Le 17 juillet 1998, 80 ans, jour pour jour après l’assassinat, entourés d’une imposante haie d’honneur de soldats, les neuf cercueils sont majestueusement transportés et exposés dans la nef de l’église de la forteresse St Pierre et Paul (photo 31).
Devant plus de 200 descendants des Romanoff venus du monde entier issus du grand-duc Nicolas Nicolaïevitch, fils de Nicolas 1er , du grand-duc Paul Alexandrovitch, fils d’Alexandre II, et de la grande-duchesse Xénia Alexandrovna, fille d’Alexandre III et épouse du grand-duc Alexandre Mikhailovitch et réunis sous la présidence du prince Nicolas Romanovitch de Russie, président de l’Association de la famille Romanoff et chef de la famille impériale de Russie, un office solennel est célébré (photo 32).
Toutefois, refusant de reconnaître l’authenticité des restes pour d’obscures raisons de préséance et s’appuyant sur la thèse erronée de Sokolov selon laquelle tous les corps ont été détruits par le feu, la grande duchesse Maria Wladimirovna, prétendante au trône de Russie, ainsi le patriarche de toutes les Russies Alexis II refusent d’assister à la cérémonie. En revanche, le président Eltsine et son épouse viennent s’incliner respectueusement devant les cinq cercueils impériaux avant leur inhumation dans la chapelle Ste Catherine (photo 33).
En 2000, l’Eglise orthodoxe russe canonise solennellement tous les membres de la famille impériale exécutés à Iekaterinbourg en tant que martyrs ayant vécu la passion du Christ (photo 34).
La même année, à Ekaterinbourg, à l’emplacement de la maison Ipatiev, une imposante église dédiée à Tous-les-Saints-sur-le-Sang-Versé et financée par des dons de fidèles provenant de toute la Russie commence à s’édifier (photo 35).
Couronnée de cinq bulbes recouverts de feuilles d’or, elle est solennellement consacrée, trois ans plus tard, le 17 juillet 2003, jour anniversaire du massacre (photo 36).
Le lieu de l’inhumation des Romanoff au cœur de la forêt de Toptiaki devient lui aussi un lieu de pèlerinage (photo 37).
Il est confié à l’église orthodoxe qui en fait d’abord un lieu saint avant qu’à partir de 2002, elle n’édifie à son tour une église traditionnelle en bois comportant sept chapelles, une pour chacun des membres de la famille impériale (photo 38).
En 2007 enfin, sont découverts, à 70m seulement de la première fosse,les deux corps manquants : ceux du grand-duc Alexis Nicolaïevitch et de la grande-duchesse Marie Nicolaevna. Ils sont aussitôt authentifiés de manière indubitable par le même protocole scientifique de tests ADN mené à la fois en Russie, en Autriche et aux Etats-Unis. Mais pour les mêmes raisonsobscures de préséance, la grande duchesse Maria Wladimirovna et le patriarche de Russie s’arc-boutent tous deux sur la thèse erronée de Sokolov selon laquelle les corps ayant été brûlés à l’acide sulfurique, il n’en reste rien. Et cette situation rend hélas toujours à ce jour impossible leur inhumation auprès des autres membres de la famille impériale dans la chapelle Ste Catherine de la cathédrale Pierre-et-Paul (photo 39).
Depuis onze ans, les restes des deux derniers enfants impériaux reposent toujours ainsi dans l’anonymat de l’Institut médico-légal de St Pétersbourg.
En 2017, à un an des commémorations solennelles du centenaire de l’assassinat de la famille impériale, différentes manifestations se tiennent à Ekaterinbourg dont une exposition intitulée : « De la démolition à la repentance ». Y sont rassemblés tous les modestes souvenirs de la maison Ipatiev qui ont pu être retrouvés comme ce poêle qui figurait dans la salle à manger et qui put être arraché à la démolition (photo 40) ou ces quelques vestiges comme cette poignée de porte (photo 41).
Une reconstitution numérique fidèle des appartements de la maison Ipatiev est également mise en ligne.
Elle permet de découvrir les derniers lieux de vie de la famille impériale fidèlement reconstitués d’après des photos: ainsi la salle de séjour ou la famille passait le plus clair de son temps (photo 42), la chambre de l’empereur (photo 43) ou celle des grandes duchesses (photo 44).
La même année, est organisée par l’église orthodoxe une marche de nuit allant d’Ekaterinbourg jusqu’au lieu de l’exécution. Elle réunit plus de 50 000 personnes (photo 45).
La construction d’une nouvelle et immense église, dans le style de l’Eglise-sur-le-Sang-Versé de St Pétersbourg, devrait démarrer prochainement pour afin de disposer d’un lieu de culte de repentance permettant d’accueillir plusieurs milliers de fidèles (photo 46).
Dans quelques jours, les 16 et 17 juillet, vont commencer les cérémonies marquant le centenaire de l’assassinat de la famille impériale qui vont revêtir une dimension exceptionnelle.
