Doris Duke jouée par Lauren Bacall, pas Babs Hutton, qui elle a été interprétée par Farah Fawcett, vraiment révisez vos classiques!
Lance Reventlow s’est tué en voiture pas en avion…l’erreur est aussi dans le livre de Vincent Meylan
FILOSIN
21 janvier 2015 @ 12:40
Huuuuuuhhhhh! Eh ben dis donc! il est remonté le Stéphane on dirait..
Calmos please…
Stéphane
22 janvier 2015 @ 10:10
à l’évidence l’ironie est une notion qui vous échappe…question de ton
clementine1
21 janvier 2015 @ 17:10
merci Stephane, j’ai mélangé mes souvenirs de ces pauvres petites filles riches.
Stéphane
22 janvier 2015 @ 13:29
mon premier commentaire était sans acrimonie aucune contre vous, c’était dit sur le ton de l’ironie, peut-être mordante, mais vous aviez compris j’en suis sûr, et merci de votre second commentaire!
Quant à Doris Duke j’ai visité sa propriété Shangri-La à Hawai! superbe!
Lady Chatturlante
21 janvier 2015 @ 08:46
Quelle belle robe de mariée !
Aramis
21 janvier 2015 @ 08:46
La pauvre !…qd on lit le récit de sa vie…
Marie de Bourgogne
21 janvier 2015 @ 18:40
Vie qu’elle s’est choisie sois dit au demeurant à partir de 21 ans…
D’autres n’ont pas la chance d’avoir LE CHOIX.
Dominique
21 janvier 2015 @ 08:53
Que de drames !
Zorro
21 janvier 2015 @ 09:45
Décidement, l’argent ne fait pas le bonheur …
Marie de Bourgogne
21 janvier 2015 @ 18:41
La misère non plus.
louismarie
21 janvier 2015 @ 09:50
il faut rappeler ici que les Mdivani n ‘étaient que des escrocs interlopes et que leur titre de prince n’était qu’un accessoire de théâtre;
quant à son dernier mari laotien, c est barbara Hutton elle même qui l’affubla d’un titre de prince avant de tenter, mollement; de faire légitimer ce titre par divers moyens financiers
enfin, si son argent était lui, bien réel, il faut indiquer qu’à sa mort, barbara Hutton était totalement ruinée, et qu’a quelques mois prêt, elle aurait été indigente……………..!!!
Laurent F
21 janvier 2015 @ 12:45
Il ne lui restait soit disant que 3500 dollars sur son compte mais n’est-ce pas fait pour dépenser et puis ses héritiers (les Hennesy et son avocat) se sont quand même partagés le montant de la vente de ses oeuvres d’art, de ses fabuleux bijoux et ses propriétés mis à l’abri étant officiellement domiciliée aux Bermudes.
A noter qu’elle était la nièce de Marjorie Merryweather Post, autre milliardaire collectionneuse de bijoux et objets d’art, des oeufs Fabergé notamment (voir les fabuleuses collections du Hillwoodmuseum à Washington, son ancienne résidence)
http://www.hillwoodmuseum.org/about-hillwood
Brian
21 janvier 2015 @ 19:36
Louismarie,
Selon ce que j’ai déjà lu et aussi selon Wikipedia, elle n’était pas si ruinée que ça. Il restait des collections, d’art, des bijoux et des propriétés aux Bermudes.
marie-Françoise
21 janvier 2015 @ 10:34
Merci Régine pour cet article très bien informé sur Barbara Hutton.
Partie vivre dans le sud du Maroc à l’age de 22 ans, j’ai côtoyé Madame Hutton d’octobre à décembre 1969 à l’hôtel de la Gazelle d’Or, un hôtel mythique où mon mari et moi-même avons eu le privilège de travailler durant une année.
Barbara entourée d’une suite d’une trentaine de personnes, amis, avocat, infirmière, coiffeur personnel, avait loué comme chaque année l’intégralité de l’hôtel. Je me revois encore allant l’accueillir avec mon mari à sa descente de l’avion en provenance de Tanger où elle possédait un palais, Ses bagages arrivèrent en Rolls par la route, pas moins de 80 valises, malles, sacs et cartons à chapeaux, tous siglés Vuitton.
