Passons en revue les différents titres au sein de la famille royale d’Italie. Jusqu’à son bref règne, le roi Umberto était prince de Piémont.
Son fils unique le prince Victor Emmanuel a été titré prince de Naples. Le fils de ce dernier Emanuele Filiberto est aujourd’hui prince de Venise et de Piémont.
Ses deux filles la princesse Vittoria et la princesse Luisa sont respectivement princesse de Carignan, marquise d’Ivrée et princesse de Chieri, comtesse de Salemi.
Passons à la branche des ducs d’Aoste. Le prince Emanuele Filiberto de Savoie (1869-1931) marié à la princesse Hélène d’Orléans fut duc d’Aoste.
Son fils aînée Amedeo (1898-1942) lui succéda. Il était marié à la princesse Anne d’Orléans avec qui il eut deux filles Margherita (1930) devenue archiduchesse Robert d’Autriche-Este par mariage et Maria Christina (1933), princesse Casimir de Bourbon-Deux-Siciles.
A la mort d’Amedeo en 1942, sans descendance masculine, le titre passa à son frère Aimone, duc de Spolète, marié à la princesse Irène de Grèce.
Son fils Amedeo qui vient de décéder, était le duc d’Aoste, titre repris à présent par son fils Aimone jusque là duc des Pouilles.
Le nouveau duc d’Aoste a deux fils le prince Umberto titré prince de Piémont également et le prince Amedeo, duc des Abruzzes, nés de son union avec la princesse Olga de Grèce.
Dans la descendance d’Amedeo, duc d’Aoste (1845-1890) qui fut roi d’Espagne de 1870 à 1873, se trouve la branche actuelle des Savoie-Aoste mais aussi trois autres fils.
De son union avec Maria Vittoria del Pozzo, princesse della Cisterna, il eut encore deux fils Vittorio (1870-1946), comte de Turin et Luigi (1873-1933), duc des Abruzzes.
Remarié avec la princesse Marie Letizia Bonaparte, il eut un dernier fils Umberto (1889-1918), comte de Salemi.
Dans la descendance du roi Victor Emmanuel II, on compte encore trois princes : Odon (1846-1866), duc de Montferrat, Carlo Alberto (1851-1854), duc de Chablais et Victor Emmanuel, mort à l’âge de 6 mois en 1855 et titré comte de Genève.
Troisième branche de la famille : les ducs de Gênes par le second fils du roi Charles Albert (1798- 1849), le prince Ferdinand (1822-1855).
L’avant dernier duc de Gênes fut le prince Filiberto (1895-1990) marié à la princesse Lydia d’Arenberg.
Son frère le prince Eugenio (1906-1996) lui succéda. Il était marié à la princesse Lucia de Bourbon-Deux-Siciles.
Leur frère le prince Adalberto (1898-1982) portait le titre de duc de Bergame. (Pour Severina, Luise et Domitilla)
framboiz07
14 juin 2021 @ 02:28
Vittoria connait-elle la ville de Carignan (duché autrefois ) sait-elle qu’elle est dans les Ardennes, où Hermès va ouvrir une deuxième usine ?
Ok , elle « est pour » Valentino !
Karabakh
14 juin 2021 @ 11:49
J’espère (pour elle) qu’elle sait que « son » Carignan (à elle) est situé dans le Piémont (métropole de Turin), et qu’elle ne s’y trompe donc pas avec la ville des Ardennes qui ne doit rien à la famille de Savoie. 😀
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carignan_(Italie)
framboiz07
14 juin 2021 @ 23:26
Carignan 08 a appartenu aux Savoie , alors lequel ?
Karabakh
15 juin 2021 @ 13:08
L’actuelle Carignan dans les Ardennes est issue de l’érection en duché de la prévôté d’Yvois, après annexion de ce bout de Pays-Bas espagnols par la France, sur décision du roi Louis XIV et au profit d’Eugène-Maurice de Savoie. Le lieu perd alors son nom pour devenir Carignan, référence à la principauté de Carignano (en Piémont) dont Thomas puis Emmanuel-Philibert, respectivement le père et me frère d’Eugène-Maurice furent princes en titre. Un lot de consolation en somme…
Le duché fut revendu en 1751 à Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, petit-fils de Louis XIV Ce dernier est le père de la fameuse Marie-Adélaïde de Bourbon, dite « Mademoiselle de Penthièvre », qui reçut le duché en titre avant d’épouser Philippe d’Orléans, autrement dit « Philippe Égalité » qui fut le dernier duc de Carignan (du droit de son épouse). Tous deux sont les parents du roi Louis-Philippe Ier.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carignan_(Ardennes)#Histoire
Si le duché de Carignan appartint aux princes de Savoie-Carignan (et non de Savoie « tout court), il ne leur doit pour autant rien, en tout cas rien qui soit significatif. Le prince Eugène-Maurice aimait son duché mais il n’eu pas le temps d’en faire ce qu’il voulait, et sa descendance n’en a eu que peu faire.
Eugène-Jean-François de Savoie-Carignan, le dernier descendant en ligne directe (du moins officiellement) d’Eugène Maurice est décédé en 1734. Le duché de Carignan est alors passé à Victor-Amédée, petit-fils de Thomas (premier prince de Carignan), puis à Louis-Victor qui fut le dernier duc de Carignan de la branche éponyme de la Maison de Savoie.
Louis-Victor est l’arrière-grand-père de Charles de Savoie-Carignan, devenu roi de Sardaigne à la mort de Charles-Félix, le dernier des Savoie en ligne directe. Charles-Albert est le père du roi de Sardaigne puis d’Italie, Victor-Emmanuel II. Vous connaissez la suite.
