A Madrid, la reine Letizia d’Espagne a prononcé un discours très personnel lors d’une réunion de l’association de lutte contre la cancer qu’elle préside. La reine Letizia a expliqué qu’elle avait bien entendu déjà eu dans son cercle de proches des personnes qui ont souffert du cancer mais voici 5 semaines une personne très proche lui a annoncé être en traitement.
Et la reine de faire part de son vécu : quand est-il plus opportun de prendre des nouvelles de la personne ? Faut-il se manifester auprès d’elle lorsqu’elle est plus épuisée par sa chimiothérapie ou vaut-il mieux attendre quelques jours au risque que la personne malade ne se sente alors pas soutenue ? (Copyright photos : getty images)
.Marie-Francoise
2 février 2018 @ 07:08
Prendre des nouvelles de la personne souffrante discrètement en demandant à qq’un de servir d’intermédiaire ou envoyer un petit message affectueux en faisant savoir qu’on se tient a la disposition du malade lorsqu’il le souhaitera pour rendre une petite visite ou un service, mais il faut manifester son attention? afin que la personne ne se sente pas abandonnée seule face à sa maladie . visites oui mais courtes sans saouler de paroles et de questions insidieuses . une simple main qui tient la votre en silence est parfois le meilleur des réconfort. Bravo à la reine Laetizia pour son témoignage authentique !une belle action de sincérité.
bianca
2 février 2018 @ 09:40
… Et bravo aussi à Vous Marie-Françoise pour votre témoignage d’une grande délicatesse mais ce n’est malheureusement pas toujours le soutien dont peuvent
bénéficier ces grands malades… Leur maladie ferait peur ou plus sûrement, parce qu’ils ne trouvent pas les mots pour les réconforter mais dans ce cas un petit message écrit de soutien , d’encouragement, par téléphone aussi peuvent apporter beaucoup ! Bonne journée !
Muscate-Valeska de Lisabé
2 février 2018 @ 17:48
Nous avons un cas très douloureux parmi nous,une personne en souffrance absolue,et j’avoue que votre message m’aide à mieux gérer mon approche et » l’aide »que je peux apporter,même dérisoire.
Merci Marie-Françoise.
milou
2 février 2018 @ 07:59
Parfaite femme de son époque!
Oui nous sommes tous de très près ou moins, concernés par cette maladie…il y a beaucoup d’amélioration dans les traitements et heureusement beaucoup de guérisons…il faut le dire …mais il y a encore trop de souffrances et de morts…j’ai perdu deux amies de moins de soixante ans…peu avant Noël!!!
ml
Petillante
2 février 2018 @ 08:44
Leticia est une belle personne et Felipe a de la chance.
Kalistéa
2 février 2018 @ 09:34
cela dépend des personnes , naturellement , comme pour tout ! Certaines personnes se vexent mortellement si quand elles sont malades , les amis ne prennent pas de leurs nouvelles , ne viennent pas les voir . D’autres au contraire taisent leurs maladies pour ne pas être importunées ou même plaintes! Lorsque ma mère eût une ablation mammaire , elle ne voulait absolument pas que cela se sache.C’était fort difficile de répondre aux questions des proches .Un jour excédée par ses reproches , je lui ai dit » mais enfin pourquoi faudrait-il cacher qu’on a eu un cancer , est-ce une honte? » Elle me répondit : »Je ne veux pas qu’on me regarde en pensant: « la pauvre… » .
Olivier d'Abington
3 février 2018 @ 09:04
Chère Kalistéa,
Situation bien pénible que la vôtre, et que beaucoup continuent hélas de vivre!
Pendant longtemps c’était en effet tabou de parler du cancer, comme si c’était une maladie sexuelle inappropriée…
En gros, comme s’il s’agissait d’une punition pour un acte répréhensible.
En fait, c’est surtout que, jusqu’à récemment, beaucoup de gens ne voulaient pas être « confrontés » à la maladie d’autrui.
La multiplication des cas de cancer a rendu la maladie beaucoup trop visible pour qu’elle continue d’être tue… Heureusement!!
Nous vivons malheureusement maintenant dans un monde très paradoxal où le cancer se traite mieux, mais aussi où les conditions d’existence (pollution, réchauffement climatique, utilisation massive d’engrais chimiques, etc.) nous rend plus exposés et plus vulnérables à la maladie…
Margaux ?
