Les défunts comte et comtesse de Paris ont eu onze enfants. Leur descendance s’élève aujourd’hui à 105 arrières-petits-enfants. Mais qui avaient-ils choisi pour être les parrains et marraines de leurs enfants ? Voici un intéressant récapitulatif. (merci à Charles)
Princesse Isabelle : Duc de Guise et Princesse Pierre d’Alcantara d’Orleans et Bragance, ses grands-parents.
Prince Henri : Prince Pierre d’Alcantara d’Orleans et Bragance et la duchesse de Guise, ses grands-parents
Princesse Hélène : Roi Leopold III et reine Astrid des Belges
Prince François : Prince Pedro d’Orléans et Bragance, frère de la Comtesse de Paris et Princesse Christophe de Grece, née Françoise de France, soeur du Comte de Paris
Princesse Anne : Duc d’Aoste, époux de la princesse Anne de France et la Comtesse Anna Dobrzensky von Dobrzenicz, future comtesse Ernest von Stubenberg, cousine germaine de la comtesse de Paris
Princesse Diane : Prince Joao d’Orléans et Bragance, frère de la comtesse de Paris et la princesse Françoise d’Orléans et Bragance, future Duchesse de Bragance, soeur de la Comtesse de Paris
Prince Jacques : Filleul des agriculteurs de France
Prince Michel : Filleul des ouvriers de France
Princesse Claude : Comte et comtesse de Barcelone
Princesse Chantal : Prince Alfonso de Bourbon des Deux-Siciles, Infant d’Espagne et princesse Alfonso de Bourbon des Deux-Siciles née Alice de Bourbon de Parme, futurs beaux-parents de sa soeur la princesse Anne
Prince Thibaut : Roi Umberto d’Italie et Reine Amelie de Portugal, née princesse de France
marielouise
19 avril 2015 @ 06:34
C’était un peu la famille emblématique….j’aimais beaucoup….surtout lorsque Madame était présente et elle a passé sa vie à les lier….mais l’ entente sereine….semble bien loin!
Charles
19 avril 2015 @ 11:26
marie-louise
Les 39 petits-enfants de Monseigneur et Madame se retrouvent désormais tous les deux ans pour un grand rassemblement de famille à l’occasion d’un pèlerinage à Chartres, à Fatima ou dans un autre lieu.
Ce rassemblement, en souvenir de la défunte Comtesse de Paris, est un moment attendu et festif où les arrière-petits-enfants apprennent à se connaître et les petits-enfants se retrouvent.
La Comtesse de Paris, est aujourd’hui encore un exemple pour ses 156 descendants, plus déterminés que jamais à maintenir le lien, malgré la vie moderne, les lieux de résidence éloignés de chacun et les parcours différents des « 39 » que la défunte princesse appelait avec humour et tendresse « ma tribu ».
La princesse Clotilde d’Orléans évoque d’ailleurs ces pèlerinages-retrouvailles dans le magazine Royals en vente actuellement dans les kiosques.
Je ne connais aucune autre Maison Royale où les petits-enfants et arrière-petits-enfants se réunissent d’une manière aussi régulière pour prier mais aussi pour papoter, se retrouver et tisser des liens entre les membres de la nouvelle génération.
La Comtesse de Paris, avait laissé un testament moral à ses descendants et il est bon de constater que 12 ans après son décès ceux-ci s’en souviennent en organisant ces immenses rassemblements en sa mémoire.
Bien à vous,
Charles
Albane
22 avril 2015 @ 11:54
Je ne connaissais pas l’existence de ces pèlerinages. Merci, Charles.
Ces évènements sont vraiment importants. Premièrement, ils se retrouvent – cela doit demander une grande organisation. Deuxièmement, ils prient, ce qui est bien emblématique de cette famille puisqu’ils sont catholiques depuis des temps lointains. Je suis heureuse de constater que pour laq pupart d’entre uex, ils ont gardé la foi car aujourd’hui, ce n’est pas toujours aisé d’être chrétien, dans une société de plus en plus matérialiste, laïque jusqu’à l’excès et décadente, si j’ose dire. Alors, continuer à croire en Dieu et à pratiquer donne l’espérance en un monde meilleur et la force nécessaire pour s’opposer à cette société qui détruit toutes les valeurs et les repères établis de puis fort longtemps.
Ce serait cela, selon moi, l’avantage si cette famille régnait.
Francine du Canada
24 avril 2015 @ 22:16
Je plussois Albane et en ce qui me concerne, j’ai mis mon pied à terre des le départ : Je suis croyante et pratiquante et ma foi, mes croyances et mes allégeances, c’est personnel (comme ma brosse à dent) alors… Touche pas à ma brosse à dent point-barre! Ici, au Canada, nous sommes protégés par la Charte canadienne des Droits et Libertés, qui ne permet pas la discrimination sur la religion, les associations, etc. et il y a tellement de jurisprudence. Respect! C’est la seule chose qui maintienne l’harmonie avec ses congénères. FdC
Albane
22 avril 2015 @ 11:56
Au milieu de mon dernier commentaire il faut lire : pour la plupart d’entre eux.