Intitulées « les Journées du Tsar », elles mêleront offices religieux, processions et culmineront par une messe solennelle de 3h qui sera célébrée le 16 juillet à 23h30, heure à partir de laquelle la famille impériale avait été réveillée pour être conduite au supplice. De manière tout à fait exceptionnelle, y assisteront à la fois la grande duchesse Maria Vladimirovna, chef de la maison impériale de Russie, le patriarche Kyril, patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Vladimir Poutine, président de la Fédération de Russie, de nombreux princes de la maison Romanoff ainsi que d’autres membres de maisons royales ou princières apparentées.
L’office se poursuivra par un immense pèlerinage de nuit de 15km jusqu’au monastère de Ganina Yama, édifié sur le lieu même où furent inhumées les dépouilles impériales le 17 juillet 2018 (photo 47).
Une messe sera alors chantée à 3h du matin dans l’église avant qu’une dernière prière ne soit récitée devant la statue des enfants impériaux (photo 48).Plus de 100 000 pèlerins sont attendus de toute la Russie pour cette journée anniversaire exceptionnelle.
Ainsi se conclura cette année du centenaire de l’assassinat du dernier empereur de Russie et de toute sa famille, une année qui aura vu se succéder manifestations, expositions, inaugurations d’églises et de statues et célébration d’offices religieux dans toute la Russie.
Ainsi se conclura également cette rubrique à la découverte de onze des palais et résidences des empereurs de Russie (le palais Alexandre de Tsarkoie Selo, le palais d’Hiver, le palais de Pavlovsk, le château St Michel,le palais de Livadia, le palais de Peterhof, le palais Catherine de Tsarkoie Selo, le palais Anitchkov, le cottage Alexandria de Peterhof, le palais de Gatchina et la maison Ipatiev) que j’ai souhaité faire découvrir aux lecteurs de Noblesse et Royautés tout au long des derniers mois en mémoire du martyr de l’empereur Nicolas II, de l’impératrice Alexandra Feodorovna, des grandes duchesses Olga, Tatiana, Marie, Anastasie Nicolaïevna et du grand-duc héritier Alexis Nicolaïevitch odieusement assassinés avec leurs serviteurs Anna Demidova, Evgeni Botkine, Alexis Trupp et Ivan Kharitonov, dans les sous-sols de la maison Ipatiev, il y aura 100 ans dans quelques jours, dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918 (photo 49).
Noblesse et Royautés remercie Néoclassique pour cette collaboration qui a permis de (re)découvrir des résidences impériales.
agnes
7 juillet 2018 @ 05:54
Passionnant merci.
Un sujet qui devrait intéresser Sophie M de N car elle va faire ce pèlerinage les 16 et 17 juillet.
Baronne Manno
7 juillet 2018 @ 23:33
En effet Agnés! Sujet passionnant que j’ai lu de bout en bout!
Charlotte AL
7 juillet 2018 @ 07:04
Merci Neoclassique pour ces découvertes des résidences impériales en cette année du centenaire de l’exécution du dernier Tsar, sa famille et les fidèles qui les avaient suivis.
Vos récits sont passionnants, et le dernier volet sur la maison Ipatiev est bouleversant par la précision des détails et la richesse des documents.
Les cérémonies qui vont marquer cette commémoration de leur martyr sont impressionnantes. Certainement l’âme russe n’y est pas étrangère, les peuples qui ont renversé puis exécuté leurs monarques n’ont pas cette attitude de repentance.
Quelle est la part de la politique ?
Désolant, le sort des deux derniers corps qui ne peuvent rejoindre le reste de la famille, pour d’obscures raisons d’égo mal géré de la grande duchesse Maria qui fait passer d’hypothétiques prétentions dynastiques devant le respect du au tsarévitch et à sa soeur la grande duchesse Maria.
corentine
7 juillet 2018 @ 08:11
Merci, merci beaucoup Neoclassique
Vos articles étaient passionnants et le dernier très émouvant
Anna Claudia
7 juillet 2018 @ 08:13
Merci pour ce remarquable reportage. L’exclusion des restes du grand duc Alexis et de la grande duchesse Marie, de la chapelle où se trouvent inhumés les autres membres de la famille est pour moi ncompréhensible. Sait-on à quoi tiennent réellement ces caprices de la grande duchesse Maria Wladimirovna et du patriarche de Russie, au mépris des découvertes scientifiques ?
mousseline
7 juillet 2018 @ 08:30
Merci beaucoup pour ces reportages et ce récit édifiant. pauvres enfants.
Baboula
7 juillet 2018 @ 08:34
Merci Néoclassique pour ce « reportage »très bien documenté ;vous nous montrez des photos la plupart inconnues et toujours sobres ,dans la mesure du possible. Vous avez fait un beau travail.
Pierre-Yves
7 juillet 2018 @ 08:50
Décidément, le contraste est frappant entre le déni dans lequel cette tragédie a été enfermée pendant les décennies du communisme, et la réhabilitation fervente et grandiose qui s’opère depuis. Je serais tenté de dire qu’en l’occurrence, un excès répond à un autre excès.
Quoi qu’il en soit, je tire mon chapeau à Néoclassique pour ce qu’il a offert au site et à ses fidèles avec cette série sur les palais impériaux russes. J’ai été fasciné par la richesse des récits et des iconongraphies, et je salue bien bas le superbe travail qu’il y a consacré.
framboiz 07
8 juillet 2018 @ 00:25
Qu’ajouter de plus ?