Alors, outre que, comme je le précise, les Savoie-Carignan (du fait de leur principauté italienne) n’avaient cure de leur duché français, qui ne leur doit donc rien, notre princesse à paillettes n’est absolument pas concernée par ledit duché, dont elle ignore sans doute l’existence « un jour », dans l’apanage d’un lointain grand-oncle à la mode de Bretagne.
Et bon, je connais le sujet.
J’ai quelques globules rouges ficelés d’une croix blanche.
Esquiline
14 juin 2021 @ 12:47
Ce qui est sûr c’est que vous vous ne savez pas que Carignano est une petite ville au sud de Turin avec un riche passé qui remonte à l’ère romaine.
Beque
14 juin 2021 @ 17:20
Parmi les princes de Carignan, on peut citer le Prince Eugène, ainsi que la Princesse de Lamballe.
Eugène de Savoie-Carignan, dit le Prince Eugène (Paris 1663-Vienne 1736), était le fils d’Eugène-Maurice de Savoie-Carignan, comte de Soissons, et d’Olympe Mancini, nièce du cardinal Mazarin. Humilié par la disgrâce de sa mère compromise dans l’affaire des poisons, il quitte la France du roi Louis XIV qui ne veut pas lui accorder un commandement et entre comme volontaire au service de l’Autriche (1683). En 1714, il fait édifier à Vienne son palais du Belvédère où il rassemble ses collections d’art et de livre. Ce palais est, de nos jours, célèbre pour sa collection de tableaux de Klimt.
Au cours de la guerre de succession d’Espagne, de 1701 à 1714, il combat contre la France. En 1704, alors qu’il commandait les troupes impériales, il bat, avec l’aide du duc de Marlborough, les armées franco-bavaroises à la bataille de Blenheim. En 1709, il vainc les Français à Malplaquet ; mais, en 1712, il est battu par Villars à la bataille de Denain.
Au début du mois d’avril 1736, un de ses valets le découvre étouffé dans son lit, sans doute à la suite des problèmes respiratoires. Il est enterré dans la Cathédrale Saint-Étienne de Vienne. Mort célibataire, son immense fortune passe à sa nièce Marie-Anne-Victoire et à son mari le feld-maréchal Joseph Frédéric de Saxe-Hildburghausen.
Une autre princesse de Savoie-Carignan fut la princesse de Lamballe, amie (et, en fait, cousine par alliance) de la reine Marie-Antoinette, qui sera massacrée à la prison de la Force, le 3 septembre 1792 (à 42 ans). Elle était la fille de Louis-Victor de Savoie-Carignan, cousin du prince Eugène, et de Christine de Hesse. La princesse s’était retrouvée veuve du prince de Lamballe (arrière-petit-fils de Louis XIV) et sans enfant à 19 ans.
Karabakh
15 juin 2021 @ 13:10
Louis-Victor, père de la princesse de Lamballe est le vendeur du duché de Carignan au duc de Penthièvre. 😉
Caroline 43
14 juin 2021 @ 14:03
Vittoria est princesse de Carignano, commune proche de Turin, rien à voir avec Carignan dans les Ardennes.
Gérard
14 juin 2021 @ 15:50
Carignan dans les Ardennes a cependant un rapport avec les princes de Savoie. Lors du traité des Pyrénées du 7 novembre 1659 la France obtint notamment la prévôté d’Ivoy qui faisait partie des Pays-Bas espagnols.
C’était une partie du duché de Luxembourg.
Ivoy figure dans l’article 38. Ce territoire correspondait à peu près au canton actuel de Carignan et en 1662 il fut érigé en duché par le roi au profit du prince Eugène-Maurice de Savoie comte de Soissons. Il était prince de Carignan en Piémont et la ville d’Ivoy prit de ce fait le nom de Carignan.
À la veille de la Révolution on y comptait 9000 habitants.
Mais en 1751 le duché fut vendu à Louis Jean Marie de Bourbon duc de Penthièvre dont la fille reçut le duché en dot lorsqu’elle épousa Philippe d’Orléans qui en fut donc le dernier seigneur.
La principauté de Carignan en Piémont (Carignano) est dans la banlieue de Turin.
Thomas François de Savoie (1596-1656) fils de Charles Emmanuel Ier de Savoie reçut de son père le titre de prince de Carignan en 1620 et la branche aînée de Savoie s’éteignant avec Charles-Félix c’est cette branche cadette qui devint l’aînée.
Gérard
14 juin 2021 @ 15:56
En 1753 le duché fut érigé en duché-pairie mais les lettres patentes ne furent jamais enregistrées auprès du parlement.
Cecicela
15 juin 2021 @ 11:57
Il y a aussi Carignan-de-Bordeaux, en Gironde et la localité espagnole, Cariñena,
située en Aragon, qui donne son nom au cépage noir, le Carignan, couramment utilisé en Occitanie.
Karabakh
16 juin 2021 @ 14:38
Bien observé.
Luise
14 juin 2021 @ 05:01
Merci
Bambou
14 juin 2021 @ 05:04
Merci pour ce bel article, très instructif et documenté. Belles photos.
Rossella
14 juin 2021 @ 05:14
Aimone il a aussi une fille, Isabella.
Charlotte de L G
14 juin 2021 @ 07:25
En France « Possession vaut titre »
En Italie, titre ne semble pas signifier possession…
Lunaforever
14 juin 2021 @ 07:39
A part les Savoie et les Savoie- Aoste, pas de descendance pour les autres ?
Jean Pierre
14 juin 2021 @ 11:36
Il reste une Savoie Gênes au Brésil.
