Coup de tonnerre en Espagne suite à l’annonce par Matilde Solis, ex-épouse du duc d’Albe et fille du défunt marquis de la Motilla. La jeune femme qui fait partie d’une très noble famille de Séville, a décidé de briser le silence et dénonce des abus dont elle aurait été victime de la part d’un très réputé psychiatre Javier Criado qui a dans sa clientèle la crème de la crème de Séville. Matilde Solis le consulta lorsqu’elle souffrit de dépression à l’âge de 23 ans avant de se marier avec Carlos Fitz-James Stuart, duc de Huescar et aujourd’hui nouveau duc d’Albe.
Sans entrer dans les détails, elle évoque dans une lettre ouverte des abus exercés au vu de son ascendant médical sur elle, patiente et avoue que peu avant sa séparation lorsqu’elle fut hospitalisée ( à l’époque la famille d’Albe avait parlé d’un ulcère et obtenu la non-diffusion d’un journal qui évoquait une tentative de suicide), c’est qu’elle avait décidé de se suicider (elle s’est tiré un coup de carabine dans le ventre) après que le psychiatre ait fait pression sur elle avec trois menaces (non spécifiées). Matilde Solis explique avoir décidé de briser le silence car en discutant avec des proches qui ont aussi fréquenté son cabinet psychiatrique, elle a compris qu’elle n’était pas la seule dans le cas.
La justice a ouvert une enquête. Le psychiatre avait déjà été l’objet d’une plainte pour viol classé sans suite. Matilde Solis explique enfin qu’elle a aujourd’hui pu surmonter toutes ses difficultés et qu’elle bénéficie du total appui de ses enfants. (Copyright photo : efe – source : Vanitatis)
marielouise
16 juillet 2015 @ 04:43
Comme elle a raison de le décrier!
Terrible!
Lisabé
16 juillet 2015 @ 08:08
Histoire sordide,douloureuse…Comme quoi,toutes les classes de la société,même(et peut-être surtout,du fait de sa relative oisiveté) »la bonne »,sont touchées par la noirceur du vice,surtout quand les victimes sont psychologiquement ou physiquement amoindrie,leurs défenses en berne…On les enfonce quand elles ont le plus besoin d’aide.
Ce n’est pas joli.
Tout mon soutien à cette jeune femme courageuse qui a décidé ne ne pas rester sur ses traumatismes…des traumatismes ajoutés par ceux qui étaient justement censés soulager son mal initial…Combien d’abus,toujours,toujours,du plus fort envers le plus faible!
« Homo homini lupus est »…Et aussi pour toute la Création dans son ensemble!
Honteux.
flabemont8
16 juillet 2015 @ 18:09
Je partage complètement votre commentaire, Lisabé !
Lisabé
17 juillet 2015 @ 08:23
Je sais qu’en ce domaine,vos idées sont aussi les miennes,chère Flabemont…Je connais votre engagement,qui est un sacerdoce!
En toute amitié et RESPECT à vous!
Severina
16 juillet 2015 @ 06:44
C’est terrible et impardonnable qu’un médecin abuse de la dépendance inévitable des patients: elle a très bien fait a briser le silence. Bravo Madame et courage!
Tessa
16 juillet 2015 @ 17:01
Severina , c’est affreux et intolérable , cependant attendons les résultats de l’enquête.
Hortense20
16 juillet 2015 @ 07:20
Même les « grands » médecins ou autres peuvent être des s… !
Marielouise : Vous avez des insomnies ? écrire à 4h53 même en vacances surprenant !!!! Là là… l’addiction véritable !
marielouise
16 juillet 2015 @ 13:44
Hortense20,quoi de plus délicieux,par ces chaleurs, qu’un jardin au tout petit matin et un plongeon dans l’eau encore un peu fraîche……
On est pisté même sur N&R??????
marielouise
16 juillet 2015 @ 13:45
………et n’avez-vous pas remarqué que le site reste toujours à l’heure d’hiver…….certes j’étais debout aux aurores mais pas tout à fait à l’heure surveillée par vous………
Hortense20
17 juillet 2015 @ 05:42
Le site à l’heure d’hiver ? où êtes vous en vacances ? en Italie je crois ?
