Les princesses Vittoria et Luisa de Savoie, filles du prince et de la princesse de Venise, vivent en marge de l’attention médiatique selon la décision de leurs parents. Cette carte de voeux 2015 permet de les « revoir » bien grandies. (merci à A.Lin)
marielouise
5 janvier 2015 @ 06:48
Originale et actuelle cette carte et heureuse de deviner ce que sont devenues Vittoria et Luisa,deux filles aux magnifiques prénoms et à l’allure,déjà,adolescente!
DEB
5 janvier 2015 @ 08:15
Très jolie carte de vœux.
JAY
5 janvier 2015 @ 08:49
Très sympathique cette carte de famille, moderne mais de bon gout ….
flabemont8
5 janvier 2015 @ 10:42
Oui, je suis surprise de les deviner aussi grandes …
Mayg
5 janvier 2015 @ 10:55
Une photo aurait été plus judicieuse que cette « image’.
De toutes les cartes de voeux présentées sur N & R cette année c’est de loin la moins jolie…
kalistéa
5 janvier 2015 @ 11:06
Pour les prénoms, çà , ça dépend des goùts! mais originale simple et charmante ,je suis bien d’accord.
Luise
6 janvier 2015 @ 09:15
Les prénoms sont prénoms de la Maison de Savoie.
Les prénoms de la princesse Vittoria sont:
Vittoria Cristina Adelaide Chiara Maria di Savoia
pour la princesse Luisa
Luisa Giovanna Agata Gavina Bianca Maria di Savoia
Francine du Canada
5 janvier 2015 @ 11:08
Magnifique cette carte… très réussie. FdC
Pierre-Yves
5 janvier 2015 @ 12:12
Assez sympa, cette carte de voeux, bien que la masse noire formée par le bustier de Clotilde déséquilibre un peu l’ensemble.
Pour ceux qui sont convaincus que la carrière de comédienne de celle-ci est au point mort, elle est actuellement à l’affiche du Théatre de l’Oeuvre, à Paris, pour un spectacle sur Edith Piaf et a joué l’été dernier un des rôles principaux du prochain film de Philippe Garrel, ce qui est loin d’être nul.
A.Lin
5 janvier 2015 @ 12:16
Si l’on peut se fier aux dessins, il semblerai que Vittoria qui vient d’avoir 11ans (née le 28 décembre 2003) ressemble à sa maman et Luisa qui va avoir 8 ans (née le 16 aout 2006) ressemble à son papa !
Francine du Canada
5 janvier 2015 @ 14:58
Les deux fillettes semblent avoir les yeux de leur maman mais c’est difficile de juger d’après le dessin. FdC
adriana
5 janvier 2015 @ 12:23
carte sympa et originale pour cette famille. les petites princesses doivent être ravissantes.bon début de semaine à tous
limaya
5 janvier 2015 @ 12:37
11 ans , 8 ans pas encore des jeunes filles comme le donne à penser cette carte.
JULIA
5 janvier 2015 @ 19:48
Oui limaya…façon de les montrer sans les montrer en photos (elles font forcément nettement plus agées…!) mais carte originale
JULIA
5 janvier 2015 @ 19:49
D’autre part, Emmanuelle Filiberto me fait penser à ….John Travolta !
Baia
5 janvier 2015 @ 13:36
Jolie carte originale ! J’aime bien.
Claudia
5 janvier 2015 @ 15:13
Le temps passe vite je ne me rappelais pas que les deux filles du couple étaient déjà des pré adolescentes ; la carte par son originalité me plait assez, peut-être que le prince et la princesse de Venise ne veulent pas montrer des photos de leurs filles, c’est un peu dommage pour nous car j’aurais bien aimé voir à quoi elles ressemblent mais c’est sans doute mieux pour elles.
Trianon
5 janvier 2015 @ 20:20
Limalaya a donné l’âge des deux fillettes, 8 et 11 ans…effectivement pour moi ce ne sont pas encore des adolescentes…sinon, où serait l’enfance ??
Caroline
5 janvier 2015 @ 20:57
J’aime bien cette carte de voeux originale,tellement mieux qu’une photo volontairement floutée!
Claude-Patricia
5 janvier 2015 @ 17:38
Une carte pleine d’originalité!
