Nouvelle édition des souvenirs de la duchesse d’Uzès. Voici le descriptif du livre « Souvenirs : 1847-1933 (2e édition) » qui relate la vie palpitante d’Anne de Rochechouart de Mortemart, duchesse d’Uzès.
« Naître riche dans l’une des plus anciennes et des plus célèbres familles françaises, les Rochechouart de Mortemart, ducs et pairs depuis 1650, et épouser à vingt ans le duc d’Uzès, premier duc et pair de France, aurait suffi à beaucoup de jeunes filles du XIXe siècle. Mais la personnalité d’Anne de Rochechouart de Mortemart, duchesse d’Uzès (1847-1933) est hors du commun. Et sa vie, à cheval sur deux siècles, est une aventure étonnante.
Née sous Louis-Philippe, la duchesse d’Uzès a traversé son siècle aux premières loges de la vie mondaine et politique de la France. Elle fut à la fois maître d’équipage du rallye Bonnelles (en forêt de Rambouillet) à la mort de son mari en 1878, première femme titulaire du permis de conduire en 1897 puis première à recevoir une contravention pour excès de vitesse l’année suivante (15 km/h dans le bois de Boulogne au lieu des 12 km/h autorisés), soutien des plus célèbres du général Boulanger, première femme lieutenant de louveterie en 1923 et sculpteur reconnu !
Veuve à 31 ans, cette femme d’action savait aussi recevoir avec faste dans les nombreuses propriétés où elle aimait séjourner avec sa famille.
Ses souvenirs font revivre l’histoire de France à travers le regard unique d’une grande dame de la vénerie.
Nouvelle édition, augmentée de photos de vénerie, de Mes histoires de chasse, d’un tableau généalogique et d’un important index de plus de 550 noms.
« Souvenirs 1847-1933 », Duchesse d’Uzès, Editions Lacurne, 2014, 144 p.
val
6 mai 2014 @ 12:15
Si je comprend bien son ancêtre était Ahténaïs !
aubert
6 mai 2014 @ 14:37
Filles de la Maison de Rochechouard Mortemart toutes les deux, mais bien evidemment collatérales.
Livia
6 mai 2014 @ 12:52
Une pensée émue pour les chevaux :) :) :)
Caroline
6 mai 2014 @ 13:48
C’est donc une princesse émancipée pour son époque!
flabemont8
6 mai 2014 @ 14:42
Une pensée émue aussi pour le gibier :):):)
AlineD
6 mai 2014 @ 15:18
Une descendante de la veuve Clicquot, si je ne me trompe pas…
D E B
6 mai 2014 @ 15:54
Arrière petite-fille de la veuve Cliquot, paraît-il.
Elle devait avoir un sacré caractère.
Ce qui m’épate le plus, c’est qu’elle conduisait car, à l’époque, les volants des voitures étaient tellement durs à tourner qu’il fallait une sacrée force.
Il y avait la manivelle à actionner pour faire démarrer l’engin, qui pouvait casser un bras…mais là, je suppose que quelqu’un le faisait pour elle et j’imagine qu’elle emmenait un mécanicien car les pannes étaient fréquentes.
N’empêche, fallait le faire!
Philibert
6 mai 2014 @ 17:10
En tout cas, elle roulait vite, puisqu’elle a reçu la toute première contravention française.
Il faut se rappeler que les véhicules du XIXème siècle étaient des engins rudimentaires…
AMJ du Val de Marne
6 mai 2014 @ 16:06
une femme forte et un brin masculine! a-t-elle eu une descendance,?
Pierre-Yves
6 mai 2014 @ 17:04
Quand on la voit la cravache à la main, on ne doute pas qu’elle fut une maîtresse-femme. Elle possédait du cran et de l’autorité et a pris son destin en mains, sans rester cantonnée à la vie oisive des aristocrates de son temps.
On peut lire une bonne biographie sur elle, écrite par Patrick de Gmeline et parue chez Perrin vers le milieu des annés 90.
COLETTE C.
6 mai 2014 @ 18:19
Elle avait un « sacré » caractère, cela se voit sur son visage. Je suppose que c’est une aïeule de l’actuel Duc de Crussols d’Uzès ?
