Grâce à la générosité de l’Association des Amis du Musée Louis-Philippe du Château d’Eu, le musée vient d’acquérir deux ustensiles en cuivre provenant des cuisines du Roi Louis-Philippe au château d’Eu. Il s’agit d’une poissonnière avec son couvercle datée de 1845 au chiffre du Roi des Français et d’une cuillère à ragoût percée en cuivre frappée sur la tige du monogramme LP, pour Louis-Philippe, sommé de la couronne royale et de la marque du château d’Eu.
L’Association des Amis du Musée Louis-Philippe du Château d’Eu, fondée par la Comtesse de Paris (1911-2003), a pour but de faire connaître le château et de contribuer à l’enrichissement des collections.
Le Comte de Paris est aujourd’hui l’un des administrateurs de l’association fondée par sa grand-mère en 1985. (Merci à Charles – photo musée Louis-Philippe)
Laurent F
11 septembre 2019 @ 07:39
J’ai les mêmes à la campagne mais pas au chiffre de Louis-Philippe !
Muscate-Valeska de Lisabé
11 septembre 2019 @ 08:05
Louis-Philippe n’a sans doute jamais porté son regard sur cette vieille gamelle à usage du personnel de cuisine,pour moi cette acquisition à sens historico-fétichiste est du gaspi.
CatherineA
11 septembre 2019 @ 11:20
Merci Muscate 🙏 pour la bonne rigolade.
C’est tellement vrai ce que vous dites .
ABER
11 septembre 2019 @ 12:28
Pas faux.
Dagobert 1er
11 septembre 2019 @ 14:12
Et bien, je ne partage pas votre commentaire, à la limite (?) du mepris. Tout fait sens en histoire, il n’y a pas de petits objets face aux « grands ». Lisez « histoire des choses banales » de Daniel Roche.
Muscate-Valeska de Lisabé
12 septembre 2019 @ 19:57
Je suis juste épatée de l’intérêt que certaines associations peuvent porter à des choses qui n’en n’ont pas,Dago.
Pas sûre que tous les cotisants cautionnent et s’ébaudissent devant ce genre d’investissement…placé sous-verre,ce qui est sensé…valoriser une chose sans valeur?
Charlotte
11 septembre 2019 @ 14:18
Bon, c’est bien, les vieilles gamelles sont revenues au point de départ, c’est à dire les cuisines, je doute comme vous, que Louis Philippe y ait jamais mis les pieds, mais bon, elles ont retrouvé leurs pénates…Si ce sont les dons des « Amis » qui l’ont permis, pourquoi pas? mais pas dans une cage vitrée, comme je crois le voir.
?
HS : Baboula ! j’ai complètement « foiré » en tentant de mettre mon tournesol, qui s’obstinait à me tourner le dos…
Ouf, j’y suis parvenue, après bien des essais ; amibe ? coucher de soleil ?
Ce qui est bien dans ces essais infructueux, c’est que chacun peut y mettre ce qu’il veut y voir, , tandis que là , c’est le produit des « jachères fleuries » : tournesols et fleurs bleues je n’en connais pas le nom, mais c’est si beau !
Laurent
11 septembre 2019 @ 15:40
Tellement vrai
J’espere que les amis du musée rachèterons les pots de chambre les balais les serpillères etc si importantes pour Louis Philippe si proche du peuple
A mourir de rire
Baia
11 septembre 2019 @ 15:44
Drôle Muscate 😂😂😚
jane
11 septembre 2019 @ 19:38
C’est pourtant logique qu’un musée consacré au roi Louis Philippe rachete des objets du Souverain pour les exposer
Laurent F
12 septembre 2019 @ 12:42
Ce ne sont pas des objets ayant appartenu à Louis-Philippe à proprement parler, le roi ne s’en est certainement jamais servi !! A Vaux-le Vicomte, à Chenonceaux et ailleurs on visite les cuisines, ce n’est pas d’un intérêt extraordinaire car ces ustensiles sont encore bien fréquents dans les campagnes, toujours accrochés au mur. Sorti de son contexte ce n’est pas très beau il faut bien l’avouer
Charlotte
13 septembre 2019 @ 11:10
Je doute que Louis Philippe se soit servi de ces instruments !
Gérard
16 septembre 2019 @ 18:43
Ce qui est certain c’est que le propriétaire de ces objets c’était le roi et non pas un quelconque majordome.