Dans sa suite elle avait fait poser en guise de tentures, des saris de soie balinais et le sol était recouvert de fourrure zebeline ! on devait lui parler en chantant ! moi du haut de mes 22 ans je n’en croyais pas mes yeux, jeune mariée c’était ma première expérience dans l’hôtellerie de luxe et ce monde à part qui lui appartient !
Parfois la nuit elle faisait réveiller mon mari pour qu’il aille lui chercher ses bijoux au coffre, elle voulait vérifier qu’ils étaient tous encore là ! comme il était très blond elle l’avait baptisé « duc de Reichstadt », quant à moi ayant appris que j’étais comme elle du signe du scorpion, elle fit donner à l’occasion de mon anniversaire une fête nocturne autour de la piscine de l’hôtel où elle daigna nous honorer quelques minutes de sa présence, elle ne marchait plus et devait être portée sur une litière, elle était aveugle alors qu’encore jeune et portait en permanence des lunettes noires, et chaque matin son coiffeur lui posait une nouvelle perruque car elle perdait ses cheveux qui étaient très fins. J’ai encore dans ma penderie le somptueux caftan en soie mauve brodé d’or qu’elle m’offrit en cadeau à l’occasion de mes 22 ans ! une fois elle me demanda de venir lui tenir compagnie un après-midi, à cette occasion j’ai découvert une femme sensible, très malheureuse de la vie qu’elle menait, pas dupe du tout sur le fait que les gens qui l’entouraient n’en voulait qu’à sa fortune, mais j’ai surtout apprécié sa culture (elle parlait entre autre 8 langues ) et son intelligence incroyable. Quant à son dernier mari Doan il avait l’allure d’un hippie de luxe et les fils qu’il avait eu d’un précédent mariage étaient élevés au célébrissime collège du Rosay en Suisse.
Un mois plus tard Barbara Hutton quittait l’hôtel pour partir séjourner à Londres, New York ou Paris où elle avait également des hôtels particuliers comme son somptueux palais de Tanger. Avec mon mari nous avons pousser une grand ouf de soulagement, nous étions tout simplement épuisés !
Suzanne
21 janvier 2015 @ 12:36
Un grand merci Marie-Françoise pour ce témoignage très intéressant.
Cosmo
21 janvier 2015 @ 12:42
Merci, marie-Françoise, pour ce témoignage sur l’extravagance des super riches de ce monde !
Lorenz
21 janvier 2015 @ 12:42
C’est tellement intéressant ce que vous écrivez!
Merci d’avoir voulu partager avec nous vos souvenirs!
Laurent F
21 janvier 2015 @ 12:47
Quels souvenirs !!
Corsica
21 janvier 2015 @ 12:50
Merci Marie-Françoise pour votre témoignage fort intéressant . Les abandons et les deuils de son enfance semblent avoir profondément marqué cette femme au destin tragique : jamais, malgré sa fortune, ses excentricités et ses maris successifs, elle n’a réussi à combler l’immense vide affectif qui la rongeait .
Dame Tartine
21 janvier 2015 @ 12:50
merci pour ce récit passionnant. On voit que toutes les fortunes finissent par disparaître quand on vit sur un trop grand pied. Je ne suis pas étonnée qu’elle soit morte en frisant l’indigence.
Le récit de Marie Françoise montre, ce que j’ai déjà vu, qu’on peut être une femme intelligente et se faire escroquer par des maris intéressés.
Dame Tartine
22 janvier 2015 @ 00:09
j’ai lu quelque part il y a très longtemps que son premier mari lui avait demandé pourquoi elle était si grosse. Elle s’est mise alors à ne plus absorber que du thé et des biscottes, est devenue très mince, mais s’est fichu défintivement la santé en l’air et a toujours été de santé fragile. Avez-vous entendu parler de ça ?
