Un herbier de Madame Adélaïde (1777-1847) sera vendu aux enchères le 21 février 2019 à l’hôtel Drouot par le ministère de Maître Mirabaud et Maître Mercier, commissaires-priseurs à Paris. L’herbier, constitué de 26 pages, est réuni dans un volume de maroquin violet de l’époque avec dos et plats richement ornés. L’herbier princier est estimé entre 2.500 € et 3.000 €.
L’herbier réalisé par la soeur du Roi Louis-Philippe entre 1845 et 1847 est très précis puisque chaque plante, fixée sur un feuillet, est décrite avec la localisation, ses caractéristiques avec le mois ou la période de l’année. Le nom des membres de la famille d’Orléans avec qui la plante a été trouvée ou cueillie est également inscrit. (Photos DR- Merci à Charles)
clementine1
11 février 2019 @ 07:15
Merci Charles de nous signaler cette vente.
clem
11 février 2019 @ 10:33
magnifique !
GOZLAN
11 février 2019 @ 11:21
Beau souvenir de la confidente, soeur bien aimée de Louis-Philippe.
Robespierre
11 février 2019 @ 12:13
Oui c’était sa confidente, car intellectuellement, elle était la seule femme de sa generation qui intellectuellement était de son niveau. Ils ont eu une éducation de premier ordre et savaient un tas de choses. Avec une tête bien faite.
Guy Coquille
12 février 2019 @ 08:42
C’était le mauvais génie de Louis-Philippe.
Menthe
11 février 2019 @ 11:41
La collection de plantes séchées semble être en bon état.
Baboula
11 février 2019 @ 13:18
Un peu décoloré, ce souvenir est néanmoins émouvant.
Muscate-Valeska de Lisabé
11 février 2019 @ 12:55
J’aime infiniment les herbiers,totalement tombés en désuétude aujourd’hui. ..c’était un bien agréable passe-temps.
Jean Pierre
11 février 2019 @ 13:18
N’était-elle pas appelée « Mademoiselle » plutôt que « Madame » ?
C’est ainsi que Talleyrand s’adresse à elle dans sa correspondance et c’est également sous ce titre qu’elle apparaît dans les Mémoires de la Comtesse de Boigne.
Gérard
15 février 2019 @ 16:30
Elle fut souvent Mademoiselle, Mademoiselle de Chartres, puis d’Orléans à la mort de sa sœur, puis Mademoiselle, puis à nouveau Mademoiselle d’Orléans à la naissance de sa nièce, puis la princesse Adélaïde d’Orléans à laquelle on donnait du Madame.
Lorsqu’on lui écrivait on la désignait par le titre qu’elle portait à l’époque mais quand on s’adressait à elle on l’appelait Madame et à la troisième personne elle était altesse, sérénissime puis royale.
Charles
11 février 2019 @ 15:48
Clémentine,
C’est un document très interessant puisque la Princesse avait inscrit de nombreux renseignements. Parmi les lieux de découverte des végétaux, on trouve par exemple la forêt d’Eu, Maulmont le pavillon de chasse du Roi près de Randan ou encore le parc de Neuilly. Un témoignage en somme sur la vie simple et familiale des Princes sous la Monarchie de Juillet.
Brigitte et Christian
11 février 2019 @ 17:05
bonjour à tous
Merci à Charles pour cette information. Cet herbier pourrait intéresser les amis du musée Louis Philippe et faire les beaux jours du Château d’Eu. Surtout que l’estimation est modérée.
amitiés de Dracénie sous le soleil, mais aussi sous un vent violent
Mélusine
11 février 2019 @ 17:10
C’est une belle et bonne occupation, de constituer un herbier.
Celui-ci a l’air d’être soigneusement composé et présenté, dans un excellent état de conservation, mais sans grande valeur marchande.
Dommage de vendre un souvenir familial aussi émouvant, provenant d’une ancêtre.
Sinople
11 février 2019 @ 23:27
Merci Charles. Ce beau document aurait toute sa place dans les collections du château de Randan.
Karabakh
16 février 2019 @ 01:37
C’est une belle œuvre, dommage qu’elle serve encore et toujours à la propagande dont certains serviteurs sont chargés.
Gérard
16 février 2019 @ 13:31
Pourquoi écrivez-vous cela ici ? Il n’y a aucune propagande sous cet article. Au contraire la princesse est qualifiée de mauvais génie, un autre commentateur dit qu’elle était intelligente, Est-ce cela qu’on appelle de la propagande pour une personne morte il y a plus de 150 ans ?