C’est une autobiographie peu commune qui emmène le lecteur dans un tourbillon de châteaux, de rencontres, de personnalités et d’une vie vécue avec tous ses excès. La princesse Diane de Beauvau-Craon est née le 20 août 1955.
Elle est la fille de Marc, Charles-Louis de Beauvau-Craon (1921-1982), 7ème prince de Beauvau-Craon et du Saint-Empire et d’Albina Patino, fille d’Anténor Patino, petit-fils de celui que l’on appelait le roi (bolivien) de l’étain, et de María Cristina de Bourbon y Brosch-Labrú, duchesse de Durcal, cousine du roi Alphonse XIII d’Espagne.
Membre du cabinet du Général de Gaulle à Londres et à Alger, le prince de Beauvau-Craon fut aussi conseiller général de Lorraine et maire d’Haroué où se situe le château familial aussi appelé le Chambord lorrain.
L’enfance de la princesse Diane et de sa sœur la princesse Minnie a pour cadre la Quinta Patino Alcoitao entre Estoril et Sintra au Portugal, vaste domaine de la famille Patino, la propriété de Casalecchio di Reno près de Bologne où vit sa grand-mère paternelle depuis son veuvage, l’appartement parisien de l’avenue Foch et le château d’Haroué.
Diane de Beauvau-Craon évolue dans un monde aujourd’hui révolu que l’on nommait la Cafe Society.
A l’âge de 18 ans, après de nombreux renvois d’élégants pensionnats français et suisses, Diane part à New York où avec son look androgyne, elle ne tarde pas à séduire des artistes en devenir comme Andy Warhol.
Ne sachant de sa propre opinion rien faire mais potentiellement tout faire, Diane est engagée par le couturier américain Roy Halston considéré à cette époque comme l’Yves Saint-Laurent local. Elle est de toutes les sorties dans les lieux branchés du moment que sont la Factory et le Studio 54. Elle côtoie aussi Mick et Bianca Jagger, John Lennon, la papesse de la mode Diana Vreeland,…
Mariée à trois reprises et mère d’un fils qu’elle mit cinq ans à récupérer car élevé par la famille de son ex-époux au Maroc, Diane de Beauvau-Craon assume toutes ses extravagances, tous ses coups de tête, et une vie où longtemps la cocaïne et l’alcool étaient à demeure.
Amie de ses amis, elle sut toujours rebondir, se lança dans la création d’une maison de couture à New York qui connut un bref mais réel succès avant le départ de sa bailleuse de fonds originaire des Philippines qu’elle avait snobée.
Diane fut aussi proche du dandy Jacques de Bascher, compagnon de Karl Lagerfeld. Leurs fiançailles furent célébrées avec faste à Rome mais le mariage n’eut jamais lieu. Elle resta à ses côtés lors de ses cinq dernières années de vie, emporté par le Sida, une maladie qui décima son cercle d’amis.
Le style est franc, plein d’humour, honnête, sincère, sans détour. Elle évoque une mère totalement absente mais un père aimant. Une famille française très aristocratique et une famille maternelle où ses grands-parents étaient évoqués aux cours de droit à la Sorbonne car leur divorce avait duré 22 ans !
On baigne dans l’opulence, les bijoux (Tiffany, Elsa Perreti), la mode, le star system mais aussi le Gotha. En mai 1979, la reine mère est annoncée pour cinq jours au château d’Haroué à l’initiative de son ami français le prince Jean-Louis de Faucigny-Lucinge qui lui concocte chaque année un séjour outre Manche.
Diane narre avec beaucoup de finesse cette présence royale. La reine mère était alors accompagnée de sa suite dont sa dame de compagnie, lady Fermoy, grand-mère de celle qui allait devenir deux ans plus tard la princesse de Galles.
Les anecdotes ne manquent pas : les malles contenant tout le nécessaire y compris de vaisselle ramenées de Londres, un détecteur de métal qu’un serviteur fut mandé d’aller en aller-retour acheter chez Harrod’s car il se disait que le parc d’Haroué contenait un trésor ou la sortie au restaurant « Le Capucin gourmand » où la reine mère était attendue par un comité d’opposants à la monarchie. La mère d’Elizabeth II ne s’en trouva nullement perturbée, saluant comme de rien le petit groupe hostile qui finit par l’applaudir !