Bonne journée
Albane
Haut-Landaise
19 avril 2015 @ 15:17
Pour le serein c’est cui cui. Avec ma grand-mère et ma mère nous avons suivi « l’évolution » de cette famille dans Paris-Match , Jours de France, Point de Vue d’un temps que « les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître »… sans télé. Cordialement.
DEB
19 avril 2015 @ 06:54
Il est amusant de constater que la princesse Hélène, qui a pour parrain le roi Léopold III et pour marraine la reine Astrid, épousera un Belge, le comte Evrard de Limburg Stirum.
jul
19 avril 2015 @ 06:56
Merci Charles
On peut tirer de ces informations plusieurs enseignements généraux, des habitudes solidement ancrées chez les Bourbons (mais pas seulement) :
-deux premiers enfants sont tenus par les aïeux (éventuellement bisaïeux) et reçoivent
les noms de leurs parents : Henri et Isabelle. A noter qu’Isabelle est aussi le nom de la soeur, de la mère et de la grand-mère d’Henri d’Orléans, sans parler d’Isabelle de Bragance, Princesse impériale du Brésil, grand-mère de la Comtesse de Paris.
-une enfant tenu sur les fonts par les souverains du pays hôte de la famille, ici la Belgique et le Portugal. Un ami d’exil au Portugal : le Roi Humbert. Une courtoisie fréquente.
-puis le ballet classique des oncle et des tantes.
-Pour Claude et Chantal, le recours aux Bourbons des branches aînées (belle tradition, solidement ancrée dans toutes les branches cadettes et chez les Orléans tout au long du XVIIIème siècle, comme au début du XIXème. Elle perdure encore aujourd’hui quand on pense au Duc de Castro, parrain de Gaston d’Orléans).
-la belle tradition des noms nationalistes empruntés ici à l’époque de la Renaissance auquel devait s’identifier le prétendant : François Ier, Henri II, Anne de Bretagne, la Reine Claude, Diane de Poitiers.
du Moyen Age avec le Comte de Champagne Thibaut
-Une personnalité chrétienne pour compléter : Chantal. en référence à la fondatrice des Visitation.
Les seules originalités : Les ouvriers et agriculteurs de France. Une excellente idée à l’époque de la splendeur de la prétention au trône de France d’Henri d’Orléans. On voit de tels exemples dans la Maison de Hohenzollern : la Princesse Louise de Prusse avait pour parrains les états généraux du royaume : tous les bourgeois et nobles.
Dans la Maison de Saxe, toutes les jeunes filles à marier pour la fille du Duc de Meiningen.
Un très bon moyen de renouer avec le peuple.
Charles
19 avril 2015 @ 17:15
Oui Jul
Le choix du parrain et marraine est aussi souvent lié au lieu de naissance des Enfants de France.
Bien à vous
Charles
jul
19 avril 2015 @ 06:58
Et pour Jacques et Michel, je dirais deux saints ayant marqué le paysage médiéval Français :)
jo de st vic
19 avril 2015 @ 07:39
Les princesses portaient toutes des diadémes a cette époque. Que sont devenus ces joyaux ?
Licorne
19 avril 2015 @ 12:29
La comtesse de Paris et sa belle fille Marie-Thérèse alors comtesse de Clermont, portaient les célèbres diadèmes de saphirs de la maison de France, l’un est aujourd’hui vendu, l’autre est au Louvre, princesse Chantal portait le peigne en diamants de la princesse de Joinville, aujourd’hui propriété du l’actuel comte de Paris, princesse Claude portait le bandeau diadème de diamants « Art-déco », c’est le prince Michel comte d’Evreux qui possède aujourd’hui la partie centrale transformable en bracelet, princesse Diane ayant reçu le reste composé de deux broches. Je pense que princesse Isabelle portait le diadème d’émeraudes et diamants que la comtesse de Paris avait reçu en cadeau de mariage du parfumeur Coty…sauf erreur de ma part, la comtesse de Paris l’a porté dans les années 90 pour la dernière fois au Wurtemberg pour les noces ou fiançailles de l’un de ses petits-fils, il a été ensuite vendu, mais je crois que certains éléments ont été rachetés par princesse Chantal. Princesse Diane avait choisi de porter à l’envers un diadème de diamants et rubis reçu en cadeau de mariage par un membre de la famille Wurtemberg mais proche parente des Orléans. Il semble que la comtesse de Clermont portait aussi le collier-diadème aujourd’hui transmis à la duchesse de Vendôme. Ce jour là visiblement, le célèbre « diadème de dauphine » de Madame était resté dans son écrin!
Luc Belgique
19 avril 2015 @ 14:43
La princesse Hélène portait un diadème de la famille de Son époux, le comte Evrard de Limburg Stirum.
Charles
19 avril 2015 @ 14:57
Licorne
Princesse Anne portait sur ce cliché le diadème en diamants et saphirs offert par l’Action Française à la Comtesse de Paris, alors Dauphine le 8 avril 1931 à Palerme.
