A partir de demain, Noblesse et Royautés vous proposera sous la plume de Patrick Germain l’histoire (en 8 parties richement documentées) de Marie Walewska, l’amour polonais de l’empereur Napoléon I avec qui elle eut un fils.
A partir de demain, Noblesse et Royautés vous proposera sous la plume de Patrick Germain l’histoire (en 8 parties richement documentées) de Marie Walewska, l’amour polonais de l’empereur Napoléon I avec qui elle eut un fils.
clementine1
12 juin 2018 @ 06:20
une de mes amies refaisant l’Histoire de France et regrettant que Napoléon n’ait jamais épousé Marie Walewska, je suis encore plus expectative que d’habitude des articles de Patrick Germain.
Leonor
12 juin 2018 @ 06:25
Aaaah ! On se réjouit de vous lire, l’ami .
Muscate-Valeska de Lisabé
12 juin 2018 @ 14:55
Oh oui!!…Du bonheur en perspective!
Robespierre
12 juin 2018 @ 06:39
on se réjouit parce que c’est une histoire intéressante. Malheureusement trop courte car elle mourut très jeune.
Émilie 09
12 juin 2018 @ 07:17
On vous en remercie. Ça nous édifiera beaucoup plus sur la vie de cette femme que j’ai découverte dans la série Napoléon. Une femme dit-on remarquable, morte très jeune.
beji
12 juin 2018 @ 09:07
Il me tarde de lire l’histoire d’amour de » l’épouse polonaise » de Napoléon à laquelle je me suis intéressée.
beji
12 juin 2018 @ 09:11
A quand la parution de la biographie de l’archiduchesse Sophie? celle de Jean-Paul Bled
m’a déçue,elle n’évoque pas assez ,à mon avis,la personne privée de la mère de l’empereur François-joseph.
Cosmo
12 juin 2018 @ 12:24
La biographie de l’archiduchesse Sophie viendra bientôt j’espère. Il me faut aller passer quelques mois à Vienne pour la finaliser. Comme vous, j’ai été très déçu à la lecture de celle de Bled. Trop superficielle ! En lisant l’annonce de ce livre, j’ai été prêt à renoncer à l’écriture du mien. Après l’avoir lu, je suis plus que déterminé.
Pierre-Yves
12 juin 2018 @ 09:23
Je sens que ça va être formidable !!!
Muscate-Valeska de Lisabé
12 juin 2018 @ 14:55
Yesss!!
Corsica
12 juin 2018 @ 09:27
Comme c’est le genre d’articles que j’aime lire et que je sais tout ce que cela implique de travail de recherche et d’écriture, je remercie d’avance Patrick Germain.
Kalistéa
12 juin 2018 @ 09:41
Bien que connaissant la biographie de Marie W , je me pourlèche les babines d’avance car les études de Patrick Germain sont toujours rigoureusement menées et restent près des documents historiques . Il y aura encore des détails savoureux ou restés dans l’ombre à découvrir j’en suis sûre .
Caroline
12 juin 2018 @ 10:26
Patrick Germain,
Comme j’ai aimé lire votre site, j’aurais le plaisir évident de lire votre ‘ histoire ‘ !
Severina
12 juin 2018 @ 10:39
Vite, vite j’aime beaucoup lire les écrits de Patrick Germain, toujours bien documentés
Kylian de RENNES
12 juin 2018 @ 11:20
Sous votre plume, ça sera passionnant Patrick. Il me tarde de lire cette histoire sous votre regard.
Philippe Gain d'Enquin
12 juin 2018 @ 11:42
Cher Patrick, que la nuit va m’être/nous être, longue ! Vivement demain… Bien amicalement vôtre, Philippe.
Mayg
12 juin 2018 @ 13:18
J’ai hâte de lire le récit de sa vie.
Robespierre
12 juin 2018 @ 14:00
je voudrais demander à Patrick Germain si en interrogeant les descendants Ornano il a pu trouver des documents inédits
vitabel
12 juin 2018 @ 14:02
Je réjouis d’avance ! Merci
Jean Pierre
12 juin 2018 @ 14:49
Après Madame Hanska, Madame Waleska.
C’est sûr Cosmo a « connu une polonaise qu’en prenait au petit déjeuner »
COLETTE C.
12 juin 2018 @ 15:15
Je connais la vie de Marie Waleska, mais je me rejouis de cette biographie, car il y aura certainement des petits détails inconnus.
J’aimerais aussi connaître sa descendance.
Cosmo
13 juin 2018 @ 15:19
Colette C,
Vous connaîtrez sa descendance à la lecture du dernier article.
Amicalement
Cosmo
COLETTE C.