Il y a 20 ans, le corps de la princesse Diane lâcha après tant et tant d’années d’excès à répétition. A force de lutte et de volonté, elle remonta la pente. Elle ne toucha plus jamais à la drogue et à l’alcool. Elle vit aujourd’hui une grande partie de l’année à Naples avec son époux.
A la mort de son père remarié avec Laure du Temple de Rougemont, présidente de Sotheby’s France, le château d’Haroué fut hérité par sa sœur Minnie.
Il vient de passer dans le giron du Centre des monuments nationaux qui s’occupera de sa gestion, permettant sa bonne conservation et son entretien. Des souvenirs à mille à l’heure mais surtout une ode à vivre la vie chacun à sa manière.
« Sans départir », Diane de Beauvau-Craon, Grasset, 2022, 320 p.
Régine ⋅ Actualité 2023, Beauvau-Craon, Châteaux, France, Livres 83 Comments
Anne-Laure
7 mars 2023 @ 03:49
J’ai du mal à avoir beaucoup de sympathie pour ce genre de personnage au comportement d’enfant gâtée… Elle a beaucoup fait la fête et fréquenté des célébrités, mais a-t-elle créé quoi que ce soit elle-même, ou fait quoi que ce soit d’utile ?
Avel
7 mars 2023 @ 21:53
Tout comme vous Anne-Laure.
Philomène
7 mars 2023 @ 22:13
Je n’ai pas lu son livre mais apparemment elle n’est pas Françoise Sagan.
Cosmo
11 mars 2023 @ 21:46
Elles partageaient tout de même certaines addictions.
😀Pistounette
7 mars 2023 @ 07:12
Si mes souvenirs sont exacts, j’avais « croisé » sa vie d’excès dans « Richie ». Ce livre de Raphaëlle Bacqué narrait la vie de Richard Descoings, ancien directeur de l’IEP.
Ils appartenaient tous deux aux mêmes cercles de « bobos » qui maintenaient les apparences, mais menaient en parallèle de leurs fonctions une vie d’excès, pour ne pas dire de débauche (alcool, drogue…)
Iankal21
7 mars 2023 @ 11:19
Entièrement de votre avis Jean Pierre.
Un récit comme un Podcast. Fait partie d’une fresque imaginaire de l’époque avec la biographie de Jacques de Bascher par Marie Ottavi, la série de Netflix sur Halston (génial Ewan Mc Gregor) et les deux films sur YSL. Une « fête » de privilégiés aux passions destructrices , où la créativité se fait très chèrement payée.
Les survivants (si peu), peuvent remercier leurs anges gardiens qui n’ont pas chômé.
La photo de couverture est de Robert Mapplethorpe, mais le vrai bonus de l’article est la photo de feue la Reine mère à Haroué, en portrait de groupe démontrant attitudes, préséances et … coloriage très années 1970.
Robespierre
7 mars 2023 @ 11:21
J’ai lu ce livre « Richie ». Intéressant, mais ne me souvient pas de Diane de B-C.
Antoine
7 mars 2023 @ 11:43
Exactement
Elle connaissait assez bien Richard Descoings ( que j’ai moi même assez bien connu,homme cultivé et fantasque mais bien trop border line )
Will34
7 mars 2023 @ 20:46
Antoine,
Je me sens bien provincial, ce que je suis sans complexe, quand je lis votre commentaire.
Jackie
7 mars 2023 @ 23:13
Quand on voit comment il a fini, on n’en doute pas.
Mary🐇
10 mars 2023 @ 15:08
Richard Descoings ? Un homme très Décoin…cé !
Je n’ai pas pu résister 😏!
Philomène
7 mars 2023 @ 22:37
Je voudrais quand même la défendre et ajouter quelque chose quand je relis les commentaires. Certes, elle n’a probablement pas été un exemple à suivre. Mais ce genre de personne qui a touché les extrêmes et, surtout, le fond du fond, possède un trésor, le plus grand des trésors, peut-être bien : là compréhension, par l’expérience, de ce qu’est la misère humaine. C’est une des voies d’un cœur authentique, capable de battre généreusement.
Philomène
7 mars 2023 @ 23:05
J’ajouterais que, dans le commentaire de la photo, il est dit qu’elle resta proche de Jacques de Bascher, isolé en raison du sida. Il est dit aussi qu’elle a de fines analyses, qu’elle parle cru, sans détours. Si cela décoiffe, pourquoi pas. Elle ne cherche probablement pas à se poser en exemple.
