Voici un article rédigé par Jul. « Dans un précédent article, j’avais évoqué l’examen de fin d’études primaire de l’Infant François, l’intérêt du Roi d’Espagne Charles IV pour les questions éducatives (créations de collèges, pédagogie de Pestalozzi) mais j’ignorai l’ambition qu’il avait pour l’instruction de ses filles. Trouvant un document relatant l’examen de fin d’études primaires de l’Infante Charlotte, j’ai désiré en transmettre le contenu aux lecteurs de Noblesse & Royautés, en essayant de le rendre attrayant. »
La vie de Charlotte de Bourbon est bien connue, surtout par son mariage et sa descendance. Mariée à l’âge de dix ans ( !) au futur Roi de Portugal Jean VI, ils donnèrent le jour à une fratrie très impliquée dans les confrontations politiques existant dans les royautés européennes à l’époque de la Restauration. Deux de leurs trois fils se disputèrent la couronne du Portugal (Pierre fut Empereur du Brésil) ; trois filles rejoignirent la Cour de Madrid où elles marquèrent les esprits ; une quatrième demeurée célibataire (Isabelle), qui avait l’entière confiance paternelle, fut une Régente du Portugal très capable.
Ces princesses avaient hérité du caractère bien trempé de leur mère, Charlotte de Bourbon qu’on retrouve déjà chez sa mère la Reine Marie Louise et sa grand-mère Madame Infante (fille ainée de notre Roi Louis XV). Comme elles, Charlotte était une femme pénétrée de ses devoirs, fille dévouée à ses parents, mère très soucieuse de la santé et de l’avenir de sa progéniture (c’est le moins qu’on puisse dire) ; dotée d’une large culture et professant des principes absolutistes très fermes, ce qui lui permettait de bien entendre les questions de gouvernement, lui donnait le goût de la conduite des affaires de l’Etat et l’assurance nécessaire quand il fallait décider. Des princesses qui ressemblaient à leur aïeul Louis XIV à bien des égards.
Habile politique et diplomate, la Reine Charlotte de Portugal n’hésita pas à intriguer pour conserver les droits de sa famille sur l’Espagne et ses possessions, devenir Régente quand ses parents, ses frères et sœurs étaient captifs de Bonaparte (1808) ; accueillit favorablement et soutint naturellement la proposition des Argentins qui la voulaient pour souveraine du nouveau Royaume qu’ils souhaitaient constituer (Parti carlotiste). Le XIXème siècle n’a pas montré beaucoup d’exemples de princesses dont on présenta la candidature aux trônes d’Etats nouvellement constitués (Grèce, Roumanie, Bulgarie etc…). La réputation de Charlotte de Bourbon, parvenue jusqu’en Argentine, montre que nous avons affaire à une femme d’Etat. Son examen de fin de d’études peut donc être particulièrement intéressant pour éclairer sa formation intellectuelle.
Née en 1775, fille aînée du Prince et de la Princesse des Asturies (depuis Roi Charles IV et Reine Marie Louise d’Espagne), Charlotte était une enfant robuste qui survécut aux maladies infantiles à la différence de plusieurs de ses frères morts en bas âge (1774, 1783, et les jumeaux qui décédèrent à l’Automne 1784). Elle fut un rayon de soleil pour son grand-père le Roi Charles III et devint un peu sa préférée. Le monarque se soucia très tôt de son bonheur, de lui donner un établissement digne d’elle, un établissement qui devait bien sûr être favorable aux intérêts de l’Etat. Le Comte de Floridablanca lui conseillant de renouveler l’alliance avec le Portugal et très proche de la Reine-mère qui était sa sœur (Marie Anne Victoire de Bourbon), le Roi catholique imagina avec elle des combinaisons avantageuses entre leurs descendants. Les deux complices convinrent que l’Infante Charlotte alors âgée de 8 ans épouserait Jean de Bragance, Duc de Beja (second petit-fils de la Reine-mère de Portugal). La sœur de celui-ci, âgée de quinze ans, nommée d’après son aïeule épouserait un des fils cadets de Charles III, l’Infant Gabriel.
Rien de tel qu’un double mariage pour cimenter la paix ! Qu’il était bon d’être en famille !
En épousant le fils cadet des monarques lusitaniens, Charlotte n’était pas destinée à devenir reine. On pensait alors que le Prince de Beira (Joseph) vivrait et qu’il aurait des enfants avec son épouse-tante. Cependant le roi Bourbon, très soigneux de l’éducation de ses petites-filles, désirait remettre à ses voisins un joyau raffiné.
Un avant le départ programmé de son pays natal et son mariage au Portugal, pour suivre l’avancement des études, vérifier la solidité de ses connaissances et l’habituer à s’exprimer en public, il fut décidé un examen solennel de l’Infante Charlotte, une cérémonie de grand apparat, en présence de la famille royale et de nombreux Grands d’Espagne. Le Roi fixa les dates des quatre jours d’examen aux 8, 9, 11 et 14 Juin 1784, lors du séjour de la Cour au Palais d’Aranjuez.
Le grand jour arrivé, la petite fille, âgée de neuf ans, s’avança au devant de ses examinateurs, assemblés dans la grande salle du Palais. On imagine son embarras en devant prendre la parole devant toutes ces grandes personnes, on imagine aussi sa nervosité : elle avait bien révisé mais quelles questions lui poseraient son père ? Ses oncles Gabriel et Antoine Pascal allaient-ils la coller en Latin ou en Sciences ? Puissent les questions de sa mère en Français et en Religion n’être pas trop difficiles ! Heureusement la bonne tante Marie Josèphe était aussi là et viendrait peut-être à son secours.
L’Infante Charlotte
Le Prince des Asturies
La Princesse des Asturies
L’Infante Marie Josèphe
Quand le Roi fît son entrée et prit place, la famille royale et les grands seigneurs l’imitèrent. On ne sait pas si l’ambitieux monarque l’encouragea à ce moment mais le bienveillant grand-père sourît probablement à sa petite-fille et la regarda tendrement.
Le Roi catholique engagea l’interrogation. Les premières questions portèrent sur le catéchisme, cœur de toute instruction d’une Princesse de la Maison de France. Les réponses manifestèrent l’instruction qu’avait reçue Son Altesse dans les fondements de la religion, rapportèrent les témoins. On demanda ensuite à l’Infante d’expliquer un passage de l’Ancien Testament à sa manière et avec ses mots. Elle dut ainsi présenter et situer dans le temps le prophète dans le livre duquel on avait choisi l’extrait, ainsi que les figures bibliques auxquelles il faisait allusion ; exposer ce qu’elle savait sur l’accomplissement des paroles du prophète de l’Ancien testament dans les vérités du Nouveau. On voulut entendre ensuite ce qu’elle avait à dire sur les Paroles prononcées par le Christ et l’enseignement qu’il voulait donner, grâce à elles, à ses auditeurs. Le Roi jugeant que Charlotte avait bien répondu, décida que c’était assez et fit reprendre à la Cour ses occupations habituelles. Cette première épreuve passée, on imagine le soulagement de Charlotte et sa joie en recevant les compliments de ses parents. Mais elle dut probablement se hâter de regagner sa chambre car le lendemain avait lieu l’épreuve d’Histoire et de Lettres !
A l’issue de cette première audition, le maître d’études de l’Infante, la famille royale exprima sa gratitude envers le Père Philippe de S.Michel (né Philippe Scio 1738-1796). Ce Religieux entré à quatorze ans dans l’Ordre des clercs réguliers pauvres de la Mère de Dieu et des écoles pieuses, brillant étudiant, avait été remarqué par l’Infant Louis, frère du Roi. Charles III lui confia la traduction intégrale de la Bible en Castillan en 1780 pour son édification personnelle et l’instruction de ses peuples. S’acquittant de cette éminente tâche, le monarque Bourbon avait jugé bon de lui confier sa précieuse Charlotte.
Le 9 Juin, se répéta la scène de la veille. L’effort fut intense. L’Infante Charlotte fut interrogée tout d’abord sur l’histoire de l’Espagne. Ce fut une suite de questions sur L’Antiquité et le Haut-Moyen Age jusqu’au VIIème siècle auxquelles elle fut soumise. On ne sait pas si la petite fille aurait préféré des questions sur l’histoire médiévale ou moderne. Elle fut ensuite entendue sur les Lettres. On ne lui demanda rien de moins que d’exposer ce qu’elle savait sur l’origine, l’essor, la perfection et la décadence des romances castillanes ( !) ; puis, dans les livres qu’ils avaient sélectionnés dans leurs bibliothèques respectives, ses parents lui demandèrent d’en lire à haute voix les passages qu’ils lui avaient indiqués au hasard des pages, de présenter ces ouvrages. Au Prince, à la Princesse et aux Infants qui lui faisaient de scrupuleuses questions de grammaire sur des phrases entières extraites de ces textes, l’Infante Charlotte montra la précision de son analyse grammaticale.
Après avoir bénéficié de deux jours de repos pour se remettre un peu des émotions que lui avaient causées la Religion, l’Histoire et les Lettres, l’Infante d’Espagne dut probablement envisager avec davantage de sérénité l’épreuve de Géographie qui arriva le 11 Juin même si elle savait que son père le Prince des Asturies et son oncle Antoine Pascal ne lui feraient pas de cadeau. Les témoins rapportèrent que l’Infante Charlotte donna les preuves de ses connaissances sur le globe et la géographie, répondit à plusieurs questions, résolut différents problèmes et montra précisément sur les cartes géographiques tout ce qu’on lui demandait dans ces sciences.
L’Infant Antoine Pascal
L’après-midi du 14 fut consacré au Latin qui prit un tour de Philosophie. La jeune Infante fut interrogée sur plusieurs ouvrages de Cicéron, Des devoirs, De la vieillesse, Sur l’amitié et les Paradoxes des Stoïciens. Elle dut traduire des passages en Castillan et analyser les discours. Dans le prolongement de cet exercice, on lui fit lire quelques unes de ses expressions écrites libre en Castillan et, choisissant l’une d’elle, on la lui fit traduire du Castillan au Latin. Enfin, pour la plus grande satisfaction des assistants, quelques uns d’entre eux dictèrent une prière ou un propos à Son Altesse, qui leur répéta en Latin.
Pour achever ce marathon restait heureusement l’épreuve de Français, une simple formalité pour une Bourbon. L’Infante dut lire certains extraits et les traduire immédiatement en Espagnol, répondre en Français aux questions qu’on lui posait sur ce qu’elle venait de lire.
Le document ne rend évidemment pas compte d’éventuelles fautes de l’Infante mais nous éclaire bien sur les matières, les supports et le niveau ambitieux du programme éducatif que Charles III avait souhaité pour sa petite-fille. La suite de la vie de Charlotte et le soin qu’elle accordera aux études de ses filles (Thérèse, Françoise, Isabelle, Marie et Anne de Bragance) ne laissent pas de doute sur la solidité de ses apprentissages.
Les résultats que le Père Philippe de S.Michel avait obtenus avec l’aînée de la fratrie infantale déterminèrent le Roi Bourbon à le faire revenir à la Cour de Madrid après avoir accompagnée sa protégée à celle de Lisbonne. Le Religieux fut nommé maître des études de l’Infant Ferdinand, l’aîné des petits frères (né en 1784). Le Roi Charles IV, dont on connait la générosité, qui désirait le récompenser, lui donna l’évêché de Ségovie (1795).
Comme sa cousine Marie Antoinette, sa mère Marie Louise ou encore la Reine Louise de Prusse, la Reine Charlotte de Portugal fut diffamée par les bourgeois libéraux et Napoléon Bonaparte qui projetèrent leurs préjugés sexistes sur ces femmes décidées (accusations d’adultère et même de nymphomanie !) pour les faire haïr et satisfaire leurs intérêts matériels et symboliques particuliers. Peut-être ces hommes ne supportaient-ils pas l’idée que des femmes puissent leur résister.