Il est intéressant à savoir que la Comtesse de Paris a posé pour son premier portrait officiel parée de ce diadème peu après son mariage et lors de son dernier portrait officiel posé peu avant son décès dans son appartement parisien. Sa fille Isabelle en est aujourd’hui l’heureuse propriétaire suite à un tirage au sort effectué après le décès de Madame. Ce diadème a été porté l’an passé par la nouvelle comtesse Melchior von Schönborn-Buchheim le jour de son mariage religieux.
Quant au diadème en brillants de la princesse Hélène, c’est un cadeau de la famille Limburg Stirum.
Je vous confirme également que la Comtesse de Clermont portait le diadème Mellerio offert par la Restauration Nationale sous forme de collier sur ce cliché et c’est bien ce joyau que Philomena, Duchesse de Vendôme porte pour les grandes occasions sous forme de diadème ou sous forme de collier comme ici sa belle-mère.
Licorne
20 avril 2015 @ 08:38
Bonjour Charles,
Merci pour ces compléments! je n’avais pas reconnu le charmant « diadème de dauphine » dans les cheveux de princesse Anne, je savais qu’il avait été attribué à Princesse Isabelle, mais j’ignorais qu’il ait été revu depuis! je me souviens parfaitement du dernier portrait de Madame dans son appartement, ce si charmant diadème dans les cheveux et la broche « croix du sud » porté en pendentif au bout d’une simple chaine d’or…
Je n’ai jamais pu regarder une photo de la princesse sans songer à l’extraordinaire reine qu’elle aurait été!
Baia
19 avril 2015 @ 07:49
Passionnant !
Naucratis
19 avril 2015 @ 10:08
:D
Mayg
19 avril 2015 @ 16:00
lol
Albane
22 avril 2015 @ 11:56
D’accord avec vous.
Lili.M
19 avril 2015 @ 08:11
Cette photo de famille sauf erreur a été prise la veille du mariage religieux de la princesse Diane en Allemagne.
Charles
19 avril 2015 @ 10:55
Oui c’est surtout la dernière photo de Monseigneur et Madame et de leurs onze enfants.
Tonton Soupic
19 avril 2015 @ 13:50
Ah bon ? Il est mort juste aprèss ?
Charles
19 avril 2015 @ 15:00
Prince François est mort au combat lors de la guerre d’Algérie le 11 octobre 1960.
Actarus
19 avril 2015 @ 14:01
C’est donc une photo qui date de juillet 1960. Il est vrai que, quelques mois plus tard, le pauvre prince François s’est fait tuer à la guerre…
Matthias
19 avril 2015 @ 09:09
Très intéressant cet article. J’aurai une question en plus, par rapport à la photo. A droite, le Duc de Wurtemberg porte le cordon de l’Ordre de la Couronne de Wurtemberg. Et en haut à gauche, sur le Comte de Clermont, j’ai l’impression d’apercevoir le même cordon, mais je n’ai jamais su si l’actuel Comte de Paris avait reçu cette décoration de Wurtemberg.
Gérard
20 avril 2015 @ 08:42
Le comte de Paris actuel alors comte de Clermont a en effet le grand cordon de la Couronne de Wurtemberg. Son père l’avait aussi mais s’était fait une règle de ne pas porter les Ordres.
Gérard
20 avril 2015 @ 08:53
Il ne souhaitait pas avoir à rendre la politesse et refusait de considérer les anciens Ordres français dont il était de jure le souverain comme de simples Ordres dynastiques. Pour lui seul un roi régnant aurait pu les conférer.
Gérard
20 avril 2015 @ 08:59
Observons d’ailleurs que selon la règle qui fut respectée jusqu’à Louis XVIII seuls les rois sacrés pouvaient conférer le Saint-Esprit.
Matthias
20 avril 2015 @ 12:29
Merci beaucoup pour la précision. Ce pourrait être d’ailleurs un intéressant article à faire, sur les décorations dont sont titulaires les Prince(sses) de France.
Laurent F
19 avril 2015 @ 09:36
La marraine du prince Jacques représentant les ouvriers français etait mon arrière grand-mère, Marie Rose Carluy !!!
Actarus
19 avril 2015 @ 12:00
Ah ben ça, c’est de l’info, de la vraie !
Charles
19 avril 2015 @ 12:35
Bonjour Laurent,
Je pense plutôt que Madame Carluy, votre grand-mère, était la marraine du prince Michel, Comte d’Evreux, au côté de Madame Plumier et de Madame Forler.
Laurent F
20 avril 2015 @ 08:47
Oui vous avez raison je n’étais pas bien réveillé quand j’ai répondu ! Mon arrière-grand-père était garde-forestier pour le duc de Guise et après sa mort accidentelle en 1934 (http://faubla2000.free.fr/GazetteOise1.htm), l’arrière-grand-mère est parti vivre au Maroc à Larache !