Vous l’avez connue très diminuée. Quelle était sa pathologie ?
kalistéa
23 janvier 2015 @ 09:29
Alors ce doit être comme le 1e mari de la reine d’Espagne, chère palatine!
Valérie H.
21 janvier 2015 @ 12:59
Merci pour ces anecdotes passionnantes, Marie-Françoise!
Arielle
21 janvier 2015 @ 13:32
Merci pour ce sympathique compte rendu, plein d’humanité. Fascinant !!
clementine1
21 janvier 2015 @ 17:15
merci Marie-Françoise pour avoir partagé avec nous cet épisode de votre vie.
Damien B.
21 janvier 2015 @ 20:26
Merci Marie-Françoise pour votre récit très plaisant à lire.
Votre témoignage de première main est écrit avec talent et humour. Je vous félicite de faire vivre intelligemment ce blog.
Palatine
22 janvier 2015 @ 09:46
Ah oui, alors !
des anecdotes de première main, rien de tel. Et c’est bien écrit.
j21
21 janvier 2015 @ 20:46
Merci de ce témoignage très précieux.
Caroline
21 janvier 2015 @ 22:12
Marie-Françoise,
J’ai lu d’une seule traite votre long témoignage très intéressant et incroyable à la fois!C’était donc une expérience inoubliable pour vous et votre mari!
La fin de votre récit m’a montré votre sensibilité humaine!
Bonne nuit!
Coriandre
21 janvier 2015 @ 22:31
Merci pour ce récit passionnant.
Philippine
21 janvier 2015 @ 22:57
Merci Marie-Francoise de partager ce récit de votre vie avec nous
Cordialement
flabemont8
21 janvier 2015 @ 23:37
Merci pour ce témoignage, Marie-Françoise , cette dame était frappée de bien des maux alors qu’elle était encore relativement jeune …
Gabriel
11 mars 2018 @ 09:33
Bonjour,
j’ai en charge la restauration d’une malle Louis vuitton avec les initiales C.H.R au dessus une couronne royale venant de la famille Reventlow savez vous a qui elle appartenait ?
cordialement
val
21 janvier 2015 @ 10:56
Eh bien quelle vie triste et sans interêt :(
claudine
21 janvier 2015 @ 16:36
J’adore le récit de Marie-Françoise, je crois que raconté dans un film, on peinerait à croire tant d’extravagances. Vraiment un monde à part, bien loin des réalités.
Kalistéa
27 janvier 2015 @ 20:06
Etre si riche et ne jamais manger « de bons rôts et de bonnes viandes »!
On a fait une belle série TV de la vie de B H.Elle est passée à la TV il y a de nombreuses années déjà.C’était bien fait, Je me demande si ce n’était pas Fay Dunaway qui l’incarnait.
uillaume Boonen
22 février 2022 @ 22:35
Exactement, il y avait moyen avec cette fortune de créer des choses magnifiques pour aider les plus démunis
Quand on porte un tel nom, il n’est pas nécessaire de se couvrir de bijoux pour s’affirmer…
agnes
21 janvier 2015 @ 11:43
il n’y avait que les diamants pour illuminer cette vie.
Marie de Bourgogne
21 janvier 2015 @ 18:45
C’est toujours mieux que les charbons qui « illuminaient » la vie des mineurs de fond.
Cordialement.
Pierre-Yves
21 janvier 2015 @ 11:45
De quel vice caché cette dame était-elle l’esclave pour avoir épuisé autant de maris ?
aubert
21 janvier 2015 @ 12:33
Lady chatturlante répondrait que le vice caché et l’esclavage sont du côté des maris.
Lady Chatturlante
22 janvier 2015 @ 10:51
Barbara Hutton ne s’est pas mariée aussi souvent que moi. Petite joueuse.