Ne leur en déplaise, plusieurs des filles, petites-filles et arrière-petites-filles de Charlotte, établies en Espagne, en Autriche ou au Luxembourg illustrèrent encore aux XIXème et XXème siècles, par leur grand sens de l’Etat, les noms de Bragance, de Bourbon et de Nassau.
La Grande Duchesse Charlotte de Luxembourg, arrière petite-fille de Charlotte de Bourbon. (Un grand merci à Jul pour cet article)
clementine1
12 novembre 2015 @ 06:25
étonnant, merci Jul.
jul
12 novembre 2015 @ 14:51
Merci à vous Clémentine1
ANNIE
12 novembre 2015 @ 07:21
superbe article, merci , oui nous les femmes sommes capapble d’apprendre mais ce n’est pas encore reconnu , malheureusement ; dans le monde entier .Nos chères petites têtes blondes en savent elles autant à 9 ans ? PAS SUR ………….
jul
12 novembre 2015 @ 14:52
Merci Annie !
Ah vous savez l’Infante Charlotte avait l’avantage d’être seule dans sa salle de classe avec ses maîtres. Cela est un avantage non négligeable.
Severina
12 novembre 2015 @ 07:39
Merci, Jul, pour un article vraiment très très interressant sur une dame exceptionnelle.
jul
12 novembre 2015 @ 14:52
Merci Severina
Damien B.
12 novembre 2015 @ 07:55
Cher Jul, j’ai lu avec plaisir cet excellent article qui traite d’un sujet pour lequel j’ai un grand intérêt.
Le thème de l’éducation des princes en dit long sur une époque et le degré de libéralisme des souverains. Tout le monde a en tête « Les aventures de Télémaque » à l’intention du duc de Bourgogne.
Dans le même ordre d’idée et dans le cadre des examens destinés aux princes, on peut évoquer l’anecdote suivante :
Louise (future reine des Belges) avait été interrogée par Louis XVIII lequel lui demanda de réciter la liste des rois de France. La princesse âgée d’une dizaine d’années réussit parfaitement cet exercice jusqu’au moment de citer Louis VI le Gros car elle hésitait à donner son surnom devant Louis XVIII lui-même obèse. Cela fit rire le Roi qui comprit l’embarras de l’enfant.
Merci encore Jul de partager votre savoir et votre travail.
Damien
jul
12 novembre 2015 @ 14:47
Cher Damien, merci pour votre message et l’anecdote que vous rapportez !
Je ne la connaissais pas mais ne suis pas étonné ! :) Louis XVIII était vraiment un grand roi et Louise d’Orléans une perle princière. Comme sa mère Marie Amélie devait être fière du tact de sa fille et de son extrême respect envers le roi, leur souverain et chef de Maison.
Bounty
12 novembre 2015 @ 07:58
Cet article est vraiment passionnant !! Merci infiniment, Jul !!
celia71
12 novembre 2015 @ 08:05
Un GRAND MERCI à Jul pour cet article très bien écrit et fort distrayant à lire. Quelle femme ! Bonne journée à tous,
jul
12 novembre 2015 @ 14:48
Merci pour vos commentaires Bounty et Célia. Cela me fait plaisir !
cisca1
12 novembre 2015 @ 08:19
J’ignorai cet épisode. Quelle histoire extraordinaire et quel travail pour ube petite fille de neuf ans Meme si l’examen était probablement un peu arrangé, quelle leçon pour touts ceux qui s’ennuyent en classe…..
jul
12 novembre 2015 @ 14:49
Oh oui Cisca1 ! Je n’ai pas d’informations sur ses fautes mais j’ai trouvé le compte-rendu épatant !
Shandila
12 novembre 2015 @ 08:32
Jul, un grand merci pour cet article instructif et intéressant. Je ne vais certainement pas être la seule à vous dire : Encore ! Encore et bravo.
jul
12 novembre 2015 @ 20:24
Grand merci à vous Shandila de me lire et de me laisser un si gentil commentaire.
ANNIE
12 novembre 2015 @ 08:36
même pas capable d’écrire correctement capable au lever du jour , en vieillissant on ne s’améliore pas .
Corentine
12 novembre 2015 @ 08:50
vraiment très intéressant
je vous remercie beaucoup Jul
jul
12 novembre 2015 @ 14:53
Merci Corentine :) Vous êtes aussi une fidèle lectrice, ce que j’apprécie.
mary71
12 novembre 2015 @ 09:09
éducation on ne peut plus complète.
Quelle érudition bien loin des pauvres connaissances des enfants d’aujourd’hui et certainement aussi des nôtres ! ! Mais avait-elle le temps de jouer comme une enfant de son âge.
jul
12 novembre 2015 @ 14:55
C’est une bonne question Mary… Elle jouait sûrement avec ses jeunes soeurs mais je pense que le temps consacré aux études était plus important.
Pierre-Yves
12 novembre 2015 @ 09:20
Plus ardu qu’un Grand Oral de Sciences Po, cet examen de passage !
L’article de Jul, qu’il en soit remercié, pose l’intéressante question de l’éducation des souverains. Celle des filles étant traditionnellement délaissée, on est forcément admiratif du bagage qui avait été donné à Charlotte et de la façon dont, à 9 ans, elle semble s’être tirée des épreuves pas simples du tout, je pense à la philosophie, auxquelles on l’a confrontée. Elle en remontrerait sans doute à bien des princes d’aujourd’hui, dont la culture et la curiosité intellectuelle paraissent parfois limitées.
jul
12 novembre 2015 @ 15:04
Merci pour votre commentaire Pierre-Yves
Ah oui c’est bien vu ! Personnellement j’aurais raté et je raterais cet examen.
Si la Reine Charlotte revenait, elle aurait des apartés francs et énergiques avec quelques-uns de ses descendants qui en sortiraient penauds ! :D
France
12 novembre 2015 @ 09:43
Merci à JUL pour ce texte approfondi et passionnant.
jul
12 novembre 2015 @ 15:05
Merci France.
kalistéa
12 novembre 2015 @ 10:10
Article fort intéressant et qui sort de l’ordinaire .merci Jul.
jul
12 novembre 2015 @ 15:05
Merci Kalistéa :)
gil
12 novembre 2015 @ 11:11
Passionnant ! Merci !
jul
12 novembre 2015 @ 15:05
Merci Gil !
bl-r
12 novembre 2015 @ 11:15
Doña Carlota, reine de Portugal, Infante de Espagne, pas Charlotte de Bourbon.
Lusitano
12 novembre 2015 @ 22:11
Infante DoÑa Carlota d’Espagne mais DoNa Carlota Joaquina, Reine de Portugal.
Thibaut le Chartrain
12 novembre 2015 @ 12:14
Merci Jul pour ce passionnant texte.
Je suis impressionné par l’étendue des connaissances d’une si jeune fille…
Marie de Bourgogne
12 novembre 2015 @ 14:24
Merci Jul, j’ai beaucoup aimé votre article.
Cette jeune femme semble avoir hérité du prognathisme des Habsbourg.
jul
12 novembre 2015 @ 20:45
Merci Marie :)
Cosmo
12 novembre 2015 @ 14:44
Article fort intéressant, Jul ! Mais certains portraits sont d’une laideur à faire pâlir.
Cosmo
Hermione
12 novembre 2015 @ 19:38
C’est ce que je me disais. On comprend pourquoi les femmes de cette famille avaient besoin d’avoir une tête bien pleine.
kalistéa
12 novembre 2015 @ 20:21
cher Cosmo, j’ai tenu à remercier notre ami jul car son article très documenté et sortant de l’ordinaire est instructif.Ceci dit il n’y est pour rien , mais c’est difficile de trouver famille royale plus uniformément laide à faire peur. c’est une compilation de portraits de types humains horribles et cela malgré les efforts de portraitistes de talent pour arranger un peu les choses.
Ne faites pas de cauchemars et bonne nuit!
Robespierre
13 novembre 2015 @ 19:51
Oui, Kalistea, on peut raisonnablement supposer que les peintres ont un peu enjolivé la réalité. Je me dis que ces princes qui épousaient ces horreurs, parce que d’un rang égal avaient bien du courage. Et en plus ils devaient faire des enfants…
jul
16 novembre 2015 @ 06:35
Pourquoi toujours tout réduire au physique et au sexe ?
Gérard
16 novembre 2015 @ 20:40
L’âme de la reine était-elle si blanche Jul ?
jul
17 novembre 2015 @ 06:01
Aucune âme n’est blanche Gérard…Mais comme elle est Chrétienne, Jésus aura pitié d’elle.
Gérard
18 novembre 2015 @ 15:04
Tant mieux. N’oublions pas de prier pour les âmes du purgatoire.
jul
12 novembre 2015 @ 20:46
Merci Cosmo ! Ah au contraire, je trouve la plupart de ces portraits beaux.
Cosmo
12 novembre 2015 @ 23:31
Ah !
Mayg
13 novembre 2015 @ 15:13
En matière de laideur, ils sont loin de concurrencer ceux de Charles II d’Espagne…
Camille Gilbert
12 novembre 2015 @ 14:51
Jul, encore un article époustouflant, tellement bien raconté et inspiratif. Tout ce que je peux dire, c’est que je me mets au travail tout de suite, je ne veux pas être en reste sur une fillette de neuf ans! Merci infiniment, vos articles me manquaient!
jul
12 novembre 2015 @ 20:51
:D Moi aussi je dois aller en cours de rattrapage :D
Grand merci pour votre commentaire Camille. Avez-vous lu « les vacances bourboniennes »?
Camille Gilbert
13 novembre 2015 @ 00:22
Non seulement, je l’ai lu, cher Jul, mais j’avais écrit au Louvre pour leur demander de prendre contact avec vous par l’intermédiaire de Régine. Je ne sais même pas si ma lettre a été lue, les lettres qui viennent de Dallas, elles vont peut-être direct à la poubelle! (Si c’était Dubai…, passons). Pourtant, entre votre érudition, vos dons de raconteur, et vos choix d’illustrations, que peut-on demander de plus? Ces méthodes d’éducation (très jésuites aussi, si je ne me trompe) ont servi de modèle jusqu’à l’instruction de prestige dans les premières académies noires au milieu du XIXe siècle à Philadelphie. Je viens de terminer un livre qui justement citait des examens devant jury très similaires à ceux de la petite princesse Charlotte. Si vous lisez l’anglais (le livre n’est hélas pas traduit), je vous recommande un excellent ouvrage, “Becoming a French Aristocrat”, The Education of the Court Nobility, 1580-1715, de Mark Edward Motley, Princeton Legacy Library. Je ne veux pas faire trop long, mais merci encore, c’est formidable de lire un article qui ravive le désir d’apprendre!
jul
13 novembre 2015 @ 13:06
Bonjour Camille
Je suis honoré par ce que vous écrivez de moi et ce que vous avez écrit à l’école du Louvre.
Lire et écrire sont des loisirs formidables comme vous le dites justement et je vais essayer de trouver le livre que vous me recommandez si gentiment. Vous semblez beaucoup vous intéresser à ces questions également et rechercher des choses pointues.
Si j’ai bien compris, vous résidez aux Etats-Unis?
Encore merci
Jul
Camille Gilbert
14 novembre 2015 @ 16:31
Bonjour Jul,
(Pardon pour les accents qui manquent…)
Oui, je réside aux Etats-Unis, ou nous partageons tous ces journées de deuil suite aux massacres de Paris. Lire et les arts sont pour moi plus qu’un loisir, je dirais presque une obligation, quasi une religion. En ces temps de barbarie, je remercie le ciel de m’avoir fait naitre dans une famille ou instruction et culture étaient considérées comme un privilège à honorer tout au long de sa vie, ainsi qu’un instrument pour comprendre et agir sur le monde dans lequel nous vivons.