12 juin 2018 @ 15:17
Walewska, pardon !
Marcel
12 juin 2018 @ 16:44
Marie Walewska (nom parfois orthographié « Waleska »), à l’origine Maria Łączyńska, née le 7 décembre 1786 à Kiernozia (Pologne), morte le 11 décembre 1817 à Paris, est connue pour avoir été l’une des maîtresses de Napoléon I ; elle est également désignée comme « la femme polonaise » de Napoléon.
Il s’agit d’une famille ancienne de la noblesse polonaise. Très respectée, elle s’est distinguée à travers les âges au service de la Pologne. À la fin du XVIe siècle, Jérôme (Hieronim) Łączyński est connu comme juriste. Au XVIIIe siècle, la branche cadette de la famille s’établit en Pologne orientale et la branche aînée, la plus ancienne, en Pologne centrale.
Durant le règne de Stanislas-Auguste, le père de Marie, Mathieu (Maciej) Łączyński reprend le domaine familial lorsque son frère aîné décide d’entrer dans les ordres.
En 1792, la Pologne subit son second partage et perd de nouveau une partie de son territoire. En 1794, Mathieu participe à l’insurrection de Kosciuszko, qui ne parvient pas à éviter le troisième partage (1795) ; cela met fin au royaume de Pologne. Les terres de la famille font partie du territoire incorporé à la Prusse. Mathieu, blessé durant une des batailles, meurt en mai 17953.
Marie naît le 7 décembre 1786 à Brodno, village proche de Kiernozia. La première enfance de Marie fut heureuse, bien que souvent solitaire. Après la mort de son père, son enfance est marquée par le précepteur engagé par sa mère, Eva ; c’est un Français venu en Pologne sept ans plus tôt, Nicolas Chopin, le père de Frédéric. De 1795 à 1802, il éduque Théodore et Marie, puis les deux autres filles, Antonine et Honorée, avant d’entrer au service d’une famille amie des Łączyński, la famille Skarbek.
À cette époque, de nombreux jeunes gens quittent le pays pour s’engager dans l’armée de Bonaparte, en particulier les Légions polonaises formées à Mantoue sous le commandement du général Jean-Henri Dombrowski. C’est d’ailleurs le cas du frère aîné de Marie, Benoît (Benedykt), qui deviendra général en 1804 (Théodore, deviendra colonel de l’armée française).
Un peu avant son quatorzième anniversaire, Marie part pour le couvent Notre-Dame-de-l’Assomption à Varsovie, où les jeunes filles de bonne famille étaient envoyées pour y compléter leur éducation. Marie fut heureuse dans cette vie nouvelle. « Marie est intelligente et studieuse, avec une douceur de caractère qui l’a fait aimer par tous ici » écrivait la supérieure à sa mère, Ewa Laczynska, à la fin de la scolarité de la jeune fille. Marie était aussi devenue d’une grande beauté. Il n’y avait qu’une voie qui pouvait apporter à une fille fortune et honneur : un riche mariage avec un homme bien né.
Elle est mariée en 1804 à 17 ans au comte et chambellan Anastazy Walewski, un grand noble polonais presque septuagénaire. La jeune femme rêve d’une Pologne libre, et « nourrit une haine virile du Russe qui occupe la Mazovie, où elle est née, à quelques lieues de Varsovie, mais aussi du Prussien et de l’Autrichien qui se sont partagé le reste du pays ». C’est en Pologne, en 1805, qu’elle donne naissance à son premier fils, Antoine
À l’automne 1806, Napoléon Ier occupe le territoire polonais. Les Polonais l’attendaient comme le « Messie », le champion de la liberté, qui se devait de libérer la Pologne. Les Walewski (Walewscy), eux aussi voient en lui un libérateur, et s’installent à Varsovie pour mieux s’intégrer à l’enthousiasme ambiant. Marie s’abandonna à une fiévreuse agitation, travaillant avec les dames de Varsovie à organiser des hôpitaux, des ambulances, des stations de premier secours. Elle est également introduite dans la haute société, mais la vie mondaine l’intéresse peu.
C’est le 1er janvier 1807, lors du passage de l’empereur au relais de Blonie, que Marie Walewska aurait rencontré Napoléon pour la première fois. Un bal organisé par Talleyrand, ministre français des relations extérieures, devait marquer à Varsovie l’ouverture du carnaval et constituer la plus brillante réception que la capitale dévastée eût vue depuis Stanislas-Auguste. Un bref paragraphe parut dans le journal officiel, la gazette de Varsovie : « Sa majesté l’Empereur a assisté à un bal chez le ministre des relations extérieures, le Prince de Bénévent, au cours duquel il a invité à une contredanse la femme du chambellan Anastase Walewski. » À midi, le lendemain, une voiture s’arrêta devant l’hôtel des Walewski. Duroc, le grand maréchal du palais, en descendit, portant un gigantesque bouquet de fleurs et une lettre sur un épais parchemin, fermée du sceau vert impérial.