Gérard
10 mai 2014 @ 20:46
Oui, elle fut la mère des 13e et 14e ducs et de ce dernier descendent le 17e et actuel duc d’Uzès et ses fils le duc de Crussol et le comte de Crussol d’Uzès.
Guyard
6 mai 2014 @ 18:32
Quartier 11 de l’actuel duc de Brissac : http://geneanjou.blog.lemonde.fr/2013/10/05/duc-pair-de-france-brissac/
Cosmo
6 mai 2014 @ 20:30
La duchesse rouge était une amie de Louise Michel. L’aurait-elle présentée dans son cercle de famille et d’autres amis ?
Actarus
8 mai 2014 @ 14:57
Était-elle socialo-communiste, cette noble dame, ou est-ce parce qu’elle cultivait des amitiés « hors milieu » que vous la qualifiez de « rouge » ?
Gérard
11 mai 2014 @ 12:26
Elle était très Orléans et très boulangiste pensant que le général ramènerait le roi.
Dominique Charenton
6 mai 2014 @ 20:40
Cette fameuse duchesse d’Uzès née Mortemart (1847-1933) entretenait une relation
avec la célèbre anarchiste Louise Michel.
Voici ce qu’en dit son petit fils le duc de Brissac dans sa préface aux souvenirs de sa grand mère parus en 1939 :
Louise MICHEL (1830-1905), « institutrice parisienne pendant la Commune de Paris, elle prit part au mouvement révolutionnaire et lors de la répression fut déportée en Nouvelle
Calédonie où elle vécut 10 ans.
Amnistiée et revenue à Paris , elle fit des conférences anarchistes et encourut les condamnations des tribunaux devant lesquels la ramenait régulièrement l’exaltation de sa générosité. Les titres de ses livres montrent l’apreté de sa pensée : « » La Misère, les
Méprisées, Les Crimes de l’époque, La fille du peuple, Le Claque-dents « »
La duchesse d’Uzés raconte comment elle entra en rapport avec cette femme : un don avait soulagé l’extrême misère d’une malheureuse hospitalisée, amie de Louise MICHEL.
J’ai sous les yeux la première lettre de celle ci à la duchesse d’Uzès . Leur protégée étant morte elle écrit:
« » 8 décembre 88
Madame d’Uzès
de la part de la citoyenne Louise Michel
Chère Madame d’Uzès,
Voici en souvenir de notre amie morte son dernier travail, celui
sur lequel elle a fermé son ouvrage.
Merci encore pour elle
Louise Michel « »
Cette amitié, née de la même réaction sensible devant les injustice sociales, fervente d’espoir mystique chez l’une, amère de révolte terrestre chez l’autre, devait entrelacer
pendant longtemps ses rameaux.
Voici quelques pétales effeuillés de ce bouquet de piété :
« » 21 février 89
Chère Madame d’Uzès
Connaissez vous une place pour une jeune fille qui pourrait presque être institutrice ( elle a quatorze ans ) et pour 28 sous par jour elle va du matin au soir à l’assurance du commerce.
Mille amitiés
Nota – Les individus chargés d’ouvrir les lettres voudront bien, au moins, recacheter de suite et remettre à la poste. Ils voient bien que nous ne parlons pas d’eux. « »
Louise Michel, était sous la surveillance de la police, ce qui explique cette note.
« »
27 février 89
Chère Madame d’Uzès,
Il paraît que nous avons passé un pacte ensemble, car je pars tranquille sachant la
famille M… entre vos mains.
Je vous embrasse de toute la joie que j’éprouve de les voir sauvés. « »
« »
6 mars 89
Bien Chère Madame d’Uzès
Je vous en supplie pensez aux tableaux de Madame M… on n’a pas encore été les voir, et vous savez que c’est sa ressource suprême ( après vous cependant ). Que faire ?
Avec cela elle est malade
Je vous écris bien mal selon ma coutume, mais vous m’en pardonnez bien d’autres.