Je vous prie d’excuser ce moment de lyrisme à la gloire de l’éducation, mais je suis sure que vous me comprenez. C’est pourquoi vos articles, et tous ceux qui touchent à l’art et à ses différentes manifestations, me donnent toujours beaucoup d’optimisme. Soyez-en remercié (ainsi que Régine) aujourd’hui particulièrement.
Je vous enverrai volontiers mon exemplaire si vous le souhaitez.
Camille
Camille Gilbert
14 novembre 2015 @ 16:37
privilège à transmettre, cela allait de soi…
jul
16 novembre 2015 @ 06:43
Merci Camille,
Je n’ai pas à vous excuser, je ressens la même chose ! Quels moments horribles nous avons vécus et revivons par la télévision !
Nous avons prié hier pour les familles endeuillées, pour que nos dirigeants gagnent en discernement et en volonté d’agir, pour que les jeunes qui admirent les crimes qui viennent d’être perpétrés découvrent que Dieu n’a pas demandé cela, pour qu’ils découvrent que Dieu est La Vie, en somme qu’il reconnaissent que Jésus est « la Vérité et la Vie » comme il l’affirme dans l’Evangile.
Camille Gilbert
16 novembre 2015 @ 18:06
Cher Jul,
Merci pour votre réponse généreuse qui vient à point dans ce moment de grande détresse. Votre foi chrétienne est bouleversante, me touche profondément. Je vous dis au-revoir pour le moment, concentrant mon écriture vers d’autres voies, et en particulier sur une étude de Rembrandt, “Le Retour du Fils Prodigue”, étude inspirée par le prêtre et auteur canadien Henri J.M. Nouwen, (1932-1996) qui a écrit un superbe livre sur cette oeuvre. Je ne sais pas si nous utilisons le même vocabulaire, mais c’est un acte de grâce de vous connaître à travers le site de Madame Salens.
Bien à vous,
Camille
jul
17 novembre 2015 @ 07:15
C’est vraiment une bénédiction de pouvoir vous parler. Ce que vous écrivez me touche beaucoup.
Au revoir Camille et j’espère à bientôt sur N&R !
jul
17 novembre 2015 @ 07:18
Et j’espère pouvoir découvrir votre travail sur Rembrandt dès que vous l’aurez achevé ou publié.
jul
12 novembre 2015 @ 15:08
Merci Thibaut !
Elle était suivie de près par des professeurs particuliers et baignait dans un univers culturel hors du commun.
Et puis les mathématiques et les sciences n’étaient pas aussi approfondies qu’aujourd’hui.
Damien B.
12 novembre 2015 @ 19:08
C’est tout à fait exact Jul.
Jusqu’à la fin du XIXè siècle les matières étudiées dans les cours princières étaient ordinairement centrées sur la religion, les langues (n’oublions pas que les princesses étaient susceptibles de s’établir à l’étranger), l’histoire antique et contemporaine, le latin.
Les mathématiques étaient souvent négligées (Chateaubriand étudiait l’algèbre et la trigonométrie dans son Bezout, mais ces disciplines étaient davantage réservées aux aspirants de marine ou aux militaires qu’enseignées dans les cours).
Comme vous l’écrivez les sciences étaient davantage considérées comme un loisir (réalisation d’herbiers, collections de papillons à la cour de Belgique pour parler de ce que je connais le mieux).
Pour les princesses une formation artistique (musique, chant, dessin, danse, …) complétait le cursus scolaire complet.
Encore merci pour votre article passionnant.
Damien
jul
13 novembre 2015 @ 13:10
Merci pour cet éclairage Damien !
Caroline
12 novembre 2015 @ 15:12
Jul,vous etes un as en recherche historique! Je relirai votre article ce soir!
Un grand merci pour votre article instructif!
jul
12 novembre 2015 @ 20:52
Merci beaucoup Caroline. C’est vraiment une grande joie de lire vos commentaires à chaque nouvel article.
Caroline
12 novembre 2015 @ 23:20
Jul, ‘pas de quoi’!
J’aime beaucoup lire ce genre d’articles historiques avec de nouveaux épisodes sur les personnalités du Gotha peu connues!
Encore merci et bon week-end!
jul
13 novembre 2015 @ 13:11
Merci et bon week end à vous également Caroline !
ML
12 novembre 2015 @ 16:00
Merci ,Jul, pour cet article fort intéressant ,je suis admirative de l’érudition de cette princesse de 9 ans ! De plus ,un examen de 4 jours devant un véritable jury !
jul
12 novembre 2015 @ 20:53
Merci ML !
Ahh le mot « jury », je n’y ai pas pensé mais j’aurais dû l’utiliser ! Il rend bien compte de la situation.
Oui 4 jours, c’est incroyable n’est-ce pas !
Mayg
12 novembre 2015 @ 16:37
Merci Jul, pour cet article très intéressante.
jul
12 novembre 2015 @ 20:53
Merci Mayg :)
Gérard
13 novembre 2015 @ 13:51
C’est vrai Mayg que c’est intéressant. Et vous êtes un juré très sévère puisque vous aviez trouvé sans intérêt le travail très fourni et très original de notre ami Cosmo sur la Légion d’honneur…
Francine du Canada
16 novembre 2015 @ 03:05
;-)))
Philippe gaind'enquin
12 novembre 2015 @ 17:42
Jul, votre contribution est d’un bout à l’autre tout à fait intéressante et instructive, et je vous remercie très sincèrement de m’avoir permis de mieux connaitre l’importance donnée à l’éducation des princesses, infantes d’Espagne. Bravo ! PGE
jul
12 novembre 2015 @ 20:54
Merci pour votre commentaire Philippe. J’apprécie toujours cette attention que vous avez depuis plusieurs articles.
Jean Pierre
12 novembre 2015 @ 18:19
Les ravages de la consanguinité ne touchent donc pas l’intellect. Bravo Carlota.
Pour le reste elle n’a pas été épargnée par la nature. Goya s’est régalé.
Charlanges
12 novembre 2015 @ 18:47
Un grand merci, Jul, pour cet excellent article bien digne de lui et qui sort des sentiers battus.
jul
13 novembre 2015 @ 13:13
Merci Charlanges, cela me fait plaisir de vous lire ! J’espère que vous allez bien et que nous aurons l’occasion de bavarder à nouveau prochainement.
jo de st vic
12 novembre 2015 @ 19:08
a lire le petit livre passionnant d’Elisabeth Badinter « l’infant de Parme » fils de madame Elisabeth…
jul
13 novembre 2015 @ 13:14
Ah oui très bonne suggestion Jo !
Gérard
13 novembre 2015 @ 20:58
Dont l’éducation moderniste confiée à des tenants des Lumières fut finalement catastrophique.
Numérobis.
12 novembre 2015 @ 20:02
Bravo et merci Jul pour ce magnifique et très interessant article.
jul
13 novembre 2015 @ 13:14
Merci Numérobis !
JAusten
12 novembre 2015 @ 22:08
je ne suis pas sûre qu’aujourd’hui, un enfant royale du même âge que l’infant Charlotte pourrait répondre au 20ème des questions même en se trompant. Autres temps autres mœurs.
Merci Jul. J’ai hyper transpiré de stress au moment où elle a passé l’examen oral … puis pfiou… elle l’a eu … son prof a été promu :-)
jul
13 novembre 2015 @ 13:16
Je suis content que vous ayez apprécié et vibrer au rythme de l’examen même si son succès était couru d’avance :D
Puissent l’actuelle Princesse des Asturies et l’Infante sa soeur apprendre aussi bien leurs leçons :)
Merci JAusten
JAusten
12 novembre 2015 @ 22:09
btw, l’infant Antoine Pascal c’est Juan Carlos ou tout presque
Lusitano
12 novembre 2015 @ 22:13
Il est bien dommage qu’une Infante d’Espagne si bien préparée à son rôle ce soit montrée sans nul doute la plus détestée des Reines de Portugal…
jul
13 novembre 2015 @ 13:17
Bonjour Lusitano
Par quelle classe sociale était-elle la plus détestée?
Libellule
13 novembre 2015 @ 00:41
Merci à vous Jul ,
Très intéressant et si bien dit votre documentaire.j’ai tremblé pour elle.
J’ai bien imaginé l’examen de cette infante et je me suis dit : pauvre petite fille riche .
Que de charges sur ses épaules infantiles !
Bien à vous.
Libellule.
jul
13 novembre 2015 @ 13:19
Merci beaucoup Libellule. Vous aussi vous m’écrivez toujours et cela me fait très plaisir.
Oh oui elle a dû beaucoup travailler pour apprendre tout cela. Mais après tout, elle aurait un jour des responsabilités importantes et mieux valait bien la préparer.
Francine du Canada
13 novembre 2015 @ 10:29
Passionnant; j’ai lu cet article avec un intérêt soutenu, du début à la fin. Vous écrivez vraiment très bien Jul et vous lire est un réel plaisir; vous devriez peut-être songer à écrire et publier et surtout… nous tenir informés. FdC
jul
13 novembre 2015 @ 13:20
Vos remarques me font plaisir, merci Francine :)
Gérard
13 novembre 2015 @ 14:54
Ce que vous dites sur l’infante est très intéressant Jul. On voit en effet toute la culture, l’érudition, l’intelligence de cette enfant capable à 10 ans de parler de philosophie par exemple. Sa famille l’aimait semble-t-il mais elle était destinée à partir in petto pour le Portugal pour s’y marier à 10 ans. On l’imagine livrée à un jeune mari à 10 ans. Elle a été diffamée dites-vous sans doute mais, si elle fut plus tard excentrique et ambitieuse, elle le devait certainement à son intelligence et sa culture mais aussi à la condition qui lui avait été faite. Il paraît qu’on soupçonnait ses enfants de n’être pas de son mari parce que les enfants étaient beaux et quelle était laide, ou devenue laide, et lui aussi…
Je vous taquine mais vous dites qu’elle est une princesse de la maison de France et je sais dans quel sens vous l’entendez, mais vous observerez que dans les examens qu’elle subit il n’y a rien sur l’histoire de France et sur l’histoire de sa dynastie mais seulement sur l’histoire de l’Espagne, rien sur le Portugal non plus… Certes il y a une interrogation de français mais à l’époque toutes les cours parlaient français.
Toutes ces princesses du XVIIIe siècle ont été diffamées parce qu’elles vivaient dans des cours bruissantes de rumeurs que certains avaient intérêt à faire courir et que tous prenaient plaisir à écouter et à répandre. Il en fut sûrement ainsi de sa mère Marie-Louise aussi, on n’arrivera peut-être pas à prouver une liaison entre Godoy et elle, mais il est clair qu’elle en était amoureuse et jalouse. Marie-Antoinette elle-même avait certes beaucoup d’excuses, l’âge, l’inexpérience, celle de son mari, les pressions exercées sur elle de Vienne, dans une cour qui pouvait être hostile, mais elle fut imprudente aussi. Dans tous les cas ces princesses à des degrés très divers ont fait jaser sur leurs époux et leurs époux étaient rois.
jul
14 novembre 2015 @ 13:35
Ah Gérard, merci pour votre commentaire
Ne doutez pas que la princesse savait qui elle était :D, à quelle Maison elle appartenait et de quels monarques elle descendait : de la plus grande Maison royale d’Europe.
Gérard
14 novembre 2015 @ 16:01
Je ne dis pas le contraire…
Cosmo
15 novembre 2015 @ 11:30
Cher Gérard,
Il semble que Jul ait décidément les yeux de l’amour pour tout ce qui porte le nom de Bourbon.
Le récit fait par Bombelles, et rapporté ici par Dominique Charenton, ne donne pas la même idée de l’infante qui, peut-être tel un singe savant, sut répondre aux questions d’un examen mais qui ne semble pas avoir vraiment mis en pratique les lumières de l’intelligence qu’on lui suppose.
Quant aux désordres de sa vie privée, ils semblent avoir été « de famille » chez les Bourbons d’Espagne.
