L’Etat français met en vente le domaine de Grignon dans les Yvelines. C’est Charles X qui en fait l’acquisition en 1826 et qui le transfère à la Société Anonyme de l’Institution Royale Agronomique pour en faire une ferme modèle.
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framboiz07
9 mars 2021 @ 03:12
Dommage !
Gérard
9 mars 2021 @ 03:37
Merci Baboula. Et nous qui pensions que le patrimoine de l’État, le nôtre, était protégé…
Anne-Cécile
10 mars 2021 @ 10:50
L’Etat vend depuis toujours des biens immobiliers pour financer des achats, des travaux de restauration ou de construction.
L’objectif est de rationaliser son parc immobilier, disons de le mettre en adéquation avec ses besoins, missions, et nombre d’agents et public à accueillir à tel ou tel endroit.
Le domaine est très beau mais peut-être une charge trop importante vis-à-vis du service public qu’il pourrait accueillir.
Il est certain que les étudiants seront ravis de rejoindre le pôle d’excellence Saclay et fréquenter ainsi d’autres branches scientifiques, émulation, créativité, transversalité.
Mais ils perdront un beau cadre, c’est certain.
Rassurez vous l’essentiel est qu’il soit classé. Le nouveau propriétaire ne pourra pas faire n’importe quoi.
Ciboulette
9 mars 2021 @ 05:04
Merci , Baboula . Quel article édifiant ! Un beau scandale . . .comment empêcher cela ?
Pascal
9 mars 2021 @ 06:23
Je connaissais le renom de cette école, j’en connaissais même un élève, au moins j’aurais vu à quoi elle ressemblait ,pas mal comme campus universitaire !
Phil de Sarthe
9 mars 2021 @ 06:54
Merci Baboula! L’article, très fouillé, révèle que l’on est loin d’en avoir fini avec les magouilles en tout genre; Espérons une issue heureuse….
Guizmo
9 mars 2021 @ 08:33
Espérons qu’il sera acheté par un passionné des belles demeures et mis en valeur. Heureusement qu’il est inscrit au titre des monuments historiques, ça va le protéger un peu.
Caroline
9 mars 2021 @ 23:04
Trop triste et trop dommage au nom de notre patrimoine français !
Merci beaucoup à Baboula pour l’ article admirablement détaillé sur ce très beau château !
Mary
9 mars 2021 @ 09:08
Quel dommage ! Je le souviens de l’immense terrasse à la superbe vue. Quel bel endroit !
Mary
9 mars 2021 @ 09:08
Me souviens
Vasco2
9 mars 2021 @ 09:09
Tout fout le camp dans ce pays. Pourvu qu’ils ne vendent pas aux chinois ou à des gens qui ne respectent pas le patrimoine je suppose que ce château est classé aux monuments historiques.
Karabakh
9 mars 2021 @ 13:10
Tous les beaux bâtiments sont classés à l’inventaire des monuments historiques, en outre le domaine héberge un arboretum également protégé par plusieurs dispositifs et maintenu par une association très active. C’est d’ailleurs ce qui a fait obstacle à l’acquisition par le club du PSG.
Il faut rester prudent mais, en l’état actuel des données fournies, il serait surprenant que le domaine parte entre les mains d’un saccageur.
nck
9 mars 2021 @ 17:43
Les acheteurs chinois n’en ont pas grand chose à faire de nos règles de protection patrimoniale. Ils achètent des châteaux pour avoir la coquille et raclent tout à l’intérieur pour mettre des marbres et des matériaux modernes. Je me souviens être passé devant un hôtel particulier en région parisienne, la nouvelle propriétaire chinoise avait fait arracher parquets, boiseries, ferronneries, tout était jeté dans une grosse benne de chantier devant l’hôtel …
Karabakh
10 mars 2021 @ 14:30
La recherche documentaire me serait un peu longue mais je sais qu’il existe des dispositions protégeant les contenus des châteaux classés, dispositions prises justement après le scandale de ces demeures pillées par des proprios asiatiques et peu scrupuleux dans les années 90. Aujourd’hui, les intérieurs des bâtiments classés ne peuvent être dénaturés à l’envi.
Robespierre
9 mars 2021 @ 09:52
Merci Baboula de nous avoir montré ce bijou de l’architecture du XVIIe Siècle.
Mais vous m’avez plombé le moral en ce début de journée. Pour la première fois, j’ai regretté de ne pas être un richard, pour acheter ce château et y installer un centre d’études. Il sera sans doute racheté par un potentat oriental ou un parvenu russe qui y installeront des jacuzzi, piscines intérieure, et des tas de salles de bain.
Merci aussi pour nous avoir montré le raffinement de l’intérieur.
Ma tasse de café ne me console pas ce matin.