Gérard
16 juin 2021 @ 12:37
Eugenio Alfonso Carlo Maria Giuseppe de Savoie, duc d’Ancône, puis à la mort de son frère le 7 septembre 1990, 5e duc de Gênes (°Turin 13 mars 1906-+São Paulo 8 décembre 1996) épousa au château de Nymphembourg à Munich le 29 octobre 1938 la princesse Lucia de Bourbon des Deux-Siciles (°Nymphembourg 9 juillet 1908-+São Paulo 3 novembre 2001).
D’où la princesse Maria Isabella Elena Immacolata Barbara Anna Pace de Savoie-Gênes (°Rome 23 juin 1943) dont la Stampa disait en juin 1967 qu’elle se marierait avec le prince de Naples (on citait aussi Marie-Antoinette de Wurtemberg qui mourut célibataire en 2004), mais Isabelle épousa en présence d’Umberto II, Marie José et Maria Pia, à Lausanne le 29 avril 1971 Alberto Frioli (°Rimini 7 avril 1943), fils de l’armateur Guido Aldo Frioli et de Vittoria Fabbri.
Le mariage a été autorisé par le roi Umberto II, qui a donné le 23 février 1977 à Guido Aldo le titre héréditaire de comte de Rezzano (pour l’aîné des mâles et par ordre de primogéniture).
Quatre enfants sont nés du mariage, dont trois vivants :
1/ Vittorio Eugenio Frioli (°São Paulo 27 février 1972), qui a épousé à Caraguatatuba, São Paulo, le 7 juillet 2007, Soraia Barbosa Silva (°Ubatuba, São Paulo, le 23 septembre 1977),
d’où deux enfants :
– Stella di Savoia Genova Frioli (°São Paulo, 1er avril 2014),
– Lucca (Lucas) di Savoia Genova Frioli (°São Paulo, 26 avril 2017),
2/ Maria Cristina Frioli, née à São Paulo le 17 août 1973, décédée à un mois et demi le 30 septembre 1973 à São Paulo,
3/ Carlo Alberto Frioli (°São Paulo 18 juillet 1974), qui a épousé à São Paulo, le 28 avril 2007, Priscilla Raso, dont il est divorcé sans postérité,
4/ Maria Luce Lydia Frioli (°São Paulo 15 août 1978)
qui est mère célibataire de Sophia Vitoria Frioli Moreno (°2000).
Depuis 2006, la princesse Isabelle est présidente d’honneur du mouvement culturel Renouveau dans la Tradition – Croix Royale.
Gérard
16 juin 2021 @ 13:40
Les fiançailles de la princesse Isabelle furent célébrées le 11 janvier 1970. Le mariage civil eut lieu à Rome le 19 février 1971 et le mariage religieux le 29 avril 1971 en l’église Sainte-Thérèse de Lausanne.
Karabakh
14 juin 2021 @ 12:08
Non.
Vittorio Emanuele, comte de Turin (1866-1946) et son frère Luigi Amedeo, duc des Abruzzes (1873-1933) ont largement vécu et connurent de beaux succès militaires, également scientifiques pour le second, mais ils ne se sont jamais mariés, et sont décédés sans postérités connues.
Umberto, comte de Salemi (1889-1918) est décédé de la fièvre espagnole à 29 ans, lui aussi sans postérité connue.
Lunaforever
16 juin 2021 @ 09:35
Merci à vous deux.
Karabakh
16 juin 2021 @ 14:38
Avec plaisir.
Ghislaine LPB
14 juin 2021 @ 08:37
C’est sans doute le goût de l’époque mais j’ai toujours trouvé cette photo de la reine affreuse . Elle est carrément empaquetée.
Karabakh
14 juin 2021 @ 12:10
Elle n’est pas plus empaquetée que vous lorsque vous sortez dans la rue, habillée avec votre costume traditionnel breton, ou acadien, ou…
HRC
14 juin 2021 @ 20:20
😊
Baia
15 juin 2021 @ 13:38
😂😂
Gérard
17 juin 2021 @ 18:06
C’est la photo de sa présentation au pape.
Karabakh
18 juin 2021 @ 14:33
C’est mieux qu’une présentation au Grand-Druide.
Jean Pierre
14 juin 2021 @ 09:12
Avant la mort de son frère et de devenir duc de Gêne, Filiberto portait le titre de duc de Pistoïa.
C’était quasiment les seuls membres de la famille de Savoie que fréquentait Marie José, peut-être parce que la duchesse de Pistoïa était belge, peut-être parce qu’ils vivaient à Genève. (Source Paul Morand dans ses lettres à Chardonne)
Antigone
14 juin 2021 @ 09:33
Le fait qu’il y ait actuellement deux « princes de Piémont » montre bien l’inanité de ces titres en l’absence d’une monarchie.
Karabakh
14 juin 2021 @ 12:19
L’inanité vient surtout de ce que le trône italien, tout matériel qu’il est (accessoire d’une institution suspendue), appartient désormais et pour longtemps encore à l’histoire – et qu’il est effectivement vain de continuer à s’y accrocher. La querelle dynastique dont le titre de prince de Piémont est le support majeur, dépasse très largement la futilité. Elle est stupide.
LPJ
14 juin 2021 @ 17:29
Stupide en effet puisqu’à aucun moment le roi Umberto n’a déclaré, ni oralement, ni surtout par écrit qu’il ne reconnaissait pas comme dynaste le mariage de son fils et donc ne privait de ses droits dynastique en faveur du Duc d’Aoste. Celui-ci semble s’être octroyé ce droit et surtout profiter que son cousin subissait la loi d’exil (et pas lui) pour faire sa propagande auprès de certains milieux monarchistes.