J’aime le « diffamée par les bourgeois libéraux », crime suprême aux yeux de Jul.
Il est amusant de voir que l’on peut avoir deux visions totalement opposées de la même personne. La vérité est sans doute au milieu.
Il est dommage que les princesses de la Maison d’Espagne n’aient pas eu assez de culture pour se souvenir des paroles de César à propos de sa femme, supposée « être au dessus de tout soupçon ».
Amicalement
Cosmo
jul
16 novembre 2015 @ 06:31
Cosmo,
Il est navrant de voir que vous tombez encore une fois dans la caricature.
La Maison d’Espagne n’existe pas. C’est la Maison de Bourbon.
Votre citation en dit long sur vos références. Nous n’avons effectivement pas les mêmes valeurs.
Cosmo
16 novembre 2015 @ 13:37
Jul,
Je suis ravi de ne pas partager vos valeurs serviles devant tout ce qui porte couronne.
La caricature ? Mais cette princesse est en soi une caricature. Elle n’est pour rien dans sa laideur mais elle est responsable de ses activités politiques.
Si ce paragraphe tiré de Wikipédia est vrai
« Lorsque la famille royale rentre au Portugal en 1821 après 14 ans d’exil, Charlotte découvre un pays profondément changé. La domination des troupes napoléoniennes depuis 1807, a en effet introduit dans son pays natal et au Portugal les idées révolutionnaires. En 1821 le Portugal est pour la première fois doté d’une constitution ce qui déplait fortement aux inclinaisons conservatrices de la reine Charlotte. Son mari accepte cependant cette constitution et Charlotte s’allie à son fils cadet Michel qui partage ses vues. En 1824, Charlotte et son fils utilisent la position de chef des armées de celui-ci pour maintenir le roi emprisonné dans son palais tandis que Charlotte tente de le faire abdiquer en faveur de Michel. Le roi reçoit cependant l’aide des Britanniques et reprend le pouvoir et condamne son fils à l’exil. La reine est également exilée pour une courte période. Peu de temps avant sa mort le roi Jean nomme sa fille Isabelle régente de Portugal, poste traditionnellement occupé par la reine douairière mais qui est refusé à Charlotte. »
Une reine qui se belle contre son mari et incite son fils à en faire autant. Monter le fils contre le père, belle moralité ! Et vous admirez çà !
Cette princesse est une belle garce, pour ne pas employer un mot encore plus cru.
En effet, nous n’avons pas les mêmes valeurs et je m’en réjouis.
Cosmo
jul
17 novembre 2015 @ 06:44
Cosmo,
Je vois que vous vous permettez maintenant d’insulter la Reine Charlotte…C’est digne cela ! J’espère que c’est un moment de faiblesse passager…
Vous avez le droit de ne pas apprécier une figure historique, vous conviendrez que le mot que vous utilisez et le mot encore plus cru auquel vous pensez est peu digne d’un historien, qui se doit de rendre compte de la vie et des actions d’un personnage sans tomber dans la caricature.
« Je suis ravi de ne pas partager vos valeurs serviles devant tout ce qui porte couronne. » encore un propos caricatural. qui suit votre « Il semble que Jul ait décidément les yeux de l’amour pour tout ce qui porte le nom de Bourbon. »
De même votre « Une reine qui se belle contre son mari et incite son fils à en faire autant. Monter le fils contre le père, belle moralité ! Et vous admirez çà ! »
Vous voulez me discréditer avec ces caricatures et vous en profitez pour vous faire un champion libéral.
Sachez que cet article avait pour but d’expliquer et de comprendre les tempéraments très politiques d’une Reine et de certaines de ses descendantes, peu importent leurs prises de positions.
Le but était de parler d’une femme impliquée dans la politique et même si elle a intrigué (comme je l’écris) et fait des erreurs (comme tout homme politique), je trouve cela fort intéressant d’apprendre à connaître une femme d’une telle stature. Ayant les principes et l’énergie de Louis XIV, elle était une battante.
Même si la monarchie absolue ne peut plus s’appliquer, j’admire une telle femme et ses parents, pour l’éducation qu’ils lui ont donnés.
framboiz07
13 novembre 2015 @ 15:22
Jul , je Vous lis , dès que j’ai trois secondes(formule ), je Vous garde, comme un dessert à ne pas gaspiller !Merci , d’avance !
jul
14 novembre 2015 @ 13:36
Voici un commentaire qui me fait très plaisir !!! Merci Framboiz07
kalistéa
13 novembre 2015 @ 15:53
cette princesse Espagnole ne s’appelait pas Charlotte mais Carlotta Joachima.Elle était à la limite du nanisme et lorsqu’elle perdit une certaine fraicheur que donne la jeunesse elle était d’une laideur totale, simiesque et véritablement horrible à regarder.Il faut lire à ce sujet les mémoires de la duchesse d’Abrantès…Junot et elle furent reçus avec faste par les deux pauvres monarques portugais hypocrites , la relation de l’entrevue est un régal.. ».Une figure horrible »dit la spirituelle Laure.Elle fait aussi une description originale des dents de la reine qui présentaient d’après elle l’aspect d’une flûte de Pan!
carlotta Joachima était également méchante et malhonnête ,le prétendant au trône du brésil en sut quelque chose.En outre malgré sa laideur ce fut une luronne comme sa mère et aucun de ses enfants n’était de son mari impuissant.Elle mit dans son lit un jardinier esclave noir et c’est depuis lors qu’on dit que certains descendants qui avaient l’aspect de nègres blancs (revoir des portraits du prince régnant François-Joseph de Liechtenstein père du prince actuel) avaient du sang noir!
jul
14 novembre 2015 @ 13:30
Je me demande si ce ne sont pas plutôt des personnes qui écrivent de telles choses (comme Mme Junot) qui sont des personnes horribles et laides plutôt que la Reine Charlotte dont il veulent montrer la laideur…
« à la limite du nanisme »
« pauvres monarques portugais hypocrites »
« nègre blanc »
« du sang noir »
…
Gérard
14 novembre 2015 @ 16:03
Les portraits parlent suffisamment…
jul
16 novembre 2015 @ 06:45
Gérard…vous plaisantez j’espère ?!!
Gérard
16 novembre 2015 @ 20:59
Non Jul cette reine n’était pas belle et elle a mal vieilli mais le physique n’a pas beaucoup d’importance. La beauté est subjective certes mais nous avons quelques critères communs en Europe depuis au moins 2500 ans.
jul
17 novembre 2015 @ 06:48
Ah j’ai cru qu’en parlant des portraits, vous vouliez vous faire l’avocat d’une rumeur sentant le racisme citée plus haut…
Me voilà rassuré…
Damien B.
14 novembre 2015 @ 16:42
Jul, certaines personnes enlaidissent tout et rabaissent le débat, d’autres les embellissent, vous faites partie bien évidemment de la seconde catégorie, celle des gens qui ont choisi de partager leurs connaissances remarquables.
Quant à la première catégorie je préfère les ignorer ici aussi car dans la vie réelle je ne les fréquenterais pas non plus.
J’espère que vous persévérerez dans vos recherches qui nous offrent un aperçu de votre culture, de votre bienveillance et de votre intelligence.
Bien à vous,
Damien B.
jul
16 novembre 2015 @ 06:54
Bonjour Damien
Je découvre ce matin des propos hallucinants rapportés avec la plus grande légèreté par des personnes soi-disant intelligentes.
Ce qui est écrit sur le Prince de Liechtenstein François Joseph II est aussi infâme que révoltant. Sous prétexte qu’un prince le dit de manière « délicieuse », certaines mauvaises langues se croient autorisées.
Vous avez bien raison, mais il faut quand même s’élever contre cette manière de réduire les gens à l’aspect physique et à la sexualité.
Gérard
16 novembre 2015 @ 22:00
Jul vos propos ci-dessus sur d’horribles crimes qu’on aurait eu l’audace d’imputer au bon prince François-Joseph m’ont inquiété mais en m’y reportant j’ai été rassuré, le seul crime du monarque aurait été de posséder une bouche lippue d’allure négroïde. Rassurez-vous de même il n’y a là ni crime, ni injure. Et Sidney Poitier par exemple est toujours plus charmant que votre égérie, oui comparez.
Ce prince a aujourd’hui un arrière-petit-fils aussi charmant dont le sang est bleu comme le sien mais dont la peau est plus ocrée et qui un jour si tous ses aînés étaient pris d’une folle envie de se dorer la pilule au soleil pourrait faire un souverain très acceptable sur les hauteurs de Vaduz.
jul
17 novembre 2015 @ 12:46
Gérard, où est-ce que je parle de « crime »?
kalistéa
14 novembre 2015 @ 18:21
Mon cher jul ne prenez pas la mouche; cette reine extravagante n’est nullement de votre famille.J’ai déjà dit le bien que je pense de votre article qui est véritablement instructif ne serait-ce que parce que les Bragance sont une dynastie peu connue.
ceci dit , je tiens mes détails de la duchesse d’Abrantès qui n’était nullement laide et surtout , tout le monde s’accorde à la trouver très spirituelle.
Je dis que les souverains Portugais étaient hypocrites parce qu’ils reçurent ces Français avec faste alors qu’ils devaient naturellement les détester(avec raison car c’étaient des envahisseurs! et que Napoléon , propagateur des nouveautés de la Révolution Française voulait leur oter leurs privilèges honteux et Moyen-ägeux.).
Pour le reste,les détails sur la « luronne » , l’esclave noir ayant laissé son sang dans la descendance, qui parfois oui , a l’air de « nègres blancs », je les tiens de Michel de Grèce, écrivain délicieux et reconnu , et même récompensé par des prix (ex le prix Caze pour « ma soeur l’histoire , ne vois-tu rien venir »).
sans rancune , mais la vérité, c’est la vérité!
Gérard
15 novembre 2015 @ 13:46
Avait-elle cette princesse sans attraits physiques des attraits moraux ? Qu’en pense vraiment Jul ? Il n’est pas question de la juger après toutes ces années et nous ne sommes ni Dieu ni pour la plupart d’entre nous portugais. Mais Jul vous qui vous voulez un tenant de la légitimité ou de ce que vous croyez tel Cher Jul, que pensez-vous d’une reine qui complota contre le roi son mari ?
kalistéa
16 novembre 2015 @ 20:10
Mon cher Gérard , moi je fais part de quelques souvenirs de lectures anciennes….vous savez ce que dit une fois Edouard Herriot( je reconnais qu’on est loin de ces affreux Bourbons!), que « la culture est ce qui reste lorsque l’on a tout oublié ».j’ai beaucoup oublié mais avec cette nouvelle polémique je me suis donné la peine de voir Wikipedia.
Faites -en autant tous et vous verrez que cette reine était une horreur, elle était même une criminelle comme d’ailleurs son frère ainé qui régna sur l’Espagne sous le nom de Ferdinand VII.
Il ne faut pas tout de même que le « respect » des monarques ou d’une monarchie rende aveugle au point où en est Jul. Notre ami est un chercheur intéressant, qui fait de beaux articles dont nous le remercions mais il ne veut entendre aucune critique sur des personnages qu’il voit avec les yeux d’une véritable passion , c’est tout à fait particulier et étonnant de la part d’un historien qui devrait rester impartial!
bonne soirée. K
Gérard
16 novembre 2015 @ 23:08
Chère Kalistéa en fait Jul est le dernier des charlottistes car il faut rendre à Charlotte l’énergie peut-être insupportable qu’elle déploya toujours et qui aurait pu en faire une reine du Rio de la Plata nonobstant son absolutisme.
jul
17 novembre 2015 @ 06:52
Kalistéa
« il (Jul) ne veut entendre aucune critique sur des personnages qu’il voit avec les yeux d’une véritable passion , c’est tout à fait particulier et étonnant de la part d’un historien qui devrait rester impartial!
bonne soirée. K »
Kalistéa, je prends en compte les critiques qui ne sont pas fondées sur des médisances mais sur des faits.