Baboula
9 mars 2021 @ 13:05
Désolée,ne soyez pas rancunier envers la malheureuse porteuse de mauvaises nouvelles . ☕️ Ou ça 🥂 .
Antigone
9 mars 2021 @ 14:20
@Robespierre: rarement d’accord avec vous mais cette fois-ci je souscris totalement.
Philibert
9 mars 2021 @ 09:54
Il resta à espérer que le futur propriétaire sera un homme de goût à la hauteur du site !
emy
9 mars 2021 @ 20:56
A moins que ce soit UNE propriétaire… elle sera alors une femme de goût, je le souhaite.
Antoine
9 mars 2021 @ 11:02
Triste nouvelle pour les anciens élèves réunis au sein d’une association très soudée. Maints de mes parents sont passés par Grignon, école d’excellence peu connue où régnait un très bon esprit. Ce n’était ni l’école la plus connue ni la plus prestigieuse. Mais on y rencontrait tous les grands noms de France ayant conservé l’amour de la terre et faisant valoir leurs domaines. Celui de Grignon était exceptionnel et admirablement entretenu par les élèves. Sa situation près de Plaisir et de Versailles me laisse augurer bien des convoitises. Malgré les efforts de la maire, il est à craindre que tous ces terrains agricoles deviennent malgré elle constructibles et l’on y verra fleurir les lotissements qui font la gloire de nos couronnes urbaines. C’est bien dommage.
Karabakh
9 mars 2021 @ 13:01
Peu connue, pas la plus prestigieuse? Nous parlons du même Grignon ou bien? Parce que clairement, dans le milieu agronomique, il suffit de prononcer ce nom pour être l’objet de toutes les attentions. L’institut de Grignon, aujourd’hui AgroParisTech, intègre l’Ecole nationale du génie rural des eaux et des forêts, dont quasi-totalité des pontes du ministère de l’agriculture français, elle coordonne plusieurs programmes internationaux en agronomie et biologie appliquée, son réseau d’élèves s’étend à l’international et sur tous les continents… Bref. Désolé de vous contredire mais Grignon est excellente et réputée!
Les personnes que je connais (dont des familiers) et qui sont issus de cette école accomplissent tous/ont tous accompli de très belles carrières, publiques comme privées et qui sont rarement les lots d’ingénieurs diplômés des autres écoles d’agriculture.
HRC
9 mars 2021 @ 13:27
Je confirme l’excellence dite par Karabagh . Je connais 2 directeurs de recherche à l’ INRA. L’un dit que les locaux recherche n’étaient plus adaptés.
L’autre plus âgé est très peiné.
Saclay regroupe tout….
Germain
9 mars 2021 @ 14:42
C’est vrai que « l’Agro », comme on disait à l’époque, faisait rêver n’importe quel hobereau de province… mais bon, fallait passer par la case prepa, et cà, ce n’est donné à tout le monde. Beaucoup se rabattaient sur les écoles intégrées (comme l’ESA d’Angers). Beaucoup d’anciens diplomés de l’Agro ont fait de très belles carrières…à commencer par Julien Denormandie !
Karabakh
10 mars 2021 @ 14:34
Dans mon argumentation, j’ai justement pensé à Julien Denormandie, actuel ministre de l’Agriculture. Lorsqu’il est arrivé à cette fonction, il y avait bien longtemps que son bureau n’avait plus accueilli une personne issue du milieu agricole! Nous ne sommes pas toujours en accord lui et moi mais, contre toute attente (et il le sait), sa nomination à ce poste fut une bouffée d’air pour toute la filière, pour moi comme pour d’autres.
Je vous rejoins sur le fait que l’Agro fait rêver ; beaucoup d’appelés, peu d’élus, c’est aussi ce qui participe à la renommée de ces grandes écoles.
BEQUE
10 mars 2021 @ 15:57
Germain, j’imagine que Julien Denormandie est un des rares ministres de l’Agriculture à avoir fait l’Agro, non ?
Karabakh
11 mars 2021 @ 20:51
Oui, c’est le premier depuis 1971!
Michel Cointat (1921-2013), ministre de l’agriculture du 07/011971 au 06/07/1972 (présidence Pompidou, gouvernement Chaban-Delmas) était également diplômé de l’Agro.
Toutefois, plusieurs ministres de la Ve République sont/étaient issus de formations agri-agro-véto : Pierre Méhaignerie (ENSA de Rennes, actuel AgroCampus Ouest), François Patriat, docteur vétérinaire (ENV Alfort) et Stéphane Le Foll (BTS Tradicopa, actuellement BTS IAA).