Arielle
21 janvier 2015 @ 13:33
Bonne question.
marie-Françoise
21 janvier 2015 @ 14:23
il m’avait semblé en discutant avec elle, qu’elle n’avait rien reçu dans son enfance qui soit d’ordre affectif, une enfance stable basée sur les vraies valeurs, sa mère s’était suicidée et son père débarrassé du fardeau d’une petite fille, elle a été élevé essentiellement par des nurses, seul l’argent comptait dans sa famille, comment dans ce cas devenir une adulte équilibrée ? personnellement je n’ai jamais éprouvé ni mépris ni pitié pour elle, pourtant cette « petite fille riche » était émouvante car sa vie était une vraie tragédie, pas besoin d’avoir étudié Freud pour comprendre les raisons de tous ces mariages ratés, manque d’amour, manque de père…. quand elle a résidé pendant un mois avec nous elle n’avait que 57 ans mais paraissait en avoir 75 ! elle ne marchait plus, elle se droguait, prenait de nombreux médicaments pour la dépression, elle cherchait à tout prix à se faire aimer et pour se faire déployait ses générosités à tout le monde. En partant elle a offert un magasin dans les souks au valet de chambre marocain qui s’était occupé d’elle pendant un mois, elle m’a dit « ainsi Baba Ali aura une source de revenus pour ses vieux jours « , elle a donné un fête d’adieu pour tout le personnel de l’hôtel. Elle était très généreuse avec tout le monde, pour elle j’ai éprouvé de la compassion, et quand j’ai appris sa mort, j’étais triste en pensant à cette vie misérable moralement où elle était passée à côté des vrais bonheurs. Si je raconte ceci s’est aussi pour expliquer aux membres de ce site qu’il ne faut pas la mépriser par rapport à son argent et à sa vie qui finalement n’a rien eu d’enviable. Oui l’argent ne fait pas le bonheur, seul l’amour nous sauve de tout…..
June
22 janvier 2015 @ 19:29
marie-Françoise,
votre dernière phrase est à méditer !
que la vie de B. Hutton, qui vue de loin semble si stérile, nous rappelle cette vérité et ainsi cette vie n’aura pas été complêtement absurde.
MEYER
22 janvier 2015 @ 20:27
Merci Marie-Françoise pour vos témoignages.
Cordialement PM
Pierre-Yves
23 janvier 2015 @ 09:25
En un sens, Marie-francoise, ce que vous nous racontez de Barbara Hutton fait du bien. Cela nous fait passer l’envie qu’on pourrait avoir de devenir riche. On voit bien qu’en dehors de son extravagante fortune, elle ne possédait rien de ce qui permet de vivre et d’être heureux avec les autres.
En fait, elle était plus démunie que la plupart d’entre nous.
marie-Françoise
23 janvier 2015 @ 10:39
oui Pierre-Yves c’est exactement ça !
A.Lin
21 janvier 2015 @ 15:24
Pas de vices cachés, juste une quête éperdue de l’amour et du bonheur qu’elle croyait sincèrement trouver dans chacun de ses maris mais elle n’a, apparemment jamais compris (ou trop tardivement) que l’argent ne fait pas le bonheur et surtout n’achète pas les sentiments.
Il faut aussi se remettre dans le contexte de l’époque où le concubinage n’existait pas. Les amants/maîtresses étaient tolérés voire acceptés dans le privé mais on se devait d’être marié pour être reçu dans les « hautes sphères » de la Société.
Elle fut le parfait reflet de « pauvre petite fille riche »
FILOSIN
21 janvier 2015 @ 12:27
Intéressant, et l’histoire nous renseigne-t-elle sur ce que sont devenus sa fortune et..ses bijoux?
FILOSIN
21 janvier 2015 @ 12:58
Quand on pense à tout le bien qu’elle aurait pu faire avec 1MD$ !
ça donne envie de chialer..
Mais il y a des gens comme ça , la preuve..
Elise de Versailles
21 janvier 2015 @ 13:30
Merci à vous marie – Françoise pour cette tranche de vie très intéressante , et fort bien rédigée .
Oui l’argent ne fait fait pas le bonheur comme dit l’adage , mais participe amplement à une vie dorée que Barbara Hutton pouvait s’offrir , seul l’amour sincère ne peux s’acheter .