Corsica
17 juillet 2015 @ 12:04
Hortense, vérifiez l’heure qui s’inscrit quand vous postez, vous vous rendrez compte que Marie Louise a raison .
Valérie R.
16 juillet 2015 @ 07:37
Pauvre jeune femme! Félicitations à elle pour son courage! En espérant que ce drame n’ait pas joué un rôle dans l’échec de son mariage. Je lui avais toujours trouvé l’air triste et un peu las, même à l’époque de son mariage…
septentrion
16 juillet 2015 @ 08:00
Bonjour,
Si elle a réussi à surmonter toutes ses difficultés, c’est tant mieux.
Elle a raison de dénoncer ces actes.
Heureusement, elle est soutenue par ses enfants.
Je lui souhaite de retrouver de la stabilité et du bonheur.
Anne-Cécile
16 juillet 2015 @ 08:07
Nous avons eu un cas récent en France de praticien maltraitant.
Des viols ou attouchements sur des personnes déjà fragilisées par une pathologie aussi délicate et invalidante que la dépression: abject cynisme de ces déviants.
Il est heureux que cette jeune femme soit entourée par ses proches.
Claudia
16 juillet 2015 @ 08:10
Elle a raison, ce psychiatre doit payer pour ce qu’il a fait, si les faits sont avérés.
Arielle
16 juillet 2015 @ 09:01
Bravo à elle !!!! Mille bravos !!! Quel courage est le sien !!! car le psy escroc déversera des torrents de mensonges lors de son procès. J’espère qu’il écopera du maximum.
juliette1807
16 juillet 2015 @ 09:27
courage à cette femme….
Corsica
16 juillet 2015 @ 10:15
Matilde Solis a raison de dénoncer . Les abus psychologiques et physiques faits aux femmes mais aussi aux hommes sont inadmissibles mais ceux faits par un médecin sont inqualifiables et constituent une insulte à la profession . Malheureusement il y a des brebis galeuses partout et elles doivent être impitoyablement sanctionnées car les dégâts, notamment chez les patients en position de grande vulnérabilité psychologique, sont parfois irréparables . Il faut beaucoup de courage pour parler et briser la loi du silence, madame Solis l’a fait . Qu’elle en soit remerciée car, si les faits sont avérés, elle évitera à d’autres personnes de se faire détruire . J’espère de tout cœur que cela lui permettra de se reconstruire et de retrouver la sérénité .
MEYER
16 juillet 2015 @ 12:30
Chère Corsica.
Je ne m’était pas hasardé à commenter sur un sujet aussi délicat, ayant conscience de ne pouvoir exprimer toute l’horreur de certains comportements de façon avertie et mesurée.
J’attendais vos constats pertinents et objectifs.
Merci.
Cordialement.
Corsica
17 juillet 2015 @ 12:02
Chère Meyer, merci pour votre gentil commentaire . Bon week end . Cordialement
Zorro
16 juillet 2015 @ 10:41
Je pense que c’est un abus qui devrait inciter à la réflexion sur notre société moderne.
Les psychiatres et autres psy… m’apparaissent de plus en plus comme des gourous ficelant un système de plus en plus déshumanisé. Une sorte de nouveau clergé démoniaque : à la place de l’étole, ils ont un stéthoscope qui leur donne une crédibilité « scientifiquement/médicalement prouvée ». Dès lors, certains ‘patriciens’ ne se gênent pas pour avoir une emprise totale sur les personnes en souffrance, vaches à lait idéales car elles ont rarement la force de se plaindre ou de se rebeller. Leur technique : faire des personnes en souffrance des personnes dépendantes des médicaments et des antidépresseurs. Un junkie aime son dealer car il en a besoin pour ses doses.
Certes il y a des cas pathologiques graves de dépression, de paranoïa, de schizophrénie qui nécessite le recours à la chimie, mais maintenant tous les simples problèmes d’épanouissement personnel entrent dans la danse.
