Parution le 29 octobre prochain des mémoires du roi Siméon de Bulgarie qui après un long exil devint Premier Ministre de son ancien royaume. Noblesse et Royautés reviendra ultérieurement sur cet ouvrage autobiographique.
« Un destin singulier », Siméon II de Bulgarie, Editions Flammarion, 2014, 384 p.
Charlanges
20 octobre 2014 @ 07:32
Un ouvrage dont la lecture sera très certainement passionnante et instructive.
Zeugma
20 octobre 2014 @ 08:57
J’ai rencontré le roi Siméon une fois, à l’époque où il état premier ministre, à l’occasion d’un voyage qu’il faisait à Paris.
Un homme charmant et parfaitement francophone.
Le projet de rétablir la monarchie en Bulgarie qui fut envisagé assez sérieusement dans les années qui suivirent la chute du communisme s’est, en définitive, complètement éclafouéré.
Kalistéa
21 octobre 2014 @ 10:38
Le » roi »Siméon de Bulgarie a fait ses études au lycée Français de Madrid…outre le fait que comme je l’ai dit déjà ,dans toutes les familles royales on parle Français et Anglais couramment.
Zeugma
21 octobre 2014 @ 17:06
Pourquoi des guillemets ?
Siméon a droit a son titre de roi puisqu’il a régné (trois ans) sur la Bulgarie.
Cela vaut également pour Constantin qui régna (neuf ans) sur la Grèce ou Michel (dix ans au total) sur la Roumanie.
Je n’en vois pas d’autres dans ce cas : à vérifier ….
Ces rois qui régnèrent, et ne vivent heureusement plus en exil, ont des droits protocolaires supérieurs aux chefs des anciens maisons régnantes.
Kalistéa
23 octobre 2014 @ 19:23
Il a plus été premier ministre que roi, son cas si vous voulez le comparer ne peut l’être en aucun cas avec celui des rois de facto que vous citez,mais peut-être seulement avec celui du roi Leka d’Albanie.
Marie de Cessy
20 octobre 2014 @ 10:11
Assurément un livre à lire !
Patricia C
20 octobre 2014 @ 10:46
Il est vrai que cette expérience est très particulière. J’attends avec impatience cet article.
Lorenz
20 octobre 2014 @ 10:48
J’ai beaucoup de respect pour le roi Siméon, qui a décidé de servir son pays en tant que Premier ministre à un moment où il n’était pas possible de le servir en tant que roi.
Voila le rôle des royautés: servir, être à disposition.
Comme éducation, ce roi est plus « Savoie » que son cousin Vittorio Emanuele: l’un a été élevé par sa mère Giovanna de Savoie, l’autre par sa mère Maria Jose de Belgique. L’un avait une relation relativement étroite avec ses grands-parents le roi Vittorio Emenuele III et la reine Elena avec qui il a vécu en Egypte, l’autre non.
Il est donc normal que Siméon parle parfaitement l’italien, contrairement à Vittorio Emanuele.
Jean Pierre
20 octobre 2014 @ 12:23
C’est pour cela Lorenz que l’on parle de la langue « maternelle ». La langue de la mère.
Ainsi, Siméon avant de retourner en Bulgarie maîtrisait mal le Bulgare (la langue de la patrie, celle du père) même s’il se débrouillait.
Voir à ce sujet le très bel ouvrage de Vassilis Alexakis.
Francine du Canada
20 octobre 2014 @ 10:55
Merci Régine; je me demande si « singulier » est l’adjectif qui convienne car je trouve son destin plutôt extravagant. J’aime bien sa personnalité; c’est un homme qui a en lui beaucoup de force et d’humilité. N’ayant pas été réélu (à la deuxième élection), il a cédé la place avec noblesse et reconnu la volonté du peuple. Agé de 77 ans maintenant, j’espère pour lui une belle retraite. FdC
Arnaud
20 octobre 2014 @ 16:05
Ma femme est moi, avons croisé le roi Simeon et sa femme au Luxembourg en 2012. C’était en fin d’après midi, juste après le mariage du Grand Duc héritier Guillaume.