« Je n’ai vu que vous, je n’ai admiré que vous, je ne désire que vous. N » Marie fit répondre à Duroc qu’il n’y aurait pas de réponse. D’autres lettres enflammées suivirent… Les allées et venues de Duroc allaient attirer l’attention, et nombre de gens venaient donner des conseils à Marie. Elle avait été distinguée par le destin. Elle avait été choisie pour sauver la Pologne. Le chef de famille Laczynski – soldat modèle de l’empereur – lui donnait sa bénédiction.
Elle finit par accepter (avec l’accord de son mari) de devenir sa maîtresse. Ils poursuivent leur liaison au château de Finckenstein en Prusse-Occidentale. L’« idylle » printanière du couple (d’avril à juin) dans le lointain château de Finckenstein est un moment unique et entièrement inattendu dans la vie de Napoléon, une période qui le vit déployer ce qu’un historien de cette période de sa vie appela une « énergie miraculeuse Pour Marie, la décision de rejoindre l’Empereur à Finckenstein était un acte de suprême courage et le risque couru énorme8. Les deux amants sont très épris l’un de l’autre et l’empereur va dès lors organiser sa vie de façon à consacrer du temps à ses amours, chose qu’il n’avait pas faite depuis Joséphine de Beauharnais.
Dans l’intimité, Marie, avec son doux caractère polonais, ramène la conversation sur son idée fixe : la résurrection de la Pologne. Patiemment Napoléon discute avec elle sans toutefois s’engager. Ses arguments sont toujours les mêmes : que les Polonais fassent preuve de cohésion, de maturité, qu’ils soutiennent militairement sa lutte contre l’Empire russe, et ils seront récompensés selon leurs mérites. Son obstination finira par aboutir : Napoléon crée le Duché de Varsovie (1807-1815), qui disparaîtra peu après la défaite de la campagne de Russie en 1812-1813. C’était en fait un compromis pour ne pas déplaire au tsar, mais une réponse terriblement faible à l’attente des Polonais dont des milliers de soldats étaient morts pour l’empereur.
Naissance d’Alexandre
Le 4 mai 1810, à 4 heures de l’après-midi, Alexandre, comte Walewski, un bel enfant robuste, ouvre les yeux sur un monde où il allait connaître une carrière brillante et tumultueuse. « Je suis né au château Walewice en Pologne », écrira 35 années plus tard dans ses « Mémoires » le futur ministre des affaires étrangères de Napoléon III. Mgr Anastazy Walewski (Anastase de Walewski) – âgé de 73 ans – le reconnaît déclarant qu’il est issu de son mariage avec Marie née Łączyńska – âgée de 23 ans. Napoléon apprend la naissance de son fils au cours d’un voyage triomphal en Belgique avec sa jeune épouse (Marie-Louise d’Autriche). Il fait parvenir des dentelles de Bruxelles et 20 000 francs en or pour Alexandre. Le 5 mai 1812, à Saint-Cloud, en présence de Marie, Napoléon signe un long document juridique garantissant l’avenir du jeune Alexandre. La dotation consistait en 60 fermes aux environs de Naples, d’un revenu annuel de 169 516 francs 60 centimes. Les armoiries conférées par les lettres patentes en même temps que le titre de comte de l’Empire étaient un mélange des blasons Walewski et Laczynski.
Séparation et divorce
D’après les règles de la communauté de biens de son mariage, les revenus de la dotation du jeune Alexandre, pendant sa minorité, couraient le risque d’être engloutis dans l’avalanche de dettes du vieux chambellan. Le 16 juillet 1812, le couple passa un acte dans lequel Marie déclarait son intention de se séparer légalement de son mari et se chargeait d’assumer la responsabilité financière de ses deux fils (Antoine et Alexandre). La comtesse Walewska bénéficiait des dispositions récemment introduites par le Code Napoléon qui facilitait le divorce. Le 24 août le mariage était dissous — un temps étonnamment court pour qu’un tribunal rendît une décision. Si Marie était légalement libre, son éducation catholique comme la tradition la contraignirent, aussi longtemps que vécut le chambellan (2 ans et demi), à le considérer comme son mari.
