Au Palais Al Husseiniya à Amman, le roi Abdallah et la reine Rania de Jordanie ont reçu les familles de militaires tués en mission. Le roi a annoncé la création d’un fonds (dont une partie provenant de la cassette du roi) pour venir en aide aux familles de ces « martyrs jordaniens ». (Copyright photo : Petra News Agency)
Caroline
9 février 2017 @ 10:47
Je préfère qu’on écrive ‘ ces héros jordaniens’ s’ils sont au service de l’armée royale de Jordanie!
Les martyrs m’évoquent avec une certaine peur les terroristes ou les djihadistes!
Bernadette
9 février 2017 @ 14:15
Caroline, les victimes sont toujours des martyrs ! Ceux qui les tuent sont leurs bourreaux, ce sont des criminels ! Ils n’ont rien de martyrs !!!
Muscate-Valeska de Lisabé
9 février 2017 @ 15:20
J’ai relevé le terme aussi,Caroline…un militaire peut-il être un martyr?…c’est un professionnel de guerre.Je verrais plus le civil en martyr.Quant aux héros, il faut un fait exceptionnel pour pouvoir en parer un homme ,de ce terme qui le rend extraordinaire…les soldats, les militaires, sont toujours des héros ordinaires.
Albane
9 février 2017 @ 16:17
Martyr signifie témoin. Les terroristes, les djihadistes, en commettant leurs actes, témoignent de leur propre barbarie. Par ma culture chrétienne catholique, j’assimile souvent les martyrs d’aujourd’hui aux chrétiens d’Orient persécutés. Mais plus largement je pense qu’un martyr est celui qui se bat pour ses idées jusqu’au bout, quelles qu’elles soient. Tout est question de perception de ce terme.
Les militaires jordaniens défendent leur pays et la population, donc vous avez raison, ils sont plutôt des héros. Défendre son pays est plus qu’une idée, qu’une conviction, à mon sens. Je me risque à dire que ça pourrait être un principe uninversel. En tout cas, c’est un devoir, et quand il est accompli jusqu’au bout, c’est de l’héroïsme.
Le terme de « martyrs » est, à mon avis, une question de communication pour montrer l’étendue du drame pour ces familles : « martyr » a une connotation plus dramatique, plus douloureuse; il illustre bien la douleur terrible de perdre brutalement un fils, un père, un frère, un mari, un ami.
Bonne fin de journée, Caroline,
Albane
Francesca
10 février 2017 @ 08:48
Le mots martyr appartient à tous. Que faites-vous donc des martyrs du christianisme et des martyrs de la Résistance?
Muscate-Valeska de Lisabé
10 février 2017 @ 15:59
Et des martyrs de l’Inquisition,qui ont bien compensé ceux du christianisme.^^
Bernadette
11 février 2017 @ 14:18
Et les premiers martyrs sous les empereurs romains et leur cruauté raffinee passée aux oubliettes ?
Trianon
10 février 2017 @ 11:59
quand je vois le parachute noir dont est enveloppée la maman qui tient l’enfant, ça fait froid dans le dos
bianca
10 février 2017 @ 20:34
Je me demande comment une femme peut communiquer avec son enfant quand elle a son visage masqué ! Ca doit laisser des séquelles chez ses pauvres gosses !!!
Trianon
11 février 2017 @ 14:49
Clairement,!
Imaginez…toute la journée avec une vision réduite au 16:9….
Sarita
12 février 2017 @ 10:56
Normalement ce voile est réservé au dehors. Une fois chez elle et en l’absence d’hommes, elle l’enleve et se comporte sûrement comme toutes les mères. Ce n’est pas, de ma part, une façon d’approuver mais juste une précision.
Wilhelmine
9 février 2017 @ 14:29
Toujours ensemble et toujours au milieu du peuple .
Je comprends pas que les femmes jordaniennes ,surtout les jeunes femmes ne s’habillent pas d’une façon plus moderne ,ne serait ce que pour imiter la reine .
Il est vrai que danscertains payscomme la Tunisie ,le voile est un cache-misère (dixig une connaissance tunisienne qui vit la plupart du temps ,à Pars)
Bonne journée!
Wilhelmine
9 février 2017 @ 14:30
Dixit
Sylvie-Laure
9 février 2017 @ 17:08
Oui Caroline, je pense un peu comme vous. Mais nous sommes en Europe, et peut être que ce mot là, pour les victimes Jordaniennes, (pardon leurs familles) a un sens, que nous interprétons différemment.
Je pense que le roi et la reine ont un sentiment très fort pour leurs compatriotes, et à chaque escalade de violence, le couple est sur le qui-vive, et prêt à la riposte.
Comme aussi dans les négociations de paix.
Leonor
9 février 2017 @ 23:13
Petit message personnel, – mais non secret, bien sûr ! – pour Duchesse de Bourgogne :
Duchesse, je viens de répondre à votre message à propos de bi-culturalisme , sous l’article portant sur la visite du roi Abdallah à Trump.
J’irai y voir de temps en temps, si vous souhaitez poursuivre l’échange.
L.
Robespierre
10 février 2017 @ 08:37
La femme avec le bébé est voilée jusqu’aux dents. Une petite fente laisse voir les yeux, donc on a encore franchi un pas dans l’obscurantisme. Si cette dame a eu un soldat tué par le fanatisme dans sa famille, elle prête allégeance d’une certaine façon à ce fanatisme. C’est une attitude que je comprends mal, mais il est vrai que rares sont les femmes dans les migrants qui en arrivant en Allemagne ou en Suède se dévoilent. Il y a eu des cas, mais très isolés, où des femmes disaient en se dévoilant « je ne veux plus avoir affaire à ces dijahdistes et à leurs diktats ».