Ils se promenaient sur les remparts de la ville de Luxembourg. Cela fait bizarre de tomber nez a nez avec quelqu’un que l’on connait dans les magazines ou les livres d’histoire.
Nos regards se sont croisés. Je lui ai dit bonjour et nous avons discuter 5 minutes après avoir fait une photo ensemble. Il a un regard très franc plein de douceur. La reine semble plus timide et moins ouverte que lui.
Un beau souvenir…
Patricia C
21 octobre 2014 @ 10:18
Quelle chance vous avez eue. Son épouse n’a peut-être pas la même éducation que lui quant à la communication, l’image, les relations extérieures. Ce n’est pas évident.
Zeugma
21 octobre 2014 @ 17:16
Dans entrer dans les détails des conditions dans lesquelles je me suis trouvé en contact (bref) avec le roi Siméon à qui je m ‘adressais en l’appelant « majesté » – comme on s’adresse à lui en Espagne – j’ai été très surpris de voir un malabar monter subrepticement avec nous dans l’ascenseur alors que la porte se refermait.
« Ne vous inquiétez pas, c’est mon ange gardien » m’a-t-il murmuré avec un petit sourire, le malabar en question restant naturellement de marbre.
Je m’étais retrouvé – dans d’autres circonstances – dans un ascenseur avec feu le comte de Paris pour une scénette rétrospectivement drôle que je raconterai peut-être plus tard.
Arnaud
22 octobre 2014 @ 09:54
Quand nos regards se sont croisés, il a fallu en 1 seconde que je decide comment je devais m’adresser a lui. Je ne savais plus: majesté, monseigneur, monsieur, alors j’ai souris et j’ai dis BONJOUR. Il n’a pas ete choqué.
Lors de notre rencontre, le roi et la reine etaient seuls. Il n’y avait personne avec eux.
Danielle
20 octobre 2014 @ 17:38
Un livre certainement fort intéressant.
Siméon de Bulgarie n’a pas manqué d’épreuves !
Severina
20 octobre 2014 @ 19:19
Surement un homme capable qui a fait très bien soi comme entreprenneur que comme premier ministre, bien qu’etant roi, et je crois ne l’oubliant jamais. Dommage que son héritier soit gravement handicapé après un terrible crash en auto.
JAY
21 octobre 2014 @ 09:13
celons mes amis Bulgare, le roi a complètement loupé son retour car il ne s est pas entouré de vrais bulgares mais plutôt de ceux de la diaspora revenus après la chute des communistes. Beaucoup de jeunes loups très diplômés mais pas des gens de terrain, trop loin des préoccupations des petites gens… .. etc
Philibert
21 octobre 2014 @ 13:56
Il y a aussi une autre raison, que nous enseigne l’histoire.
Au XXème siècle en Europe, le seul et unique homme a être devenu roi en succédant à quelqu’un qui ne l’était pas est Juan-Carlos d’Espagne. Et ce pour une raison simple : il a été imposé à la tête de l’État par son prédécesseur.
Si le Bulgare Todor Jivkov, le Roumain Nicolas Ceaucescu et le Hongrois Miklós Németh (bref successeur de János Kádár en 1988) avaient eu l’idée, sentant le vent tourner au moment de l’ouverture du mur de Berlin, de nommer Siméon de Bulgarie, Michel de Roumanie et Othon d’Autriche-Hongrie à la tête de leur pays respectifs, l’Europe compterait trois royaume de plus.
Mais aucun d’eux n’en a eu l’idée et ces trois pays sont restés des républiques…
Ontheroadagain
21 octobre 2014 @ 09:41
Un Roi très sérieux, intelligent, droit, cultivé. Je me souviens de son passage au JT de TF1 il y a plusieurs années, où il s’exprimait dans un français parfait, à l’époque où il était dans cette situation surréaliste de Roi Premier Ministre de son pays !