Sans l’avoir lue, j’en sais assez pour que, par réaction mes amis, même si je comprends, ô combien, la plupart de vos commentaires, je ne suis pas sûre qu’elle n’ait rien fait de sa vie. Une vie réussie n’est pas forcément à mes yeux une vie où l’on a « fait « des choses.
milou
7 mars 2023 @ 07:18
Une vie de jet setteuse …totalement dépassée, heureusement, aujourd’hui!
Elle avait un style et une beauté certaine et aurait dû choisir une autre cover pour son livre!!!!!
Un livre qui ne me tente aucunement!
Gatienne
7 mars 2023 @ 12:42
Le genre de « beauté » (?) à laquelle L’Oréal aurait pu faire appel… 😉
Mais le méritait-elle vraiment cette jouisseuse improductive ? 😄
Cosmo
7 mars 2023 @ 07:28
Une vie de débauche en quelque sorte !
teddy
7 mars 2023 @ 20:15
une vie de patachon
Ribambelle
7 mars 2023 @ 07:29
C était instructif merci beaucoup, je ne connaissais absolument pas cette personne j ai lu cet article avec intérêt 👍belle journée à tous !
Robespierre
7 mars 2023 @ 07:33
Mariée à trois reprises, mais avec qui ? Le monsieur un peu dégarni mais très distingué ci-dessus, on le voit à gauche de la Reine mère, sur une photo.
Mayg
7 mars 2023 @ 13:43
J’ai cru comprendre qu’un de ses époux (le père de son fils) était musulman puisqu’elle s’est convertie a l’Islam pour l’épouser…
https://www.lepoint.fr/people/diane-de-beauvau-craon-l-incroyable-saga-d-une-princesse-destroy-02-07-2022-2481817_2116.php
Robespierre
7 mars 2023 @ 17:36
Merci pour votre lien, mais encore une fois aucun nom de mari. Même le monsieur distingué de la photo on ne sait de qui il s’agit.
Stéphane G.
8 mars 2023 @ 16:45
c’est son père le prince Marc de Beauvau Craon, marié en deuxièmes noces avec Laure de Rougemont qui fut présidente de Sothebys et contribua à la fin du monopole des commissaires priseurs en France
Robespierre
9 mars 2023 @ 12:58
Merci cher ami.
Marie-Caroline de Bretagne
8 mars 2023 @ 13:11
D’après An Online Gotha, Diane s’est mariée à Tanger le 24 juillet 1979 avec Ahmed Mohamadialal, né au Maroc en 1952. Divorce prononcé à Nancy le 22 mai 1985. Le fils du couple, Yunes Mohamadialal de Beauvau-Craon, est né en 1980.
Mayg
8 mars 2023 @ 15:32
Selon ce que j’ai pu trouver son époux et père de son fils s’appelait Ahmed Mohamadialal. Mais a aucun moment on ne parle des 2 autres.
Charles-Antoine
7 mars 2023 @ 07:50
Avec les droits d’auteur elle pourra régler les ardoises laissées à droite et à gauche pendant des années!!!!!
Antoine
7 mars 2023 @ 11:44
Elle est à l’abri à bien des égards …..
Robespierre
7 mars 2023 @ 08:25
Elle se vante d’avoir été renvoyée de plusieurs pensionnats … Cela donne le ton. Elle se vante d’avoir été amie avec Andy W. mais n’a jamais rien peint. Connu John Lennon mais n’a jamais fait de musique, Diana Vreeland sans jamais avoir écrit une ligne ou dessiné une robe et on peut continuer ainsi. . Halston qui était assez connu vers les années 70 lui donne un job de mannequin, et là elle n’est pas très différente des fils et fille de… d’aujourd’hui. Finalement elle n’a pas fait grand chose de sa vie sinon faire la fête et côtoyer des gens connus. « Une ode à vivre la vie chacun à sa manière ». Oui, nous faisons tous cela vivre notre vie à notre façon, mais sans pour autant écrire une ode. Evidemment son nom aide, et sans lui, elle ne serait qu’une femme pas très jolie avec un beau pedigree. Je garde mon argent pour des autobiographies de gens plus intéressants.
Axelle
7 mars 2023 @ 10:31
Très bien résumé Robespierre. Ne rien faire d’intéressant ni de productif de toute sa vie quand on a tant d’atouts en main, c’est du gâchis….
Roxane
7 mars 2023 @ 10:40
Idem pour moi. D’autres vies m’intéressent infiniment plus.