Antoine
9 mars 2021 @ 17:34
Lorsque j’ai écrit « peu connue, et pas la plus prestigieuse » cela voulait dire, Karabakh, que dans ma famille et dans mon milieu St-Cyr ou X étaient considérées comme plus relevées. Dans le monde de l’agriculture, il est bien évident que c’est le nec plus ultra. Mon frère et mes neveux en sortent. L’un fait valoir avec brio le domaine familial dans la plaine du Forez, et les autres ont d’excellentes situations. Vous prenez parfois un peu vite la mouche, jusqu’à en être désobligeante.
Karabakh
10 mars 2021 @ 14:38
Il me semblait bien que vous faisiez un parallèle avec l’X et Saint-Cyr. C’est vrai que le prestige de ces deux écoles n’est plus à faire mais il faut toutefois admettre que nous ne parlons pas d’écoles ouvrant les mêmes perspectives. Dans le domaine agronomique, « Grignon » demeure la référence absolue, tandis que Polytechnique et l’ESM le sont chacune dans les secteurs auxquels elles destinent. 😉
Antoine
11 mars 2021 @ 14:34
Et bien voilà, Karabakh. Nous sommes d’accord. Si j’ai fait le parallèle, c’est effectivement parce que mon frère avait souffert de cette forme de discrimination de la part d’un de nos grands-pères (qui ne mettait jamais les pieds à la campagne) alors que dans ma famille maternelle on vit sur son terroir depuis des siècles. Merci pour votre aimable réponse.
beji
9 mars 2021 @ 11:53
Et avec le produit de la vente l’état va créer de nouveaux postes d’infirmiers,d’infirmières
et d’aide-soignantes ? voeu pieux !
Olivier AM de Tokyo
10 mars 2021 @ 08:11
Il est précisé dans l’article que la vente va servir à relocaliser les personnels de AgroParisTech dans un endroit ultra-moderne, qui va coûter quelques milliards et certainement tomber en morceaux d’ici 5 ans pour des problèmes de mal-façon… Comme cela arrive systématiquement aujourd’hui avec ce genre de transferts immobiliers.
Karabakh
10 mars 2021 @ 14:54
Cinq ans, peut-être pas mais, pour avoir suivi l’édification des lieux et les avoir visités, je pense que ça tiendra moins de vingt ans. C’est du carton-pâte, donc c’est plié d’avance. (sans jeu de mots)
Après, est-ce que l’école agronomique aurait pu continuer, moyennant des aménagements, à dispenser son enseignement dans les locaux de Grignon. Clairement, je suis convaincu que non car la bonne conduite de ces cursus demande beaucoup d’investissement matériel, puis la conjoncture actuelle impose des règles que les bâtiments de Grignon, très exigus, ne permettront jamais de respecter. Mon épouse y a travaillé, c’est un site que j’ai beaucoup fréquenté lorsque j’étais en poste en Île-de-France, et depuis longtemps, ces bâtiments étaient devenus invivables pour tous. Le changement s’imposait et j’aurais tendance à trouver qu’il a tardé.
Par contre, je n’agrée totalement pas la vente car ce joli patrimoine pouvait être valorisé tout en conservant sa substance agronomique. Les bureaux du ministère de l’agriculture sont assez petits et des services pourraient s’installer sur ce site ; puis tout simplement, l’école possède des collections naturalistes qu’elle n’utilise plus toujours dans ses enseignements, car les connaissances évoluent vite, que ces pièces sont fragiles, etc. mais qui mériteraient d’être exposées tant elles sont des témoignages du travail de l’homme pour comprendre, améliorer et optimiser ce qui l’entoure et le fait vivre. Un beau musée aurait toute sa place sur ce site et je suis chagriné que cela n’ait pas été envisagé.
Olivier AM de Tokyo
11 mars 2021 @ 14:29
Oui, tout à fait d’accord. Ou ils auraient aussi pu le transformer en musée d’art naturel et de l’environnement! Puisque soit disant c’est une « priorité » du gouvernement actuel (sauf qu’on sait ce que valent ces priorités… des numéros « verts » et ils estiment avoir fait quelque chose).
Pour la « longévité » des locaux, lorsque je parlais de 5 ans, c’était évidemment un peu exagéré… Quoi que…
Lorsque j’étais étudiants, mon université avait été agrandie avec des bâtiments vite construits, mais soi disant « nec plus ultra » de l’architecture contemporaine… Résultat, 2 ans plus tard, des fissures apparaissaient partout… Ils avaient sous-évalué le poids du nombre des étudiants qui passaient dans les locaux… Et donc sur-évalué la résistance des matériaux employés.
Karabakh
13 mars 2021 @ 18:38
Oui, les sous-évaluations sont monnaies courantes sur les bâtiments récents. De mon côté, j’ai l’expérience d’un gymnase livré en 2009 et dont la toiture commençait à se fissurer dès 2012. Les ingénieurs n’avaient pas pensé au boulevard très passant d’une part, pas non plus réfléchi qu’une balle de basket, cela crée une onde de choc…
Je pense que le campus de Saclay tiendra plus que cela mais ça finira par se briser avec le temps. C’est presque écrit, tant c’est une habitude avec les réalisations récentes.