Elise de Versailles
21 janvier 2015 @ 13:31
Ne peut s’acheter !!!
FILOSIN
21 janvier 2015 @ 13:51
Et pour elle aussi, le proverbe s’est vérifié: « on n’a jamais vu un corbillard suivi d’un coffre-fort » sauf que, arrivée là-haut, (pour les croyants) il faut faire les comptes..
Jean Pierre
21 janvier 2015 @ 14:35
J’aime bien les dingues. Et là on est servi.
Camille Gilbert
21 janvier 2015 @ 14:40
marie-Francoise, quels souvenirs! Merci de nous les faire partager. Je croyais que cette vie était une création de Hollywood. Je me demande si ce style de vie existe encore. Il me semble qu’on préfère vivre et voyager plus léger et plus autonome de nos jours. Il y a bien les jet-setters milliardaires, mais à mon avis, ce style de vie, très peu pour eux!
septentrion
21 janvier 2015 @ 15:30
Bonjour,
Pauvre petite fille riche.
Une enfance bien triste et malheureuse qui ne l’a pas aidé à se construire. Elle n’a pas eu la chance de rencontrer un véritable amour.
Cdt,
Trianon
21 janvier 2015 @ 17:22
Quel diamant !! Un truc de fou!!
Mais quand un peu gros, soyons franches …..
Marie de Bourgogne
21 janvier 2015 @ 18:48
Elle ne s’est même pas occupé de son fils (il le lui a très amèrement fait remarquer) et la laissé aux soins des « domestiques » et ensuite en internat.
June
22 janvier 2015 @ 19:35
Qui peut donner ce qu’il n’a pas reçu ni pu trouver ?
ce n’est pas une excuse bien-sûr, juste une tentative d’explication pour essayer de comprendre…
Marie de Bourgogne
24 janvier 2015 @ 08:39
Beaucoup de parents donnent à leurs enfants ce qu’ils n’ont jamais reçu des leurs…
Ne m’en veuillez pas mais en reprenant votre tentative d’explication, il faut dans ce cas se demander si son père a également été délaissé par ses parents, etc, etc…
Cette dame était tout simplement indifférente aux besoins affectifs de son enfant.
Cordialement
June
24 janvier 2015 @ 19:53
Mais je ne vous en veux pas !
et comme vous je sais que certain(e)s ont pu donner à leurs enfants un amour et un équilibre qu’ils n’avaient pas eux mêmes reçu .
Je me demande seulement ce qui peut dénaturer à ce point le sentiment, l’instinct diront certains (?), maternel !
Bien à vous.
Marie de Bourgogne
26 janvier 2015 @ 12:57
L’égoïsme peut être June….Un montueux égoïsme… Tout simplement.
Cordialement
JAusten
21 janvier 2015 @ 19:24
en fait le seul mari potable n’était ni prince, ni compte, ni baron :)
Zeugma
21 janvier 2015 @ 19:35
Mais pourquoi n’a-t-elle pas profité plus longtemps des performances de Porfirio Rubirosa? Bon, cinquante trois jours (et donc cinquante trois nuits !), c’est déjà bien.
Stella
22 janvier 2015 @ 14:30
Vraiment, Zeugma, je pense que votre imagination vous joue des tours!
flabemont8
23 janvier 2015 @ 20:27
Non, non, c’est vrai ! Des femmes qui ont fréquenté Rubirosa ( moi , je n’étais pas née ) ont toutes dit qu’il avait un appareil naturel extraordinaire et savait à merveille s’en servir ….De quoi rêver, Stella , non ? Pour une fois qu’on peut loucher sur autre chose que des diamants ! :-)
aubert
22 janvier 2015 @ 16:22
quand on aime on ne compte pas !!
Christian
22 janvier 2015 @ 12:18
Belle dame névrosée. :)
jo de st vic
22 janvier 2015 @ 13:09
Les « femmes » Niarchos, Onassis et autres ont elles été heureuses , suicides, overdoses…
Palatine
22 janvier 2015 @ 13:41
C’est exact que cette femme avait besoin d’amour, et d’après ce que j’ai vu autour de moi ou lu, c’est la porte ouverte à toutes les déconvenues. Les gens qui affichent ce besoin d’amour se font toujours pigeonner.