Merci Néoclassique .
Une constatation ; statues , églises honorent surtout la famille impériale, mais les serviteurs méritent bien d’être salués aussi .Si la mort de la famille est injuste , celle des serviteurs , restés fidèles , l’est encore plus ! Sans compter que leurs familles , certainement restées sur place ,ont du souffrir par la suite , au pays …
marianne
7 juillet 2018 @ 09:25
Toutes ces horreurs indescriptibles pour en arriver là !
Les idéologies, religions et belle certitudes humaines ne sont que vanités !
marianne
7 juillet 2018 @ 09:26
Merci pour ce reportage détaillé, Régine .
Régine
7 juillet 2018 @ 12:25
Surtout un grand merci à Néoclassique qui en est l’auteur
ladycat's
7 juillet 2018 @ 09:26
grand MERCI
ambre
7 juillet 2018 @ 10:26
Merci pour ce reportage très intéressant, très bien documenté en photos !
J’ai toutefois une question car j’ai mal compris un point : finalement, où sont-ils aujourd’hui enterrés (à part le grand-duc Alexis et la grande-duchesse Maria) ? La chapelle Ste-Catherine ou le monastère Ganina Yama ? Peut-être cette chapelle se trouve-t-elle dans le monastère ?
Merci pour votre précision.
neoclassique
7 juillet 2018 @ 12:49
les 5 cercueils reconnus de la famille impériale sont enterrés dans l’église de la forteresse Pierre et Paul de St Pétersbourg lieu de nécropole de tous les empereurs de Russie. Les 9 corps ( 5 restes impériaux, 4 restes de leurs serviteurs) sont enterrés ensemble dans le même tombeau dans la chapelle Ste Catherine attenante à l’église
ambre
7 juillet 2018 @ 22:28
Merci !
Muscate-Valeska de Lisabé
7 juillet 2018 @ 10:40
Vraiment un authentique travail d’historien,et de BON historien…je suis impressionnée par la somme de documents par lequel il est alimenté.Un documentaire captivant.C’était aussi remuant que passionnant. J’ai beaucoup appris.
MERCI NÉOCLASSIQUE,vraiment. ♡
JAusten
7 juillet 2018 @ 11:15
Je remercie Neoclassique pour tous ces beaux articles, ces explications et ces photos auxquelles peu ont accès.
Cela finit sur une triste histoire (qui me fait toujours de la peine quand j’y pense) mais c’était quand même magnifique. Vous avez rendu un bel hommage au patrimoine historique et culturel de la Russie.
Myriam Schopfer
7 juillet 2018 @ 11:20
Un super reportage. Merci.
berton
7 juillet 2018 @ 11:29
C’est lamentable d’empêcher, les deux derniers membres de cette famille martyr, d’être enterrés avec leur famille.
Baronne Manno
7 juillet 2018 @ 11:40
Cher Néoclassique,
Félicitations pour cette série d’articles, comme toujours très bien écrite et documentée.
Permettez-moi d’apporter quelques précisions, en particulier sur la photo 37: il s’agit du second lieu où les corps ont été jetés- leur lieu de sépulture pendant 70ans- , alors que les photos suivantes reproduisent le site de Ganina Yama, sur lequel sont été érigés 7 églises. C’est la que les corps ont d’abord été apportés dans la nuit du 16 au 17 juillet, puis repris et enterrés plus loin dans la forêt, La confusion entre les deux sites prend probablement son origine dans le rapport Sokolov. l’Eglise s’appuyant sur ce rapport ne reconnaît pas le site de la photo 37, qui ne comporte que la modeste croix que vous montrez dans votre article. Le sujet à été évoqué dans mon article de l’année passée consacré au dernier anniversaire d’Alexis.
Quant au pèlerinage, il existe depuis plusieurs années et a lieu tous les ans, dans le cadre d’une série de manifestations ( concerts, messes, expositions). L’année dernière, 150 000 personnes y ont participé.
Cette année en effet revêtira un lustre particulier. J’y serai et ne manquerai pas d’en faire le récit pour les lecteurs de Noblesse et Royautés.
Votre dévouée
baronne Manno
Anne
7 juillet 2018 @ 12:08
Merci pour ces articles très bien documentés et illustrés ! Bravo
Mary
7 juillet 2018 @ 12:16
Pourquoi » chef de la famille impériale » ? Il est quasiment américain ! Il l’était, veux- je dire.
neoclassique
7 juillet 2018 @ 12:50
Tout simplement parce que le prince Nicolas Romanoff était l’aîné des descendants de l’empereur Nicolas 1er.