Quand on achète une chaise ou un tabouret on n’est pas sûr non plus que le roi s’y soit assis à Versailles ou ailleurs. Les visiteurs des châteaux ne sont pas forcément des monarchistes ou des nostalgiques. Ils veulent voir tout d’un château. Il y a même quelques maisons que je ne citerai pas et qui se visitent où l’on peut jeter un coup d’œil sur les toilettes privées de Monsieur et de Madame. C’est généralement avec la chapelle la seule pièce dans laquelle on ne peut entrer et qu’on doit regarder du seuil.
Lord Mickael
11 septembre 2019 @ 20:41
Je trouve que c’est une bonne chose que ces objets retrouvent leur lieu d’origine, mais de là à les mettre sous vitrine, c’est un peu exagéré …
ABER
12 septembre 2019 @ 09:15
Oui, franchement, racheter ce genre de babioles, çà frôle le ridicule. On ne nous donne pas le prix mais l’argent pourrait être mieux utilisé. Allez, on prend exemple sur Katherine de Serbie.
Gérard
12 septembre 2019 @ 20:10
On ne peut tout de même pas détourner les dons et ne pas tenir compte de l’objet social de l’association.
aubert
12 septembre 2019 @ 09:16
Muscate, Les membres de cette association savent maintenant dans quoi passe leur contribution.
Mais Louis-Philippe n’était-il pas surnommé le roi bourgeois ? A quand les « vases de nuit ».
Gérard
15 septembre 2019 @ 12:26
L’association est l’une de celles qui renseignent le mieux sur l’argent récolté et sur les achats et les restaurations financées. Il faut remercier le président, les membres du bureau et tous les autres bénévoles.
Bérengère
12 septembre 2019 @ 12:10
C’est une bonne chose pourtant que ces objets de cuisine du château d’Eu retrouvent leur place au château d’Eu dans le cadre du musée consacré à Louis-Philippe
Charlotte
12 septembre 2019 @ 12:38
Tiens au fait, la cuiller à ragoût percée, par l’usure ? parce que sinon j’appelle ça une écumoire…
Hugo
13 septembre 2019 @ 11:02
Il me semble pourtant Muscate Valeska de Lisabé que ces pièces en cuivre de la cuisine de Louis-Philippe ont bien leur place dans le musée Louis-Philippe du château d’Eu. Cela n’a rien à voir avec du fétichisme.
aude
11 septembre 2019 @ 08:29
Bravo au comte de Paris de marcher sur les traces de sa grand-mère l’inoubliable princesse Isabelle comtesse de Paris
Baboula
11 septembre 2019 @ 08:44
On avait donc vendu la batterie de cuisine !
COLETTE C.
11 septembre 2019 @ 10:04
Il doit y avoir des merveilles dans ce château !
Charles
11 septembre 2019 @ 11:01
L’Association des Amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu, créée par la défunte Comtesse de Paris, est une association active au service du château d’Eu et à son histoire.
Charles
11 septembre 2019 @ 11:19
Baboula,
Après la révolution de 1848, une vente aux enchères fut organisée sur la place du château, actuelle place Isabelle d’Orléans et Bragance, Comtesse de Paris, pour se débarrasser de nombreux objets de la demeure de l’ancien souverain.
Baboula
11 septembre 2019 @ 11:30
Merci Charles ,j’ignorais cette vente ; on parle toujours des ventes à Versailles mais il est logique qu’il y eût dans tous les domaines royaux.
L'Alsacienne
11 septembre 2019 @ 17:01
Ces ustensiles sortis du « vide maison » ont retrouvé leurs lettres de noblesse.
Je me range de l’avis de Muscate.
Cosmo
11 septembre 2019 @ 17:13
On comprend le soin que prend cette association de préserver le patrimoine du château d’Eu. Il faut simplement espérer qu’elle n’a pas payé trop cher cette vielle casserole sur laquelle aucun membre de la famille royale n’a jeté les yeux et encore moins humé. A quand les pots de chambre armoriés qui eux ont eu l’indiscretion de l’intimite royale ?
Charles
12 septembre 2019 @ 12:15
Cosmo
Pour reconstituer le décor du château sous le règne de Louis-Philippe il est nécessaire de posséder ce type d’objets pour garnir l’office du château, c’est pourquoi j’approuve cette acquisition et je félicite les donateurs.
Cosmo
15 septembre 2019 @ 15:10
Certes mais on est loin des porcelaines, cristaux et argenterie qui font rêver. Une casserole même couronnée reste une casserole. Cela dit j’approuve aussi cette acquisition car je n’ai aucune raison de ne pas l’approuver.