Marie de Cessy
5 janvier 2015 @ 18:39
Vittoria a maintenant 11
Marie de Cessy
5 janvier 2015 @ 18:41
Vittoria vient d’avoir 11 ans le 28 décembre et Luisa aura 9 ans le 16 août prochain.
Claude-Patricia
5 janvier 2015 @ 20:37
Pour bien commencer l’année, et je renouvelle ici tous mes vœux aux lecteurs de N et R (et bien sûr à Régine et son équipe), voici un article concernant la Maison de Savoie.
Le roi Victor-Emmanuel III et la reine Hélène (1900)
Le prince de Naples qui vient d’être proclamé roi d’Italie sous le nom de Victor-Emmanuel III est le fils unique du roi Humbert. Né à Naples le 11 novembre 1869, il n’a pas encore trente et un ans, il avait dans l’armée le grade de lieutenant-général.
Le nouveau roi a le teint pâle, les cheveux châtains. Il est de petite taille, de complexion délicate et nerveuse. Son éducation, dirigée par le professeur Morando et le général Osio, a été surtout scientifique et militaire. Il a beaucoup étudié les langues étrangères, dont plusieurs, telles que le français, l’allemand et l’anglais lui sont familières.
La princesse Hélène qu’il épousa au mois d’octobre 1896 est la troisième fille du prince régnant de Monténégro, Nicolas Ier. Elle est née à Cettigné le 28 janvier 1873.
La jeune reine a beaucoup de charme et de grâce naturelle. Fort instruite, elle a un goût marqué pour le dessin et la peinture, qu’elle a étudié à Dresde. Elle parle aussi plusieurs langues.
Les souverains italiens, leur vie intime (17 octobre 1903)
En avril dernier, le roi et la reine d’Italie assistaient aux fêtes du centenaire de l’installation de l’Académie de France à Rome, c’était la première fois que le roi Victor-Emmanuel III sanctionnait officiellement, par sa présence, à côté d’un ministre français, le retour aux traditions d’amitié entre les deux nations; c’était la première fois aussi que, dans une cérémonie publique, la reine Hélène apparaissait, souriante, au bras de l’ambassadeur de France.
Et cette promenade, à travers le merveilleux jardin de la Villa, fut pour beaucoup une révélation. Le jeune souverain n’avait rien de cet air fatal que certains chroniqueurs lui avaient prêté, pour l’avoir vu trois ans auparavant, suivre, à pied, le cercueil de son père, le roi loyal et bon, que, dans une manifestation silencieuse de douleur et de reconnaissance, le peuple de Rome regardait porter au Panthéon accompagné par des délégations de toutes les nations européennes. Le roi Victor-Emmanuel se montrait tel qu’il est, l’air sérieux, sans rien de fatal qui rappelât, même de loin, Charles-Albert. De taille moyenne, plus petit que la reine, on le sentait robuste sous la veste de général en petite tenue. Enfant, il avait été de santé inquiétante, mais une vie régulière, les exercices du corps, l’équitation, une grande sobriété, l’habitude conservée depuis l’adolescence de se coucher et de se lever tôt, les longues croisières en mer, la passion du grand air, tout a concouru à donner au roi une force et une vigueur que la nature semblait vouloir lui refuser. La physionomie même a changé : la petite moustache en croc, les cheveux châtains clairs, taillés en brosse, s’allient bien avec les yeux vifs, le menton volontaire et les lèvres un peu minces. L’aspect général est celui d’un homme solide, réfléchi, concentré en soi-même, sans morgue et sans timidité. La reine Hélène ne ressemble pas davantage aux portraits qu’on a fait d’elle.
Il ne reste rien de la princesse monténégrine qu’on vit sortir de l’église de Santa-Maria degli Angeli, le jour de son mariage avec le prince de Naples, rien que la sveltesse de la haute taille et le noir velouté des cheveux et des yeux. Dans la jeune fille qui, alors dans un geste de gêne exquise , portait de temps en temps ses deux mains à son front pour y retenir le diadème posé sur son voile de mariée, une femme royalement gracieuse s’est épanouie. Les joues ont perdu le hâle doré donné par l’existence au soleil et au vent de la montagne. La double maternité a arrondi le visage, creusé par le sourire de deux fossettes et a rempli la gorge sans épaissir la taille. Elle est devenue reine et Italienne dans les traits et dans la démarche, sans perdre toutefois l’adorable simplicité acquise dans la Cour de son père, simplicité qui, dans ce mariage d’amour, avait dû surtout captiver le prince de Naples et que le titre de reine n’a pas amoindrie.