Mary
7 juillet 2018 @ 23:23
Merci Néoclassique.
alobo
8 juillet 2018 @ 09:11
La famille Romanov est bien divisée, en ce qui concerne les prétendants, le grand-duc Kiril Vladimirovitch (grand-père de Maria), déjà contesté à cause de son « attitude » au début de la révolution, bien moins grave qu’en d’autres temps, ce ne sont pas les orléanistes qui lui jetteront la pierre. Kiril était le plus proche cousin germain de Nicolas II, et peut être que sans les évènements, le petit tzarévitch étant malade et son oncle le grand-duc Michel ne pouvant régner à cause de son mariage (à moins d’un changement de la part de Nicolas II), Kiril était en droit de monter sur le trône, donc chef de la famille impériale en 1918, c’était plutôt normal. Pour ce qui est des titres, qu’il fasse de son fils Vladimir un grand-duc, et plus tard ce dernier pour Maria grande-duchesse, pourquoi pas (pour Georgi c’était un peu beaucoup), car petit fils de tzar ou pas, il me semble que le prétendant (officiel) au trône de Russie devrait porter le titre de grand-duc et le prédicat d’Altesse Impériale, sinon nous allons finir à M’sieur Romanov…. Encore une fois pour ces titres ce ne sont pas les orléanistes qui me contrediront, les comtes de Paris qui se suivent, en font dans leur famille, une braderie. Mais l’attitude de Vladimir et de Maria au sujet des mariages illégaux est un peu ridicule, quand on pense qu’aujourd’hui pas une reine régnante et pas un prince consort (à part la reine d’ Angleterre et son époux, et la reine de Danemark) ne sont d’origine royale, ou même noble (sauf Belgique et Lichtenstein). Mais c’est souvent l’attitude des familles prétendantes…… Après le décès de Vladimir Kirilovitch (1992), le Kremlin a reconnu Nicolas Romanovith Romanov (+2014) puis son frère Dimitri (+2016). Georgi ne devrait pas être dynaste, mais alors il faut se « rabattre » sur deux illustres inconnus : Andréï Andreïevitch de Russie né en 1923 ! (3 mariages morganatiques) et son fils Alexis né en 1953,(on a beaucoup de mal à trouver une photo sur internet, pour le fils rien), et pour qui la Russie doit être le cadet de leurs soucis…. Il est vrai que par les mariages de Kiril et de ses deux filles Marie (prince de Leiningen) et Kira (prétendant au trône d’Allemagne), et Maria la mère de Georgi qui épousa un Hohenzollern ils cousinent avec toutes les dynasties d’Europe, c’est pourquoi ils sont souvent de baptêmes, mariages ou enterrements.
Tout ceci étant d’un avis bien personnel.
alobo
8 juillet 2018 @ 15:13
Ceci dit, si en 1998 je pense que les autorités russe n’avaient pas demandé son avis à la grande duchesse Maria considérant le prince Nicolas seul prétendant, et je pense que Maria voulant être à la première place a préféré boycotter la cérémonie. Comme aux funérailles de l’impératrice Marie Fédorovna en 2006.
Jean Pierre
8 juillet 2018 @ 05:51
Il fût longtemps maire de Palm Beach.
C’était un cousin de Lennart Bernadotte celui de l’ile de Mainau.
Tous ces Romanov, sauf la descendance de Michel qui vécut longtemps à Biarritz sont en fait des parents très très éloignés de la famille assassinée. Le duc d’Edinburgh ou le grand duc de Bade sont eux des arrière petits neveux de la tsarine.
neoclassique
8 juillet 2018 @ 13:54
non, la grande duchesse Xénia, fille d’Alexandre III, propre sœur de Nicolas II et épouse du grand duc Alexandre a eu 6 fils qui, a leur tour, ont eu une nombreuse descendance.
Dans cette descendance, on trouve la superbe princesse Irina de Russie, qui passait pour la plus belle femme de St Pétersbourg avant la révolution et qui épousa le prince Félix Yousoupoff, assassin de Raspoutine. Tous deux vécurent et moururent à Paris à la fin des années 70. Ils étaient par le sang les plus proches parents de la famille impériale, puisque cousins germaines des grandes duchesses et du tsarévitch bien avant la grande duchesse Maria Wladimirovna qui, elle, ne descend que du tsar Aleandre II
ET 45
7 juillet 2018 @ 12:28
Le début du reportage parle de 9 cercueils, puis de 5, d’ailleurs à la cérémonie religieuses on voit bien 5 cercueils, où sont les 4 autres ?
L’Eglise à tous les saints sur le sang versé est magnifique sobre mais royale
L’Eglise Topkiati est émouvante avec ses 7 chapelles, bel hommage à cette famille massacrée par la barbarie idéologique !
Je reviens à ma préoccupation mathématique Pourquoi 9 cercueils puis 7( chiffre qui correspond aux nombres de membre de la famille impériale).
Quelle tristesse que La Grande Duchesse Maria bloque l’inhumation des deux derniers cercueils auprès du reste de la famille. Pourquoi s’acharne t-elle à conteste les tests ADN pour une thèse développée à une époque où la Russie était placée sous le joug et la dictatures des soviets et où l’obscurantisme le plus total régnait.
Merci pour l’ensemble de ce reportage très intéressant.
neoclassique
7 juillet 2018 @ 12:44
il y avait bien à St Pierre et Paul 9 cercueils: 5 de la famille impériale ( le tsar , la tsarine et 3 grandes duchesses)placés sur l’estrade et en contrebas, les 4 cercueils des serviteurs de la famille impériale. Regardez à nouveau la photo et vous le verrez, le tout faisant un total de 9 sur les 11 suppliciés de la maison Ipatiev
ET 45
7 juillet 2018 @ 18:20
Merci Neoclassique pour votre réponse ( effectivement j’ai regardé à nouveau la photo avec attention) et bravo pour votre reportage très documenté sur la famille impériale.
