Au château de Laeken, le roi et la reine des Belges ont dîné avec de jeunes agriculteurs actifs dans l’agriculture traditionnelle et biologique. (Copyright photo : Palais royal)
Au château de Laeken, le roi et la reine des Belges ont dîné avec de jeunes agriculteurs actifs dans l’agriculture traditionnelle et biologique. (Copyright photo : Palais royal)
Leonor
21 février 2020 @ 09:30
Je ne sais pas ce qu’il en est en Belgique. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’en France, les agriculteurs ont bien besoin d’être soutenus .
Pour quantité de raisons, dont chacune est essentielle :
Ils nous nourrissent.
Ils ne peuvent plus, eux, vivre décemment du maigre revenu de leur immense travail ( pour l’énorme majorité d’entre eux).
Ils sont au carrefour d’un changement fondamental de civilisation . Changement qui a commencé, et qui ne peut que se poursuivre, si l’humanité veut pouvoir survivre.
Anna1
21 février 2020 @ 13:09
Leonor, idem en Belgique, nos agriculteurs sont devenus des crève misère et c’est â pleurer
Menthe
21 février 2020 @ 10:54
Ravie de voir toute cette jeunesse qui croit en son travail, car sans eux, rien dans nos assiettes.
Caroline
21 février 2020 @ 11:11
Place aux jeunes sans doute avec leurs nouvelles idées pour les progrès de l’ agriculture !
aubert
21 février 2020 @ 13:05
Caroline, sans remuer le couteau dans la plaie, le roi et la reine des Belges ont-ils fait des études d’agriculture ?
Vitabel
21 février 2020 @ 11:53
C’est très bien que ces jeunes soient mis à l’honneur. Bravo à leurs souverains !
beji
21 février 2020 @ 13:55
Eux,ils ne font pas les 35 heures.
Teresa2424
21 février 2020 @ 15:50
Los felicito!!su trabajo es reconocido y apoyado por sus soberanos!!!
Roselilas
21 février 2020 @ 18:11
Leonor, les agriculteurs belges ont aussi difficile mais il y a un mouvement qui s’est mis en route et de nombreux jeunes agriculteurs vendent en circuit court. De plus, il y a une prise de conscience de consommer moins mais mieux et plus sain. Ainsi, vous pouvez trouver du lait belge à un juste prix, à savoir un peu plus cher que les autres mais en tenant compte du prix de revient (sur l’emballage il y a une vache aux couleurs nationales). Enfin, des agriculteurs ont installé à l’entrée de leurs fermes des distributeurs approvisionnés par les produits de la ferme œufs, légumes et moi j’attends avec impatience les bonnes fraises belges et les asperges blanches. Sur certains marchés, ils sont aussi présents et de plus en plus nombreux. Je pense comme vous, il y a une prise de conscience pour un changement en leur permettant de mieux vivre de leur travail.
Mais, je pense qu’une partie de la population belge a des difficultés financières car il y a de plus en plus d’associations qui distribuent des produits avec une date de fraîcheur presque à la limite. Alimentation reçue par les grandes surfaces.
DEB
22 février 2020 @ 11:03
Oui ils ont des difficultés et j’espère que les acheteurs vont enfin comprendre qu’il faut choisir du bio et du local.
Charlotte
22 février 2020 @ 18:34
Ici en Seine et Marne, nous avons les mêmes démarches d’agriculteurs qui ont installé des distributeurs de pommes, poires, pommes de terre, céréales pour les volailles, car nous sommes nombreux à avoir poules, canards, oies etc, certains à l’entrée de leur exploitation d’autres dans quelques points névralgiques près des gares, à la sortie de bretelles d’autoroutes…
Le circuit court se met en place également pour volailles, oeufs, produits laitiers et bien sûr la cueillette à la ferme de fruits, légumes et même fleurs.
Certains proposent également des caisses sur commande et à certaines périodes de viande bovine ou ovine; Ce sont des animaux de leur élevage, abattus à proximité et dans des conditions dignes.
Ces petits producteurs s’en sortent mieux que les grosses exploitations nées et amplifiées au fil des ans après la Seconde Guerre Mondiale où il fallait produire, produire, où l’on a jusque dans les années 60 favorisé les remembrements, la suppression des haies (désastreux pour la régulation des eaux de pluie) les mares (désastreux pour l’équilibre biologique) fait mourir les petites exploitations au profit d’immenses plaines, nécessitant un matériel coûteux.
Ce qui devait « délivrer » les paysans d’un travail fastidieux, les a livrés pieds et poings liés aux banques.
DEB
23 février 2020 @ 09:52
Charlotte,
Même constat en Belgique.
On dit qu’on va replanter des haies et j’espère qu’on le fera car, comme vous le dites très bien, la force du vent est effrayante en plaine.
J’ajouterai l’urbanisation croissante des campagnes qui amène plein de soucis.
Ghislaine-Perrynn
22 février 2020 @ 10:08
L’agriculture( tout comme le monde de la pêche )a le triste privilège de cumuler des conditions difficiles de travail et de conditions de vie .
Les jeunes se tournent vers l’agriculture bio avec ventes directes de leurs produits mais les quantittés sont quand même limitées .
Les autres ne peuvent que continuer a utiliser , peut être un peu moins , les round up et autres produits nocifs pour tout le monde mais ils n’ont guère pour le moment de produits de substitution moins dangereux à leur disposition . Alors comment faire , la main d’oeuvre n’est pas suffisante et même possible pour désherber à la main comme faisaient leurs grands-pères .
Les diktats actuels des modes genre Vegan ne favorisent pas l’élevage entre autres .
Bruxelles achevant le tout .
Je veux bien que les humains se mettent à brouter leur herbe à la place des bovins, ovins , caprins et autres mais il leur faut prendre en compte qu’à ce train là tout ce qui a fait la France (fromages , viandes de qualité reconnues par le monde entier , charcuteries dans toute la France etc.) va s’écrouler .
Reste éventuellement quelques cavernes non mises à jour …pour les chanceux qui réchapperont aux massacres de notre Pays .
Je crois qu’il convient de revenir sur terre et d’y mettre solidement nos deux pieds dans les sillons .