Le passage des princes se situe entre le n°5 boulevard des Italiens et la rue de Richelieu à hauteur de la station de métro Richelieu-Drouot. Il s’agit du dernier passage couvert bâti à Paris.
En 1860, à l’emplacement du Grand Hôtel des Princes et de l’Europe, Jules Mirès, un homme d’affaires, fait construire ce passage. Le succès est moyennement au rendez-vous car à cette époque, les Parisiens préfèrent se promener sur les larges boulevards tracés par le baron Haussmann.
Racheté par la compagnie d’assurance AGF, il a été démoli en 1985 puis reconstruit à l’identique en 1995.
Il est aujourd’hui populaire pour abriter l’enseigne de jouets « Joué Club » qui a installé dans les différentes boutiques du rez-de-chaussée les sections du magasin : poupées, peluches, Lego,… (merci à Guizmo)
Martine
3 décembre 2018 @ 05:59
Il n est pas rue de Clichy, qui part de la trinité à la place Clichy dans le 9°
Baboula
3 décembre 2018 @ 06:44
Un immense et sincère merci à vous Guizmo pour cette belle promenade .En plus ici vous rassurez Pierre-Yves qui doutait de son existence .
Pierre-Yves
3 décembre 2018 @ 12:38
Je n’en doutais point, Baboula, mais plus que le lieu lui-même (quand même assez pouilleux avant se restauration des années 90), le Passage des Princes m’a toujours évoqué le surnom donné à l’accorte cantatrice star du Second Empire, créatrice de plusieurs oeuvres de Jacques Offenbach. La Belle Hélène, c’était elle, Hortense Schneider !
Baboula
3 décembre 2018 @ 19:39
Pierre-Yves, je vous taquine !
olivier Kell
3 décembre 2018 @ 07:46
C est boulevard des italiens / rue de Richelieu et non rue de Clichy :-)
Baboula
3 décembre 2018 @ 08:19
Ce sont surtout des vitrines d’exposition ,peu d’accès aux boutiques.
Anna1
3 décembre 2018 @ 08:45
Un tout grand merci à Guizmo pour nous avoir conté ces très beaux lieux
Vitabel
3 décembre 2018 @ 15:08
Merci pour ces belles balades « à couvert » !
Gérard
3 décembre 2018 @ 15:13
Le passage des Princes valut son surnom à la grande cantatrice Hortense Schneider dont la loge notamment au théâtre du Palais-Royal ne désemplissait pas de princes venus la saluer. Plusieurs d’entre furent ses amants et en particulier le duc de Gramont-Caderousse dont elle eut un un fils ou le khédive Ismaël Pacha ou le prince de Galles futur Édouard VII. On lui prêtera bien d’autres amants, Napoléon III, le tsar Alexandre II, le roi Louis Ier de Bavière, le roi Luis Ier de Portugal, l’empereur François-Joseph, le comte de Flandre, le grand-duc Constantin… Ce surnom lui fut attribué par sa rivale la comédienne Léa Sully.
Autrefois ce passage en effet s’appelait Mirès du nom d’un grand banquier, Jules Mirès dont la fille Jeanne-Émilie épousa le prince Alphonse de Polignac. Il avait donc ses bureaux à l’emplacement du Grand Hôtel des Princes et de l’Europe qui était 97 rue de Richelieu. Mais il fit de mauvaises affaires et l’on préféra l’appellation des Princes.
Menthe
4 décembre 2018 @ 10:43
Merci Gérard, pour vos toujours très intéressants compléments historiques, des très sérieux aux plus légers.
Danielle
3 décembre 2018 @ 18:01
Un passage très calme, heureusement qu’il y a Joué Club ; il y en a un autre tout proche avec des boutiques de vêtements et de chapeaux.
Mélusine
3 décembre 2018 @ 18:23
Tous ces beaux passages, tellement semblables et pourtant différents.
:) « Le passage des Princes » féroce, mais bien trouvé, concernant H.S.
Ce qui me rappelle le surnom d’une autre courtisane, La Païva, « qui paie y va ».
Olivier d'Abington
3 décembre 2018 @ 23:44
Merci chère Guizmo pour ces promenades!
Et merci encore à Gérard pour les informations complémentaires, toujours passionnantes!