3 février 2018 @ 23:55
En effet, il faut adapter sa présence aux attentes de la personne malade. Certaines demanderont un présence plus marquée, d’autres l’inverse… Le tout est d’être présent quand le parent, l’ami, le patient… le réclame. Ce n’est pas simple.
Roxane
2 février 2018 @ 09:59
Très beau témoignage. Tout à fait d’accord avec les questions qu’elle se pose… Je l’ai vécu avec mes deux parents, ainsi qu’avec six parmi les frères et soeurs de ceux-ci. (Et aussi avec quelques parents d’amis.) Et ce qui convient à l’un ne convient pas à l’autre. L’un peut se sentir seul et déprimé si les gens ne prennent pas de nouvelles. Un autre peut carrément refuser de parler de sa maladie et souhaiter que son entourage fasse ‘comme si de rien n’était’ (voire s’énerver si on veut prendre des nouvelles). Et encore d’autres cas de figure.
Les questions exprimées par la reine d’Espagne me semblent très pertinentes, très justes, très humaines.
Merci, Régine, de continuer à mettre à jour le site malgré le décès de votre papa. Bien amicalement, Roxane
Émilie 09
2 février 2018 @ 11:24
J’aime beaucoup cette femme. Elle est chaleureuse et avec elle le petit peuple ne se sent pas pris de haut. Avec Letizia, je pense qu’ils se sentent compris; et voit en elle un vrai intermédiaire. Et là, elle est très chic. Un peu trop menue à mon goût mais belle et chic.
Pierre-Yves
2 février 2018 @ 12:20
Toute en taille fine et jupe virevoltante, la reine d’Espagne pose des questions simples (mais aux réponses complexes) et graves, signe
1) que son staff bosse correctement,
2) qu’elle-même s’octroie la possibilité de sortir un peu du cadre bien balisé des interventions royales, généralement calibrées au cordeau et de façon assez impersonnelle.
framboiz 07
2 février 2018 @ 20:32
Letizia est remarquable !Je l’apprécie surtout ,pour son action anti-cancer , entre autres !
garance
2 février 2018 @ 13:39
et bien, je pense qu’il faut adapter son attitude à la personne malade, il y a mille et une façons de montrer son soutien, ne pas choisir la voie la plus confortable ou qui nous semblerait la plus adaptée pour nous.
Régine, merci de continuer à travailler sur ce site, ça vous honore.
Olivier d'Abington
3 février 2018 @ 09:08
Chère Garance,
Ce que souligne l’intervention de la reine Letizia, c’est justement qu’il est très difficile de savoir ce qu’est « la bonne attitude » par rapport au malade.
La réaction de chacun-e peut être tout à fait différente de celle que l’on peut lui prêter en fonction de ce qu’on connaît de la personne (la maladie peut aussi modifier un caractère).
cotala
2 février 2018 @ 14:29
Sincères condoléances à Régine.
Elisabeth-Louise
2 février 2018 @ 18:07
Je n’apprécie que peu la Reine Laetizia, mais ces propos lui font honneur et témoignent d’altruisme, de simplicité, et de « plain pied » avec le vécu des gens;
( Chère Régine Salens, je glisse ici mes condoléances les plus sincères pour le deuil que vous vivez; veuillez pardonner ce « hors-sujet », mais je m’exprime ici, afin que les participants à votre site si passionnant et bien informé, soient prévenus ainsi que je l’ai été moi-même, par cet intermédiaire; une façon un peu maladroite mais très sincère de témoigner notre attachement; E.L.)
Danielle.
2 février 2018 @ 19:03
Tout dépend de la personnalité du malade et de la façon dont on se préoccupe du lui.
Je viens de lire qu’il y a encore eu 400.000 malades en France e 2017 !
Toutes les familles sont malheureusement concernées et Letizia n’y échappe pas.
Audrey
2 février 2018 @ 19:24
Une Reine impeccable. On peut critiquer n’importe quels Royals sur les robes, tenues etc mais l’important est de faire son job sans faute. Letizia à la facilité des mots, son élocution est parfaite et sait toucher les gens par les sentiments.
Le cancer, cette terrible maladie qui nous affecte tous, je pense qu’il n’y a pas de famille qui ne soit pas touchée de près ou de loin.
AnneLise
2 février 2018 @ 21:37
Eh bien je crois qu’il est très difficile de s’adapter à une personne en souffrance même si on la connait bien, car d’un jour à l’autre son état d’esprit, de douleur physique ou morale fluctue.