A titre d’exemple, voici les chiffres de la consommation d’antidépresseurs en 2013 :
– Islande : 106 comprimés d’antidépresseurs par jours pour 1000 habitants
– France : 50 comprimés par jour pour 1000 habitants
Au lieu d’avaler des comprimés, pratiquons la méditation, la danse, le sport, l’amour, la cuisine, le chant, (et aussi pour certains le défoulement sur certaines pages du site N&R) !
Louise.k
16 juillet 2015 @ 11:46
Zorro, je confirme … L’amour est un très bon anti-depresseur….
Auberi
16 juillet 2015 @ 14:51
Bien d’accord avec vous Zorro !! Une manipulation de masses fragiles et consentantes qui peut s’avérer psychiquement très dangereuse selon l’aura du gourou et l’école appliquée. Revenons aux sources antiques. Un bon vieux tarot lu par une cartomancienne perspicace peut faire des miracles ! Olé !
Corsica
16 juillet 2015 @ 18:40
Zorro, théoriquement les psychiatres – notamment ceux qui font des psychothérapies – ne se promènent pas avec un stéthoscope autour du cou car, en raison du transfert, ils ne touchent pas le corps de leurs patients . Par ailleurs les plus gros prescripteurs d’antidépresseurs et anxiolytiques sont les médecins généralistes donc s’il vous plaît ne jetons pas l’eau du bain avec le bébé ! Les psychiatres et les psychothérapeutes sérieux ont toute leur place dans la prise en charge de gens en souffrance et ce ne sont pas les profs de danse, de yoga ou de chant qui pourront les remplacer . Même si ces activités sont suffisantes pour certains, elles ne peuvent être que complémentaires pour d’autres !
Zorro
17 juillet 2015 @ 10:08
Corsica, il ne fallait pas prendre mon commentaire sur les psy par le bout de la lorgnette.
Je voulais simplement souligner le fait que la médecine occidentale traditionnelle a tendance à considérer l’être humain comme un amas de chair articulé par des réactions chimiques (ou par l’inconscient et les pulsions sexuelles si on est freudien). Toute science est une aliénation : Copernic a démontré que la terre n’était pas au centre de l’univers, Darwin a montré que l’homme était un animal comme les autres, etc. Le monde actuel est totalement désanchanté et les médecins opèrent à ce niveau.
Tout le monde a oublié que l’Homme avait aussi une âme et des aspirations profondes. Et les médicaments ne sont d’aucun secours sur ce plan.
Corsica
17 juillet 2015 @ 11:59
Zorro, les médicaments ne sont peut-être pas la panacée mais si nous ne les avions pas beaucoup de personnes mouraient . L’Homme est un tout (âme comprise) mais sans médicaments les grands dépressifs se suicideraient car leur douleur serait intolérable . Quand vous écrivez « Tout le monde a oublié que l’Homme avait aussi une âme et des aspirations profondes. Et les médicaments ne sont d’aucun secours sur ce plan », vous vous trompez . Quand un dépressif souffre, il faut d’abord calmer les tortures de son âme afin qu’il puisse reprendre sa vie et ses aspirations en main . Je suis surprise par votre vision très négative du monde moderne et de la médecine occidentale . La mission d’un médecin est de guérir ou de soulager son patient et je fais partie de ceux qui pensent que tout – hors médicaments- doit être mis en œuvre pour y arriver . Je n’hésite pas à conseiller à mes patients la relaxation, l’acupuncture, la phytothérapie ou l’ostéopathie . Moi-même j’en suis adepte pour certains de mes maux . Je ne suis pas sectaire, je respecte donc votre jugement sur la médecine bien qu’il me semble manquer de nuances car dans la vie rien n’est jamais noir ou blanc .
Lisabé
17 juillet 2015 @ 14:26
Les médicaments sont parfois nécessaires aussi en psychiatrie et psychologie,simplement à sauver des vies,Zorro…
Diriez-vous à un cancéreux ou un malade de Parkinson de ne pas avoir recours à un traitement pour se soigner,ou,tout au moins,soulager ses souffrances?
Pourquoi ne peut-on généralement pas comprendre que LA DEPRESSION NERVEUSE EST UNE MALADIE COMME UNE AUTRE,et parfois plus grave qu’une autre?
Le monde actuel est désenchanté?Really?Et vous avez une solution miracle pour le »ré-enchanter »,à supposer qu’il l’ait jamais été?