Charles
20 avril 2015 @ 14:17
Laurent F
Très heureux d’avoir pris connaissance ici de votre histoire familiale. Je suis infiniment navré pour votre arrière-grand-père et heureux de savoir votre arrière-grand-mère proche de la Duchesse de Guise.
Bien à vous,
Charles
Laurent F
21 avril 2015 @ 09:12
La presse en 1934 a un peu enjolivé la situation, l’arrière-grand-père n’avait pas une vie si exemplaire que le journal le décrit !! (double vie avec des enfants des deux côtés, j’en passe et des meilleures !…)
Actarus
21 avril 2015 @ 12:51
Merci beaucoup Laurent pour ces révélations passionnantes ! Votre arrière-grand-père ressemblait-il à Clark Gable ou à don Diego de la Vega, version 1m65 ? Si oui, nous venons peut-être de lever un voile de mystère et connaissons enfin la véritable identité du père du frère de la princesse Pierre Murat, de la princesse Christophe de Grèce et de la duchesse Amédée d’Aoste ! ;-)
Michèle
19 avril 2015 @ 18:53
En effet, vous pouvez en être très fière. C étaient de très belles traditions.
Comme le précise Charles votre arrière-grand-mère était la marraine du prince Michel de France, comte d’Evreux.
le site de généalogie mentionne, profession : marraine du prince Michel de France, comte d’Evreux,
Michèle
Laurent F
22 avril 2015 @ 09:36
Pour répondre à Actarus, blond aux yeux bleus 1m86, pour la ressemblance à vous de voir !!! http://faubla2000.free.fr/Image30.jpg
Actarus
22 avril 2015 @ 15:50
Beau port de tête, mes compliments. ;-)
padraig
19 avril 2015 @ 10:04
Merci Charles pour ce beau travail !
Instructif à plus d’un titre (sans jeu de mots…)
Pierre-Yves
19 avril 2015 @ 10:39
A propos de ce récapitulatif, pour lequel je remercie Charles, je note que la princesse Chantal a pu quand même se trouver dans une situation inconfortable, au début des années 60 notamment, quand la querelle dynastique entre son père et son parrain battait son plein. Querelle qui a eu pour conséquence de compliquer et de retarder le mariage de la princesse Anne avec Carlos de Bourbon Deux Siciles.
Charles
19 avril 2015 @ 15:16
Pierre-Yves
La querelle se finit très bien puisque l’Infant Carlos et Princesse Anne vont célébrer leurs noces dans trois semaines, quelques jours avant le 50ème anniversaire du Duc de Vendôme.
Un mois de mai décidément heureux pour la Maison de France.
Charles
19 avril 2015 @ 12:45
Après vérification, je me suis rendu compte que j’ai interverti les parrains des princes jumeaux Jacques et Michel de France.
Le prince Jacques est donc filleul des agriculteurs de France et le prince Michel, filleul des ouvriers de France.
Merci Régine de rectifier.
Laurent F
20 avril 2015 @ 08:48
d’où mon erreur !!
COLETTE C.
19 avril 2015 @ 14:49
Très intéressant, merci !
clementine1
19 avril 2015 @ 15:49
Merci pour ce rappel instructif et émouvant.
Charles, à quand les parrains et marraines des « 39 » ; ne parlons pas de ceux des « 105 », ce serait un travail de Bénédictain sûrment très difficile à réaliser.
clementine1
19 avril 2015 @ 15:50
pardon :bénédictin .
patricio
19 avril 2015 @ 16:04
Merci Charles pour cet article, c’est toujours une joie de retrouver la famille de France.
Amitiés
Patricio
Caroline
19 avril 2015 @ 19:18
On remarque que les parrains et les marraines ne sont plus en vie!
Charles,merci pour votre article intéressant!
Charles
19 avril 2015 @ 21:23
Caroline
L’Infante Alfonso d’Espagne née princesse Alice de Bourbon de Parme, marraine de Princesse Chantal, est toujours en vie. La princesse a aujourd’hui 97 ans.
jo de st vic
20 avril 2015 @ 08:20
Finalement il ne reste que « quelques miettes » de l immense fortune (joyaux, domaines etc) des Orléans du debut de 20 eme siecle. Les princesses ont « fait » de trés beaux mariages et peuvent arborer les parures et résider dans les chateaux de leurs époux.
corentine
20 avril 2015 @ 09:24
quel plaisir cet article !
merci beaucoup Charles et merci Régine
belle photo ‘royale’ de la Famille de France
Claude-Patricia
20 avril 2015 @ 10:23
Bonjour à tous,
1898-1914
Des voyages, des alliances, des drames.