En effet, les deux époux, dans la « palazzina » qu’ils ont choisi pour résidence dans le Quirinal trop officiel et trop solennel, ont apporté leurs habitudes de « bons bourgeois » qui auraient peut-être préféré une petite principauté à un royaume et l’existence cachée de deux particuliers au clinquant et aux tracas d’un cérémonial, dont ils font tous leurs efforts pour se libérer. Ne pouvant rehausser encore les murs, déjà hauts, qui les défendent contre les regards indiscrets, ils avaient d’abord penser à acheter, pour en expulser les locataires, toutes les maisons qui donnent d’un côté sur leur modeste palais blanc-jolie maison d’aspect cossu et bourgeois, mais sans dehors luxueux ou imposant avec de grands jardins par derrière et dont les persiennes de la façade ne s’ouvrent quelquefois que pour permettre aux deux princesses, Yolande et Mafalda de regarder dans la rue, quand Leurs Majestés sont sorties. Peu à peu, le roi et la reine en sont venus à se contenter d’un isolement relatif. Les cérémonies et les réceptions officielles ont été aussi réduites que possible. La haine de l’étiquette et de la parade a fait tenir au loin les amateurs d’instantanés et si le roi et la reine ont cédé au goût de la photographie, ils ne l’admettent chez les autres qu’à condition de ne pas être devant l’objectif. On a fait la guerre aux nouvellistes; on a demandé aux journaux de ne pas s’occuper d’une vie privée qui ne les regarde pas. – » pour être roi, a déclaré un jour Victor-Emmanuel III, on n’en a pas moins le droit de vivre tranquille, chez soi, à l’abris des indiscrétions. »
Le déjeuner au Quirinal est généralement un déjeuner intime. Le roi et la reine mangent seuls en tête à tête excepté quand quelque membre de la famille royale se trouve à Rome et que force est de l’inviter. Le soir au dîner, sont admis les officiers d’ordonnance. Les maîtres des cérémonies de service et quelques dames de la Cour.
Mais le roi mange vite et peu. La reine aussi. On sent même que dans les concessions qu’il fait au cérémonial, le souverain, comme dans les actes importants, rapports des ministres, signatures des décrets, audiences particulières, cérémonies officielles est guidé surtout par le respect du devoir à accomplir, respect que son père et ses précepteurs lui ont rigoureusement inculqué, et qu’il a pratiqué religieusement tant qu’il a été commandant de la division militaire à Florence ou du corps d’armée à Naples.
C’est beaucoup pour s’évader, dès qu’il le peut, hors des bornes étouffantes de l’étiquette et de la vie officielle, que le roi Victor-Emmanuel III s’est pris de passion pour l’automobilisme. Dès son avènement au trône, il a dégarni les écuries qui étaient le seul luxe du roi Humbert, dont les attelages et les chevaux faisaient l’admiration des connaisseurs et étaient justement renommés dans les Cours étrangères. Les écuries du Quirinal ne contiennent plus que le stricte nécessaire. Mais par contre le roi a déjà acheté une dizaine d’automobile, surtout de marques françaises, sans cesse en quête de perfectionnement dans la forme et dans les moteurs. Il n’a pas le vertige de la vitesse, il se contente de 60 à l’heure, c’est toutefois un bonheur pour lui de s’échapper avec la reine ou le général Brusati vers sa ferme de Castelporziano, pour y faire un déjeuner champêtre après avoir semé ses cyclistes sur la route.
Parfois on apprend que leurs Majestés sont parties la veille en auto, pour Civitavecchia ou Santa Marinella, et souvent, c’est à leur retour qu’ils ont passé un jour ou deux dans leur pavillon de chasse à Montecristo.
Pour ces excursions, le roi, qui se dissimule sous la casquettes de cuir et le masque du chauffeur et il n’est vraiment satisfait que s’il a pu traverser Rome sans être reconnu.