A part de jolies paroles qui font écho au vide?
Merci de nous rappeler que l’Homme a aussi une âme et des aspirations profondes…mais quand on est mort,l’un et l’autre ne sont plus que des suppositions.Quelles que soient nos convictions.
Les grandes idées nobles et idéalistes n’ont jamais guéri une dépression.
Et croyez-moi,pourtant,je le voudrais bien.
Zorro
20 juillet 2015 @ 09:55
Chère Lisabe,
Pour clarifier : je ne dit pas qu’un cours de cuisine guérrit. Il aide à prévenir c’est tout. Mon point était de dire : les médecins aujourd’hui quand ils sont confrontés à un problème d’épanouissement personnel d’un de leur patient, l’anti-dépresseurs est la panacé. Les chiffres sont éloquents. Trouvez cela normal ? Pour moi : NON !
Laure-Marie Sabre
17 juillet 2015 @ 15:23
Merci, cela fait du bien d’entendre (de lire) une spécialiste remettre des lecteurs superficiels à leur place. Une dépression grave est une maladie, elle ne se soigne pas à coup de promenades en forêt ou de cours de pâtisserie. Quant à l’amour, les personnes en situation de détresse psychologique sont rarement en état de l’éprouver ou de l’assumer.
Zorro
20 juillet 2015 @ 10:04
Laure-Marie Sabre,
Le terme ‘Lecteur superficiel’ semble mieux vous convenir qu’à moi. Manifestement vous n’avez pas compris le sens profond de ma réflexion. Il y a un problème de compréhension à la lecture dans votre chef. Je reprend mon commentaire : « Certes il y a des cas pathologiques graves de dépression, de paranoïa, de schizophrénie qui nécessite le recours à la chimie, mais maintenant tous les simples problèmes d’épanouissement personnel entrent dans la danse. »
Une dépression grave est une maladie : nous sommes d’accord.
Mais qu’est-ce qui cause la dépression croyez-vous ? Pour moi le monde occidental est désanchanté. En Afrique, il n’y a quasiment pas de cas de dépression grave. Je vous laisse réfléchir à ce fait. Je suis conscient que ça risque de vous perturber : on n’a pas l’habitude d’entendre ce genre de chose dans les émissions style Ruquier et cie dont vous semblez être une adpte.
Un conseil : faites l’amour et pas la guerre…
Laure-Marie Sabre
20 juillet 2015 @ 19:19
Je suppose que vous êtes, pour votre part, adepte du « il leur faudrait une bonne guerre ». Parce que c’est exactement ce que vous voulez dire quand vous citez l’Afrique et les problèmes de dépression. Cela étant, vous semblez ne connaître ni l’Afrique ni la dépression sans cela vous sauriez que les cas de dépressions graves se multiplient sur ce continent.
Merci en tout cas de nous faire profiter de vos réflexions prrrrrrofondes, elles sont impressionnantes. Je ne connais pas de psychiatre qui prescrive des anti-dépresseurs pour ce que vous appelez des problèmes d’épanouissement personnel (je ne sais pas bien ce que vous entendez par là d’ailleurs) : les effets collatéraux de ces produits sont souvent importants et on ne les accepte pas de gaieté de cœur, sûrement pas dans le cadre d’un simple vague à l’âme par exemple.
Mais libre à vous de continuer à penser que vous êtes aptes à reconnaître la souffrance psychique chez les autres.
Quant aux émissions de Laurent Ruquier, je n’ai pas bien saisi ce qu’elles venaient faire dans le débat.
Zorro
22 juillet 2015 @ 08:52
Manifestement, nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde. Vous extrapolez mes propos et vos arguments semblent tout droit sorti de votre petite boîte à outil remplie de prêt-à-penser.
Je ne vais pas m’acharner à me justifier (mon but était de faire réfléchir), vous me semblez être une personne en souffrance qui se complaît dans l’auto-flagellation.