Quelle tristesse que la Grande Duchesse et le Tsarévitch malade et tellement fragile et protégé par ses parents ne puissent reposés en paix auprès de leur famille.
Après un destin aussi terrible que cherchent cette Grande Duchesse et le Patriarche de Russie ? Surement un ego sur-dimensionné! Pourquoi laisser reposer ces deux corps dans un institut médico-légal. Pour l’histoire de la Russie et pour le respect de ces deux petits martyrs il serait plus humain de les réunir pour cet anniversaire.
Baboula
7 juillet 2018 @ 13:02
Cette obstination de la grande duchesse Maria qui n’a plus de fondement est incompréhensible.
Latina
7 juillet 2018 @ 13:11
Dernier récit à l’émotion palpable, qui, sans succomber au voyeurisme descriptif de l ‘horreur, en donne la dimension avec force et une pudeur respectueuse de la souffrance des victimes.
Vous avez su coupler le recit de l’ histoire avec son analyse .
Grand merci Néoclassique.
Marcel
7 juillet 2018 @ 13:51
Merci au site Noblesse et Royautés ainsi qu’à Néoclassique pour les magnifiques photos et reportages sur les palais impériaux et à la vie à la cour de Russie jusqu’en 1918. J’espère qu’un jour les corps du Grand-Duc Alexis et de sa soeur Marie seront transférées à la forteresse Saint-Pierre et Paul de Saint-Pétersbourg et qu’une réconciliation aura lieu entre deux branches des Romanov. Je remercie les Présidents Gortbachev, Eltsine et Poutine d’avoir rétablis la vérité sur les Romanov.
Bertrand de Rimouski ( Canada )
7 juillet 2018 @ 14:20
Merci pour ce magnifique travail de recherches … je me promet d’aller voir tout ça au printemps 2019 !
Trianon
7 juillet 2018 @ 14:33
merci, Néoclassique, vous nous avez gâtés.
il me semble qu’il y a plus de repentance chez les Russes que chez les Français envers leur famille royale.Dans l’horreur, les deux se valent.
Jean Pierre
8 juillet 2018 @ 09:23
Que font les népalais et les irakiens qui ont aussi liquidé leur famille royale sans que personne ne s’en émeuvent ?
Je trouve qu’il y en a assez de la repentance. Assez de l’autoflagellation.
Je reste persuadé que si un jour, il y a quelque intérêt politique à aller s’incliner à Saint-Denis sur les tombes de Louis XVI et Marie Antoinette, les dirigeants en place prendront le RER.
Trianon
9 juillet 2018 @ 12:44
C’était juste un constat Jean- Pierre….:))
Trianon
9 juillet 2018 @ 12:47
Constatation est plus approprié..
Trianon
9 juillet 2018 @ 12:47
Appropriée..
camille
7 juillet 2018 @ 14:57
Merci beaucoup , emouvant ce reportage, illustrations magnifiques, mais je ne comprendrais jamais la barbarie des revolutions, ni en France, en Russie ou autre pays
Mister M
7 juillet 2018 @ 15:09
En les assissinant savagement et sans procès, ils en ont faits des maryrs, les imbéciles ! Même chose pour Louis XVI, un procès certes, mais truqué et qui dont le verdict était connu d’avance, ridicule… et coupable. On peut renverser un régime, le peuple en a le droit, nulle personne n’a un droit absolu et intemporel à gouverner un pays, aucune famille quelle soit princière ou non (on pense aux « dynasties » communistes en Corée du Nord ou ailleurs) n’est indéboulonnable, la légitimité absolue n’existe pas, mais on peut le faire en respectant des règles démocratiques évidentes, et proprement …
Mister M
7 juillet 2018 @ 15:09
En les assassinant sauvagement et sans procès, ils en ont faits des martyrs, les imbéciles ! Même chose pour Louis XVI, un procès certes, mais truqué et qui dont le verdict était connu d’avance, ridicule… et coupable. On peut renverser un régime, le peuple en a le droit, nulle personne n’a un droit absolu et intemporel à gouverner un pays, aucune famille quelle soit princière ou non (on pense aux « dynasties » communistes en Corée du Nord ou ailleurs) n’est indéboulonnable, la légitimité absolue n’existe pas, mais on peut le faire en respectant des règles démocratiques évidentes, et proprement …
JE
7 juillet 2018 @ 15:11
Grands mercis, Néoclassique, pour cette suite de reportages captivants.
Désolé de lire que Maria Wladimirovna fait encore des siennes avec le patriarche de toutes les Russies pour empêcher Alexis et Maria de reposer auprès de leur famille.
COLETTE C.
7 juillet 2018 @ 15:34
Merci pour ce reportage. J’espère que les deux derniers corps retrouvés rejoindront le reste de la famille impériale.
Danielle
7 juillet 2018 @ 18:19
Merci Néoclassique de me remémorer toute cette histoire contée lors de mon séjour en Russie.
Marc C.
7 juillet 2018 @ 18:31
Néoclassique,
Il y a un point que je ne comprends pas mais peut-être l’avez vous déjà expliqué.