Le roi Umberto aurait donc dû écrire un testament dynastique (comme l’a fait par exemple son cousin le Prince Napoléon en 1996) pour dire sans ambiguïté sa volonté. Ne l’ayant pas fait son fils puis son petit-fils sont donc les héritiers légitimes. Et par conséquent le défunt Duc d’Aoste et maintenant son fils sont des usurpateurs (ils suivent en cela l’exemple de leur aîeul le roi des Français Louis-Philippe 1er !).
Après il en va tout autrement de la modification successorale apportée par le prince de Naples pour permettre la transmission des droits dynastiques à ses petites-filles (tout comme l’a fait avant lui le Duc de Castro pour ses filles, princesses de Bourbon-Sicile). On peut débattre sur la légitimité de cette décision unilatérale (elle aurait été prise par un conseil de famille réunissant tous les princes de Savoie majeurs, la modification s’inscrirait alors dans le marbre). Les règles dynastiques des familles anciennement régnantes doivent-elles se caler sur les législations européennes mettant en place l’égalité des sexes ou bien sont-elles inchangeables tant qu’une assemblée parlementaire n’en a pas décidé autrement. Une belle question pour les juristes !
Karabakh
15 juin 2021 @ 13:37
Sur votre dernière question, il convient de souligner que le droit italien conserve un statut institutionnel à la monarchie, laquelle est déposée mais non abolie. C’est ce qui me fait dire, par volonté de simplification, que la monarchie italienne est en sommeil. Une Belle au bois dormant, bien sûr mais contre toute attente, toujours là dans le fait juridique. Je n’entrerais pas dans le détail mais tout ceci implique que deux entités s’inscrivent dans la continuité légitime du Royaume d’Italie, d’une part la République italienne, d’une autre part l’Assemblée des Sénateurs du Royaume. La question de la « succession royale » relève surtout de cette dernière qui ne semble pas décidée à se prononcer. C’est donc le statu quo, qui devrait durer au moins jusqu’au décès de Vittorio Emanuele, le dernier « élément gênant » sur la question.
C’est beau l’Italie mais il ne faut pas trop creuser.
Maria
1 juillet 2021 @ 23:39
No no scaviamo Karabakh, lei lo fa bene quando vuole! Traduco con google:Non non on creuse le Karabakh, elle le fait bien quand elle veut ! Je traduis avec Google
Beque
14 juin 2021 @ 09:59
Explorateur, alpiniste et marin, Luigi-Amedeo de Savoie, duc des Abruzzes (Madrid 1873-Villaggio Duca degli Abruzzi, en Somalie italienne, 1933), était le fils d’Amedeo duc d’Aoste et roi d’Espagne (de 1870 à 1873) et de Maria-Vittoria del Pozzo, princesse della Cisterna.
Il effectua en 1897 la première ascension du mont Saint Elias (5 489 m), dans l’Alaska, de la pointe Marguerite (5 119 m) en 1898 (dans les Grandes Jorasses), dans le massif du Mont Stanley (en Ouganda) en 1906, dont les quatorze sommets furent baptisés des noms des membres de la famille de Savoie ; puis tenta la conquête du. K2 (au Pakistan) mais échoua à 150 m du sommet (1909) mais l’arête porte le nom d’ « éperon des Abruzzes ». Il fut, ensuite, commandant en chef de la marine italienne durant la Première Guerre mondiale de 1915 à 1917. Il était membre de l’académie des Sciences de Turin. Sa devise était « Ardisci e spera ! » (« Ose et espère ! ») Il terminera sa vie en Somalie, dans un village fondé par lui autour d’une exploitation agricole.
marianne
15 juin 2021 @ 02:57
Beque , la Pointe Marguerite est à 4066 m . Elle ne saurait être plus haute que le Mont Blanc .
Beque
15 juin 2021 @ 11:21
Marianne, vous avez sûrement raison, j’ai mal lu.
Pierre
14 juin 2021 @ 10:01
Avec la permission de Régine, je me permets de rajouter que depuis 2006, lorsque le prince Amedeo a prétendu au trône d’Italie:
– Amedeo (1943-2021) a repris le titre de duc de Savoie 2006
– Aimone a pris le titre de duc de Savoie a la mort de son père
– Umberto (fils d’Aimone) est prince de Piémont (selon les monarchiste aostien), est duc des Pouilles (selon les partisans de Victor-Emmanuel)
– Amedeo (fils d’Aimone) est duc des Abruzzes (selon les monarchistes aostien)
Amedeo (1921-1943) était également prince della Cisterna et di Belriguardo, marquis di Voghera, comte de Ponderano
– Aimone (1900-1948) avait été roi de Croatie (1941-1943)
– Amedeo (1943-2021) avait été prince héritier de Croatie
Karabakh
14 juin 2021 @ 12:37
Les titres de prince della Cisterna et di Belriguardo, marquis di Voghera, comte de Ponderano (entre autres) sont ceux de la maison dal Pozzo, et ils sont passés dans la maison de Savoia-Aosta par le mariage entre Maria Vittoria dal Pozzo (1847-1876) et Amedeo di Savoia-Aosta (1845-1890). Depuis Emanuele Filiberto di Savoia-Aosta, tous les ducs d’Aoste possèdent ces titres.
Luise
14 juin 2021 @ 14:36
Vittorio Emanuele est Duc de Savoie et Prince de Naples
Karabakh
15 juin 2021 @ 13:41
Prince de Naples, oui c’est sans appel mais Duc de Savoie, c’est autre chose ; tant le droit italien que le droit français considèrent que ce titre a disparu lors du rattachement de la Savoie à la France, c’est bien acté. Après, il peut prétendre ce qu’il veut, ça ne mange pas de pain.