Pendant que le duc d’Orléans occupe le temps comme il peut, d’autres membres de la famille donnent l’exemple, en particulier la duchesse d’Alençon, cette Sophie de Bavière, naguère fiancée au roi Louis II. Sa beauté, sa douceur, son rayonnement la rendent populaire partout où elle passe. Les pauvres ont toujours accès à son escarcelle, et elle tend toujours l’oreille à ceux qui ont besoin d’elle. C’est ainsi que sans hésiter, elle accepte de prêter son concours à une vente de charité organisée par des dames de l’aristocratie. La fête aura lieu dans un local provisoire, une salle de toile et de bois édifiée pour la circonstance rue Jean-Goujon. Le nom de la duchesse attire un concours extraordinaire de beau monde. Il y a aussi des attractions, et parmi elles, celle toute nouvelle du cinématographe. Soudain, une flamme part de la cabine des opérateurs, s’étend aussitôt à tout l’édifice construit en matériaux légers. Dans la seconde, il n’y a plus de rang, il n’y a plus de titres, il n’y a même plus d’humanité. Les hommes piétinent les femmes pour fuir les premiers. Le duc d’Alençon, resté dehors, tente désespérément de pénétrer dans la salle pour sauver sa femme, mais la foule dense et hagarde qui s’en échappe l’en repousse. D’après les témoignages, la duchesse ne perd pas pas un instant son sang-froid et aide les plus faibles à se diriger vers les rares issues. Elle se sait perdue. De loin, certains la voient prier, puis un rideau de feu tombe sur elle. De cette femme si belle, il ne reste qu’un corps carbonisé que son mari doit tâcher d’identifier. Sophie de Bavière n’a pas échappé au sort tragique qui fut celui de ses soeurs.
Ce même jour de printemps 1897, le vieux duc d’Aumale profite du soleil sur la terrasse de Zucco. Il a hérité de sa mère, Marie-Amélie, et avant elle de la reine marie-Caroline, cette vaste propriété agricole située à l’ouest de Palerme. Elle est surtout célèbre pour un vin doux, un des meilleurs d’Europe. Adossé à la colline rocheuse, la grande villa s’entoure d’un parc poétique semé de fontaines et de bassins qui rafraîchissent ses allées. Aujourd’hui, la maison et les jardins, malgré leur triste état de détérioration, gardent leur charme extraordinaire. La propriété appartient désormais…au chapelain de la mafia, actuellement en prison pour mieux assister ses pénitents.
Au fil des ans, le duc d’Aumale a vu la mort éclaircir les rangs autour de lui. Ce fut d’abord Léonide Leblanc, à laquelle il avait gardé une profonde affection après la fin de leur liaison, puis ses frères, Montpensier, Nemours, se sont éteints. Heureusement, la famille reste nombreuse. Au moment où bon nombre de parents résident à Zucco, Aumale reçoit la nouvelle de la mort tragique de la duchesse d’Alençon. Le comte d’Eu et le duc de Chartres partent immédiatement pour Paris. Aumale et sa soeur Clémentine s’asseyent sur la terrasse et contemplent tristement la vue somptueuse sur la campagne sicilienne et sur la mer lointaine. le facteur arrive, apportant justement une lettre de la duchesse pour la comtesse de Clinchamp, la compagne du duc d’Aumale. Celui-ci la lui remet sans un mot, le chagrin défigurant ses nobles traits. Après le dîner en famille, il se couche tôt. A deux heures du matin son valet de chambre, Cyril, vient voir si tout va bien. Aumale est mort. Le coeur n’a pas résisté au coup porté par l’accident du Bazard de la Charité.
Claude-Patricia
20 avril 2015 @ 10:41
Il léguait le château de Chantilly et ses prodigieuses collections à l’Institut. Il voulait, disait-on, remercier l’Académie de l’avoir élu parmi ses membres. En vérité, il avait plusieurs fois déclaré à ses nièces qu’étant entré en possession de Chantilly grâce à la mort atroce du vieux Condé, cet héritage entaché lui avait porté malheur puisque tous ses enfants étaient morts jeunes. Comme il voulait éviter de transmettre la malédiction à sa parenté, Chantilly devait sortir de la famille. Le duc de Chartres continua cependant à habiter dans le parc de la grande villa surnommée le château de Saint-Firmin que l’Institut lui prêta.
On se rapelle que ce dernier avait épousé sa cousine germaine Françaoise, dont il avait eu quatre enfants. Contrairement aux autres Orléans que les exils ou les mariages liaient à l’étranger, les Chartres constituaient une famille bien française, implantée en France, frayant avec les autorités de la République. Plusieurs fois par semaine, le duc et la duchesse chassaient à courre dans la vaste forêt voisine. Le duc se livrait à son violon d’Ingres, la photographie, et la duchesse à l’aquarelle, pour laquelle elle avait comme son père le prince de Joinville, un réel talent.
jo de st vic
20 avril 2015 @ 12:33
Aumale a surtout légué Chantilly et sa fabuleuse collection de tableaux (Clouet en particulier) afin que ce domaine ne soit pas partagé et vendu..il connaissait les « finances » de ses heritiers qui commençaient a dilapider le patrimoine Orléans
Anne-Cécile
20 avril 2015 @ 15:10
Certaines filles de la Comtesse ont hérité en grande partie de la beauté de leur mère mais aucune de son allure. Mais elles ont gagnées en naturel, à l’exception de l’amusante mais égocentrée Diane de Wurtemberg. Hélène était vraiment très belle.