Jamais l’idée ne lui d’éviter les devoirs imprescriptibles qui s’attachent à son titre mais il a voulu réserver tout son temps libre à des plaisirs ou a des occupations personnelles. Ses plaisirs les meilleurs se sont ses escapades en pleine campagne, en pleine mer. Ce sont les semaines de vacances au château de Racconigi, loin de la capitale, avec d’énormes pelouses, des lacs, des bois et le seul voisinage des employés et des paysans de la « tenuta reale » Là, il peut vivre en bon bourgeois, en bon mari, en bon père. Les fonctionnaires de la Maison Royale sont réduits au minimum. Le télégraphe ne fonctionne que dans les cas absolument urgents. La reine reprend ses activités préférées, la chasse, les promenades à cheval, la surveillance de la « nurserie », elle redevient le modèle des bonnes ménagères, soigne la table donne la recette d’un plat monténégrin et maternellement tremble au moindre faux pas d’Yolande ou sourit aux bégaiements de Mafalda. Le roi tremble et sourit plus que la mère car il se donne l’illusion de ne plus être roi.
Les délassements intellectuels ne manquent d’ailleurs pas aux deux époux que des similitudes de goûts lient indissolublement. La reine s’intéresse vivement à la littérature, elle peint de jolies aquarelles, qui sont, au dire d’un de nos peintres célèbres, plus que jolies. Le roi s’occupe sans cesse d’augmenter ses collections rares de numismatiques.
Victor-Emmanuel III a conservé l’habitude d’écrire au jour le jour, des notes et des études sur les questions d’actualité, sur les évènements quotidiens. Son voyage à Paris lui sera certainement l’occasion de remplir tout un gros carnet d’observations qui seront certainement peu banales. Mais hélas, ces documents reteront secrets comme les papiers du roi Humbert le sont restés.
Cérémonie (10 décembre 1904)
L’hériter du trône d’Italie, le petit prince de Piémont a été baptisé, le 4 décembre dans la grande salle du Quirinal à Rome. Le chapelain de la Cour a officié. Le prince régnant Nicolas de Monténégro grand-père et la reine-mère Marguerite, lui ont servi de parrain et marraine. Les deux parrains d’honneur, le roi Edouard VII et l’empereur Guillaume étaient représentés respectivement par le prince Arthur de Connaught et par le prince Albert de Prusse. La cérémonie a eu un caractère de stricte intimité. En outre des princes et princesses des maisons d’Italie et de Monténégro y assistaient comme M. Giolitti, Président du Conseil
aubert
6 janvier 2015 @ 13:38
Pour quelqu’un qui n’aimait pas les parades le pauvre Victor-Emmanuel allait être servi avec son dictateur.
Luise
6 janvier 2015 @ 17:19
Article très interessant. Ca c’était le style de la Maison de Savoie. (Toujours voisins à leur peuple )
Francine du Canada
7 janvier 2015 @ 04:22
Merci Claude-Patricia, c’est un récit extrêmement intéressant; avec l’Italie, c’est toujours grandiose et passionnant (les arts, la culture, etc). J’ai beaucoup apprécié et j’en profite pour vous souhaiter une excellente année 2015 et pour vous remercier du temps et des efforts que vous avez consacrés à nous faire des récits historiques plus intéressants les uns que les autres en 2014. FdC
Claude-Patricia
10 janvier 2015 @ 12:06
Bonjour Francine,
Je vous remercie pour vos bons voeux et vous adresse les miens à nouveaux.
C’est un vrai plaisir que de vous faire partager ces lecture, il m’en reste encore un peu!! J’ai demandé à Régine où je pouvais contacter Monsigneur Comte de Paris et le Prince Michel de Grèce, parce que j’aimerai après vous conter ce que contient le livre « Mon album de famille » de feu Monseigneur Henri d’Orléans, comte de Paris. Les textes sont très beaux. Et j’avoue qu’aussi que me brûle l’envie de retranscrire aussi le livre de son épouse, Madame, parce qu’il y a beaucoup d’anecdotes très amusantes!! J’ai passé un bon moment en sa compagnie!!
Bien à vous, chère Francine.
COLETTE C.
5 janvier 2015 @ 20:38
Carte originale ! déjà grandes, ces petites princesses !