Maria
1 juillet 2021 @ 23:50
Ricordo un piccolo libricino inviatomi dall’ ambasciata d’ Olanda ,sulla famiglia reale olandese appunto ,e qui ci sono elencati tutti i titoli che porta il sovrano ( allora la sovrana),oggi non so se sia ancora così ma questi titoli sono legati a vari luoghi sparsi per l’ Europa e oggi con nessun legame con l’ Olanda ma il sovrano li ha comunque ( spero abbia ancora , è simbolico ricorda la storia familiare non altro). Traduco con google:Je me souviens d’un petit livret qui m’a été envoyé par l’ambassade des Pays-Bas, sur la famille royale néerlandaise et ici sont listés tous les titres que le souverain (alors le souverain) porte, aujourd’hui je ne sais pas si c’est encore le cas mais ces titres sont liés à divers lieux disséminés dans toute l’Europe et aujourd’hui sans aucun lien avec la Hollande mais le souverain les a quand même (j’espère qu’il en a encore, c’est symbolique rappelez-vous l’histoire familiale rien d’autre). Je traduis avec Google
COLETTE C.
14 juin 2021 @ 10:06
Ils ont à leur disposition toutes les régions d’Italie !
Jean Pierre
14 juin 2021 @ 12:38
Voire plus.
Ce que Régine ne dit pas, c’est que le duc de Spolète se crût roi de Croatie et son frère le duc d’Aoste, vice roi d’Ethiopie.
Gérard
14 juin 2021 @ 18:28
Vous n’êtes pas indulgent pour le vice-roi d’Éthiopie qui tout de même a fait le maximum pour gérer avec le moins de dommages possibles sa vice-royauté.
Jean Pierre
16 juin 2021 @ 12:25
Je vous l’accorde, j’ai abusé du trait.
Karabakh
15 juin 2021 @ 13:50
Aymon de Savoie-Aoste fut bien le roi de Croatie Tomislav II. La Société des Nations (l’Organisation des Nations Unies) ne lui dénie pas cela. En revanche, il est clair qu’il fut un monarque fantoche, d’un état pris aux mains des troupes germano-italiennes – qui avaient quand même laissé la chaise aux Oustachis, histoire que ça paraisse moins louche. Il a cru aux belles promesses.
Karabakh
14 juin 2021 @ 12:53
Certains d’entre-eux le croient peut-être mais ce n’est pas la réalité. Les réactions autour des titres des filles d’Emanuele Filiberto le montrent bien. Les Salemitani se sont bien marrés lorsqu’ils ont appris qu’ils ont une « comtesse ».
Pour la petite histoire le roi Umberto I. a créé le titre de comte de Salemi pour son neveu et filleul, Umberto di Savoia-Aosta, tant pour l’affection qu’il portait au jeune homme que pour rendre hommage au rôle important de la ville sicilienne de Salemi dans le processus d’unification de l’Italie. Le jeune Umberto fut bien accueilli par la population de sa comté qui lui rendit régulièrement hommages, et surtout l’ultime hommage.
En revanche, Luisa di Savoia laisse pas mal de monde indifférent, en dehors du fait que d’autant reprochent (à raison) au fils du dernier roi d’Italie, d’avoir décerné ce titre pour marquer sa concurrence avec la branche d’Aoste, mais sans vraiment bien connaître l’histoire attachée. D’où le fou rire à l’évocation de « la contessa ».
C’est le même topo avec Ivrea.
Gérard
14 juin 2021 @ 17:43
Le duc de Spolète était un peu dubitatif au sujet de la Croatie et le comte Ciano devait écrire qu’il était
« fier d’avoir été choisi roi de Croatie, mais n’a aucune idée exacte de ce qu’il est censé faire et est vaguement mal à l’aise à ce sujet ».
Il refusa de se rendre à Dunansko Polje (Duvno) aujourd’hui Tomislavgrad en Bosnie-Herzégovine, l’Italie ayant envahi une partie du territoire côtier de la Dalmatie ce qui était un obstacle à la réconciliation italo-croate. Après la chute du régime fasciste en Italie le roi Victor-Emmanuel III lui demanda d’abdiquer le 31 juillet 1943. Toutefois la trace de cette abdication semble-t-il n’a pas été trouvée même si certains ont évoqué le 12 octobre 1943, c’est peut-être que ce jour là il renonça à être salué comme roi.
Karabakh
15 juin 2021 @ 13:59
Oui, le duc de Spolète s’est pris, un moment durant, au jeu des belles promesses de l’alliance germano-italienne mais il a vite vu qu’il n’était qu’un homme de paille. Ciano exprime bien cela.
L’acte d’abdication est effectivement introuvable mais, suivant l’opinion majoritaire, je pense que celui-ci n’a jamais existé. Après la chute du régime fasciste italien, Aymon de Savoie-Aoste a compris qu’il a été instrumentalisé, que son titre ne valait rien et ne tiendrait pas. Il a simplement renoncé à être salué comme roi et au fond de lui, il a intégré le fait qu’il ne l’avait été que sur un papier mais jamais dans les faits. C’est aussi sous cet angle que la communauté internationale a vu les choses.
Beque
15 juin 2021 @ 14:53
Gérard, l’Albanie avait également été occupée par l’Italie : sous le règne de Victor-Emmanuel III ?
Quand ce pays avait proclamé son indépendance en 1913, le duc des Abruzzes avait été pressenti pour monter sur le trône.