Pour votre information ma femme est née en RDC et je connais bien ce pays pour y avoir fait de nombreux séjours et y avoir de nombreux amis et j’affirme que, eux, ne se complaisent pas dans l’autoflagellation nombriliste de notre monde occidental. Malgré les énormes souffrances qu’ils connaissent, ils vont de l’avant. Mais je m’arrête là, vous allez dire que je prétends que la peste bubonique se soigne avec un cours de pâtisserie. Pfffff.
Quant à la référence au émission de Laurent Ruquier, était relative à votre remarque : « ça fait du bien de voir des lecteurs superficiels se faire remettre à leur place… ». Vous me sembliez avec cette phrase adepte du lynchage verbal du style Aymeric Carron qui est payé pour « flinguer » ou « casser » des gens qui sont invités juste parce qu’ils ont un avis qui est différent de l’opinion générale.
.
Caroline
16 juillet 2015 @ 11:06
Elle a raison,mais c’est regrettable qu’elle ait attendu longtemps pour réagir contre ce ‘docteur’ à la réputation douteuse! Son ex n’en savait-il pas?
Cependant,vu ses problèmes de santé,on doit vérifier si elle a dit la vérité!
Corsica
16 juillet 2015 @ 18:17
Caroline, ce n’est pas parle que madame Solis a souffert d’une dépression qu’elle n’est pas crédible ! Les faits qu’elle dénonce existent, et malheureusement pas seulement à Séville . Bonne soirée .
Corsica
16 juillet 2015 @ 18:51
Désolée, il fallait lire : ce n’est pas parCe que .
Caroline
16 juillet 2015 @ 22:23
Corsica,d’accord avec vous!
Mais,les dépressifs ne disent pas toujours la vérité ou ils la déforment en exagérant leurs souffrances!
Lisabé
17 juillet 2015 @ 10:36
Et bien moi,chère Caroline,je ne suis pas du tout d’accord avec vous,là,et c’est bien plus grave que pour Camilla!…
Je trouve votre jugement hâtif,radical et contre-productif,voire,nuisible aux personnes atteintes de ce mal qui méritent une considération d’autant plus accrue que leur souffrance n’est pas physique,donc,pas « visible »,sinon par ses symptômes caractéristiques d’anéantissement total d’une personnalité! C’est vous qui déformez la détresse réelle que cause une dépression avérée,apportant de l’eau au moulin de ceux qui prétendent que ce n’est pas une vraie maladie….
On ne parle pas de schizophrénie ou de paranoïa….mais de dépression,principale cause de mortalité par suicide chez les jeunes.
Quant à savoir si certains dépressifs »exagèrent leur souffrances »,que pouvez-vous bien savoir du degré de souffrance morale individuelle de chaque individu??Vous n’êtes pas dans la tête de celui qui souffre,et je m’en réjouis pour vous.
Pardonnez ma véhémence,Caroline,mais j’entends trop souvent des personnes mal averties confondre déprime et dépression,et qui,comme vous,arguent la déformation de la vérité ou l’exagération de la souffrance avec indifférence et légèreté!On ne peut pas exagérer ce qui est déjà en soi,illimité,au point de souhaiter en finir…Et quand on voit le nombre de passages à l’acte….On n’imagine plus qu’il s’agisse d’un simulacre.Mais c’est alors trop tard.
Le suicidé ne cherche pas à mettre fin à sa vie…mais à sa souffrance.Et c’est justement quand elle n’est pas ou mal entendue qu’il se retrouve poussé à la dernière extrémité.
Je ne connais pas Madame Solis et sa vérité…Je pense que de vrais professionnels vont s’en occuper,en prise en charge psychologique et juridique…
Mais je connais la dépression.Le suicide.Et le regret déchirant de n’avoir pas su ECOUTER et VOIR…Que trop tard.
Ceci exprimé avec toute la considération naturelle que je vous dois.
Corsica
17 juillet 2015 @ 11:19
Caroline, je suis désolée de vous contredire mais votre phrase » les dépressifs ne disent pas toujours la vérité ou ils la déforment en exagérant leurs souffrances » montrent une méconnaissance totale du sujet . Pour écrire un tel poncif, je suppose que vous n’avez jamais souffert de vraie dépression . Je ne vous le souhaite pas car la douleur et la fatigue vécues par ces patients est d’autant plus incommensurable et lourde à porter qu’elles ne se voient pas . On va plaindre un cancéreux mais pas un dépressif pourtant la douleur psychique est parfois tellement intolérable que seule l’idée du suicide devient acceptable . Je vous supplie donc de ne plus penser que les dépressifs ne disent pas la vérité ( cette assertion ne repose sur rien ) et surtout qu’ils font du cinéma ! Bonne fin de journée .