Merci de tout coeur car vous allez bien vous dépêcher pour ne pas les laisser ainsi
Recevez toutes mes amitiés
P.S – Je reviens de province : quelle différence avec les réunions de Paris ! On est cent fois plus intelligent et plus calme ici, pas un mot pendant les réunions, et des
sorties de salles sans être suivies de gamins
L.Michel « »
« »
7 avril 89
Ma Chère Madame d’Uzès
Si vous pouvez m’aider en ce moment, cela vaudrait mieux que n’importe quand car je suis vraiment en détresse
Je vous embrasse
L.Michel « »
« »
15 mai 89
Ma bien chère Madame d’Uzès
Vous m’avez sauvée d’un fameux embarras Je vous remercie et vous embrasse de tout coeur
L.Michel « »
« »
Pour Madame d’Uzès
Ma chère Amie,
En partant pour l’Amérique, je vous recommande encore notre pauvre alexandrine et le petit Clément
Je vous embrasse et vous remercie.
L.Michel « »
« »
Londres, 23 décembre 96
Madame d’Uzès, duchesse douairière,
Château de Bonnelles (S.et O.)
Ma chère amie
Je reçois votre lettre à l’instant. Je ne puis vous dire combien j’en ai été heureuse; j’ai eu raison de me fier à vous.
Je vous embrasse encore du meilleur de mon coeur.
L.Michel « »
****
La duchesse elle même dans ce volume de souvenirs écrit sur Louise MICHEL entre autres ce passage :
» …Je ne le regrette pas.Si cette femme avait eu la Foi, elle eût sans doute coiffée la cornette de la religieuse et fût devenue une sainte. Il était difficile d’avoir autant qu’elle l’esprit de charité. Je me trouvais chez elle un jour, elle venait de rentrer
ver 3 heures de l’après midi. Elle s’apprêtait à manger son repas, frugal, mais qui comportait un morceau de viande, lorsqu’un individu blême, entra en lui disant :
– Louise, je n’ai pu travailler depuis deux jours; et je n’ai rien mangé depuis hier matin, je n’en peu plus, je meurs de faim.
Il s’effondra sur une chaise, sans avoir remarqué ma présence.
– Vous arrivez à point lui dit elle, tenez, mangez ceci, moi, je viens de finir.
Elle n’avait touché à rien. Cette délicatesse n’est elle pas d’une sainte ?
Sa bonté s’étendait sur les animaux; elle avait cinq ou six chats un chien galeux, un perroquet, un singe, tous affreux, mais qu’elle adorait, car elle les avait sauvés de la noyade ou de la pendaison .
Pauvre Louise Michel ! Elle est morte tristement à Marseille, exploitée par des amis peu scrupuleux. Je l’ai regrettée, car, avec un coeur chaud, elle avait l’esprit vif : ses réparties étaient très drôles !
Elle admirait beaucoup ma fille Simone et voulut lui faire un cadeau de mariage. Elle avait été quelque temps avant, à une réunion anarchiste au Havre, où un individu, d’opinions plus avancée encore, avait tiré sur elle un coup de revolver, qui, heureusement, ne l’atteignit pas . Elle portait, ce soir là, une petite broche,
sans aucune valeur bien entendu; c’est cette broche qu’elle envoya
à ma fille en lui écrivant :
« » Je ne puis vous faire un cadeau de prix, mais je vous envoie
cette petite broche parce que je la portais le jour où on a voulu
m’assassiner. Comment on m’a manquée, je pense qu’elle est un porte-
bonheur, Acceptez-la ! « »
Dominique Charenton
Dominique Charenton
6 mai 2014 @ 20:55
Quelques extraits de l’édition originale :
» En 1884,….en novembre….les deux chasses suivantes eurent lieu en forêt de Vierzon
avec un égal succès.
Entre les chasses, il fallait bien occuper ses journées; c’est ainsi que je suis allée à
Valençay, très beau château quoique triste, surtout en novembre.
Le duc de Talleyrand d’alors était mon grand oncle par sa première femme qui était
Montmorency, comme ma grand mère . Il s’était remarié avec une femme spirituelle
et amusante, la comtesse Hatzfeld, née Castellane.