Gérard
16 juin 2021 @ 18:38
Beque oui.
Le 12 avril 1939 l’Italie de Mussolini envahit l’Albanie avec des forces très supérieures en nombre. Le même jour le parlement albanais vota la déchéance du roi Zog et offrit la couronne au roi Victor-Emmanuel IlI qui se vit proclamer roi d’Albanie le 17 avril après une sorte d’annexion du 16 avril. Le statut fut officiellement une union personnelle des deux royaumes. Le roi ne souhaitait pas cette union et considérait la conquête de l’Albanie comme une prise de risques qui auraient pu être évités compte tenu de la faible richesse du pays.
Beque
17 juin 2021 @ 12:19
Merci, Gérard, de votre réponse. Ayant fait un voyage très intéressant en Abanie, je m’intéresse à ce pays. Il se disait très officiellement athée mais son aéroport a été rebaptisé en 2001 « Nënë Tereza » (Mère Térésa). Et il y a des statues de la sainte dans toute la ville !
Beque
14 juin 2021 @ 10:38
Charles-Albert de Savoie (1798-1849), devenu roi de Sardaigne en 1831, était duc de Savoie et duc de Gênes, prince de Piémont, prince de Carignan et comte de Barge. Sa vie et son règne furent des plus mouvementés. Il abdiqua en faveur de son fils, Victor-Emmanuel II, en 1849, et mourut en exil à Porto. La Quinta de Macieirinha, où il se réfugia et mourut deux mois plus tard, est devenue le Musée Romantique. Umberto II (son descendant) a légué un certain nombre d’objets du souverain, en souvenir de l’accueil reçu au Portugal par lui et sa famille en 1946. Les pièces sont meublées en style Empire ou anglais. On peut voir la salle à manger avec le couvert mis, une salle de bal, une salle du trône, la chambre, très simple du roi, où il mourut. Le Pape lui avait octroyé un confesseur qu’il voyait chaque semaine, assistant à la Messe tous les jours. Depuis les jardins, jolies vues sur le Douro. Un restaurant a été installé à l’extérieur du musée.
Jul
14 juin 2021 @ 12:00
Merci pour votre intéressant commentaire concernant le roi Charles Albert.
Beque
14 juin 2021 @ 16:25
Merci, Jul. La visite de la Quinta de Macieirinha (qui veut dire « pommier », je crois ?) est émouvante.
Severina
14 juin 2021 @ 11:10
Merci Régine!
Pierre-Yves
14 juin 2021 @ 11:15
Vittoria Princesse de Carignan et passagère de La Motte Picquet. La classe, quand même !
Patrick Germain
14 juin 2021 @ 22:16
Il n’y a plus de première classe dans le métro. Alors, elles se contentes de la seconde.
Carla
14 juin 2021 @ 11:17
Le mariage de Vittorio Emanuele, fils du dernier roi d’Italie, Umberto II, n’a pas été approuvé par son père car il était inégal. Cela signifie que les enfants de ce dernier, en pratique seulement Emanuele Filiberto, ne peuvent se vanter d’aucun titre. Et en fait il n’y a aucun document signé par Umberto relatif au titre de prince de Venise donné à Emanuele Filiberto, titre qui n’existe pas dans la maison de Savoie. Même les filles de ce dernier n’ont droit à aucun titre.
Les titres ont été attribués, motu proprio, par Vittorio Emanuele sans l’aval paternel.
Contrairement au cas du duc d’Aoste qui s’est marié avec la pleine approbation d’Umberto et dont le titre est transmis à son premier fils.
Et donc, comme on dit en Italie, ce sont des principes et princesses « de mes bottes »
Jean Pierre
14 juin 2021 @ 12:44
S’il y a eu annulation du mariage d’Amadeo c’est bien que celui-ci n’était pas valide. J’ignore pour quelles raisons.
Je pinaille mais pour dire que ces bisbilles qui se fondent sur des arguments de droits sont bien peu fondées. Je sais aussi que si le mariage est supposé ne pas avoir eu lieu, ses conséquences (du mariage) comme la naissance des enfants sont prises en compte.
Gérard
16 juin 2021 @ 18:40
C’est la théorie du mariage putatif. Les enfants issus du mariage qui a été annulé sont légitimes.
Singh
14 juin 2021 @ 12:56
Nous aurait-on caché que le droit coutumier primait sur le droit écrit au sein de la maison de Savoie ?…..C’est sûrement vrai alors, car je ne trouve nulle part le document signé du dernier souverain en faveur de feu son cousin…..et ayant déchu son propre fils le prince de Naples…..
Karabakh
15 juin 2021 @ 14:01
C’est cela, ils appliquent un droit que l’on peut qualifier de coutumier. Le dernier roi n’a rien signé du tout. Elle est là, la vérité vraie. 😉
milady
14 juin 2021 @ 13:53
ed è ridicolo supporre che un re tanto attento alle forme come Umberto II abbia conferito il titolo di Principe di Venezia al nipote senza un documento che lo attesti! Dimenticavo, mi ha nominato (a voce, come per il nipote!) duchessa di Milano!
Mary
15 juin 2021 @ 14:44
Congratulazioni, duchessa !😉
Chrysalide
14 juin 2021 @ 14:41
Qu’est-ce qu’un mariage inégal au XXIe siècle. Tous les monarques d’Europe vont désormais chercher chaussures à leurs pieds dans la roture et personne n’y trouve rien à redire. L’Italie comme la France d’ailleurs sont deux Républiques. Marina Doria aurait-elle moins de valeur que Claude d’Orléans – Il n’y a décidément que sur N&R que les Orléans ont encore quelques privilèges. Cirez bien vos bottes Carla, elle me paraissent bien crottées.