Caroline
17 juillet 2015 @ 11:56
Lisabé et Corsica,
Je respecte vos réactions d’après votre point de vue personnel!
C’est impossible de généraliser que les dépressifs disent la vérité!C’était le cas de mon beau-frère,heureusement guéri de sa dépression depuis plus de 10ans grace à l’efficacité de ma soeur.
D’autre part,les meilleurs psychiatres peuvent souffrir de leur état de santé à force de s’occuper de leurs patients.J’en connais deux qui se sont suicidés et un devenu presque fou!
Merci pour votre non-agressivité!
Bon week-end!
marielouise
18 juillet 2015 @ 10:21
Lisabé et Corsica,merci de rectifier de telles inepties!
Milena K
16 juillet 2015 @ 12:05
Elle a entièrement raison de dénoncer cet affreux jojo…elle et les autres victimes…
Danielle
16 juillet 2015 @ 12:25
S’il s’avère que c’est bien vrai, je l’approuve ; ces problèmes avec des psychiatres ne sont pas les premiers.
chantal
16 juillet 2015 @ 13:30
l’ex duchesse de Huescar qui se plaint d’abus anciens
l’ex duc de Lugo qui finalement perd contre une revue l’accusant au moment de son divorce de consommer de la cocaine
triste monde en vérité ,doit on tout dire finalement ???????
Corsica
17 juillet 2015 @ 11:36
Dans le cas présent, la vérité doit être dite . Tout d’abord parce que ce monsieur doit être mis hors d’état de nuire . Mais aussi parce que la parole libère et est une étape essentielle dans la reconstruction des personnes abusées . Pendant des siècles, les personnes victimes d’abus sexuels, d’incestes se sont tues, cette époque est heureusement révolue : on ne peut taire indéfiniment la souffrance . Je souhaite de tout cœur que les révélations de madame Solis aident d’autres victimes de ce psychiatre abject à se libérer . Si les faits sont avérés, la radiation définitive et la prison devraient sanctionner ces actes d’autant plus monstrueux qu’ils ont été faits sur des patients vulnérables psychologiquement .
Mary
16 juillet 2015 @ 14:51
Mais quelle horreur ! J’espère que ce sale type se retrouvera en prison avec interdiction définitive d’exercer !
COLETTE C.
16 juillet 2015 @ 15:43
C’est certain, il faut parler !
Mélusine
16 juillet 2015 @ 18:18
Elle a raison de le dénoncer. Ce genre d’individus doit être mis hors d’état de nuire.
Francine du Canada
16 juillet 2015 @ 21:31
Je l’admire d’avoir dénoncé et je déplore qu’elle ne l’ait fait avant car, si les faits reprochés se sont produits en 1986, imaginez le nombre de victimes qu’il a pu faire depuis. Une véritable honte pour sa profession! FdC
Nelly
17 juillet 2015 @ 07:15
Récemment vient d’être jugé un médecin généraliste de 71 ans, dans ma région, pour attouchements sur ses patientes. Il était en poste depuis plus de 30 ans dans le village. L’une d’elle a eu le courage de parler, d’autres ont suivi, cela durait depuis plus de 20 ans !
Hélas, ce ne sont pas des cas rares dans ce métier !!!
Dans tous les métiers, il y a des cas de ce genre, ainsi dans l’éducation nationale, les cas sont nombreux et l’ E N est souvent muette à ce sujet. Dans la police, et dans l’armée, il y a des cas de harcèlement sexuel aussi, ces ordures doivent être dénoncées et punies, les femmes ont bien raison de tirer la sonnette d’alarme
Marie de Cessy
18 juillet 2015 @ 05:57
Elle est bien courageuse de dénoncer les abus de ce médecin.
Bravo madame car ce la ne doit pas être facile de de remémorer des souvenirs douloureux.