Je me suis souvent demandé pourquoi elle divorçait aussi souvent.
Il se pourrait que cette pauvre petite fille riche, trouvant qu’elle ne recevait pas assez d’amour et d’attention pour tout l’argent qu’elle dépensait, pour tout ce qu’elle offrait, finissait par se fâcher et proposait un divorce, doré, que le gigolo légal acceptait tout de suite. Et elle se disait qu’elle ferait mieux la prochaine fois. Ce qui était impossible. Mais, c’est la malédiction des femmes riches, et Cristina Onassis l’a bien vu, de ne jamais savoir si on est aimé pour soi-même.
kalistéa
22 janvier 2015 @ 14:31
En réalité c’était une psychopathe mais l’expérience prouve que ce genre de dépressifs à vie peut vivre au milieu de ses semblables qui supportent toutes les bizarreries à cause de ce qu’ils en retirent.Barbara voulait tout.Avec son argent elle voulut ^étre princesse ou comtesse ,porter des tiares, mais l’amour elle ne l’avait pas.Elle épousa Cary Grant parceque toutes les femmes le voulaient à cette époque -là, la question est: « pourquoi C G l’épousa-t-il puisqu’il ne voulait pas de son argent et continuait à travailler n’étant jamais chez lui ?
Elle épousa Porfirio Rubirosa, pour une raison similaire, pour rendre jalouses les autres femmes à cause de la réputation d’étalon de celui-ci.Mais elle était bien malade, il fut déçu ,elle aussi et elle lui paya un avion personnel et le congédia.
marie-Françoise
23 janvier 2015 @ 10:36
vous en savez des choses sur cette « pauvre » Barbara Hutton ! on dirait que vous l’avez connu personnellement et que vous l’avez côtoyé dans son intimité ! mais sans doute ne savez vous tout ça qu’à travers la lecture d’une biographie d’elle ! il aurait été intéressant d’avoir sa version des faits ! Psychopathe je ne dirai pas cela d’elle, simplement une femme très seule, ayant grandi sans amour et à la recherche d’un homme qui puisse la rendre heureuse !
Gérard
23 janvier 2015 @ 19:15
Alexis Mdivani n’était pas prince en effet mais d’une famille d’anoblis géorgiens.
Le titre venait surtout de l’ambition de sa mère.
Le comte danois Court von Haugwitz-Hardenberg-Reventlow était de noblesse immémoriale.
Les barons von Cramm sont de vieille noblesse.
Mais deux des maris de Barbara étaient bien princes à des titres divers.
Les Troubetskoy issus des princes souverains de Trubetsk (Troubtchevsk) aux confins de la Lituanie, sont parmi les plus illustres des princes russes.
Le prince Igor Troubetskoy naquit à Paris le 23 août 1912 et mourut à Nice le 20 décembre 2008. Il était fils du prince Nicolay (1867-1949) et de Ekaterina Mikhailovna Moussine-Pouchkine (1884-1972), petit-fils du prince Nicolay et de Vera Vladimirovna Morozova et arrière-petit-fils du prince Ivan et de Varvara Ustinovna Potapova.
Igor après son divorce d’avec Barbara Hutton en 1951, épousa en deuxièmes noces à Paris le 16 avril 1976 Christiane Murat, née le 27 septembre 1923. En 2012 celle-ci a publié aux éditions La Bruyère une biographie de son époux sous le titre Une vie de prince russe et il en a été question ici.
