Le saviez-vous ? Le carpaccio que l’on déguste est un plat du Piémont qui fit inventé en 1950 par le père d’Arrigo Cipriani, propriétaire du Harry’s Bar à Vensie. L’une de ses clientes la comtesse Amalia Mocenigo avait eu pour instructions médicales de ne plus manger de viande cuite.
Au même moment se tenait à Venise une exposition des œuvres de Vittore Carpaccio avec des couleurs aux tons rouges ifs. C’est ce qui inspira semble-t-il le chef qui élabora cette préparation de fine tranche de viande crue. Aujourd’hui cette préparation de viande de bœuf se présente toujours de la même manière avec des copeaux de Parmesan, un filet d’huile d’olive, assaisonnées mais des variantes avec du pesto existent aussi.
marielouise
5 juin 2015 @ 06:14
Et c’est un pur délice tout comme l’ensemble de la cuisine !!!!
marielouise
5 juin 2015 @ 06:15
….de la cuisine italienne…..pays d’où je vous envoie beaucoup de chaleur!
Lisabé
5 juin 2015 @ 07:18
Peu portée sur la viande que je réduis à son strict minimum,toute chair crue,même les poissons en sushis,est bannie de ma table…Répulsion totale.Mais tant mieux pour ceux qui aiment!
flabemont8
5 juin 2015 @ 11:12
Je n’apprécie pas non plus , Lisabé !
Philippe gain d'enquin
6 juin 2015 @ 09:13
Entièrement d’accord avec vous, cependant que le peintre vénitien (pauvre inspirateur de cette escroquerie culinaire) nous offre plus de « matière » et d’épaisseur ! Il est vrai qu’avec lui, il s’agit de nourriture intellectuelle et culturelle ! Il n’empêche que ceux/celles qui se sont nourris et rassasié (e) s de peintures peuvent se « restaurer » de ces semblant de viande à peine plus épais qu’un timbre poste !
bianca
5 juin 2015 @ 12:56
Pareil pour moi Lisabé…Je m’abstiens, répulsion totale !
JULIA
6 juin 2015 @ 10:43
Oh là, là moi aussi…de la répulsion cette viande (et toutes les autres d’ailleurs !)
JULIA
6 juin 2015 @ 10:44
J’aurais bien fait un autre commentaire…mais je m’abstiendrai…comprenne qui pourra…!
aggie
5 juin 2015 @ 14:09
même chose pour moi Lisabé et, en plus, curieuse prescription médicale que celle de ne manger que de la viande crue ! idéale pour choper la toxoplasmose entre autres
Lisabé
6 juin 2015 @ 08:47
Très bien vu,chère Aggie….J’y ai pensé aussi,mais je n’ai pas voulu en rajouter…
Bien que vous l’ayez souligné.
Bon week-end à vous!
Corsica
6 juin 2015 @ 15:56
Aggie et Lisabée,
Je comprends que l’on n’aime pas la viande crue mais, en dehors d’une grossesse, ce serait dommage de se priver de carpaccio pour une simple question de toxoplasmose . Tout d’abord parce que statistiquement les bovins sont rarement porteurs (ce qui n’est pas le cas des ovins et des caprins) mais surtout parce que, dans 80 % des cas, cette maladie est asymptomatique . Beaucoup de personnes sont immunisés mais n’ont jamais été malades . On croit être protégé parce que l’on mange sainement des crudités ou des plantes germées alors qu’elles ont déjà été à l’origine d’épidémies de salmonellose, mortelles .
Bonne fin de week end à vous deux .
marielouise
7 juin 2015 @ 06:30
Corsica,une fois de pus j’aime votre commentaire juste et censé!
Lisabé
7 juin 2015 @ 09:35
Non,Corsica,ce n’est pour ma part pas pour éviter une maladie que je ne goûte point la chair crue et le moins de chair possible même cuite,mais plus pour une raison de conviction morale.
J’aime les animaux.Et pour autant,je ne les trouve pas « à croquer » au sens propre.
Bon Dimanche à vous,chère Corsica!
Francine du Canada
8 juin 2015 @ 20:25
Très intéressant votre commentaire Corsica; je ne savais pas pour les crudités et plantes germées et la salmonellose. La salubrité des aliments au Canada c’est l’affaire de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et ils prennent ça très au sérieux. Il y a eu, il y a deux ans, une alerte concernant la présence possible de bactérie salmonella dans la luzerne et elle a été retirée du marché. J’en ai vu récemment mais… je n’ai plus le goût d’en manger. FdC
Zeugma
5 juin 2015 @ 08:26
Les Mocenigo donnèrent de nombreux doges à Venise.