Karabakh
15 juin 2021 @ 14:05
Dans l’expression italienne, l’allusion aux bottes est bien plus subtile que vous ne le pensez (avec votre œil français). Ce que vous dites est vrai et justement, lorsqu’il est question de « prince de mes/nos bottes », c’est pour souligner que le peu d’intérêt de ces gens au regard de la vie publique. Ils sont des personnes lambdas.
umes
15 juin 2021 @ 16:51
Le mariage inégal était inconnu en France mais assez généralement proscrit dans les autres royaumes. La personnalité de chaque conjointe n’entrait pas en ligne de compte.
beji
14 juin 2021 @ 11:51
C’est Umberto qui avait dessiné la robe de mariée qui est loin d’être belle.
Patrick Germain
14 juin 2021 @ 22:18
N’avait-il rien d’autre à faire que de jouer les petites mains…
Mary
15 juin 2021 @ 14:46
Carrément affreuse ,oui ! Pauvre princesse Marie-José, sa belle silhouette aurait mérité mieux !!!
Jul
14 juin 2021 @ 11:57
Très bonne nouvelle. Merci pour cette information.
Karabakh
14 juin 2021 @ 13:09
Aux exceptions du titre de Duc d’Aoste qui constitue (en droit italien) l’accessoire du nom de famille de la branche cadette issue du roi Vittorio Emanuele II., et du titre de prince de Naples conféré par Umberto I. à son fils et conservé par principe, aucun titre d’aucune branche n’est valide. En effet, tous ces titres sont issus de nos bottes.
Karabakh
14 juin 2021 @ 13:10
Réponse à la suite du message de Carla, le 14 juin 2021 à 11h17.
JAY
14 juin 2021 @ 13:12
Le roi Umberto II avait aussi donné un titre a son petit fils décédé, Raphael, fils de marie-Béatrice
Karabakh
15 juin 2021 @ 14:08
Comme pour le titre de prince de Venise, il n’existe aucune trace du titre supposé accordé par le roi à Rafael Reyna-Corvalán (y de Saboya). Tout ceci semble bien l’émanation de l’esprit de Vittorio Emanuele et, peut-être aussi de Marie José.
Yom
14 juin 2021 @ 15:00
Il se dit, en Italie, que, les deux derniers enfants du dernier roi, ne seraient peut-être pas de la même nichée…
Karabakh
15 juin 2021 @ 14:13
C’est ce qui se dit mais personnellement, je ne suis jamais entré dans ce débat. Marie-Gabrielle est quand même bien frapadingue, et je dois admettre que ce trait est assez commun à ses deux ascendances.
Mary
15 juin 2021 @ 14:54
Stupidité ! Marie- Gabrielle ,qui pourrait être la jumelle de son frère a le même long visage ,un peu tête d’œuf chez le roi et son fils accentuée par la calvitie. Marie- Béatrice est une belle brune, comme sa grand – mère monténégrine ?
Les insinuations de ce type existent dans toutes les dynasties.
Karabakh
16 juin 2021 @ 14:43
En effet. Comme vous, je vois plutôt une rumeur qu’un fait avéré/avérable.
Yom
19 juin 2021 @ 22:46
Le roi avait des aventures et la reo’e aussi.. Je l’ai entendue dire qu’elle n’avait connu aucun jour heureux dans son mariage et pour cause.
Karole
15 juin 2021 @ 16:59
« Il se dit », eh oui, il s’en dit des choses … et s’il ne fallait dire que des choses censées, nous n’aurions pas le plaisir de vous lire Yom
Maria
2 juillet 2021 @ 00:05
Yom proprio pochi giorni fa, ho visto delle foto sia della regina Margherita che della principessa Maria Gabriella e mi è parso che abbiano la stessa fronte! Traduco con google:Yom il y a quelques jours à peine, j’ai vu des photos de la reine Margherita et de la princesse Maria Gabriella et il m’a semblé qu’elles avaient le même front ! Je traduis avec Google
Karole
14 juin 2021 @ 15:07
Si le Roi Umberto a toujours été un fervent adversaire des fascistes, il n’en ai pas de même des Savoie-Aoste qui ont bien léché les bottes (pour ne pas être vulgaire) de Mussolini. Ils sont étranges ces Italiens, ni les Aoste ni les Mussolini n’ont pris le chemin de l’exil après la guerre.
Karabakh
15 juin 2021 @ 14:24
Les Aoste ont été instrumentalisés. Certes, le duc de Spolète avait besoin d’une certaine reconnaissance et alors, il a poussé la première porte avec de la lumière derrière. Dans une Italie incertaine, ils sont beaucoup à avoir fait de même ; lui avait simplement plus d’arguments pour incarner aux yeux de l’alliance italo-germanique, le rôle du parfait bouffon, l’homme de paille quoi.
Sans condamner son père et le reste de la famille, Amedeo était assez sévère mais lucide sur cet épisode de l’histoire familiale.
Au fond, le roi lui-même a lui-même était faible à l’égard du régime fasciste.
Au final, que ce soit la famille du Duce ou celle du Duc, aucune n’avait de raisons d’être inquiétée pour les agissements d’un seul de ses membres – si les premiers ont montré que les idées pourries peuvent se porter en héritage, les seconds ont été plutôt pénitents sur le sujet, admettant s’être fait piéger.
Ils sont spéciaux mais on ne peut considérer les Savoie-Aoste comme des fachos.