Aucune ne savait porter les joyaux Orléans, même la défunte Comtesse le plus souvent, toujours dans les effets. Est-ce en raison de la mode de cette époque sinistrée dans l’histoire de la coiffure? Tenues aériennes et sobriété des formes et lourds diadèmes sur chignons énormes ne faisaient pas bon ménage.
Même la sublime Grace de Monaco, qui éclipsait toutes ces dames d’Orléans par la beauté et l’allure, a paru avec de monstrueuses choucroutes alourdies par d’énormes diadèmes.
Il est amusant que constater que dès qu’il s’agit de joyaux, il n’est plus question de sobriété et de détachement de la mode pour d’héroiques et point futiles princesses catholiques (argument systématiquement ressorti dès qu’est souligné l’absence d’élégance et /ou d’allure de certaines femmes du Gotha) mais de la nécessité d’accroître les coffrets de ces dames et de multiplier les pierres précieuses dans leurs écrins. On ne retient pas les robes mais on compte les joyaux, tient des inventaires, surveille anxieusement les testaments.
Ne jamais parler de fortune mais toujours se soucier d’en capter sous toutes ses formes (pierres, liquidité, terres….).
Claude-Patricia
20 avril 2015 @ 15:46
Plutôt que les scènes vécues de son père, elle préférait le règne végétal, et devait laisser trois cents peintures représentant toutes les variétés de champignons. Son talent se retrouva chez sa fille aînée marie, la plus brillante, qui avait épousé le prince Valdemar de Danemark, cadet du roi Christian IX. La princesse marie dessina d’innombrables animaux reproduits en porcelaine par la célèbre manufacture de Copenhague. Comme elle s’ennuyait quelque peu à la cour de son beau-père, elle se distrayait en exerçant sa fonction de chef honoraire des pompiers de la capitale. Se trouvait-elle dans un banquet officiel et entendait-elle la cloche annonçant un incendie qu’elle troquait son diadème pour un casque de pompier et courait sur les lieux du sinistre. Devenue par son mariage la belle-soeur de l’empereur de Russie et du roi d’Angleterre, elle ne manqua pas une occasion de pousser la cause de son pays d’origine auprès de ces potentats. Le gouvernement français n’hésita pas à utiliser ses discrets services, qui plus d’une fois portèrent leurs fruits. Son fils aîné, Aage, hérita de cet attachement à la France. Engagé dans la Légion étrangère, il défendit sur de nombreux fronts le drapeau tricolore. L’autre fille des Chartres, Marguerite, épousa le duc de Magenta, fils du maréchal de Mac-Mahon. Bien que ce dernier ait été un royaliste à tout crin, l’étonnement fut grand de voir une princesse de la maison de France devenir belle-fille du premier président de la Troisième République. On s’étonnera cependant moins si l’on sait que les Chartres étaient soupçonnés par leurs cousins d’être quelque peu républicains.
Leur fils aîné, le prince Henri, était le plus séduisant des Orléans. Grand, blond, avec des yeux bleus au regard rêveur, aucune femme ne lui résistait et il n’avait qu’à les cueillir comme les fleurs des champs. Lui aussi atteint du démon familial, il se mit à voyager tous azimuts, cependant d’une façon plus méthodique que ses cousins. Il recueilli des informations sur la faune, sur la flore, sur les possibilités économiques de contrées encore reculées. Il publia sur ses voyages des récits, loués par les hommes de science et primés par les sociétés spécialisées. Il se fit explorateur au Tibet, il pénétra en Ethiopie où il affirma la présence française en devenant l’ami du négus Menelik. Il était repartit pour l’Indochine, lorsqu’à Saigon une attaque de paludisme emporta cet homme chargé de dons et de promesses.
Cependant, le duc d’Orléans Philippe poursuivait ses expéditions. Il avait acquis un nouveau yacht, le Belgica. Emmenant le docteur Récamier, son médecin personnel, et son fidèle chroniqueur, il partit vers le Grand Nord, vers ce Spitzberg encore quasi inexploré. Il y eut la profonde satisfaction de découvrir et de baptiser une « île de france » et une « terre du duc d’Orléans ». Les nombreuses dépouilles d’espèces rares d’animaux qu’il rapporta se joignirent à ses importantes collections de faune empaillée dont il fit un musée qu’il légua à la ville de Paris.
Claude-Patricia
20 avril 2015 @ 18:52
Ses ouvrages sur ses récentes découvertes lui valurent enfin la reconnaissance de la Société géographique qui lui décerna sa médaille d’or. Son président n’était autre que le prince Roland Bonaparte, c’était là un beau geste de la part de la « concurrence ».