Il faut toujours savoir qui sont les personnes qui rendent un témoignage, quels sont leurs liens politiques pour mettre en perspective leurs mots. Il ne faut pas tout croire bêtement.
De plus, vous conviendrez que les critiques fondées sur l’aspect physique et de prétendues affaires sexuelles sont d’un niveau assez médiocre.
jul
17 novembre 2015 @ 12:48
Ah Gérard, voici un commentaire qui montre une meilleure compréhension de mon intention :)
Gérard
17 novembre 2015 @ 15:08
Oui c’est intéressant de parler de cette reine que nous connaissons mal ici et qui fut une femme étonnante, sans doute pas facile à vivre pour son pauvre mari en particulier, une femme qui ne renonçait pas, et certainement l’on peut trouver dans son enfance et dans cet examen ce caractère volontaire.
Cosmo
17 novembre 2015 @ 17:53
Cher Gérard,
J’admire votre réserve, doublée d’un sens de l’humour tout-à-fait remarquable.
Nous ignorions tout de la reine Carlotta et grâce à Jul nous découvrons un personnage étonnant. Faut-il l’en remercier ? Peut-être !
En tous cas, voilà une jeune infante qui, une fois mariée, donna bien du fil à retordre, non à ses maîtres, mais à son mari et à ses enfants.
Heureusement que les princes ont d’autres ascendants à faire valoir !
Amicalement
Cosmo
jul
17 novembre 2015 @ 20:36
Tout à fait Gérard, elle ne devait pas être facile à vivre, je le reconnais volontiers :D
Merci pour ce commentaire qui me plait beaucoup car vous avez compris l’angle sous lequel j’ai voulu la présenter.
Cosmo
15 novembre 2015 @ 16:46
Dear K,
Michel de Grèce sait de quoi il parle puisqu’il descend de l’infante Carlotta, reine du Portugal, par son arrière-arrière-arrière grand mère, l’infante Francisca du Brésil, elle-même petite-fille de la reine, par le roi Pedro Ier du Portugal.
Comme vous le soulignez, le prince Michel de Grèce est un écrivain délicieux et reconnu et qui a, en plus, le sens de l’humour.
Amicalement
Cosmo
jul
16 novembre 2015 @ 06:07
Kalistéa, Cosmo
C’est bien ce que je dis
On peut être une personne délicieuse extérieurement mais laide à l’intérieur.
Ce n’est pas parce qu’un prince issu des Orléans colporte une rumeur et parle de « nègres blancs » que cela devient une information et que cela autorise à reprendre ses termes très contestables.
Des propos teintés de racisme (ou au moins très discourtois concernant le Prince de Liechtenstein) ne deviennent pas délicieux parce qu’ils sortent d’une bouche princière.
Nous n’avons pas le même humour.
Cosmo
16 novembre 2015 @ 13:28
Jul,
Le grand mot est lâché : « issu des Orléans ». La honte absolue !
La différence entre le prince Michel de Grèce et vous est que lui descend de la princesse en question et pas vous.
Il a parfaitement le droit de dire ce qu’il pense de son ancêtre, pour laquelle vous semblez être le seul à avoir une admiration éperdue.
Beaucoup de princes en descendent également et comme ils n’y peuvent rien, ils ne peuvent que constater ou s’amuser d’une telle ancêtre. Chaque famille a son mouton noir et son cadavre dans le placard. Les famille royales aussi ! Et, à mon avis, ils s’en moquent.
Ils savent très bien qu’ils descendent de catins, de criminels, d’adultères, de papes sulfureux, mais aussi de gens très bien et admirables, de saints et de génies.
Carlotta de Bourbon semble être une ratée dans ces lignées prestigieuses. Pas de quoi en faire un drame ! Juste des gorges chaudes, comme pour les vertus des reines Marie-Louise et Isabelle, « victimes » de la vindicte de ces odieux bourgeois libéraux que vous fustigez avec plaisir, mais aussi de celle de leurs cousins, encore bien plus légitimistes que vous.
Il n’y a aucun crime de lèse-majesté à la trouver laide comme les sept péchés capitaux réunis et méchante comme une teigne. Ses descendants le reconnaissent sans honte.
Cosmo
jul
17 novembre 2015 @ 06:54
Cosmo
La connaissance des personnages historiques n’appartiennent pas à leurs descendants. Heureusement ! Cela se saurait mdr !
Toujours l’insulte à la bouche et des jugements sur le physique.
Vous étiez en grande forme hier !
Corsica
13 novembre 2015 @ 16:19
Merci Jul pour cet article intéressant et bien illustré. Au départ, j’ai pensé que la princesse avait peut-être pris connaissance des questions quelques jours avant l’examen puis j’ai réalisé que la durée de celui-ci impliquait quand même un minimum de connaissances et de culture générale.
Comme Cosmo et d’autres intervenants, je trouve que cette famille n’a vraiment pas reçu la beauté en héritage, c’est le moins que l’on puisse dire.
jul
14 novembre 2015 @ 13:32
Merci pour votre message Corsica :)
Ahh vous savez la beauté, la laideur physique m’intéresse peu au sujet des personnes princières.
leur éducation davantage.
Dominique Charenton
14 novembre 2015 @ 14:25
Voici le portrait de l’infante d’Espagne Charlotte Joaquine, fille du roi Charles IV et de la
reine Marie Louise, et épouse du futur roi de Portugal Joao VI en 1785 que fit le marquis de Bombelles (1744-1822) dans son Journal d’un ambassadeur de France au Portugal 1786-1788, paru aux P.U.F en 1979
Le marquis de Bombelles était un diplomate proche de la famille royale française.
Après la mort de son épouse, amie de Mme Elisabeth en 1800 il rentra dans le ordres
en 1803, devînt 1er aumonier de la duchesse de Berry en 1816 et évêque d’Amiens en 1819.
Un de ses fils deviendra le 3ème époux de l’impératrice Marie Louise. Dans son diocèse
il déploiera une activité et un zéle infatigables sans pour autant oublier le passé. Il en
arbore avec fierté plus d’un témoignage : les étoiles de maréchal de camp sur sa mitre
épiscopale, la croix de l’ordre militaire de St Louis sur sa soutane, au doigt son alliance
de mariage voisine avec l’anneau pastoral… à plus de 70 ans il ne dédaigne pas de
s’asseoir au piano-forte pour faire danser la jeunesse ni de répondre aux lettres par
quelques billets envers. »
Extraits du journal
Le 07 02 1787 :
» On ne lui pardonnera jamais d’avoir été l’artisan des deux mariages, surtout celui
qui a donné à l’infant D.Jean de Bragance une femme dont il paraît impossible qu’il
tire jamais race ; on dit assez plaisamment à ce sujet qu’il faut la foi, l’espérance
et la charité pour consommer ce mariage: la foi pour croire l’infante une femme,
l’espérance pour se flatter d’en avoir des enfants et la charité chrétienne pour se
résoudre à lui en faire »
Le 10 02 1787
» Pendant que je racontais cette histoire à la Reine, l’Infante s’approchant pour l’entendre
m’a fourni une nouvelle occasion de voir combien elle est laide, désagréable et promet
peu de pouvoir donner jamais des enfants à la Maison de Bragance »
Le 25 04 1787
» L’anniversaire des années de l’infante D.Carlota étant une occasion où il y a
baisemain à la cour, le corps diplomatique devait naturellement y paraître….La Reine
aurait bien voulu que je trouvasse l’Infante grandie et de belle venue pour son âge, mais
le plus flatteur des courtisans serait embarrassé de soutenir la mauvaise plaisanterie
d’un pareil compliment. J’ai acquis la certitude que ce petit embryon n’a en ce moment
que trois pieds, dix^pouces, trois lignes ( = environ 1m40 ) ; cette petite taille n’est pas
régulière et le plus mauvais sang coule dans ses étroites veines; elle est rongée
d’infirmités qui arrêtent sa croissance et qui pourraient très bien l’enlever lorsque le
moment de se former arrivera… »
Le 25 04 1788
» Tandis que la cour faisait un triste gala pour le jour de la naissance de l’Infante avorton,
femme désigné de l’Infant indigné d’avoir à se résigner d’épouser ce petit sapajou… »
Extrait de la note consacrée à l’Infante :
D.Carlota Jaoquina de Bourbon (1775-1830) …mariée en 1785 à l’infant D.Joao.
D.Carlota Joaquina était de petite taille, avec un visage ingrat aux traits quasi masculins,
usant volontiers d’un langage de charretier, emportée, remuante et ambitieuse. Elle tenta
de bonne heure de supplanter son mari, prince faible et débonnaire dont l’air hébété ne
révèle guère un esprit éveillé. Devenu héritier de la couronne en 1788 à la mort de
son frère aîné, il ne tarda pas à s’entendre fort mal avec son épouse au point que le
couple de fit pas seulement chambre mais palais à part.Cela n’empêcha pas D.Carlotta
de mettre au monde neuf enfants contrairement aux prédictions de Bombelles mais
selon les contemporains l’Infant aurait eu peu de part à la paternité de cette nombreuse
descendance. Lorsqu’àprès la mort de D.Maria, les souverains revinrent au
Portugal, D.Carlotta tenta par tous les moyens, ne reculant même pas devant
l’assassinat de contrecarrer la politique libérale de D.Joao VI. A la mort de celui-ci en
1826 , elle favorisa l’accession au trône de son fils préféré D.Miguel, chef du parti
absolutiste »
A propos de cette infante, voici ce qu’écrit Michel de Grèce, dans Ma soeur l’histoire ne
vois-tu rien venir ?, 1970, page 32 :
» Il y a surtout le légendaire jardinier nègre; au début du XIXème siècle donc, la reine de
Portugal, Dona Carlotta Joachina, une fieffée luronne à l’instar de sa mère ( Marie Louise
de Bourbon Parme, reine d’Espagne, le modèle de Goya ) , s’ennuyait. Elle ne tarda pas à
remarquer dans les jardins de son palais un beau nègre qui soignait les fleurs. Elle eut
deux fils reconnus par son mari. La moitié de l’Europe descend de Don Pedro l’aîné,
l’autre moitié de don Miguel le cadet et chaque partie accuse évidemment l’aïeul de
l’autre d’être le fruit des étreintes passionnées de la souveraine et de l’esclave. Un dîner
mémorable réunissait à Cintra les représentants des deux progénitures. Chacun
scrutait les traits de l’autre pour y relever les particularités de la race noire. » D’où
tiens-tu ces cheveux crépus ? – Et toi ton nez épaté ? – Regardez les grosses lèvres
de Louis – Mais c’est la lèvre Habsbourg, se défendait l’accusé, fils d’une archiduchesse «
Gérard
21 novembre 2015 @ 18:26
Merci de vos citations Cher ami Dominique.
DEB
14 novembre 2015 @ 14:27
Je viens de lire votre article, Jul et je l’ai savouré ( comme un dessert disait Framboiz 07).
Merci.
jul
16 novembre 2015 @ 06:08
Merci DEB ! ça me fait plaisir
Dominique Charenton
14 novembre 2015 @ 14:29
Sur la paternité des enfants de l’infante : « Sauf pour l’infante dona Maria Isabelle, le marquis de Marialva passe pour être le père des autres princes. Don Miguel le raconte quand il est en goguettes. Joao VI disait, en parlant de la régente actuelle : « » Pour celle là, elle est ma fille, elle me ressemble. « » »
in Journal du Maréchal de Castellane, tome II, 1900, page139 ( journée du 30 11 1826, à l’époque l’auteur était au Portugal )
Cosmo
15 novembre 2015 @ 11:19
Dominique Charenton,
Votre texte est très édifiant quant à la personnalité de l’Infante dont Jul a tenté de dresser un portrait bien trop flatteur.