Vittoria
7 mars 2023 @ 11:57
Exactement…
Raimo Concas del Drago
20 octobre 2024 @ 16:22
J’en ai côtoyé ô combien dans les années 80 et 90 « des comme ça » dans les endroits à la mode Palace , Castel, l’appart, le Sept… etc , laissant des ardoises sous prétexte que leur présence se monnayait et que c’était un priviliy de les avoir dans leur établissement. Généralement bruyant et repartant éméché.
Mary🐇
7 mars 2023 @ 12:43
Robespierre,
J’adhère totalement à votre commentaire !
Lady Chatturlante
7 mars 2023 @ 23:18
À sa place, j’aurais intitulé mon autobiographie « Sans déconner ». Pour ne plus être à une provoc’ près…
Pierre-Yves
8 mars 2023 @ 08:43
Je ne suis pas totalement d’accord. Non que la vie qu’a menée Diane de B-C me fascine particulièrement, mais parce qu’on n’a pas besoin d’être soi-même peintre, ou musicien, ou d’avoir créé quelque chose, pour raconter des choses intéressantes. Etre observateur et témoin d’un certain milieu peut permettre de l’évoquer et de le faire vivre par le truchement d’un livre. Elle a vu des choses peu communes, rencontré des artistes célèbres, cotoyé les abîmes, et tout cela a de quoi constituer un matériau littéraire. Ensuite, bien sûr, le public est libre de s’y intéresser ou pas, mais je peux comprendre qu’elle ait eu le désir d’écrire sur sa vie.
Will34
8 mars 2023 @ 19:11
Pierre-Yves, je comprends très bien votre point de vue.
Philibert
7 mars 2023 @ 08:32
« Sans départir », vraiment ?
Diane de Beauvau-Craon a surtout la chance de ne pas être morte de ses excès, comme tant d’autres. Mais ça ne suffit pas à faire de cet ouvrage un livre intéressant…
Roxane
7 mars 2023 @ 10:41
Oui, absolument.
Will34
7 mars 2023 @ 20:52
Un grand nom ne suffit pas ! Cela ouvre des portes mais pas forcément toujours les bonnes. Et notamment celles qui peuvent vous aider à grandir.
Je persiste à croire que tout le monde a des bons côtés.
JAusten
7 mars 2023 @ 08:32
Wow quelle vie ! Ça ce sont des memoires qui valent la lecture !
kalistéa
7 mars 2023 @ 08:57
« laisser un commentaire »…que pourrais je dire qui ne soit pas offensant pour une personne qui a vécu une telle vie? Chacun vit comme il veut , tout ce que personnellement m’inspire le récit d’une telle existence c ‘est qu’elle ne me fait pas envie!
Philomène
7 mars 2023 @ 22:06
Un plaisir de vous lire Kalistea.
Jean Pierre
7 mars 2023 @ 09:03
J’ai lu ce livre l’année dernière.
Ce sont les mémoires d’une survivante qui ne dissimule rien, enfin presque rien, on ignore tout de ses difficultés avec sa mère quand d’un autre côté on connaît par force détails les soirées du Club 54 ou du Palace. La fête n’y est pas triste mais dangereuse et parfois mortelle.
Il y manque juste la voix et le phrasé de DBC qui sont une superbe imitation de Sylvie Joly dans son sketch « Catherine ».
Je recommande.
Katellen
7 mars 2023 @ 12:27
Merci pour cet avis après lecture Jean-Pierre.
Marie-Caroline de Bretagne
8 mars 2023 @ 13:30
Suis assez d’accord avec vous Jean-Pierre … En revanche, côté phrasé, je trouve que la chère Sylvie Joly s’exprimait le plus souvent dans ses sketches comme l’odieuse bourgeoise dont elle se moquait pour notre plus grand plaisir ! Chez DBC, c’est plutôt me semble-t-il un accent aristo/canaille, lui aussi assez savoureux dans son genre … :)
Marnie
7 mars 2023 @ 09:22
J’avoue que ce n’est vraiment pas le genre de destin qui me passionne… donc je ne lirai pas ce livre et m’en tiendrai à cet article.
val
7 mars 2023 @ 10:35
Marnie,
Comme vous ! je suis l’antithèse de cette dame , je hais les excès
Anne-Cécile
7 mars 2023 @ 09:30
Le désœuvrement et ses conséquences.
Erato deux
7 mars 2023 @ 09:33
J’ arrive « essoufflée » à la fin de cet article, telle est la séquence de vie de cette femme. Une époque que je ne regrette pas.