Igor était très sportif, il fut un bon cycliste mais surtout un coureur automobile et après son premier mariage forma sa propre écurie Gruppo inter, et il fit courir la première Ferrari en grand prix (à Monaco). Il transmit la passion du sport automobile à son beau-fils Lance Reventlow. Il ouvrit ensuite une galerie de peinture. Il était lui-même peintre. La galerie Troubetzkoy existe toujours avenue de Messine à Paris et elle est spécialisée dans la reproduction de peintures anciennes conservées dans des collections privées. C’est ainsi par exemple qu’elle a exécuté des copies de quelques belles toiles que quelques châtelains durent vendre pour entretenir des châteaux célèbres. Son fils Arnaud Marie, né le 11 mars 1953, a poursuivi également la galerie à New York avec Christopher Moore.
Pierre Raymond Doan Vinh appartenait à l’ancienne famille royale laotienne de Champassak dans le sud du Laos.
Mais effectivement il appartenait à cette famille par adoption du fait du prince Chao Saktiprasartha. Celui-ci, son altesse le prince Chao Saktiprasartha (Sak Praseuth), né en 1882 et mort en 1966, fils cadet du roi Kham Souk, émigra au Siam où il occupa de hautes fonctions avant de regagner le Laos où il fut membre du Conseil suprême de 1948 à 1955, il avait reçu le titre, en 1915, du roi du Siam de na Champasakti c’est-à-dire de Champassak. Il eut 15 enfants et en adopta deux, deux frères, fils de Doan Vinh Thuan, avocat à la Cour d’appel de Nancy, docteur en droit et riche propriétaire en Indochine, époux de Mathilde Hossenlopp. Le premier, Maurice, fut un brillant militaire français pendant la Deuxième guerre mondiale, titulaire de la croix de guerre ; le deuxième est donc Pierre Raymond Doan Vinh, né à Mytho (Mỹ Tho) en Cochinchine en 1916. Il fit ses études comme son frère au lycée Masséna à Nice et devint chimiste et peintre. Du fait de l’adoption il fut Chao Tiane Doan na Champassak. Chao signifie prince. Il fut donc le mari de Barbara entre 1964 et 1969, son septième et dernier mari. Après son divorce il se remaria et mourut en 1990 en Grèce. Il avait eu de son deuxième mariage un fils, Tiane-Laurent Doan na Champassak, né à Puyvert, dans le Luberon en 1973, qui est aujourd’hui un photographe très coté, qui a notamment fait beaucoup de reportages en Extrême-Orient et a publié un livre sur l’actuel roi de Thaïlande comme photographe (The King of Photography).
Le chef actuel de la famille royale de Champassak est son altesse le prince Keo Champhonesak na Champassak, né le 16 mai 1944, fils aîné du prince Boun Oum qui fut longtemps premier ministre du Laos.
On a vu en vente publique en 2013 des timbales en verre qui avaient été commandées par Barbara Hutton aux armes de Champassak où un lion ailé passe devant un parasol royal.
Gérard
23 janvier 2015 @ 20:58
Christiane Murat fille de Robert et de Lucie Legendre avait été mariée en premières noces à Georges Marie dont elle était divorcée.
Et Arnaud a donc pour patronyme Marie de Troubetzkoy.
Igor appartenait à la 3ème ligne des princes Troubetzkoy. Il était officier de réserve français. Son frère aîné Georges (Youka) fut officier et acteur américain.
Gérard
24 janvier 2015 @ 12:27
Voir aussi : Le Rivage, Une épopée indochinoise, par Tiane Doan na Champassak, Éditions du Seuil, 2008, préface de Jean Lacouture, pour la comparaison entre le Vietnam photographié par la grand-mère alsacienne de l’auteur Mathilde Hossenlopp quand elle découvre ce pays après son mariage dans le premier quart du XXe siècle et le Vietnam contemporain.
guy
12 juillet 2015 @ 00:22
ou peux t on se procurer cette mini série sur la vie de barbara qui a été faite en 1987 en anglais et en Français, moi j aimerais me la procurer en Français je suis de montreal canada
merci a tous
guy
12 juillet 2015 @ 00:23
google
Gabriel
11 mars 2018 @ 09:35
j’ai en charge la restauration d’une malle Louis vuitton avec les initiales C.H.R au dessus une couronne royale venant de la famille Reventlow savez vous a qui elle appartenait ?
merci pour votre aide