Cordialement
Cosmo
jul
16 novembre 2015 @ 06:10
Cosmo
Croyez-vous ce genre de rumeurs et de propos malveillants?
Cosmo
16 novembre 2015 @ 17:51
Jul,
Votre infante-reine n’était pas une oie blanche. Et je vous rappelle les propos de César dont l’épouse devait être au-dessus de tout soupçon et que de ce fait la répudia.
Mais le problème n’est pas ce que la reine de Portugal fit de ses nuits. Se révolter contre son mari et contre l’Etat, monter don Miguel contre son père, relèvent de la haute-trahison, et c’est bien plus grave. Cela rend cette princesse, quel qu’ait été son succès à son examen, que vous avez bien raconté, fort antipathique.
La descendance de Charles IV ne valait rien. Et vous béez d’admiration devant ces gens-là que vous osez qualifier de Maison de France. Jamais la Maison de France n’a atteint le degré d’ignominie des Bourbons d’Espagne de la fin du XVIIIe et du début du XIXe. Il a fallu attendre Alphonse XII puis Alphonse XIII pour qu’ils retrouvent un peu de dignité.
Quant aux princes carlistes, c’est avec leur conscience qu’ils devaient avoir à faire pour avoir plongé leur pays dans la guerre et dans la misère. Et vous les supposez héritiers des droits dynastiques du comte de Chambord. C’est à croire que la Petite Chapelle de Frohsdorf avait perdu la tête que de vouloir à la tête de la France des princes sans conscience. Trop d’encens, trop d’eau bénite, trop de prières peuvent nuire à la santé mentale.
C’est avec des gens comme vous, comme eux, que la République a non seulement de beaux jours devant elle, mais aussi trouvé sa justification.
Cosmo
jul
17 novembre 2015 @ 07:04
Cosmo,
Libre à vous de préférer les mœurs romaines païennes aux principes chrétiens.
« La descendance de Charles IV ne valait rien. »
« l’ignominie »
« c’est à cause de gens comme vous » …
Voilà des propos caricaturaux qui apportent peu à la connaissance historique juste des personnages. Vous semblez vous obstiner à ne rien vouloir retenir des portraits que j’ai déjà proposés, vous obstiner
à vouloir ne rien voir de positif en eux. C’est aussi injuste que peu digne d’un historien qui doit essayer de peser le bien et le mal dans tous les personnages.
Je ne comprends pourquoi vous êtes si véhément concernant ces personnages. Serait-ce parce que le peuple espagnol préférait les Bourbons à la domination de Napoléon Bonaparte ?
Il est aussi bizarre de juger une fillette de 9 ans d’après ses actions et son physique futurs.
Cosmo
17 novembre 2015 @ 08:19
Jul,
J’ai déjà exprimé mon opinion sur la guerre d’Espagne menée par Napoléon. Injuste et criminelle ! Ce ne sont pas les Bourbons que les Espagnols ont préférés, c’est leur liberté, car en 1823, les Bourbons leur ont été rendus par les Français alors que le peuple espagnol n’en voulait plus.
Quand vous écrivez
« Comme sa cousine Marie Antoinette, sa mère Marie Louise ou encore la Reine Louise de Prusse, la Reine Charlotte de Portugal fut diffamée par les bourgeois libéraux et Napoléon Bonaparte qui projetèrent leurs préjugés sexistes sur ces femmes décidées (accusations d’adultère et même de nymphomanie !) pour les faire haïr et satisfaire leurs intérêts matériels et symboliques particuliers. Peut-être ces hommes ne supportaient-ils pas l’idée que des femmes puissent leur résister. »
Vous portez un jugement de valeur. Et vous occultez le fait que la reine s’opposa à son mari, opposa le fils au père, refusa le progrès du parlementarisme et trouva l’opposition au sein de sa famille.
A la mort du roi, on lui refusa d’être régente. C’est dire le peu d’estime qu’avaient pour elle sa famille et ses contemporains.
Je persiste. La descendance de Charles IV jusqu’à Alphonse XII est indigne de la position qu’elle occupe.
Permettez-moi de préférer les Lumières du monde païen à l’obscurantisme espagnol, qui utilisa le pire de ce que l’Eglise a offert au monde. Si vous ne l’avez déjà fait, je vous conseille de lire « Les Mémoires d’Hadrien » de Marguerite Yourcenar. Vous semblez oublier l’influence de Platon et d’Aristote dans la formation de la pensée chrétienne. Et Dieu merci, c’est l’Eglise qui sauva la mémoire de la pensée du monde antique.
« Ayant les principes et l’énergie de Louis XIV, elle était une battante. Même si la monarchie absolue ne peut plus s’appliquer, j’admire une telle femme et ses parents, pour l’éducation qu’ils lui ont donnés. » Vos propos laissent transparaître votre admiration pour cette femme et surtout pour l’absolutisme dont vous semblez regretter la disparition, du moins en Europe. Comparer Charlotte de Bourbon à Louis XIV est une aimable plaisanterie. Quant au résultat de son éducation, il semble se résumer dans une admiration totale de l’absolutisme et de sa famille.
Le principe même de l’éducation est d’enseigne la liberté aux hommes et non le contraire.
Je ne vous critique pas pour poser au libéral. Je suis libéral. J’appartiens à cette classe que vous semblez ne pas aimer et qui a largement contribué au développement et au progrès en Europe, tout en sachant toujours conserver son libre-arbitre et son droit à la critique. La bourgeoisie a fait la révolution en 1789 et elle a eu raison de la faire devant l’incurie du monarque et l’extravagance de la noblesse. 1793 fut l’horrible réponse à l’incapacité et aux atermoiements de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Les tenants de 1789 payèrent le même prix que les tenants de l’Ancien Régime.
Cela dit, votre article était très intéressant.
Cosmo
jul
17 novembre 2015 @ 21:23
Bonsoir Cosmo
Attention Cosmo, les gens modestes ont toujours été très attachés aux Bourbons, en Espagne, dans l’ouest et le sud de la France principalement. Et même beaucoup de bourgeois et de nobles comme le montrent la réussite de Charles VII en Catalogne, au pays Basque et en Navarre.
« Permettez-moi de préférer les Lumières du monde païen à l’obscurantisme espagnol, qui utilisa le pire de ce que l’Eglise a offert au monde. »
Voilà une déclaration tout à fait éclairante lol :)
mais encore bien caricaturale concernant l’Eglise, l »obscurantisme espagnol »…
Mais Cosmo, si je vous suis bien « la descendance de Charles IV » jusqu’à Alphonse XII » c’est Ferdinand VII et Isabelle II.
Vous auriez préféré que Charles V et Charles VI succèdent à Ferdinand VII?
Détaillez précisément les raisons qui vous rendent « indignes » ces monarques. Vous savez qu’Isabelle II et son époux étaient très proches (publiquement et dans le privé) avec l’Empereur Napoléon III.
L’Empereur.
Ne savez-vous pas que l’Espagne a progressé au cours de leurs règnes : désamortisations, constructions de routes, hôpitaux, du réseau de chemin de fer. Les historiens sérieux réévaluent beaucoup cette époque.
Pensez-vous que certains problèmes politiques du pays étaient entièrement de la faute d’Isabelle II ? Exonérez vous les autres groupes sociaux?
Vous qui êtes sérieux et mesuré, vous ne pouvez pas tomber dans cette facilité intellectuelle.
Je crois que les Rois Ferdinand VII et Isabelle II sont injustement chargés de tous les maux de l’Espagne par des historiens ayant un parti-pris anti-Bourbon.
Cosmo
18 novembre 2015 @ 17:19
Jul,
S’il n’y avait que les « Grands » de monarchistes, cela ne ferait pas grand monde. Bien sûr qu’une partie du peuple était monarchiste, mais cela n’empêche pas que les Bourbons, en Espagne, comme en France, ont été rétablis par des armées étrangères.
Alphonse XII et Alphonse XIII ont été des monarques beaucoup plus « sages » que leurs prédécesseurs, dans la mesure où aucun scandale n’est venu éclabousser leur vie privée, même si, parait-il, Alphonse XIII n’a pas été un modèle de fidélité. Juan-Carlos ne l’a pas été non plus et pourtant il fut un grand roi.
Napoléon III et Eugénie étaient amis d’Isabelle II. Pourquoi pas ? Elle n’avait pas la réputation d’être désagréable en société. Et la Cour des Tuileries n’était pas le Couvent des Oiseaux, malgré la grande ferveur religieuse de l’impératrice.
Oui, l’obscurantisme religieux a régné en Espagne du XVe au XXe siècle.
Il n’y a aucune honte à se réclamer de l’humanisme antique. C’est bien ce qu’ont fait tous les auteurs de la Renaissance. Etant catholique, je peux me permettre de juger mon Eglise dans ses abus et il y en a eu. L’Eglise d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celle du XIXe, où la bigoterie l’emportait sur la Foi et sur la Charité, ni avec celle du Moyen-Age qui demandait une adhésion sans question.
Je pense que la Réforme, qui a remis en cause le « Hors de l’Eglise point de salut », a été une excellente chose car elle a permis de secouer les certitudes. Et il n’est pas nécessaire de se jeter au pied des autels pour faire son salut.
Les problèmes de l’Espagne au XIXe ne sont pas du fait d’Isabelle II mais des guerres carlistes, à l’initiative de ses oncles et de ses cousins. L’Espagne a pris un retard considérable même si des régions comme la Catalogne et le Pays basque ont connu un essor économique certain à la fin du XIXe. Il a fallu attendre le régime de Franco, et l’aide des USA, pour que l’Espagne commence à se développer.
Je serais ravi si vous pouviez considérer que la critique des individus appartenant à une famille n’englobe pas nécessairement toute la famille. Quand j’exprime ma surprise devant la personnalité de la reine du Portugal, Charlotte, ou quand je dis que la réputation des reines Marie-Louise et Isabelle n’étaient pas sans tâche, je n’englobe pas tous les Bourbons. Les Capétiens ont donné de grands monarques à l’Europe. Ils ont aussi donné des monarques médiocres et certains mauvais. Vous ne pouvez pas comparer Philippe V et Ferdinand VII. Vous ne pouvez pas comparer Henri IV et Louis XV, Louis XVIII et Charles X. Il en est de même pour les reines et les princesses. Mais aussi pour les papes, il y en eut de grands et d’épouvantables.
Dieu merci, rois, reine ou papes, le nombre de grands est supérieur au nombre des mauvais.
Vous me pensez anti-Bourbons. Vous avez tort car je pense avoir au moins autant d’admiration que vous, pour eux. Mais cela ne m’empêche en rien de critiquer certains d’entre eux.
Bonne soirée
Cosmo
jul
19 novembre 2015 @ 16:12
Bonjour Cosmo
Je dois vous dire que je lis de grands progrès dans ce dernier commentaire.
Vous suivre relève de la montagne russe quand il s’agit des Bourbons. Votre premier reflexe quand vous découvrez des points de vues qui sortent de l’ historiographie habituelle est le rejet en bloc. Puis chemin faisant, vous vous y faites. Vous vous apaisez alors. On le sent dans ce commentaire.
Cosmo
19 novembre 2015 @ 23:52
Jul,
Il est vrai que je réagis souvent au quart de tour. Mais mon opinion générale ne varie pas beaucoup.
Nous avons souvent échangé sur Charles X. Je n’aime pas du tout le monarque mais grâce à vous j’ai découvert l’homme privé, bien meilleur que je ne le pensais.Je suis toujours prêt à reconnaître mes erreurs de jugement. Mais je continue de penser que critiquer est salutaire et je ne m’en prive pas. Et je continue de penser qu’il y a de grands et de mauvais monarques. Etre Bourbon ou Habsbourg ou autre Maison n’est pas en soi une garantie d’excellence.