De temps en temps, le duc d’Orléans s’arrêtait à Villamanrique. Sa mère, la comtesse de paris s’était installée depuis son veuvage dans cette riche propriété sise aux environs de Séville, qu’elle avait hérité de ses parents les Montpensier. Elle s’était toujours montrée une épouse exemplaire tant sur le plan familial que politique, suivant et soutenant son mari sans relâche. A la mort du comte de Paris, elle s’était volontairement éclipsée de la scène, ce qui lui permettait de donner libre cours à son originalité et à sa passion pour son Espagne natale. Elle fumait de longs et fins cigares, buvait de l’aguardient, l’eau-de-vie la plus forte du monde. Elle avait toujours aimé chasser, au point que bien des années plus tôt, elle était sortie un matin armée de son fusil, avait descendu six ortolans, était rentrée à la maison pour accoucher de son dernier enfant, Ferdinand, puis c’était fait servir les ortolans. Jusqu’à la vieillesse, elle se livra au sport bien plus dangereux de la tauromachie.Montée en amazone sur son cheval et munie d’une longue pique pointue, elle « rejonéait », une façon de toréer réservée aux professionnels les plus endurcis. Ses petits-enfants l’idolâtraient et attendaient impatiemment les vacances à Villamanrique.
Ses enfants aussi raffolaient de la grand maison andalouse. Elle était peinte à la chaux, mais sur ses murs s’alignaient les plus beaux portraits de famille peints par Winterhalter.
Un gigantesque palmier s’élevait au milieu de la cour, sur laquelle, lors des grandes chaleurs, on tendait un toldo, une toile blanche. Autour du village s’étendait des milliers d’hectare de forêts de chênes-liège où princes et princesses de France montaient à cheval, chassaient, pique-niquaient. Amélie, Philippe, Hélène, Isabelle, Louise, Ferdinand
entouraient leur mère pour laquelle ils n’éprouvaient que tendresse et respect. Tous et toutes, beaux, superbes, pleins de personnalité, souvent d’originalité, se montraient parfois difficiles ou fantasques. Par leur allure, par leur panache, ils en imposaient naturellement, tout en se montrant, avec le plus noble comme avec le plus humble, pleins de considération et de simplicité. Ils ne quittaient jamais la courtoisie la plus exquise. Entre eux ils aimaient rire. Les plaisanteries les plus salées, le langage le plus vert ne leur faisaient pas peur, bien au contraire. Sautant par dessus le xixieme siècle prude et bourgeois, ils renouaient avec la grande tradition aristocratique du XVIIIieme. Ils pouvaient se permettre beaucoup puisque leur atavisme et leur formation les mettaient à l’abris de la vulgarité. En particulier, ils riaient aux éclats des mésaventures de leur frère le duc d’Orléans. Celui-ci passait son temps à faire des enfants aux villageoises si bien que, lorsque le grand portail s’ouvrait et qu’il sortait dans sa calèche, les paysans se pressant sur le pas de leur porte criaient sur son passage : « Vivans tus…! »
En novembre 1907, toute la famille se retrouva près de Londres à Woodnorton, dans la grande villa Tudor du duc d’Orléans pour assister au mariage de sa soeur cadette Louise. Le roi d’Espagne Alphonse XIII, fort amoureux de cette fille belle et élancée, avait voulu l’épouser, mais sa mère la reine régente avait sonné le glas des espérances « Une Orléans, jamais! » Peut-être restait-elle jalouse de la fidélité que son défunt mari avait porté au souvenir de sa première femme, une Orléans. Du coup, Louise fit un mariage bien plus heureux en convolant avec le prince Charles de Bourbon-Sicile, infant d’Espagne.
Les cérémonies à peine terminées, le duc d’Orléans, Philippe repartit vers le Grand Nord, cette fois-ci vers le détroit de Béring-voyage terrible, hérissé de difficultés imprévues, d’accidents, de catastrophes naturelles que l’illustre explorateur évoqua dans sa Revanche de la banquise.
En février 1908, le drame éclata au Portugal. Le roi Carlos Ier n’avait jamais réussi à devenir populaire. On lui reprochait l’autoritarisme de sa politique, on critiquait aussi ses moeurs qui rappelaient les dérèglements des monarques d’autrefois. Cet homme généreux, très apprécié de ses beaux-frères et belles-soeurs Orléans, ce peintre amateur de grand talent était un passionné de chasses et de femmes. Son épouse, la reine Amélie l’ennuyait prodigieusement, et il était à craindre qu’elle n’ennuyât tout autant ses peuples. Cette femme charitable et dévouée, modèle de devoir et de vertu, avait beau multiplier ses activités caritatives, le courant ne passait pas entre elle et les Portugais. Ceux-ci lui préféraient la reine douairière Maria-Pia, une rousse fantasque et coquette qui ne songeait qu’à dépenser pour sa toilette et à donner libre-cours à ses caprices, preuve que charité et bonté ne suffisent pas pour acquérir la popularité.
Donc, Carlos Ier et Amélie s’en revenaient d’une tournée dans le sud du pays.Ils avaient pris place au fond de la voiture et placé leurs deux fils, le prince héritier Louis-Philippe et son cadet manuel, sur le devant de la Daumont. Le cortège royal défilant entre deux haies de badauds, mal contenus par un service d’ordre insuffisant, traversait la si belle place du commerce à Lisbonne lorsque trois hommes s’élancèrent; l’un deux monta sur le marchepied de la voiture royale et d’un coup de révolvert abatit le roi, le second tua le prince héritier. Le troisième visait le cadet Manuel lorsque la reine lui jetant son bouquet à la figure fit dévier le coup qui ne fit que traverser le bras du prince.