Pourquoi l’absence de reconnaissance de leurs restes par la grande-duchesse Maria Vladimirovna et le patriarche de Toutes les Russies empêche-t-elle l’inhumation de la grande-duchesse Maria Nikolaïevna et du tsarévitch Alexeï Nikolaïevitch dans la forteresse Pierre-et-Paul auprès du tsar, de la tsarine et des grandes-duchesses Olga, Tatiana et Anastasia Nikolaïevna qui, eux, y ont été inhumés alors que la grande-duchesse Maria Vladimirovna n’avait pas non plus reconnu leurs dépouilles ?
En clair, pourquoi se soucie-t-on aujourd’hui de l’avis de la grande-duchesse Maria Vladimirovna et du patriarche de Toutes les Russies alors qu’il n’en a pas été tenu compte en 1998 ?
neoclassique
8 juillet 2018 @ 09:18
tout simplement parce que la première cérémonie d’inhumation officielle s’est faite alors que Boris Elstsine était encore président de la Fédération de Russie et qu’il avait sans doute le désir d’expier sa faute qui avait été de d’ordonner la destruction de la maison Ipatiev qui était devenue un lieu de pélerinage et de repentance. Eltsine était beaucoup plus favorable à une remise en vigueur de tous les emblèmes de la Russie impériale. Ie avait même rétabli l’ancien hymne impérial que Poutine s’est empressé de supprimer pour le remplacer par l’hymne soviétique.
Aujourd’hui c’est Wladimir Poutine qui et à la tête de l’Etat russe et dans le jeu très ambigu qu’il mène, il ne veut pas donner trop d’importance au souvenir de la Russie impériale et il préfère s’aligner sur la position de la grande duchesse Maria dont l’opposition forcenée à reconnaître ces restes impériaux, cette position lui permettant ainsi de ne pas donner trop d’importance à l’évènement.
Poutine joue très habilement sur les 2 tableaux; le souvenir de la Russie impériale mais aussi celui de la Russie Soviétique. Et il entretient très adroitement la division entre les Romanoff qui lui permet de rester le seul maître de la Russie actuelle. Diviser pour mieux régner tel pourrait être sa devise
Zorro
9 juillet 2018 @ 17:22
Excusez moi mais je trouve que vous avez une lecture assez superficielle de la situation politique de la Russie et finalement de la Russie en général.
La famille Romanov ne représente absolument rien au niveau politique en Russie et ne constitue même pas une menace hypothétique pour le Kremlin. Il n’y a aucun candidat crédible pour assumer l’héritage dynastique et encore moins un candidat pour assumer un quelconque héritage politique. Les commémorations qui ont eu lieu en 1998 sont avant tout un acte de réconciliation nationale et pas un espoir entretenu par un pouvoir autoritaire de stabiliser le régime russe au moyen d’une restauration monarchique romantique (comme ça a été le cas en Espagne). Il n’y a aucune comparaison possible entre les deux situations.
Quant à Eltsine qui était, d’après vous, nostalgique à certains égard de la Russie tsariste ou encore qui désirait expier sa faute d’avoir ordonné la destruction de la maison Iaptiev… ne collent pas vraiment avec son action politique catastrophique au cours de ses deux mandats.
Eltsine a contribué comme Gorbatchev à la dissolution de l’URSS et à la libéralisation (et surtout le privatisation) de l’économie soviétique. En gros, il a été un des principaux artisans de l’effondrement de la Russie en agissant systématiquement contre ses intérêts. Il s’apprêtait en effet à livrer les clés de l’économie russe (Gazprom entre autre) à la mafia et aux oligarques qui préparaient le dépecage des pans entiers de l’économie russe au profits de multinationales occidentales. Dans ce cadre louer un tel personnage parce qu’il était favorable aux emblèmes impériaux me paraît assez inconscient.
En 1999, la Russie était quasiment morte. Aucun russe ne regrette Eltsine. Les russes sont certainement plus matures politiquement que ne le sont les occidentaux. Ils ne sont pas distraits par une nostalgie ou le romantisme. Les russes veulent avant tout une refondation politique, économique, sociale et culturelle du pays. Poutine est là pour ça et c’est pour cela qu’il est plébiscité par une très large majorité du peuple russe.
Enfin, Poutine a compris que les Russes ne rejettent aucunement leur passé soviétique. Ils sont d’ailleurs très fiers, voire nostalgique de certains aspects de l’Union Soviétique car c’est l’Union Soviétique qui a vaincu le nazisme au cours de la grande guerre patriotique de 1940-1945. Ca fait partie de leur histoire.
Marc C.
7 juillet 2018 @ 18:50
S’il y a bien une famille royale apparentée qui devrait aller marcher 15km dans la nuit russe à Ekatérinbourg pour expier ses fautes, ce sont bien les « bons et loyaux » cousins Britanniques !
Oui, oui, je sais, George V ne pouvait pas décider seul, mais qu’a-t-il donc tenté de faire ?
En raison de l’annexion de la Crimée et, sûrement aussi, de « l’affaire Skripal », Theresa May a annoncé qu’elle n’irait pas en Russie pour la Coupe du Monde de Football (même si les Anglais seront en finale le 15 juillet), ni aucun membre de la famille royale.
Par conséquent, je ne les imagine pas aller aux cérémonies du centenaire le lendemain.