Je continue de penser que la monarchie constitutionnelle est un excellent régime mais je ne crois absolument pas à une restauration car aucun prétendant n’est à la hauteur de la tache et les Français ont rompu le fil de cette partie de leur Histoire. Le comte de Chambord suivi du comte de Paris aurait pu peut-être être le sauveur de l’idée monarchique. Il ne l’a pas voulu. Nous ne saurons jamais pourquoi. Je ne pense pas que Chambord ait un instant envisagé le comte Montizon comme son successeur dynastique, car il connaissait bien les rouages de la vie française, mais je ne pense pas non plus qu’il mourait d’amour pour ses cousins Orléans, même si je crois que la réconciliation était à la fois obligatoire et sincère pour les deux parties.
Contrairement à ce que beaucoup de vos amis pensent, je ne suis pas orléaniste, même si je suis persuadé de leurs droits dynastiques. Il n’est pas nécessaire d’aimer pour constater.
Pour des raisons personnelles, l’Empire aurait ma faveur mais là aussi je garde un oeil critique. Je le défends souvent parce que je le trouve injustement attaqué.
Bref, l’Histoire est complexe, comme les êtres le sont et comme les évènement s’ingénient à contrarier le tout.
La distance et le temps nous permettent de juger, très souvent avec impartialité, parfois avec partialité, les êtres et les faits.
Le tout est de savoir avancer dans la connaissance, en écoutant l’autre avec respect. Mais un peu d’impertinence n’est jamais interdit, du moins à mes yeux.
Bonne journée
Cosmo
Thierry LE HETE
14 novembre 2015 @ 17:42
Jul, vous avez reçu des éloges pour cet article et c’est bien mérité. J’admire votre érudition rehauusée par un style très fluide. Bien qu’ayant une grande inclinaison pour tout ce qui est capétien, j’en apprends toujours plus à chacun de vos articles. Je travaille actuellement au 3e opus de la dynsatique capétienne (après ceux de 1987 et 1998), et je n’hésite pas à prendre ici est là des informations lues sur ce remarquable site. Je vous citerai sans problème. J’attends avec impatience vos prochains articles bourboniens. Je vous avoue que pour certains membres de cette auguste dynastie, il n’est pas aisé de trouver des informations. Je vous encourage à continuer à un tel niveau d’érudition.
jul
16 novembre 2015 @ 06:17
Merci Thierry Le Hète ! Je suis honoré. Puisse votre travail aider nos compatriotes et nos amis espagnols et italiens à mieux connaître nos Bourbons.
Merci pour vous encouragements ! Je ne sais pas encore quel sera le sujet du prochain article, cela dépend de mes lectures.
Il faut aussi remercier Régine Salens
Naucratis
14 novembre 2015 @ 18:02
Bravo et merci Jul pour cet article fruit de votre érudition et de votre fidélité sans faille à la Maison de France !
jul
16 novembre 2015 @ 06:18
Merci Naucratis ! :)
Cosmo
16 novembre 2015 @ 13:14
Naucratis,
Il n’y a pas de quoi revendiquer ce avorton, méchante et laide, comme membre de la Maison de France, ce qu’elle n’était pas de toute façons.
Jul a un talent extraordinaire. Réussir à faire passer pour un parangon cette reine, dont on découvre le vrai visage au gré des commentaires, mérite notre admiration. Quant à Carlota de Bourbon, elle peut bien retourner dans l’oubli d’où Jul l’a momentanément tirée. Ses descendants eux-mêmes ne cherchent pas à en raviver le souvenir.
Cosmo
jul
17 novembre 2015 @ 07:06
« avorton, méchante et laide »
encore des propos qui vous honorent Cosmo…C’est vraiment désolant comme horizon intellectuel.
Où ai-je fait passer cette reine pour un paragon ? J’ai dit qu’elle a intrigué, j’ai placé une remarque (c’est le moins qu’on puisse dire)
Le but de cet article était de montrer une femme battante et l’éducation qu’elle a reçue. Peu importe ses erreurs.
Cosmo
17 novembre 2015 @ 17:44
Jul,
Votre sens de la litote est fantastique. « Intriguer » pour qualifier les actes d’une reine qui fit mettre son mari en prison, parce qu’il avait accepté quelques idées libérales, et monta le fils contre le père ! On pourrait appeler cela de trahison ou de crime de lèse-majesté…mais pour vous c’est une intrigue.
Je serais curieux de connaître la marque de vos lunettes, si vous en portez. Elles viennent sans doute de chez « Optimistic », l’opticien qui vous fait voir la vie en rose et dissimule habilement ce qui dérange.
Cosmo
jul
18 novembre 2015 @ 13:43
Merci pour ce compliment Cosmo :)
Vous savez les litotes permettent de sourire. C’est ce que j’ai recherché en écrivant aussi « c’est le moins qu’on puisse dire ».
Justement une litote est le moyens de dire moins pour dire plus. Vous ne pouvez pas dire « mais pour vous c’est une intrigue ».
Ce ne sont pas des lunettes spéciales que je porte, mais un grand sourire :D qui en dit long
kalistéa
14 novembre 2015 @ 18:27
Junot également avait une belle plume, lui par contre fait l’éloge du jeune infant , le prochain roi (dont j’ai oublié le nom).Il dit de lui : » on dirait une colombe au milieu de chouettes! »
(il y a gros à parier donc que le jardinier noir n’était pour rien dans sa conception!) voilà qui vous rassure cher Jul…
jul
16 novembre 2015 @ 06:25
Kalistéa, je ne fais pas mon opinion par les personnes détestant les sujets dont je parle.
Vous faites une fixation sur le sexe et l’adultère?
kalistéa
16 novembre 2015 @ 20:15
Voyons l’ami Jul, ne serait- ce point vous qui feriez une fixation sur les vertus imaginaires pour la plupart, de la prolifique et inombrable famille des Bourbons ?
jul
17 novembre 2015 @ 07:07
De quelles vertus imaginaires parlez-vous? Soyez précise.
kalistéa
17 novembre 2015 @ 10:30
Et vous jul , soyez précis aussi : de quelle « fixation sexuelle » m’accusez-vous au juste ?
jul
17 novembre 2015 @ 20:45
Je pense à une rumeur scabreuse que vous reprenez dans plusieurs commentaires, et à un adjectif que vous associez à « pour son âge ».
kalistéa
15 novembre 2015 @ 10:40
Merci infiniment Dominique Charenton pour votre long paragraphe bien documenté où on apprend également beaucoup de choses sur cette reine qui était loin d’être la personne idéalisée et mignonne petite fille que nous a présentée Jul.
vous venez fort à propos confirmer ce que moi-même j’avais récolté sur ce personnage particulier et pa
Je vous remercie particulièrement des détails sur Bombelles père car je les ignorais .Il semble que l’ex impératrice Marie-Louise n’ai pas si mal choisi la famille de son 3e époux!
kalistéa
15 novembre 2015 @ 10:46
Merci infiniment Dominique Charenton pour votre long paragraphe bien documenté où on apprend également beaucoup de choses sur cette reine qui était loin d’être la personne idéalisée et mignonne petite fille que nous a présentée Jul.
vous venez fort à propos confirmer ce que moi-même j’avais récolté sur ce personnage particulier et particulièrement antipathique en dépit de l’examen intéressant que sa famille lui fit passer , la trouvant probablement délurée pour son âge.Mes souvenirs de lecture étaient exacts.
Je vous remercie particulièrement des détails sur Bombelles père car je les ignorais .Il semble que l’ex impératrice Marie-Louise n’ai pas si mal choisi la famille de son 3e époux!
Quant à l’infant qui « avait l’air d’une colombe », vous nous dites que c’était Pedro.
je vous souhaite un bon dimanche cher ami. k.
jul
16 novembre 2015 @ 06:22
Kalistéa,
Où ai-je idéalisé l’Infante Charlotte ?
Où avez vous lu qu’elle était une petite fille « délurée pour son âge » ?
kalistéa
15 novembre 2015 @ 10:48
Je suis vraiment désolée et m’excuse auprès des lecteurs: je ne suis pour rien dans ces irrégularités.
kalistéa
16 novembre 2015 @ 20:22
Jul , c’est moi qui le dis , pas vous!
si cela vous peine et vous vexe, je suis croyez-le, extrèmement étonnée , mais j’en suis désolée , En écrivant ces particularités historiques dont je me souvenais , je ne pensais pas vous blesser autant et d’ailleurs je vous ai félicité pour votre intéressant travail .J’étais sincère. Reprenez-vous ,mon vieux!
Michel de Grèce qui ,pourtant parle d’une ancêtre dont il descend a plus d’humour que vous!
jul
17 novembre 2015 @ 07:09
Kalistéa, ce que vous écrivez ne sont pas « des particularités historiques »…
Je suis content que vous le reconnaissiez enfin en parlant « d’humour »
kalistéa
17 novembre 2015 @ 10:37
Jul , je parle d’un humour qui vous est étranger.Les « particularités historiques » parfaitement déplorables en ce qui concerne cette affreuse créature qu’était Carlotta Joachima infante d’Espagne et reine du Portugal, ne sont pas du domaine de l’humour et je ne reconnais rien de ce genre, malgré votre habileté à tout « retourner ».Elles sont même particulièrement désagréables et dramatiques et parfaitement véridiques.C’est de l’histoire et votre affection et votre adulation même , ne peuvent rien y changer!
jul
17 novembre 2015 @ 20:54
Ah Kalistéa, vous savez bien que je n’apprécie pas votre humour… particulier ;)
« cette affreuse créature »…voilà un jugement caricatural (qui semble presque viscéral) éloigné de la raison qui voudrait qu’on évalue les choses et les témoignages en prenant de la distance vis à vis d’une historiographie fondamentalement hostile qui a tout noirci dans cette femme.
Je ne dis pas qu’elle avait toutes les vertus. Mais de là à ne la parer que de vices…vous savez qu’il était insupportable pour certains hommes de voir une femme comme elle leur résister et mettre des bâtons dans les roues de leurs projets. Et que dans ce cas, les arguments les plus odieux sont utilisés pour les salir.
Sigismond
18 novembre 2015 @ 10:21
Merci beaucoup Jul pour cet article très intéressant. Charlotte-Joachime de Bourbon eut une vie romanesque et fut une vigoureuse princesse de la Maison de France. Je retiens trois choses de votre article : avant tout bien sûr l’incroyable exigence intellectuelle de l’éducation de cette époque (à comparer avec la décadence actuelle !), mais aussi le fait que Charlotte ait failli devenir reine d’Argentine. C’était l’époque où l’Amérique se cherchait des rois, et le comte de Montizon fut lui-même sollicité pour régner sur le Mexique.
Ce qui est remarquable aussi c’est l’année de naissance (1775) de Charlotte, la même que celle du comte de Marnes, ce qui montre par contraste toute l’apathie de la branche aînée à partir de 1830 : Louis XIX qui renonce par avance à ses droits, tétanisé devant son père à Rambouillet, puis qui se claquemure à Gorizia après 1836 en ne voulant être qu’un roi sans pouvoirs, résigné à céder le trône à son neveu Chambord en cas de restauration ! Neveu qui défendra admirablement le drapeau blanc, mais qui sera incapable de taper du poing sur la table pour proclamer haut et fort que son seul héritier possible était Jean de Bourbon, comte de Montizon, autour duquel devait s’unir tous les monarchistes français. Cette apathie de Chambord fut la porte ouverte à Maurras et à tous ses comparses.
Quel contraste avec la branche cadette (qui deviendra l’aînée en 1883) pleine de personnalités marquantes aux multiples facettes. La reine Charlotte-Joachime en est un parfait exemple, même si on ne peut approuver tous ses choix, mais ses dernières années furent bien tristes.
Pour Cosmo : l’épouse de César doit être au-dessus de tout soupçon… mais l’époux de l’épouse de César aussi, aurait pu répondre notre reine Marie-Thérèse, épouse du Roi Soleil. Daniel de Montplaisir appelle cela « rendre la monnaie de sa pièce » (Louis XX, petit-fils du Roi Soleil », page 345).
jul
18 novembre 2015 @ 14:28
Merci Sigismond !
