Un herbier de Madame Adélaïde (1777-1847) était mise en vente aux enchères ce 21 février 2019 à l’hôtel Drouot par le ministère de Maître Mirabaud et Maître Mercier, commissaires-priseurs à Paris. L’herbier, constitué de 26 pages, est réuni dans un volume de maroquin violet de l’époque avec dos et plats richement ornés. Il a été préempté à 3.190 € par le musée Louis-Philippe situé au château d’Eu. l’herbier était estimé entre 2.500 et 3.000 €. (merci à Anne)
Brigitte et Christian
22 février 2019 @ 10:38
bonjour à tous
Merci à Anne pour cette information. Nous avions dit que cet herbier pouvait être à sa place au château d’Eu, c’est fait . Cela permettra aux amis du musée et aux visiteurs de le voir.
Amitiés de Dracénie sous le soleil
copin
22 février 2019 @ 17:06
vous avez vraiment espoir de le voir un jour ? l’espoir fait vivre ! il ira avec temps de trésor dans une résérve et ne sera jamais éxposé
Antoine
22 février 2019 @ 10:59
C’est le genre de souvenirs émouvants qui se transmet avec dévotion dans les familles. De nos jours les traces écrites disparaissent et les générations futures n’auront rien de leurs aïeux. La correspondance postale est reléguée aux oubliettes ; mails, CD et photographies stockées sur internet n’ont qu’une durée de vie limitée. Rien n’est destiné à durer, comme s’il fallait à tout prix faire disparaître la mémoire collective et celle des familles. J’y vois une oeuvre pernicieuse d’uniformisation et d’aliénation de l’individu.
Karabakh
22 février 2019 @ 14:43
C’est vrai que la tendance va en ce sens.
Lors du décès de ma grand-mère, j’ai souhaité sauver plusieurs petits carnets que mon grand-père (décédé lorsque j’étais enfant) tenait et dans lesquels il notait les événements de sa vie quotidienne, ainsi qu’un répertoire avec les noms d’amis plus ou moins proches. Il fut militaire et résistant, puis il s’est instruit tout au long de sa vie. Ces témoignages sont précieux pour moi. Il est d’ailleurs probable que ma grand-mère les ait conservés pour que ma sœur et moi puissions en prendre connaissance. Mais j’ai été surpris de la difficulté à récupérer ces pièces, jugées inutiles par les « anciens » de la famille. Les carnets allaient partir au feu…
Lors du décès de mon grand-oncle (le frère de la précédente), je n’ai pas eu trop de problèmes pour récupérer les souvenirs familiaux puisque je suis intervenu très tôt et surtout, seul. J’ai eu le temps de faire mon tri. Cependant, ma collecte a de nouveau été jugée « farfelue » par certains familiers.
Pourtant, tout cela m’a permis de découvrir quelques « secrets », pas forcément très agréables mais absolument utiles. Comme quoi…
J’encourage ma fille à conserver tout cela, c’est une mémoire encore vive, en tout cas une somme de témoignages importants pour les générations à venir.
Antoine
23 février 2019 @ 11:04
Vous avez bien raison, Karabakh. Il est probable qu’un jour un de vos descendants mordu de généalogie vous bénira d’avoir effectué cette oeuvre de sauvegarde. Pour les miens, c’est moins sûr… Ils vont se retrouver avec des milliers de lettres, d’invitations, de faire-part à trier (s’ils en prennent la peine).
Karabakh
24 février 2019 @ 16:08
Merci. La plus âgée de mes nièces est déjà intéressée, quant à ma fille je pense qu’elle n’exprime pas encore son intérêt mais, lorsque je fouine dans les archives, elle n’est jamais bien loin. Alors j’ai espoir, car d’autres dans ma famille ne voient pas l’intérêt de ces recherches…
Karabakh
24 février 2019 @ 16:09
Naturellement, je continue à envoyer mes vœux par lettres et cartes.
Brigitte - Anne
22 février 2019 @ 15:56
Antoine, oh comme vous avez raison. Enfin, personnellement, je continue à écrire lettres et cartes… Je suis un spécimen en voie de disparition… Non, ma fille continue pour les événements importants et encourage vivement mes petits enfants à faire de même.
Antoine
23 février 2019 @ 11:09
Comme Vous, Brigitte-Anne, je continue à écrire lettres et cartes. Dans mon jeune temps on appelait ça « le devoir de correspondance ». Mais c’est devenu un plaisir. Le courrier électronique est commode, mais tellement impersonnel. Les SMS m’irritent (peut-être parce qu’il me faut un temps infini pour écrire deux lignes). J’aime le support papier et l’écriture manuscrite qui en dit tant sur le scripteur.
Philippe Gain d'Enquin
22 février 2019 @ 11:31
Très heureuse nouvelle !
Danielle
22 février 2019 @ 13:26
Cette pièce sera très bien au château d’Eu, très bonne idée que d’avoir préempté.
COLETTE C.
22 février 2019 @ 14:19
Heureuse que cet herbier soit dans ce château.
Karabakh
22 février 2019 @ 14:45
J’aimerais bien que mon herbier et mon grainier traversent ainsi les années.
C’est une belle oeuvre de Madame Adélaïde.
Charles
22 février 2019 @ 16:52
Très belle acquisition du château d’Eu, félicitations au musée Louis-Philippe
Mélusine
22 février 2019 @ 19:21
Bonne nouvelle !
Préempté à son estimation la plus haute, mais à un prix modique, permettant ainsi l’heureux retour du bel herbier de Madame Adélaïde dans sa famille.