A moins, pour faire bonne figure, qu’on y envoie un « second couteau », comme le prince Michael de Kent, le duc de Kent ou le duc de Gloucester. Je n’ai absolument rien contre ces sympathiques personnages qui représentent très bien la Couronne quand il le faut, mais ils restent des personnages de second ordre.
On verra bien, je serai très heureux de m’être trompé.
Zorro
9 juillet 2018 @ 17:34
Pour comprendre ce fait « étrange », c’est-à-dire l’abandon des Romanov par les cousins Windsor alors que ceux-ci avaient la possibilioté de les exfiltrer, une des clés se trouve probablement dans les relations qu’entretenaient les Rothschild avec les Windsor et le gouvernament britannique (en particulier un certain Arthur James Balfour) d’une part et les Romanov d’autre part.
Mais je n’en dit pas plus. A vous d’exercer votre curiosité.
Delphine
10 juillet 2018 @ 09:42
Georges V a été lâche en ne faisant rien pour sauver sa tante, son cousin, la femme de celui-ci ainsi que ses enfants. La vie étant cruelle envers les lâches il a de son vivant vécu une relation conflictuelle avec son héritier le Prince de Galles futur Edward VIII qui par la suite a dû abdiquer. La suite on la connait. On a souvent tendance à faire passer la monarchie Britanique pour la plus populaire au monde ce qui est vrai mais en ce qui me concerne ce n’est pas la monarchie que je préfère ni pour laquelle j’ai du respect.
Que Thérèsa May refuse de se rendre en Russie c’est son droit mais je trouve débile qu’elle interdisse à la famille royale Britanique l’accès à ce pays pour assister à une finale de coupe du monde d’une part et d’autre part assister aux commémorations des 100 ans de la fin brutale de la famille impériale régnante de Russie. Mais bon des personnages comme elles qui n’ont aucun charisme pense entrer dans l’histoire en prenant des décisions extrêmes et enfantines.
Je pense comme vous que si les Windsor envoient en Russie un représentant ça sera un second couteau vu le fait que le Prince de Galles lui-même n’a pas été tendre envers Poutine ce qui j’estime est une faute diplomatique de sa part et j’ai été déçue de cette réaction venant d’un homme qui je pensais avait une certaine sagesse et retenue. On l’a bien vu lors des funérailles du pape Jean-Paul II assis à côté de Robert Mugabe et lui serrer la main d’où pourquoi cette attitude très va t’en guerre envers Poutine.
Marc C.
7 juillet 2018 @ 19:47
Permettez-moi une petite réflexion sur nos rapports entre nous, Occidentaux, et les Russes.
En ce moment, les Occidentaux se comportent avec les Russes comme des adolescents boudeurs et immatures. Et particulièrement les Britanniques et les Français (même si ça commence heureusement à évoluer dans le bon sens avec le président Macron).
Je n’ai pas oublié et je n’oublierai jamais la scandaleuse et incompréhensible attitude du président Hollande qui avait refusé d’aller à Moscou le 9 mai 2015 pour les commémorations officielles de la victoire sur le nazisme en 1945.
Le président Hollande avait pris comme prétexte l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Il avait peut-être juridiquement raison (ça se discute), mais, ce faisant, il a méprisé les millions de morts soviétiques de la Grande Guerre Patriotique (1941-1945), dont beaucoup ont été tués en combattant les nazis.
Il ne s’agit absolument pas de faire l’éloge de Staline, ni des crimes de l’Armée Rouge (personne n’a oublié Katyn), mais ils étaient nos alliés et nous ont aidé à combattre et à vaincre (en défendant avant tout leurs intérêts, ce qui est de « bonne guerre »).
Quoi qu’il en soit, l’absence d’un membre important (le prince de Galles au minimum) de la famille royale britannique aux cérémonies du centenaire des assassinats impériaux de 1918 en Russie, serait aussi scandaleuse que celle du président Hollande aux cérémonies de mai 2015.
Elle serait même encore plus scandaleuse, étant donnée l’attitude assez « trouble », pour ne pas dire plus, du roi George V et de la reine Mary dans cette affaire.
Maintenant, la balle est dans le camp des Anglais.
Au football, tout d’abord, puisqu’à cette heure ils se sont qualifiés pour les demi-finales.
A l’heure où j’écris, je ne sais pas qui va gagner le match Russie-Croatie.
Même si je suis plutôt pour les Croates (mais ça on s’en fiche), une victoire des Russes ne me déplairait vraiment pas, uniquement pour le plaisir de les voir affronter les Anglais en demi-finale ;-)
Bref, la balle est dans le camp des Anglais, non seulement en football, mais aussi en diplomatie.
Seront-ils assez intelligents, assez fins, assez subtils pour savoir distinguer le passé du présent ? Comprendront-ils que leurs différends diplomatiques actuels avec Moscou ne doivent pas interférer avec l’Histoire ?
Dans 50 ans, tout le monde aura oublié « l’affaire Skripal » et la Crimée sera toujours russe (ce n’est pas un souhait mais une évidence) sans que cela ne dérange plus personne (il n’y aura plus que des protestations de pure forme).