Charlotte de D.
12 septembre 2019 @ 10:45
L’acquisition de cette poissonnière s’est-elle montée à combien ?
Belle acquisition en tout cas
Charles
13 septembre 2019 @ 11:21
Le prix de la poissonnière et son couvercle était très raisonnable donc les amis du musée Louis-Philippe ont fait une bonne affaire
Baia
13 septembre 2019 @ 14:53
Le genre de commentaire exécrable : je connais le prix mais je ne vous le dirai pas …. Rien de pire !
Charles, alors, vous nous le donnez ce prix ?
Baboula
15 septembre 2019 @ 14:29
Bien dit Baia !
ML
12 septembre 2019 @ 18:31
Pourquoi ce mépris ? Parce qu’il s’agit des Orléans ?
Philippe H.
12 septembre 2019 @ 21:35
Très fidèle lecteur de N&R tous les jours, je suis abasourdi par certains commentaires à la limite du mépris et de la méconnaissance de l’hIstoire!!! Ces deux acquisitions font partie du patrimoine du château d’Eu , frappées du chiffre de Louis Philippe… Que le Roi et la Cour n’y aient pas accordé d’importance n’est pas capital !!!
Que ces pièces fassent partie intégrante des collections … oui c’est l’évidence!!!
Si, chers internautes qui avez la critique facile , vous découvrez dans une brocante ces pièces historiques à 20 euros, vous serez les premiers à les acquérir et pas peu fiers d’indiquer à votre entourage leur provenance !!! Alors un peu de raison et d’humilité. ……!!!!!!!!
Beaumarchais écrivait -et ce fut la citation quotidienne du Figaro- : « sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur « … ici ce n’est plus du blâme, c’est de l’acharnement systématique pas toujours éclairé !!!!
Gérard
14 septembre 2019 @ 01:33
Je suis tout à fait de votre avis Philippe. Il me semble que beaucoup de nos amis jetteraient donc au feu tous les arts et traditions populaires et tout ce qui est compris au Mucem à Marseille.
Mais quand on fait visiter un château on voit que le public est très intéressé par les cuisines.
Hugo
13 septembre 2019 @ 11:03
Bravo au château d’Eu pour cette acquisition et merci aux amis du musée qui financent.
Luc
13 septembre 2019 @ 11:36
Il y a de qui être abasourdi en effet devant les commentaires au ras des paquerettes de certains lecteurs qui semblent ne rien comprendre à l’histoire
aubert
13 septembre 2019 @ 22:27
Luc, Ici il n’est pas question de vases donc vos paquerettes n’ont pas leur place.
De plus, l’histoire ne repassant pas les plats, n’est-ce pas vous qui manquez de compréhension
Gérard
13 septembre 2019 @ 14:10
Oui l’histoire ne se résume pas à la vie des grands mais elle concerne aussi ceux qui les ont servis dans l’ombre et dont il faut se souvenir.
Muscate-Valeska de Lisabé
14 septembre 2019 @ 20:19
Gérard…la mémoire du sacrifice de tout un personnel n’émanera jamais d’une vieille gamelle .
Gérard
15 septembre 2019 @ 12:33
Il y avait sûrement plus malheureux que le personnel du château à cette époque. Mais comme les corps de ces personnes sont enterrés et que leurs âmes nous sont cachées nous ne pouvons que les évoquer à travers les écrits ou les traces matérielles qu’ils ont laissées.🤝
marine
14 septembre 2019 @ 12:28
Très belle acquisition pour le musée Louis-Philippe, en tout cas bravo à l’associtation qui a financé cet achat
Anne-Cécile
17 septembre 2019 @ 06:44
Si les cuisines se visitent il va les falloir remplir donc l’achat peut servir à étoffer ces pièces.
Certaines anciennes cuisines sont intéressantes à visiter, certaines sont même belles ou innovantes pour l’époque. Les batteries de casserole participent de l’intérêt de celles-ci.
En effet elles peuvent être intéressantes historiquement pour l’histoire de l’art.
Mais des batteries datant du 19ème et des ustensiles ne sont pas rares du tout. Qu’elles aient ou non servi pour les repas du roi Louis-Philippe ne renforcent pas non plus le caractère intéressant des cuisines du château d’Eu.
Il s’agit à l’évidence d’objets pour décorer lesdites cuisines,super qu’ils soient précisément de la même origine, mais il est assez ridicule de les avoir placés sous cloche.