Et avec aussi la conviction que il y a des meilleures manières de vivre quand la chance vous fait don de la richesse et d’un nom illustre.
Roxane
7 mars 2023 @ 10:41
Oui, c’est certain.
Michelle R.
7 mars 2023 @ 10:24
Je partage votre opinion Erato deux.
Abec tout cet argent quel bien elle aurait pu faire
Malthus
7 mars 2023 @ 11:25
En avait-elle tellement, finalement, dans sa jeunesse (travailler comme mannequin, se faire financer dans un projet par une dame philippine) . Ses parents, oui, mais elle ? Peut-être a-t-elle eu un héritage, qu’elle a pu dilapider (cf post de Charles-Antoine)
Baboula
7 mars 2023 @ 10:29
Non merci ,je préfère des biographies moins trash . Elle est un exemple à ne pas suivre .
Passiflore
7 mars 2023 @ 10:51
Albina du Boisrouvray est la cousine germaine de Maria-Cristina Patiño, mère de Diane et Minnie de Beauvau-Craon. Et elle a, à plusieurs reprises, à travers son association François-Xavier Bagnoud, organisé des manifestations au château d’Haroué, qui était en difficulté financière.
Jo
7 mars 2023 @ 17:06
Au moins elle a du Craon!
👑 MIKA 👑 🇫🇷
7 mars 2023 @ 11:39
La photo de couverture donne déjà le ton …. ☹️
Avel
7 mars 2023 @ 21:57
Oui Mika, cette photo ne me donne pas envie de lire ce livre.
JAY
7 mars 2023 @ 11:39
J ai lu ce livre l’année dernière.
Elle fut une enfant ultra gâtée, la faute des parents bien sur, et elle a surtout la chance de passer au travers des affres de la maladie et de la pauvreté après un parcours très juste-boutiste !
Elle nous fait vaguement découvrir le backstage de beaucoup de personnalités idolâtrées de nos jours par certains, alors de leur vie n’était pas forcement admirable…
On ressent beaucoup de chance dans cette vie et aussi beaucoup de gachis.
On constate aussi que les parents étaient très égoïstes entre un père qui m’a pas assuré sa prestigieuse descendance et une mère qui n’était pas proche de ses propres enfants …
Une page d’histoire et de Life style qui parait tellement loin.
Auberi
7 mars 2023 @ 11:43
Le choix de la photo de couverture définit clairement un total accord avec ce que cette femme fut sans aucun regrets d’un passé hautement jouissif pour elle, reste toute sa vieillesse, diminuée ou pas, à ruminer et savourer ce bon vieux temps. Qu’elle trinque à son bilan en se fichant (évidemment) de ce que les autres pensent…
Menthe
7 mars 2023 @ 11:43
Je profite de cet article pour lancer un appel à Ciboulette qui nous avait parlé du château et de la famille Beauvau-Craon.
Chère Ciboulette, vous me (nous) manquez beaucoup. Comment allez-vous ? Un petit mot me ferait grand plaisir.
Amitiés.
nt qu'il en est encore temps
7 mars 2023 @ 11:54
Encore une beautiful people qui a eu beaucoup pour être heureuse mais dont la seule aptitude est de se déglinguer… Exit !
Leonor
7 mars 2023 @ 12:09
Ca ne vole pas bien haut.
Iris Iris
7 mars 2023 @ 12:10
Rédhibitoire
Claudia
7 mars 2023 @ 12:26
Il me semble me souvenir d’avoir lu son histoire dans un Point de Vue, c’est vraiment une époque révolue.
Hervé J. VOLTO
7 mars 2023 @ 12:38
Une vie de jet setteuse blasée… la conviction reste qu’il y a des meilleures manières de vivre, quand la chance vous fait don de la richesse et d’un nom illustre.
Miléna K
7 mars 2023 @ 16:39
Pour une fois, en accord avec vous .
Mayg
7 mars 2023 @ 13:26
La pose sur la 1 ère photo…
Arielle
7 mars 2023 @ 13:27
Cette dame ne présente aucun intérêt.
Perlaine
7 mars 2023 @ 14:38
Une vie de débauche certes , elle n’est pas la seule actuellement apparemment , enfin elle n’a blessé personne c’est déjà ça .
LPJ
7 mars 2023 @ 15:25
Le père de la Princesse Diane fut le dernier mâle de sa maison et donc le dernier Prince. Ce titre est donc aujourd’hui éteint. A noter qu’au moins un de ses petits enfants a accoler de Beauvau-Craon à son de famille.
