Son témoignage, écrit d’une plume élégante et inspirée, raconte la vie quotidienne au « château », ses bureaux et ses recoins oubliés, les fastes et rivalités de la Cour, le quotidien des conseillers et des sans-grades, les méthodes de travail orchestrées par des secrétaires-généraux d’envergure (Hubert Védrine, Dominique de Villepin), sans oublier les grandes questions militaires et internationales qui rendent la période aussi dense qu’exceptionnelle (guerres balkaniques, Rwanda, intervention en Côte d’Ivoire, crise irakienne, essais nucléaires, abandon du service militaire…).
Il raconte avec humour les sommets internationaux et les dîners d’Etat, la fabrique des discours, les rencontres (officielles et insolites), les tensions (notamment lors des cohabitations) et les moments d’émotion. Enfin et surtout, il dresse un portrait d’une rare finesse des deux chefs d’Etat qu’il a eu l’honneur de servir, portraits dont la pénétration n’a d’égale que le sens de la nuance et qui serviront largement aux historiens de demain, François Mitterrand et Jacques Chirac partageant un même goût du secret. »
« Les ors de la République. Souvenirs de 7 ans à l’Elysée », Général Bentégat, Perrin 2021, 250 p.
Françoise2
21 décembre 2020 @ 05:34
Curieux qu’il change son nom de famille c’est bien Bentégeat et sur la couverture Bentégat? enfin ça doit être cocasse mais il est militaire et tenu aux devoirs de réserve non?
Philibert
21 décembre 2020 @ 09:40
Je viens de vérifier : ce général s’appelle bien Henri Bentégeat.
Bref, l’imprimeur peut jeter toutes les couvertures qu’il a imprimées et les remplacer avec des couvertures portant le nom exact du général.
Karabakh
21 décembre 2020 @ 13:56
La question militaire semble vous passionner, par contre c’est sûr et certain que vous n’y connaissez rien au monde de l’édition. La photo que vous voyez est une maquette ; jadis, il s’agissait effectivement d’impression sur carton mais à l’ère de l’image numérique, ce sont des fichiers-images envoyés aux libraires pour en faire la promotion. C’est très vite corrigeable et cela ne préfigure donc pas forcément le résultat final, l’éditeur comme l’auteur pouvant apporter des ajustements entre la phase de promotion et l’impression du livre pour sa commercialisation – et cela se faisait déjà à l’époque des maquettes en carton…
La remarque aura sans doute été faite à l’éditeur avec un peu moins de hauteur que la vôtre. Le tact et l’humilité ne sont pas des luxes.
Benoite
22 décembre 2020 @ 06:19
Je me permets ceci, vos explications peuvent être dites et apporter éclairage : mais formulées plus cool, elles seraient mieux reçues.
Je me suis fait recevoir il y a peu (pas ici) une volée de bois vert, par ignorance, et l’effet est assez déplaisant. J’ai un peu passé l’âge des remontrances, mais on peut accepter un recadrage mérité, et le comprendre aisément, sans que le fonds en soit si fort exprimé.
Ciboulette
22 décembre 2020 @ 19:29
Vous avez raison , Benoite .
Karabakh
23 décembre 2020 @ 11:51
Benoîte,
Je sais adapter mes réponses à mes interlocuteurs. Il n’est pas certain que auriez reçu la même réponse. 😌
Benoite
21 décembre 2020 @ 07:56
J’ai toujours un égal plaisir à lire des livres, de ceux qui sont au Pouvoir, ou le servent. Ainsi le livre sur Nicolas Sarkozy « Scènes de la vie quotidienne à l’Elysée » 2012. Editions Plon, écrit par Camille Pascal (entré à l’Elysée en tant que conseiller pour les médias, et qui deviendra « la plume » du président Sarkozy, il lui écrivit tous ses discours.
Président Sarkozy sera le seul président à ce jour à avoir gardé son 1er ministre tout le temps de son mandat.
Je suis tentée de lire ce livre ici présenté, un militaire qui raconte, ce doit être bien dit.
berton
21 décembre 2020 @ 09:37
Un petit ragout sous le sapin pour monsieur !
berton
21 décembre 2020 @ 09:39
pardon « rajout » …. je suis en pleine préparation cuisine !
emy
21 décembre 2020 @ 12:59
C’est drôle :)
Leonor
22 décembre 2020 @ 18:00
Servir sous Mitterrand et sous Chirac, en effet, ça donne de la diversité au CV.