Vie en France
L’année 1813 trouve Marie de retour à Paris, installée rue de la Houssaye avec ses deux fils, son frère Théodore et sa sœur Antonina. Grâce à la généreuse dotation de Napoléon, la comtesse Walewska est maintenant une femme riche. Elle habite aussi de 1811 à 1812 à Boulogne-sur-Seine au 7 rue de Montmorency dans une maison qui porte encore son nom.
Marie et son fils Alexandre rendent visite à Napoléon en exil à l’île d’Elbe du 1er au 3 septembre 1814 en compagnie d’Emilia et de Teodor (Émilie et Théodore), sœur et frère de Marie.
Veuve en 1814 de son premier mari, elle consent à épouser le 7 septembre (Sainte-Gudule Bruxelles) 1816 le comte Philippe Antoine d’Ornano, cousin éloigné de Napoléon et général d’empire. En janvier 1817, Marie qui attendait un enfant décida de se rendre en Pologne pour consulter son vieil ami, éminent gynécologue, le Dr Ciecierski. Il diagnostiqua une maladie des reins : toxémie aiguë aggravée par la grossesse. La fin de sa vie semble proche. Au cours de l’été, étendue sur une chaise longue dans le jardin de sa maison à Liège, la comtesse d’Ornano dicta à son secrétaire, ce qui est supposé être ses Mémoires. Sa liaison avec l’empereur y est décrite comme « un sacrifice fait à son pays ».
À 19 h le 11 décembre 1817, à la suite d’un accouchement difficile, le cœur de Marie Walewska cessa de battre. Elle avait 31 ans et 4 jours. « Toute la maison était plongée dans un vrai désespoir, racontera Alexandre Walewski des années plus tard. […] Ma mère était l’une des femmes les plus remarquables qui eût existé. » Son cœur repose au cimetière du Père-Lachaise. Son corps repose dans l’église de Kiernozia en Pologne.
Dans son testament, Marie exprima le désir que son cœur reste en France mais que son corps soit transporté en Pologne dans le caveau familial de Kiernozia. Conformément à ce vœu, une urne contenant son cœur repose aujourd’hui au cimetière du Père-Lachaise dans le caveau des d’Ornano (67e division)16, portant la simple inscription : « Marie Walewska, comtesse d’Ornano et le corps fut emmené en Pologne 4 mois plus tard.
Sous la plume de Madame de Kielmannsegge :
« J’eus peu de rapports avec Mme Walewska (…) Elle n’était pas précisément grande, mais elle avait la taille bien prise, les cheveux blonds, le teint clair, la figure pleine, un sourire extrêmement agréable et un timbre de voix qui la rendait sympathique aussitôt qu’elle parlait ; modeste et sans prétention, très réservée dans ses gestes et toujours très simple dans sa toilette, elle avait comme femme tout ce qu’il faut pour plaire et être aimée. »
Napoléon évoquant Marie Walewska :
« Une femme charmante, un ange ! C’est bien d’elle qu’on peut dire que son âme est aussi belle que sa figure !… »
Louis Lacourt
13 juin 2018 @ 15:17
Quel intérêt de faire un copié-collé de Wikipédia, alors que l’auteur de l’article s’est donné la peine de travailler certainement pendant des semaines pour la faire mieux connaître aux lecteurs de Noblesse et Royautés ?
Robespierre
13 juin 2018 @ 15:53
Vous savez, Marcel, il y a des dames charmantes dans les alcôves de maints souverains. Faites-nous profiter de votre expérience. Pour Marie Waleska, Patrick Germain a préparé une belle iconographie que nous attendons avec impatience et differents chapitres sur les étapes de sa vie, et je ne vois pas quel est votre intérêt de lui mâcher le travail. Vous auriez pu attendre que s’égrènent les parties de ce travail et nous donner vos impressions au fur et à mesure.
Corsica
13 juin 2018 @ 16:21
Marcel, il ne vous est pas venue à l’idée que copier la vie de Marie Walewska sur wiki ou autre source est plutôt discourtois par rapport à Patrick Germain qui a certainement travaillé fort pour présenter la biographie de cette personne. Et ce n’est pas parce que certains connaissent bien la vie de cette jeune femme qu’il faut gâcher le plaisir des autres. Bref, c’est un peu comme si vous nous racontiez le film avant qu’on l’ait visionné.
mariejeanne
12 juin 2018 @ 20:52
Je suis impatiente, merci d’avance.
Maria
12 juin 2018 @ 23:15
Magnifico!!
framboiz 07
13 juin 2018 @ 01:48
Merci d’avance , cher ami !
Cornélie
7 décembre 2018 @ 20:49
Elle a eu un accouchement difficile, justement, qu est devenu l’enfant à naître? Etonnamment, on n’en parle pas.