Généalogiquement il est amusant de constater que le Prince de Beauvau-Craon épousa en premières noces une descendante des Bourbon et en secondes noces une descendante des Bonaparte. En effet Laure du Temple de Rougement descendait en droite ligne de l’union de la soeur de Napoléon 1er, Caroline, avec le Maréchal Murat. Cette seconde union n’eut pas de postérité.
particule
7 mars 2023 @ 15:48
Bien peu de pudeur et d’intérêt de faire cette autobiographie qui résume l’inutilité d’une vie, fût elle celle d’un nom et d’un prénom de chasseresse : Diane de Beauvon-Craon …. ce livre doit lui avoir été conseillé par son psy pour faire une thérapie contre ses addictions ! L’éditeur – j’espère- publie à compte d’auteur !
Marie-Caroline de Bretagne
7 mars 2023 @ 17:03
J’ai lu le bouquin l’année dernière en me souvenant avoir croisé la dame dans les années 80 chez sa belle-mère Laure qui l’aimait bien malgré tous les soucis qu’elle causait. J’avais alors 22 ou 23 ans, elle était mon aînée de 7 ans et son côté déterminé et extravagant m’effarouchait un peu !:) Évidemment sa vie est exactement celle que je n’aurais pas souhaité pour moi ou mes enfants. Diane s’est noyée dans « la nuit » et ses excès en tout genre. Matériellement gâtée par sa famille mais pas tout à fait bien aimée par ses parents. C’est selon elle l’une des raisons de la vie qu’elle a menée pendant une trentaine d’années. Je partage l’avis de Régine sur le livre et ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine sympathie pour Diane. Certes, sa vie a été plutôt superficielle mais pas vaine puisqu’elle a aussi été capable d’accompagner jusqu’au bout plusieurs de ses amis morts du Sida. Je me souviens que nous n’étions pas si nombreuses à assister nos amis malades et condamnés … Et oui, Diane s’est convertie (sans grande conviction) à la religion musulmane pour épouser le père marocain de son fils qui, n’en déplaise à certains, porte désormais le nom de sa mère. Aujourd’hui, elle semble apaisée et heureuse avec son 3e époux et j’en suis ravie pour elle.
MartineR
7 mars 2023 @ 17:07
Grandeur et décadence
Nivolet ☘🦝🐈🐕🐇
7 mars 2023 @ 17:16
Je ne supporte plus ces bonnes femmes de pacotilles jeunes ou vielles.
Nivolet ☘🦝🐈🐕🐇
7 mars 2023 @ 17:16
Pacotille sorry
Vittoria
7 mars 2023 @ 17:17
P.S. : ce pathétique ouvrage n’est pas une nouveauté en librairie, il est paru il y a une dizaine de mois déjà.
Gérard
8 mars 2023 @ 00:33
Pourquoi toujours des jugements péremptoires ?
aubert
8 mars 2023 @ 12:57
Péremptoires ?
Pas tout à fait. C’est la dame, princesse de Beauvau-Craon et du Saint-Empire, à qui personne ne demande rien qui estime intéressant de confier ses turpitudes.
La photo à elle seule appelle les commentaires que, toujours imbu de princesserie, vous pouvez trouver péremptoires.
Marie-Caroline de Bretagne
9 mars 2023 @ 15:29
Bien d’accord avec vous Gérard. Que de jugements définitifs et péremptoires ! Cette façon de donner des leçons à la terre entière est insupportable.
Lunaforever
8 mars 2023 @ 07:37
Ça a quoi d’intéressant une vie de droguée alcolo ? Son physique, presque parfaitement masculin, doit expliquer ses fiançailles avec Mr de Bascher.
Chevalière
8 mars 2023 @ 09:53
Un livre truculent et croustillant à souhait semble-t-il … pour ceux qui veulent se distraire ces choses sérieuses et gravissimes de la vraie vie.
Le mythe des princesses fait toujours rêver, même si elles ont perdues leur innocente beauté : certains adeptes des écrans adorent de tels excès… pas sur N & R manifestement !
MartineR
8 mars 2023 @ 15:18
Elle était représentée aussi dans le film St Laurent de B.Bonello, film sur cette période de décadence de St Laurent & d’autres
Djobi
8 mars 2023 @ 21:19
J’adore ce type de vie ! Je vais me jeter dessus.