Blouin
9 mars 2021 @ 12:18
Calamiteux !
JALINE
9 mars 2021 @ 13:12
J’espère que ce beau domaine va rester la propriété de Français –
C’est démoralisant de voir de si belle propriété en vente –
Olivier AM de Tokyo
10 mars 2021 @ 08:12
Ben, vu ce que les « Français » en font…
Est-ce bien la peine que le domaine reste au mains de gens si peu « regardants »??!!
Karabakh
10 mars 2021 @ 14:55
En effet. D’autant fustigent les Asiatiques mais l’on oublie que les premiers sagouins du patrimoine français sont… les Français eux-mêmes, élus en tête.
Karabakh
9 mars 2021 @ 13:24
L’acquisition par le club du PSG a été bloquée en raison des différents dispositifs protégeant les bâtiments, ainsi que le parc du domaine (dans lequel se trouve le fameux arboretum) ; l’acquisition d’un tel bien est soumis à la présentation d’un projet, et il convient d’admettre que les footeux ne donnaient aucune garantie de conservation des lieux. Ils ont été vite éjectés.
Il faut demeurer prudent mais dans l’immédiat, les Domaines semblent s’attacher à des candidatures d’acquéreurs sérieux. En toute hypothèse, le domaine de Grignon héberge plusieurs structures publiques, associatives et commerciales dont les baux sont appelés à se poursuivre mais surtout, dont les responsables ont les bras très longs. Si ça ne leur plait pas, comme ce fut le cas avec le PSG, l’acquéreur sera prié de remonter ses braies et d’aller voir plus loin.
Une partie de l’INRAE devrait rester sur le site.
Le président et le directeur sont des requins.
Idem pour le « boss » de la société qui exploite le centre hippique.
En substance, cela n’empêche naturellement pas de constater l’incapacité de la France à conserver et valoriser ses richesses patrimoniales. Certes, les lieux ne répondent plus aux besoins de l’institut de formation mais l’ensemble peut tout à fait être reconverti, tout en demeurant dans le giron public. Donc pour cela, oui c’est assez honteux.
Elisabeth-Louise
9 mars 2021 @ 15:35
Merci beaucoup Baboula pour ce reportage; je suis comme tous partagée entre la tristesse et la révolte…..Cet article nous a très bien renseignés; ne reste plus qu’à prier pour un acheteur intègre et sensible à l’histoire et la beauté;
Danielle
9 mars 2021 @ 16:17
Un très beau site, merci Baboula, mais qui pourra l’acheter ? je croise les doigts pour que ce ne soit pas l’Orient.
KC Martin
9 mars 2021 @ 19:15
Merci Régine. J’apprends beaucoup de choses sur votre blog, surtout aux rubriques : Avec le temps, châteaux, France…. Aujourd’hui ce sera donc le Château de Grignon et le site » La tribune de l’Art » ( je vais déposer du papier dans mon imprimante car elle va travailler encore un peu ce soir )
Comme Robespierre, j’aimerai être un homme fortuné , vraiment très très riche pour restaurer un si beau lieu.
Catherine
9 mars 2021 @ 21:43
Triste; et encore pire le principe de la vente (et lors d’une période en général défavorable au vendeur) des biens de l’État supposés « non rentables » s’affirme de plus en plus.
Ciboulette
10 mars 2021 @ 15:26
Je souhaite de tout mon coeur que cette vente ne se fasse pas !😒😒😒
Hervé J. VOLTO
10 mars 2021 @ 13:50
Si l’Etat commence à vendre ses bijoux de famille, c’est que les temps sont vraiement durs.
Olivier AM de Tokyo
11 mars 2021 @ 14:32
Ces ventes ne datent pas d’hier!!
Mais, à force de « passer l’éponge » systématiquement sur les milliards de l’évasion fiscale des paradis fiscaux… Forcément, au bout d’un moment il faut bien aller chercher l’argent ailleurs…
Et voilà le résultat!
Gérard
11 mars 2021 @ 17:42
Le futur maréchal Bessières duc d’Istrie avait acheté le château, le parc, les terres et les fermes de Grignon en 1809, sa veuve les mit en vente en 1826. L’adjudication a lieu en faveur de Charles X pour l’école d’agriculture.
Gérard
11 mars 2021 @ 17:56
https://www.latribunedelart.com/grignon-comment-l-etat-abandonne-un-domaine-national
pour les photos de l’intérieur notamment.
Baboula
13 mars 2021 @ 10:49
Gérard ! Vous aussi ne lisez que les titres :-)) il y a un lien dans le texte de Régine .
Gérard
14 mars 2021 @ 18:46
Je vous présente Chère Baboula mes plus plates excuses.