En revanche, si les Britanniques ne se comportent pas comme il convient lors de ces cérémonies du centenaire des assassinats de juillet 1918, leur attitude ne sera pas oubliée dans 50 ans et même dans 100 ans.
Mais les Britanniques, et plus particulièrement les Anglais que j’apprécie beaucoup (si, si, c’est vrai !) avec leur fair-play légendaire sauront, je l’espère, avoir l’attitude qui convient.
Zorro
9 juillet 2018 @ 17:38
Dans le même ordre d’idée, aucun président américain ne s’est jamais excusé au nom des USA d’avoir largué les deux bombes atomique sur les civils à nagasaki et Hiroshima.
Delphine
10 juillet 2018 @ 09:47
Je partage tout à fait votre point de vue et je vous donne raison sur tout ce que vous avez écrit
Yannick
7 juillet 2018 @ 20:01
Merci à néoclassique pour ce passionnant reportage !
La réhabilitation de la famille impériale dans la Russie post-soviétique est un récit passionnant. En France, le pouvoir républicain n’oserait bien sûr jamais le faire, le régime républicain s’est bâti sur tellement de désinformation et de sang (sac de Lyon, génocide vendéen, centralisation etc) qu’il faut seulement compter sur les passionnés d’histoire.
Leonor
7 juillet 2018 @ 21:09
Quel travail , Néoclassique ! En un mot comme en cent : bravo.
Maria
7 juillet 2018 @ 21:32
Grazie
Xenia
7 juillet 2018 @ 22:24
Mille fois merci.pour cette magnifique presentation. Allez vous publier, une livre, une revue? Le gouvernement sovietique avec a sa tete Lenine ont commis un acte odeux,, un massacre. Cette episode douloureux fait partie de l Histoire de cette grande Russie. Quant a la grande duchesse Maria, non seulement elle est capricieuse, mais sont refus d accepter et de reconnaitre, les divers testes ADN, notamment ceux effectues sur le prince philippe,, duc d Edimbourg, epoux de la reine Elisab,th II, et la famille royale danoise avec l accord de la reine Margrethe II du Danemark (la mere de Nicolas II etait nee princesse danoise. Elle s eteinte au Danemak) Position, ignoble!t Elle a toujours fait « bande a part » avec les Romanoff. Est elle reellement l, heritiere? Il y a un an, le « vrai » grand duc heritier s est teint au Danemark. Elle n etait pas presente. Les deux derniers corps des enfants du Tsar Nicolas II ne peuvent rejoindre la famille imperiale dans la forteresse Pierre et Paul, a cause de cette attitude, etre aupres de leurs parents. Une famille imperiale martyre! Je me souviens de cet,instant historique, la television, russe etait presente, et diffusee en direct cette ceremonie fort emouvante.
Galetoun
7 juillet 2018 @ 23:29
Tout ça pour ça – quelle tristesse !
Merci Néoclassique, mais 2 choses que je ne comprends pas: comment ces corps n’ont pas été retrouvés par les russes blancs à leur arrivée quelques jours après le massacre, avec des traces forcément fraîches à l’époque -????
Comment la grande duchesse Maria peut empêcher l’inhumation des 2 derniers alors que les 9 premiers ont pu être enterrés dignement.???
En tous les cas formidables portraits / études / vous nous avez offert un formidable voyage en Russie !!
neoclassique
8 juillet 2018 @ 14:02
Rappelez vous que Yourovski est allé volontairement enterrer les corps à plus de 18km d’Ekaterinbourg, dans une forêt perdue. Dans cette Russie traumatisée par les rouges, beaucoup avaient peur de parler et peu savaient ce qui s’était passé. D’où la difficulté qu’a eu Sokolov à retrouver le corps des martyrs.
Teresa 2424
8 juillet 2018 @ 00:14
« Neoclasico »:excelente trabajo, muy claro, bien redactado, fundamentado!! FELICITACIONES
beji
8 juillet 2018 @ 00:28
Votre récit et les photos qui l’illustrent sont très intéressants;merci neoclassique.
alobo
8 juillet 2018 @ 09:24
Ne pas oublié que la « grande duchesse » Maria n’est pas reconnue comme chef de la famille impériale ( et encore moins son fils), par l’Association de la famille Romanov.
Augustine
8 juillet 2018 @ 09:35
Triste et tragique destin pour cette famille
YOM
8 juillet 2018 @ 11:57
Merce,très intéressant,j’ai beaucoup aimé,.
septentrion
8 juillet 2018 @ 12:17
Poutine passera du foot aux commémorations.
Est-ce qu’ un ou une intervenante sur N&R peut expliquer la position de la grande-duchesse Maria Vladimirovna?
J21
8 juillet 2018 @ 13:43
Merci et félicitations !
marie
8 juillet 2018 @ 14:12
Merci neoclassique. Documentaire de qualité. Les membres de cette famille sont tous, d’une grande beauté, très fins de traits..Quel désastre. Qu’ils reposent en paix.
Ludovina
8 juillet 2018 @ 15:57
Félicitations Madame et moult remerciements.
Delphine
10 juillet 2018 @ 09:53
Merci beaucoup neoclassique pour toutes ces explications précises et concises. J’ai appris beaucoup de choses grâce à vos écrits. Bonne journée