Alors il y a des jours où elle va vous accueillir comme si de rien n’était et vous pouvez reprendre avec elle un cours « normal » de la vie et puis il y a des jours, où votre présence muette suffit, et puis d’autres où il vaut mieux s’éclipser avec un mot, un geste affectueux.
Et puis revenir un autre jour, mais ne pas abandonner.
Sylvie-Laure
3 février 2018 @ 07:46
Il faut demander à la personne malade, ce qu’il convient de faire par la suite. A son conjoint qui se fait au début porte-parole, ou une personne très proche. Ne pas importuner, le souci d’un malade se manifeste aussi par des mots, photos sur les portables (de la famille) une fois par semaine me parait correct. Et rester à disposition, d’une façon ou d’une autre. Ensuite, comme pour moi, j’ai dit « ne vouloir voir personne » car la famille qui voulait se précipiter, était catastrophique et envahissante.
ghislaine-Perrynn
3 février 2018 @ 11:15
Ce que je pense dans ce cas et je ne fais pas une exception pour le cancer qui est pour moi une maladie comme une autre , est que nous sommes en milieu hospitalier pour nous soigner mais le milieu est hostile.
Une chambre seule est devenu ,du moins en France , un luxe et dès lors que vous entrez par les urgences c’est carrément l’asile du style st – Vincent de Paul.
Je suis hostile aux visites.
Du moins en chambre double, l’enfer pourl’autre.
IL y a une foule de maladies mortelles, le cancer n’a pas lapriorité hélas.
AnneLise
4 février 2018 @ 14:45
Ghislaine-Perrynn, je vous réitère mes voeux de prompt rétablissement.
Comme vous le soulignez fort justement, le milieu hospitalier a pour vocation première de nous soigner.
Alors bien évidemment le côté confort a un rôle à jouer dans notre processus de guérison, mais il n’est pas forcément primordial. L’hôpital n’est pas et n’a pas vocation à être un hôtel, alors si parfois nous préfèrerions être en chambre seule, il faut comprendre que lesdites chambres sont souvent réservées à des cas particulièrement difficiles, ce qui ne veut pas dire que le vôtre ne le soit pas.
Quant à l’accueil aux urgences il est devenu de plus en plus compliqué dans la mesure où la notion de « médecin de famille » étant quasi révolu, on y a bien souvent recours, alors que d’en d’autres temps, une autre solution aurait été trouvée : soins préalables puis accueil dans une structure relevant de la pathologie définie par le médecin, donc sans passage par les urgences générales.
Bon pour l’asile style St Vincent de Paul, n’exagérons rien, ni vous ni moi ne l’ayons connu, je pense que là il faut raison garder, les urgences sont traitées, dans la plupart des cas selon leur degré d’urgence, justement et parfois on peut effectivement juger que l’attente et la prise en charge sont sont trop longues, et qu’une forme de promiscuité est gênante, mais dans l’ensemble considérons que les équipes médicales font leur maximum pour nous aider.
Vous dites être hostile aux visites, c’est votre droit, mais je pense tout de même que les visites, les vôtres ou celles de votre voisine de chambre font partie du processus de rétablissement, quand des visiteurs sont trop intrusifs, il suffit souvent de le signaler au personnel hospitalier qui « recadre » les visiteurs trop envahissants et puis, vous savez devant la maladie, nous sommes tous égaux, alors un peu d’indulgence pour ceux qui troublent peu ou prou notre mode de vie, de perception d’autrui, avec un mot en souriant, leur demander de baisser d’un ton, de prendre moins de place, en général ça marche !
De nouveau, excellent rétablissement.
Tourmaline
6 février 2018 @ 01:00
Ghislaine, je vous souhaite un prompt rétablissement. Etre a l’hôpital n’est pas drôle. Profitez du site de Noblesse et Royautés que Régine continue à alimenter courageusement pour ‘bougonner’ auprès de nous : ça ne nous fait pas de mal et ça vous soulage sans doute un peu de pouvoir exprimer ce que vous ressentez réellement. Vous avez le bénéfice des visites sans en avoir les inconvénients. En pensée avec vous,
Tourmaline
ghislaine-Perrynn
3 février 2018 @ 11:15
devenue
Kalistéa
4 février 2018 @ 19:12
Je n’avais pas réalisé chère Régine , jusqu’ici que vous étiez en deuil .Recevez l’expression de toute ma sympathie.
Marie2
6 février 2018 @ 16:57
Je n’étais pas au courant non plus chère Régine, toutes mes pensées consolatrices vont vers vous.