Gladys Deacon est née le lundi 7 février 1881 à l’hôtel Brighton rue de Rivoli face aux Tuileries à Paris. Elle est l’aînée d’une fratrie de quatre sœurs, et la fille d’Edward Deacon et Florence Baldwin.
Edward Deacon et son épouse étaient de riches américains qui avaient choisi de vivre en Europe.
« Dans la dernière décennie du XIXème siècle, il régnait à Paris une période bénie que l’on désigna plus tard comme la belle Epoque. C’était une ère d’oisiveté et e sécurité, avant que la situation économique et politique changeât le mode de vie de ceux qui pouvaient vivre avec le luxe et faire exactement ce qu’ils voulaient, comme il leur plaisait. Ce beau monde évoluait avec élégance entre salons et restaurants, incroyables bals, clubs sélects et promenades au bois de Boulogne. C’était l’esprit du faubourg Saint-Germain et on pouvait y croiser le flamboyant Robert de Montesquiou ou le snobissime comte Boni de Castellane. Les Deacon étaient reçus dans le meilleur des monde. Ils avaient le même train de vie que la haute société et voyageaient au gré des saisons à Cannes, Nice ou Trouville. Ils séjournaient parfois à Gênes, Saint-Moritz, Hambourg ou Genève. De temps en temps, ils traversaient l’Atlantique pour aller passer la sisons aux Etats-Unis, à Newport ou à Clara County en Californie pour rendre visite au frère de Madame Deacon. »
Après Gladys qui fut la plus belle et la plus brillante des quatre filles Deacon, il y eut Audrey née à Pau en novembre 1883. Edith naquit en 1887 à Cannes où les Deacon passaient généralement l’hiver. Suivit un fils Edward né à Paris en 1891 mais qui est décédé à l’âge de 4 ans puis Dorothy la même année.
Les Deacon sont originaires de Burlington dans le New Jersey. L’arrière-grand-père de Gladys, David Deacon fut capitaine de la marine américaine sous les ordre du commandant Edward Preble 1761-1807).
Le second fils de David Deacon fut prénommé Edward Preble Deacon. Il développa une entreprise de pêche à la baleine. Il fut ensuite attaché à la légation des Etats-Unis à Paris. En 1841, il épousa Sarah Annabella Parker, la fille d’un riche marchand de Boston. Ils eurent Edward Parker Deacon, père de Gladys.
La famille vécut à Deacon House, une vaste demeure construite au Sud de Boston. Elle était richement décorée de meubles venus d’Europe et de tapisseries des Gobelins.
Le père de Gladys était un homme intelligent qui étudia à la Brown University. De la vente de Deacon House à la mort de son père et l’internement de sa mère, il commença à voyager. En 1879, il épousa Florence Baldwin, issue d’une famille de la Nouvelle-Orléans à la tête d’une fortune considérable.
La fortune des Deacon ne peut se mesurer avec celle des Gould, Astor ou Vanderbilt mais leur permit de mener une vie confortable au sein de la bonne société.
Les adresses de la famille à Paris furent notamment : le n°14, rue Pierre Charron à l’angle des Champs Elysées, rue de Grenelle (n°142) ou Quai Voltaire.
Gladys épousa en 1921 le 9ème duc de Marlborough tandis que Dorothy épousa le prince Léon Loche Radziwill.
Les Deacon divorcèrent sur fond d’adultère de la part de Florence Baldwin. Le père de Gladys mourut lorsqu’elle avait 20 ans. Sa mère est décédée en 1918 en Italie. Elle vivait à la villa Farnèse à Caprarola, grande amie du prince Doria.
« Gladys, duchesse de Marlborough », Hugo Vickers, Lacurne, 2020, 486 p.
« Gladys, duchesse de Marlborough », Hugo Vickers, Lacurne, 2020, 496 p.
11 mai 2020 @ 08:44
Ce visage! Quel regard! On arrive à sasir le bleu perçant de ses immenses yeux même avec le noir et blanc.
11 mai 2020 @ 09:24
Superbe Gladys, vos yeux ont fait tourner des têtes,
Mais,
vous aviez tous , sauf une chose , le talent de faire les bons choix .
11 mai 2020 @ 09:48
Avec une telle vie d’errance, je comprends que cette jeune femme ait été incapable de se stabiliser.
11 mai 2020 @ 10:08
Merci pour ce trait d’histoire. Mais que de voyages.
11 mai 2020 @ 10:12
Bonjour
Ce portrait est superbe. Que cachaient ces yeux sublimes et ce visage d’ange, un brin de folie peut-être… La beauté extérieure n’est pas toujours le reflet de la beauté intérieure. Il faut reconnaître que ce visage est parfait.
11 mai 2020 @ 15:20
Elles sont si belles qu’elles se croient tout permis,ces vraies beautés,et supérieures aux autres.
J’en connais une comme ça au Liban.
Un visage d’ange,un talent de manipulatrice inné,la comédie ancrée au corps pour obtenir son comptant,une âme sans pitié et un coeur de pierre,obsédée par l’argent,qu’elle soutire là où elle peut pour le claquer en futilités snobs,soutirant à ceux qui l’aiment leur nécessaire pour le gaspiller en superflu,au nom de l’affection qu’on se doit de lui porter…elle fait bien des malheureux autour d’elle.
Et sa tristesse personnelle,vorace,avide de matériel et donc toujours insatisfaite,pourrait,si je ne la connaissais pas si bien,me faire pitié.
Méfions-nous des femmes trop belles.
11 mai 2020 @ 10:49
Un de ces regards !
11 mai 2020 @ 13:12
Quelque chose d’Isabelle Adjani.
12 mai 2020 @ 18:51
Vide comme celui d’une poupée de porcelaine.
11 mai 2020 @ 11:57
Quelles alliances furent les autres sœurs?
des descendants?
11 mai 2020 @ 13:22
Un très beau visage , vraiment .
11 mai 2020 @ 15:11
Une poupée.
11 mai 2020 @ 16:10
Oups un ailien 😱
11 mai 2020 @ 16:12
Et celui qui lui a coupé la frange au sécateur ne l’a pas loupée, oh my god 😲
11 mai 2020 @ 18:14
Même en noir et blanc, ses yeux sont MAGNIFIQUES. Elle est d’une impressionnante beauté!
11 mai 2020 @ 20:33
Hermosa chica ….producto de su época;
11 mai 2020 @ 20:46
Belle , intelligente, mais surtout déterminé.
Avec des yeux d’une couleur très très claire. Soit bleue, soit verte .
12 mai 2020 @ 21:52
Un regard qui ne lache rien ….déterminé …
12 mai 2020 @ 21:57
Je suis entrain de relire la biographie de la Reine Noor de Jordanie … » Souvenirs d’une vie inatendue » quel destin cette femme…Il existe des femmes à la destinée relevant de l’exceptionnel …mais….beaucoup d’abnégation …rien n’est simple ..Finalement cela ne fais pas rêver .