Manuel II, ainsi épargné, monta sur le trône dans le sang et l’horreur. Sa jeunesse n’attendrit pas les républicains qui se multiplièrent, ne lui laissant aucune chance. La tension ne se relâcha pas, si bien que deux ans plus tard une révolution renversa la monarchie et chassa le roi manuel et sa famille. La reine Amélie se retira à versailles où elle vécut jusqu’en 1951. Jusqu’à sa fin, elle resta obsédée par ce jour terrible où on mari et son fils aîné lui avaient été enlevés. Aux approches de la mort, elle ne cessait dans son délire de répéter : « que de sang, que de sang », et demanda à être entérée dans l’étole maculée qu’elle portait ce jour-là.
L’année 1910 connut aussi des événements cocasses. Le roi Léopold II des Belges, tellement orléans par bien des côtés et unanimement considéré comme un remarquable souverain était néanmoins accusé de maltraiter ses filles. Son fils unique, le comte de hainaut, héritier du trône était mort à dix-huit ans emportant tous ses espoirs. Sa tendresse tarie, peut-être reprochait-il aux soeurs du défunt de ne point être des garçons. Il n’avait manifesté aucune sympathie envers Stéphanie lorsque le mari de celle-ci, l’archiduc héritier Rodolphe était mort de la façon la plus mystérieuse dans les bras de sa maîtresse à Mayerling.Il avait refusé d’aider Louise lorsque la jeune femme excédée des mauvais traitements de son mari Philippe de Cobourg s’était enfuie avec un beau Hongrois. Et lorsque Clémentine lui avoua son amour pour le prince Napoléon, il lui interdit catégoriquement de l’épouser. Or elle était aussi rusée que son père. Elle feignit de s’incliner, attendit que Léopold II voulût bien mourir et s’empressa d’épuoser en cette année 1910 l’élu de son coeur. Grâce à quoi l’actuelle maison impériale de France peut se vanter d’avoir dans ses veines une bonne dose de sang Orléans.
Une nouvelle expédition du duc d’Orléans Philippe toujours vers le Grand Nord, le mène cette fois aux îles Feroé et au groenland, suivie d’un nouvel ouvrage extrêmement instructif -Chasse et chasseurs arctiques-et d’un nouvel appot, sous forme de volatiles, à la richissime collection d’aniaux empaillés constituée pour son ingrat pays. Dans la foulée, il passa par l’Argentine et le Chili, simple détour, puis dérogeant à ses habitudes, il effectua un long voyage en Russie non pour sa faune et sa flore mais pour étudier sa politique.
« -Allons-nous-en, le Tsar es foutu » conclue-t-il cinq ans avant la révolution de 1917.
Gérard
21 avril 2015 @ 11:52
Selon l’ouvrage de Joseph Valynseele sur Les prétendants aux trônes d’Europe, en 1967, et selon l’ouvrage de Philippe de Montjouvent sur la descendance d’Henri, comte de Paris, les princes Michel et Jacques ont été ondoyés à leur naissance à l’hôpital Lyautey à Rabat le 25 juin 1941. Ils ont été baptisés dans la cathédrale Saint-Pierre de Rabat le 27 juillet 1941 par Mgr Louis-François-Bienaimé Amédée Lefevre, franciscain (1890-1968), futur évêque titulaire d’Egura et vicaire apostolique de Rabat puis archevêque de Rabat. Leur père les a ensuite « baptisés » au jurançon. Les parrains et marraines étaient pour le prince Michel les Ouvriers de France représentés par Madame Plumier, de Marseille, et Monsieur Louis Peyret, ouvrier du Forez, assistés par Madame Marie-Rose Carluy, de France métropolitaine, et Monsieur et Madame Forler, de Casablanca. Pour le prince Jacques les Paysans de France représentés par Monsieur Paul Armbeuster, Alsacien replié au sud de la France et Madame Marie Péré, Béarnaise, assistés de Monsieur et Madame de Rancourt (je suppose qu’il s’agit d’Achille de Rancourt, colon à Tit Mellil, près Casablanca) et Madame Lemonier.
clementine1
22 avril 2015 @ 06:04
le n° 106 vient d’arriver : longue vie à la Princesse Maria de Bourbon Siciles.
Rien d’irrespecteux à cette numérotation : Madame parlait aussi de ses enfants en disant par exemple » c’est mon numéro 6, pardon, mon numéro 7″
Charles
10 août 2016 @ 09:47
J’ai remarqué que le Duc de Vendôme a pris également cette habitude pour qualifier ses enfants.
Lors du bapteme du Prince Joseph, le Prince Jean disait « notre numéro 4 » pour parler du jeune Prince baptisé.