Je n’oublierai pas mon entrée à Valençay. Dans un premier salon, il y avait un grand
portrait de Napoléon Ier souligné d’une légende en grosses lettres : Donné par
l’empereur à M.de Talleyrand.
Dans le deuxième salon, un portrait non moins grand était placé en aussi belle place;
on y lisait : Donné par le Roi au duc de Talleyrand.
Je m’attendais à trouver, dans le troisième salon, la dédicace de Louis-Philippe,
lorsque ….je fus accueillie par mes hôtes.
in Souvenirs de la Duchesse d’Uzès née Mortemart, 1939, pages 152 et 153
***
» Le premier président de la République fut M.Thiers.Mme Thiers en fut très étonnée,
mais assez fière je crois. Cependant, quelque chose lui manquait : c’était de ne pas
recevoir ensemble noblesse et bourgeoisie. A une réception officielle où mon mari se
crut obligé de se rendre comme député, le président Thiers lui dit naïvement, en
parlant de sa femme : « » – Mme Thiers aimerait bien mieux être duchesse ! « »
Ceci me rappelle une anecdote ; mon beau-père, député sous Louis-Philippe, crut
devoir aller à la cour. Le roi lui demanda pourquoi la duchesse ne l’avait pas
accompagné,et, mon beau-père ayant bredouillé une réponse, le roi reprit : « » – Ah !
je comprends, ce n’est pas la duc d’Uzès qui vient ici, c’est le député du Gard « »
Mon beau-père s’inclina sans répondre. »
in Souvenirs de la Duchesse d’Uzès née Mortemart, 1939, pages 60 et 61
***
» A M.Thiers succéda le maréchal de Mac Mahon.
La joie des honnêtes gens fut alors à son comble : ils s’imaginèrent voir arriver la
monarchie.
Je me souviens que ma belle-soeur d’Hunolstein me mena à une réception quasi
officielle de son amie la maréchale ( née Castries ) avec laquelle elle était très liée.
Je vois encore la maréchale se lever à l’arrivée de ma belle-soeur, lui tendre la main
en disant :
– Comment, vous aussi !
C’est dire que toutes les opinions s’y rencontraient et s’y ralliaient.
Profitant de cette intimité avec ma belle-soeur, j’assistai, en 1873, à une grande
manifestation qui eut lieu à Versailles pour la réception du shah de Perse. Je me
faufilai dans la tribune officielle, près de la maréchale qui me fit rester à ses côtés.
Le shah Nasr Ed-Dîn était très beau; ses yeux noirs et son regard dur faisaient
impression; son costume persan était parfilé de pierreries. Il parlait mal le français
mais, voulant faire un frais à Mme de Mac Mahon, il lui dit d’une voix presque douce
en désignant son fils aîné :
– Patrice, beau garçon !
( C’était le duc de Magenta qui a épousé la princesse Marguerite d’Orléans, fille
du duc et de la duchesse de Chartres ) »
****
» En avril 1920, le shah de Perse me fit l’honneur d’assister à l’une de mes chasses.
Il la suivit en voiture; je crois qu’il n’y comprit rien. Ce qui le préoccupait plus que les
péripéties du laisser-courre, c’était de se protéger des rayons du soleil avec son
parapluie ! Quelle différence avec son grand-père le shah de la réception de
Versailles en 1873, qui avait l’air dur, mais grand. Celui-ci était un petit homme très
noir de cheveux et d’yeux, avec une physionomie douce. Il parlait français sans
accent, en cherchant un peu ses mots. Il avait le désir d’être aimable.Il m’avait
inviter à venir chasser en Perse, ce qui m’aurait amusée à un autre âge ! En
1926 il devait être détrôné, mais eut le bon esprit d’emporter dans sa valise
des joyaux de la couronne. »
Souvenirs de la Duchesse d’Uzès née Mortemart, 1939, pages 61,62 et149
Dominique Charenton
6 mai 2014 @ 21:08
Oui , la grand-mère maternelle de la duchesse d’Uzès Clémentine Clicquot (1799-1863)
était la fille de la célèbre veuve, née Nicole Ponsardin (1775-1866) à qui d’ailleurs la fille de l’épouse – elle même fille de Boni de Castellane – du petit-fils de la duchesse d’Uzès : Elvire de Brissac a consacré un ouvrage : voir
http://www.lesquotidiennes.com/culture/elvire-de-brissac-donne-la-parole-son-aieule-la-veuve-clicquot
merlines
6 mai 2014 @ 23:59
Elle montait encore en amazone à 80 ans?… je n’ose imaginer l’état de son dos. Pour ma part, je n’aime pas les tenues de venerie portées en jupe longue et tricorne de rigueur, je trouve celà disgracieux en plus d’être inconfortables. Ceci dit, elle était maître d’un des plus prestigieux équipage de l’époque et la fanfare du rallye Bonnelles est un peu longue mais très jolie… pour les amateurs de trompes de chasse.