Cette prestigieuse famille existe-t-elle encore ? Je l’ignore.
Aliénor
5 juin 2015 @ 16:32
Famille peut-être éteinte avec Valentina 1876-1950, fille unique et posthume d’Andrea.
Gérard
6 juin 2015 @ 10:09
La comtesse Valentina Mocenigo (Salzbourg, 5 juillet 1878-Sintra, Portugal, 1er mai 1950) dont parle Aliénor, était fille du comte Andrea Mocenigo (Venise, 3 août 1850-Salzbourg, 26 juin 1878) et de la princesse Olga zu Windisch-Grätz (Florence, 17 mars 1853-Gonobitz, aujourd’hui Slovenske Konjice, Slovénie, 27 décembre 1934), fille d’Hugo prince (Fürst) zu Windisch-Grätz et de la duchesse Louise de Mecklembourg-Schwerin, qui s’était marié le 7 octobre 1876 à Haasberg, aujourd’hui Grad Hošperk, Slovénie.
Valentina épousa le 3 novembre 1896 à Venise Edmondo Nicolis, comte de Robilant et Cereaglio (Vienne, Autriche 4 août 1871-Rome, 14 mars 1941). Ils eurent cinq enfants.
Dans le même rameau (San Stae) que le dernier propriétaire du palais, notons également les deux sœurs Laura Mocenigo (1860-1950), épouse du commandant Giuseppe Maria Cais, des comtes de Pierlas, écrivain et traductrice, et Elena Mocenigo (1864-1951), dite Volpina, épouse d’Augusto Coletti, traductrice de poésie et notamment de Byron.
Gérard
5 juin 2015 @ 18:40
La famille s’est éteinte en 1953 avec la mort Alvise IV Niccolò Mocenigo, comte de Cordignano, né en 1871 et époux de Costanza Faà di Bruno, née en 1877. Il appartenait à la branche cadette alors seule subsistante, dite de San Stae. Quittant Venise en 1945 Alvise Nicolò Mocenigo laissa à la commune son palais le Palazzo Mocenigo a San Stae (ce qui est une traduction dialectale de saint Eustache) à Santa Croce, les archives et une partie du mobilier. C’est aujourd’hui depuis 1985 après restauration le siège du Centro Studi di Storia del Tessuto e del Costume. Dans son testament Alvise Nicolò demandait qu’il soit utilisé comme une galerie d’art en complément du Musée Correr. Sa veuve conserva jusqu’à sa mort dans les années 70 l’usufruit du premier étage, l’étage noble avec les chambres peintes à fresque au XVIIIe siècle notamment par Giambattista Canal, Giovanni Scajaro et Jacopo Guarana.
Les étages supérieurs ne sont pas utilisés par le musée et ont conservé leur division en appartements qui sont loués comme autrefois mais par la ville de Venise. Une collection de parfums est également présentée depuis quelques années.
Le testament avait été contesté dès la fin des années 70 par Alvise Coletti, descendant par les femmes des Mocenigo. Un procès durera longtemps jusqu’au début des années 90 où la Cour de Venise reconnut le bien-fondé des prétentions du requérant et son droit à une indemnisation. Il est décédé depuis.
Zeugma
6 juin 2015 @ 08:43
Merci, Gérard, pour ces informations que je vais lire attentivement.
Gérard
6 juin 2015 @ 08:59
En réalité la comtesse Mocenigo dont il est question était née Amalia Villabruna en 1913 et mourut en 1965. Elle épousa Filippo Agostino, comte Nani-Mocenigo, né le 13 juin 1913 et mort en 1946, et eut une fille, la comtesse Carla Nani-Mocenigo, née le 20 décembre 1936. Le mari était fils d’Agostino Ottaviano, comte Nani-Mocenigo, né à Venise en 1888, mort à Venise en 1918, et Elisabetta Mina Bentivoglio d’Aragona. Cette famille est donc issue de la famille Nani de mâle en mâle, une vieille famille de la noblesse vénitienne, elle a adopté le second nom de Mocenigo à la suite du testament de Maria Elisabetta Mocenigo (morte en 1810), épouse de Filippo Nani, en faveur de leur fils Agostino Nani, né en 1771. Sous ce nom cette branche, les Nani-Mocenigo furent confirmés nobles par résolution souveraine autrichienne du 22 novembre 1817 et créés comtes de l’empire d’Autriche le 24 juillet 1820.
patricio
6 juin 2015 @ 10:49
merci Gérard pour vos explications, c’est toujours un plaisir d’en apprendre un peu plus grâce à vos interventions.
amitiés
patricio
Gérard
6 juin 2015 @ 11:36
Merci à vous Patricio.