« Vigoureuse » est un adjectif tout à fait approprié, qui convient parfaitement à la Reine Charlotte. Bravo d’y avoir pensé.
Je ne savais pas qu’on avait pensé au Prince Jean pour le trône du Mexique. Quel dommage qu’on ait pas pu fonder des monarchies américaines à cette époque en dehors du Brésil et du Mexique.
Je n’ai pas autant étudié l’éducation du Comte de Marnes mais j’ai une image assez positive de ce prince. Il est vrai qu’il n’avait pas l’énergie et l’esprit d’intrigue de sa cousine Charlotte, mais en lisant ses lettres et les comptes rendus de ses actions, il m’apparait être un prince très digne et responsable, qui aurait pu être un grand roi.
Mais je crois que son éducation et son tempérament ne lui ont jamais permis de vivre sans son père auquel il était très uni. Il n’a jamais réussi ou voulu prendre son indépendance.
Je pense que vous auriez aussi aimé que Charles X se remarie avec la Reine d’Etrurie, sœur de Charlotte… Marie Louise de Bourbon aurait apporté beaucoup d’énergie à la monarchie française à l’image de la Duchesse de Berry.
Sigismond
21 novembre 2015 @ 17:56
Merci Jul, même si nos amis ci-dessous se gaussent avec mauvais esprit :-)
Vigoureuse dans la conduite des affaires de l’État, bien entendu.
C’est doña Eugenia de Rebolledo de Palafox de Portocarrero, prétendue impératrice, qui eut l’idée de proposer à son Naboulione de mari la candidature du prince Jean de Bourbon au trône du Mexique (mais le neveu de l’Ogre penchait plutôt pour le duc d’Aumale, un Orléans !)
Les conservateurs mexicains voulaient un prince européen, pour rétablir la monarchie au pays de l’aigle et du serpent. Leur ambassadeur José Hidalgo se présenta à doña Eugenia à Bayonne. Divers candidats furent envisagés, la prétendue impératrice proposant le comte de Montizon.
Quand le prince Jean eut vent de la chose, il s’empressa d’écrire au directeur du journal britannique The-Times le 6 août 1861 pour décliner cette sollicitation. Le comte de Montizon fit valoir qu’il n’aurait pu monter sur le trône du Mexique qu’en étant « appuyé par les baïonnettes étrangères ». Le prince avait la conviction que « l’unique vraie base de la grandeur d’un prince consiste en l’affection de son peuple » et qu’il aurait été considéré par les Mexicains comme « un oppresseur ».
Il est intéressant de savoir qu’à la même époque un légitimiste anglais, Robert Mitchell, tentait de persuader le comte de Montizon de se séparer de son secrétaire, Enrique Téllez de Lazeu, et de renoncer à imposer aux carlistes les idées libérales, idées que Mitchell comparait à don Quichotte luttant contre les moulins à vent !
jul
22 novembre 2015 @ 16:21
Bonjour Sigismond
Merci de vos explications concernant le comte de Montizon et le trône du Mexique. C’est vraiment un prince estimable.
C’était au Dauphin de succéder à Charles X. Tout le désordre qui a suivi vient en partie de ce désordre à ce moment là. On ne peut pas en vouloir à la Duchesse de Berry de n’avoir plus su quelle était sa place. Belle-fille du Roi ? Mère et Régente du nouveau Roi ?
L’idée d’unir le comte d’Artois à Marie Louise Joséphine Vincente de Bourbon avait effleuré certains. Je vais essayer de retrouver le document qui la rapporte.
Je la trouve aussi excellente. Elle aurait touché les coeurs des Français par son origine et les malheurs de sa détention à Rome sur ordre de Bonaparte. Je ne sais pas quel était son caractère, mais elle devait être une opposante dangereuse pour recevoir ce châtiment.
Elle aurait amené avec elle son fils et sa fille et peut être même encore donner des frères et soeurs au Ducs d’Angoulême et de Berry.
Malheureusement on dit que Charles avait fait le voeu de ne plus se remarier au moment de la mort de Madame de Polastron. Voilà un voeu très dommageable. Puissent les princes ne plus se mettre pareille idée en tête.
Sigismond
21 novembre 2015 @ 18:23
Vous savez peut-être que je n’aime pas trop la duchesse de Berry, car je trouve que le henriquinquisme (1830-1844) fut un désastre pour le légitimisme (et puis son remariage l’excluait de droit de la Maison de France), même si la responsabilité en incombe avant tout à Charles X et son abdication.
Un remariage de ce roi avec une sœur de Charlotte-Joachime ? Excellente idée, cela aurait un peu réveillé les Tuileries, car la dauphine se devait de rester en retrait depuis qu’elle n’était plus la fille aînée de France. Et quel beau symbole cela aurait été, ce rapprochement des deux branches aînées de la Maison de France.
Sigismond
28 novembre 2015 @ 12:28
Grossière bévue « à l’orléanaise », veuillez m’en excuser, le remariage de la duchesse de Berry ne l’excluait pas de la Maison de France, dont elle continuait à faire partie de par sa naissance capétienne, son remariage l’excluait seulement de la famille royale au sens restreint, car elle n’était plus la veuve d’un petit-fils de France.
Sigismond
21 novembre 2015 @ 18:55
Le comte de Marnes était un homme de devoir et un chrétien exemplaire, mais son malheur fut d’être un fils soumis face à un père dépassé par les événements. Si Louis XIX avait succédé à son oncle, il aurait continué la politique réconciliatrice de la Charte. Charlotte-Joachime ne fut pas une sainte reine, loin s’en faut, mais elle avait de l’énergie à revendre :-)
jul
22 novembre 2015 @ 16:25
Tout à fait d’accord avec vous Sigismond :)
J’espère que parmi les princesses de la jeune génération des Bourbons plusieurs hériteront de cette énergie pour appuyer un jour les droits de leurs pères et frères !
Sigismond
18 novembre 2015 @ 19:33
Bien entendu la branche aînée, c’était aussi la vaillante duchesse de Parme, la courageuse comtesse de Marnes (« le seul homme de la famille », disait l’Ogre Naboulione), et l’admirable comtesse de Chambord.
Gérard
21 novembre 2015 @ 16:49
Chambord était fidèle à Dieu et n’aurait pas trahi le serment de Philippe V et fidèle à la France et à la parole de Louis XIV et de ses successeurs.
jul
22 novembre 2015 @ 16:35
Gérard, la fidélité à Dieu n’oblige pas un individu à respecter le serment de quelqu’un d’autre. Le comte de Chambord n’était pas marié à Philippe V.
De plus vous devez savoir qu’un traité est une chose humaine. Ce n’est pas un sacrement institué par Dieu comme l’ordre des baptêmes qui détermine l’ordre de succesion. L’ordre de succession a donc plus de valeur qu’un traité.
Voir un traité comme éternel et intangible est une idolâtrie. Dieu seul et ses sacrement ont une valeur éternelle.
madame la Comtesse de Chambord était trop fidèle à Dieu et à son époux pour trahir ses volontés. Voilà pourquoi le Prince Jean de Bourbon eut la première place aux funérailles et pourquoi le fils et le petit fils de celui ci reçurent en héritage les souvenirs du Roi Charles X et de son fils le Dauphin.
Sigismond
25 novembre 2015 @ 18:54
Gérard, vous savez bien que Philippe V lui-même était prêt à venir régner en France quand Louis XV fut gravement malade, en septembre 1728, et qu’il en informa le parlement de Paris. Les renonciations n’étaient qu’un chiffon de papier et tout le monde le savait, et le comte de Chambord aussi. Il laissa des instructions claires à son épouse : d’après vous, pourquoi le comte de Montizon portait-il le cordon bleu (de l’ordre du Saint-Esprit) d’Henri V aux obsèques de celui-ci, si ce n’était pas sa veuve qui le lui avait confié ?
Gérard
21 novembre 2015 @ 17:41
Les brillantes personnalités de la branche cadette dit Sigismond. Bel hommage aux Orléans n’est-ce pas ?
pédibus
18 novembre 2015 @ 19:43
Du long paragraphe de Sigismond, il ne faut sans doute retenir que la 2e phrase.
Elle dit tout: « Charlotte Joachime (en français svp ) eut un vie ROMANESQUE (…)et fut une VIGOUREUSE princesse de la MAISON DE FRANCE .
La messe est dite!
(pauvres de nous…)
Cosmo
19 novembre 2015 @ 08:19
pédibus,
Lire certains commentaires est comme assister au spectacle d’Ubu Roi. Je ris bien souvent à la lecture de certaines affirmations.
« Romanesque » et « vigoureuse princesse de la Maison de France » valent leur pesant de cacahouètes.
Je n’ose croire que leurs auteurs se prennent au sérieux. Sinon, c’est, en effet, « pauvre de nous ».
Bonne journée
Cosmo
kalistéa
19 novembre 2015 @ 11:19
Parlons-en de « la reine d’Etrurie »! Une créature aussi affreuse que sa soeur, dont Lucien Bonaparte , « ce parvenu », n’a jamais voulu et a rejetée avec horreur ! c’est dire ce que pouvait être ce personnage car Les Bonaparte passent pour arrivistes!
Cosmo
19 novembre 2015 @ 15:39
Dear K,
Parlez-nous de la « reine d’Etrurie » ! Refuser d’entrer dans l’Auguste Maison de Bourbon, fût-elle seuelemnt d’Espagne, laisse supposer le pire à propos de celle qui aurait ouvert les portes de l’antique demeure à Lucien Bonaparte.
Amicalement
Cosmo
jul
19 novembre 2015 @ 16:01
Kalistea encore une fois il n’est pas question de physique :D
jul
19 novembre 2015 @ 16:05
C’est sa vigueur qui nous intéresse.
Oui en dehors de Joséphine, les Bonaparte dans leur puissance ont préféré des femmes plus soumises.
kalistéa
20 novembre 2015 @ 19:47
Joséphine fut une femme soumise également, pour la bonne raison que tout le monde était soumis à Napoléon et j’ajoute , particulièrement ces affreux Bourbons d’Espagne (je dis « affreux » et ce n’est pas de l’humour, pensez donc :U n père qui maudissait son fils et essayait de le déshériter , un fils qui détrônait son père….sans compter des turpitudes à n’en plus finir qui sont ici hors de sujet!).
Tiens Jul , pourquoi ne nous faites-vous pas un article plein de miel sur ce roi d’Espagne qui doit vous paraitre un Dieu; j’ai nommé Ferdinand VII ?
jul
22 novembre 2015 @ 16:47
Quand je pense à Bonaparte je me dis que c’est lui l’affreux. Affreux ce qu’il a infligé à Joséphine. Affreuses ses guerres. Affreuses ses calomnies.
Heureusement il n’a pas été un mauvais administrateur pour la France. Il a achevé la centralisation et redonné à l’État son autorité.
Vous savez Kalistea, Bonaparte a perturbé toute l’Europe et divisé beaucoup de famille. Pas seulement les Bourbons. Tout le monde ne pensait pas agir de la même façon. Certains croyaient dans ses propositions séduisantes, d’autres s’en méfiaient.
Ahh kalistea ce sont plutôt les Bourbons moins connus ou des moments moins connus qui m’intéressent.
kalistéa
23 novembre 2015 @ 10:27
On l’avait compris , cher Jul que ce sont les Bourbons qui vous intéressent! Mais vous ne voulez pas tout de même que d’autres personnes que vous qui ne portent pas des lunettes roses,n’aient aucunement le droit de faire savoir ce qu’elles, elles ont récolté sur des personnages « hauts en couleur » et même souvent , peu recommandables , c’est le moins qu’on puisse dire ?( principalement lorsqu’il s’agit des Bourbons d’Espagne.)