marianne
7 mai 2014 @ 07:04
15 kms h au lieu de 12 , c’ est vraiment amusant !
Et pose une question : à l’ aide de quel appareil le contrôle a-t-il été fait ?
Il y avait donc des agents aux bords des routes ?
June
7 mai 2014 @ 08:20
J’allais poser la même question !
De quel genre de « radar » disposait-on à l’époque ? ou comment faire la différence entre 12 et 15 km/h ?
Actarus
8 mai 2014 @ 15:00
C’est effectivement la question la plus intéressante soulevée par cet article. ;-)
val
7 mai 2014 @ 12:53
J’ai trouvé ça !
1893 : première limitation[modifier | modifier le code]
Amende pour excès de vitesse au bois de Boulogne, Anna Palm de RosaBien qu’il soit difficile de définir la première voiture de l’histoire, il est généralement admis qu’il s’agit de la Mancelle construite à une cinquantaine d’exemplaires par Amédée Bollée, en 1878. Ce modèle à vapeur sera suivi de quelques autres qui dépasseront pour la première fois les 50 puis 60 à l’heure. Sortira ensuite la Benz Patent Motorwagen, produite par Carl Benz en 1886. En janvier 1891, Panhard et Levassor font déjà rouler dans les rues de Paris les premiers modèles français équipés du moteur Benz. Ce sont les premières voitures à moteur à explosion commercialisées. C’est à cette époque que les automobiles commencent à dépasser les quelques dizaines d’unités en circulation.
Il n’est donc pas étonnant que dès 1893, le préfet de police de Paris, Louis Lépine, réglemente pour la première fois la circulation routière avec une ordonnance[4], approuvée par le ministre des Travaux publics, qui définit des règles spécifiques aux véhicules légers et jette les bases du principe du Code de la route. Concernant la vitesse, elle est réglementée dans son article 6 :
« Ce maximum ne devra pas excéder 12 kilomètres à l’heure, dans Paris et dans les lieux habités ; il pourra être porté à 20 kilomètres, en rase campagne, mais ce dernier maximum ne pourra être admis que sur les routes en plaine, larges, à courbes peu prononcées et peu fréquentées. Ces maxima ne pourront jamais être dépassés ; le conducteur du véhicule devra même, à toute époque, réduire les vitesses de marche au-dessous des maxima lorsque les circonstances le demanderont. »
Le décret du 10 mars 1899[5] applicable au plan national, reprend pratiquement les dispositions de l’ordonnance de 1893, avec une augmentation des vitesses maximales autorisées : 30 km/h en rase campagne et 20 km/h en agglomération. L’article 14 est ainsi libellé :
« Le conducteur de l’automobile devra rester constamment maître de sa vitesse. Il ralentira ou même arrêtera le mouvement toutes les fois que le véhicule pourrait être une cause d’accidents, de désordre ou de gêne pour la circulation. La vitesse devra être ramenée à celle d’un homme au pas dans les passages étroits ou encombrés. En aucun cas, la vitesse n’excédera celle de 30 kilomètres à l’heure en rase campagne et de 20 kilomètres à l’heure dans les agglomérations, sauf l’exception prévue à l’article 31[6]. »
val
7 mai 2014 @ 12:56
A mon avis il ne fallait pas trop la chatouiller !!!