Francine du Canada
6 juin 2015 @ 16:49
Je plussois; ses commentaires sont toujours super intéressants. Il nous faudrait « cloner » Gérard ;-))) FdC
Gérard
6 juin 2015 @ 18:54
Certains diront : ne parlons pas de malheur Chère Francine.
Mary
5 juin 2015 @ 09:18
Zeugma,
Je vous poursuis encore,tel un diamant vert ! Faites un tour à la rubrique gastronomie et vous aurez vos réponses sur la recette du plat à la karageorge!
marianne
5 juin 2015 @ 09:34
Je croyais que ce plat était inspiré de la façon d’ accommoder la viande d’ Attila , le chef des Huns …
Zeugma
5 juin 2015 @ 10:58
Votre amusante remarque me remet en mémoire le passage de « La gloire de l’empire » où Jean d’Ormesson décrit merveilleusement comment les Barbares se convertissent au luxe après la prise de Pomposa (i.e. de Venise) par l’empereur Alexis.
Le Carpaccio est un plat vénitien à la fois simplissime et extrêmement raffiné qui ne saurait évidemment être comparé à la viande crue qu’Attila faisait cuire sous la selle de son cheval.
Danielle
5 juin 2015 @ 12:04
Un plat que je n’aime pas du tout même s’il est très prisé.
Elsi
5 juin 2015 @ 12:40
Une alternative pour la dame aurait été de se convertir au végétarisme …..
Gérard
5 juin 2015 @ 17:00
On peut faire aussi du carpaccio de thon.
Lisabé
6 juin 2015 @ 08:50
Bonjour Gérard,c’est vrai,vous avez raison…Mais pour moi…même avec du thon…ben c’est toujours non! ;-))
Excellent week-end à vous,cher ami,cordon-bleu et érudit! ;-)
JAusten
6 juin 2015 @ 09:48
oh oui c’est très bon aussi avec le thon
Zeugma
6 juin 2015 @ 10:07
Gérard,
La cuisine italienne aime la viande très finement coupée :
– les tranches de jambon de Parme – ou de Mortadelle – ont l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette,
– celles du « vitello tonnato » sont également extrêmement fines (l’idéal est de congeler le veau et de le découper à la machine),
– idem pour le carpaccio, bien sûr.
Gérard
6 juin 2015 @ 11:39
Eh oui Cher Zeugma et pour le thon il faut aussi qu’il soit congelé sinon on ne peut pas le couper. Ce n’est pas la grande cuisine mais au printemps et en été sur une terrasse c’est bien agréable surtout au bord de la Méditerranée… ou de l’Adriatique.
Baia
6 juin 2015 @ 21:18
Mais non Gérard, pourquoi du thon congelé ? Personnellepent j’achéte du thon rouge frais chez mon poissonnier et j’arrive parfaitement à le couper. Idem pour le saumon ou les St Jacques …
Gérard
7 juin 2015 @ 23:00
Bravo car ça me semble plus difficile.
Gérard
6 juin 2015 @ 14:53
Bon week-end à tous et toutes.
Actarus
6 juin 2015 @ 17:52
Il semblerait qu’il y ait une majorité de végétariens parmi les internautes…
Philippe gain d'enquin
6 juin 2015 @ 21:01
Choisissez donc entre l’ « Adieu » et le « Je reste »; il est des morceaux plus nobles que d »autres…
Philippe gain d'enquin
6 juin 2015 @ 21:02
Tout aussi minces et peu goûteux qu’ils soient…
Actarus
7 juin 2015 @ 13:46
Bonjour Philippe,
je n’ai pas compris votre allusion aux morceaux. Parlez-vous du carpaccio ? Sinon, tout fout le camp, même mes neurones…
Philippe gain d'enquin
9 juin 2015 @ 12:04
Pourquoi donc torturer vos amoureuses et amoureux ? Cet « Adieu » est ridicule quand le « Je reste » vous sied mieux et vous caractérise chèr Actarus ! Trouvez vous donc un nouvel et bon avatar – vous avez habitués votre fan club à tellement mieux – et mettez un terme à vos gamineries. Je ne distribue pas volontiers les compliments (sans doute n’en avez vous rien à cirer, faire ou f… pour parler suisse) , je vous prierai de fait de souscrire à celui-ci! Cordialement à vous, Philippe.
Lisabé
7 juin 2015 @ 10:21
Voici un avatar plein d’humour et qui vous ressemble(dans vos contradictions ;-)),cher Actarus!…Ah la bonne heure!
Bravo et bon Dimanche à vous.