Gérard St-Louis
14 juin 2021 @ 15:37
Ces visites du roi d’Italie au Vatican semblaient très protocolaires. J’ai lu que les filles des ces souverains avaient le privilège de porter du blanc lors des audiences privées, privilège accordée aux conjointes de souverains catholique régnants. Je ne me souviens pas d’avoir vu une photo, depuis la déclaration de la République italienne, où les princesses Pia, Gabrielle ou Beatrice aient porté du blanc en présence du pape.
Gérard
16 juin 2021 @ 19:41
J’ai sous les yeux une photographie datant du Concile et d’une cérémonie grandiose l’on voit parmi les royautés la princesse Marie-Béatrice toute de blanc vêtue et sans doute l’une de ses sœurs.
Patrick Germain
14 juin 2021 @ 22:21
Tout cela est bien joli mais comme pour la France,, toutes branches confondues, cela ne signifie plus rien et est, à la limite, ridicule aujourd’hui.
Leurs noms de famille prestigieux devraient largement suffire.
aubert
15 juin 2021 @ 14:07
Descendons sur terre et imaginons que la royauté soit rétablie en Italie.
Dans quelles circonstances ?
En faveur de quel prince ?
En attendant peut-on considérer qu’une quelconque parcelle du territoire italien appartient à l’ancienne famille royale au point que le nom et le titre de l’une ou l’autre soient attribués à l’un ou l’autre prince.
Et comme vous l’écrivez, porter le nom prestigieux de Savoie est plus que suffisant. Bien au-dessus même d’une activité de vendeur de pizzas.
Karabakh
16 juin 2021 @ 14:50
Voilà, la substance de votre message restitue tout le nœud du problème de ces titres, car c’est bien un problème. Si la plupart de ces titres n’appellent guère de débats, certains posent quand même la question de leur légitimité, d’autant que d’autres familles issues de la noblesse italienne, pourraient y nourrir des prétentions sérieuses. Je pense à Ivrée, entre autres.
Karabakh
15 juin 2021 @ 14:27
J’en ai déjà parlé, à la différence de la monarchie française, belle et bien abolie et enterrée (c’est flagrant), la monarchie italienne conserve une existence juridique, c’est une institution qui existe toujours en droit. Elle est juste bien endormie et sûrement pour longtemps.
Un jour peut-être, le droit italien ne considèrera plus cet ancien régime comme une institution mais pour l’instant, c’est encore ainsi que ça fonctionne. 😉
Cosmo
16 juin 2021 @ 16:18
Je serais ravi d’en savoir plus car pour moi, l’instauration de la république avait signifié l’abolition de la monarchie. Avaient-ils envisagé une solution à la Franco ? Un état sans véritable forme ni nom avant un rétablissement de la monarchie ?
Karabakh
17 juin 2021 @ 19:39
La République italienne a été proclamée après un referendum, mais dans l’esprit populaire du moment, il était question de se doter d’une solution immédiate pour redresser le pays, ce que n’incarnait plus la monarchie dans sa forme et son fond présents. La République s’est alors imposée pour sa souplesse et sa simplicité de mise en œuvre dans ce contexte, et spontanément, les Italiens l’ont regardée comme une continuité, adaptée à leurs besoins présents. Paradoxalement, de nombreux monarchistes ne maintenaient plus leur confiance envers la famille de Savoie et, faute de disposer d’une autre option sur l’instant, se sont exprimés favorablement. L’hypothèse d’un retour monarchique n’était alors pas écarté. La République ne s’est donc jamais imposée comme une alternative ferme à la monarchie, pas non plus comme la solution à long terme. Alors aucune porte n’a été fermée ; le monarque a été déposé puis expulsé, la monarchie a été mise au placard, après avoir gentiment passé les clés des institutions, et avanti!
Aucun texte législatif italien ne parle d’abolition.
Au final, la République s’est montrée non seulement à la hauteur des enjeux immédiats mais aussi des suivants, et elle s’est définie comme le régime adapté sur le long terme pour l’Italie. C’est parfait. 😉
Caroline
14 juin 2021 @ 22:50
J’ ai profité de cet article pour connaître la longue liste des rois d’ Italie chez Tonton Google.
C’ est fort intéressant d’ apprendre leur ‘ historique ‘ du premier roi d’ Italie en 787 au prince actuel de Piemont et prince de Venise !
Karabakh
15 juin 2021 @ 14:29
Ce brave Carloman devenu Pépin, premier de tous. 😀
Naucratis
15 juin 2021 @ 12:11
Je suis loin d’être passionné par les affres de la Maison de Savoie mais je trouve assez déplaisant que certains de ses membres s’arrogent des titres du sud de l’Italie (Naples, Pouilles…), ne serait-ce que par respect pour la Maison de Bourbon Sicile.
Le royaume d’Italie a vécu, ne reste qu’un souvenir et un patrimoine historique et chaque dynastie a un rôle mémoriel à jouer dans son périmètre.
Karabakh
16 juin 2021 @ 14:54
Merci. 🥰
Ci-dessus, je vise le marquisat d’Ivrée mais oui, les titres napolitains et apuliens sont aussi des beaux exemples du problème posé par la mainmise opérée par la Maison de Savoie, sur des territoires où de tierces prétentions subsistent.
Tout ceci manque d’un respect élémentaire, nous sommes d’accord.
Cosmo
16 juin 2021 @ 16:19
Je pense que les populations de l’ancien royaume des Deux-Siciles partagent votre avis et moi avec.
Karabakh
17 juin 2021 @ 19:44
Les populations de l’ancien royaume des Deux-Siciles, comme plein d’autres, vont effectivement en ce sens. Tous ces titres, donnés comme des hochets, font tantôt rire tantôt grincer des dents.