Au musée Marcel Dessal de Dreux, le dimanche 24 février 2019 à 15 h 30, Pierre Fressonnet va conter l’histoire du premier gisant de la duchesse Sophie-Charlotte en Bavière, duchesse d’Alençon, réalisé par le sculpteur Barrias. Jugé trop réaliste, il fut remplacé quelques années plus tard par un second gisant plus conventionnel réalisé par l’artiste Walhain.
Le gisant de Barrias est aujourd’hui exposé au musée Marcel Dessal de Dreux après avoir séjourné 102 ans dans les caves de la chapelle Royale de Dreux. (Merci à Charles – photo Jean Cardoso/ville de Dreux)
Muscate-Valeska de Lisabé
20 février 2019 @ 10:32
La tête alanguie et les pieds en dedans sont réalistes ,certes,mais si on a bien positionné le corps avant la rigidité cadavérique, on peut lui donner un »maintien » parfait…donc je pense que l’artiste avait laissé aller son imaginaire,en voulant donner à la défunte une certaine douceur.
Cosmo
20 février 2019 @ 10:54
Gisant peu conventionnel, certes, mais la duchesse d’Alençon n’était pas elle-même conventionnelle.
septentrion
20 février 2019 @ 12:11
Je trouve ce gisant très émouvant, (sauf la position des pieds mais elle avait beaucoup pratiqué l’équitation) réaliste sans doute mais je m’attendais à beaucoup plus lorsqu’il avait été évoqué lors d’un précédent article, si l’on songe aux tourments de sa vie et à sa mort horrible.
Marguerite Bourcet parle dans son livre de « terrible sculpture de Barrias » parce que c’était semble t-il le sentiment du duc d’Alençon qui n’en éprouvait que répugnance parce qu’il ne voulait pas que la duchesse lui tourne le dos dans ce bas relief.
Merci à Charles de partager cette photo je n’aurais pas l’occasion de me rendre à Deux pour le découvrir.
Karabakh
20 février 2019 @ 14:48
Vous en revanche, vous n’avez pas beaucoup pratiqué l’équitation car vous sauriez que la position du cavalier n’est pas « pieds en dedans » … même chez les cow-boys.
Karabakh
22 février 2019 @ 16:18
Je remarque que ma réflexion est un peu vive. C’est ma passion, donc… bon…
A ne pas prendre avec violence, c’est juste une observation. 😉
Brigitte et Christian
20 février 2019 @ 12:12
bonjour à tous
merci à Charles pour ce reportage. Nous avons cherché le réalisme du gisant, mais il nous a échappé. La tête est peut être un peu relâché dans une position de sommeil.
Mais il n’y a rien de choquant dans cette position
amitiés de Dracénie sous le soleil
Philibert
21 février 2019 @ 09:47
Ce qui me paraît non conventionnel, c’est la tête qui n’est pas dans l’axe du corps.
Maintenant, si on voyait la tête de la duchesse d’Alençon de près, on découvrirait peut-être d’autres éléments…
Jean Pierre
20 février 2019 @ 12:33
Je ne comprends pas ce qu’a voulu faire le sculpteur.
Au cours de l’incendie est-elle morte carbonisée ou asphyxiée ?
Philibert
26 février 2019 @ 21:17
En général, dans un incendie, on meurt asphyxié puis on carbonise.
Elsi
20 février 2019 @ 15:43
Si vous voulez vous faire une idee a quel le gisant etait realiste :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophie-Charlotte_en_Bavi%C3%A8re
Philippe Gain d'Enquin
20 février 2019 @ 16:37
La logique aurait voulu que ce gisant fût en pouzzolane…
Laurent
20 février 2019 @ 17:19
Carbonisée
Il a été très difficile de reconnaître le corps
Vieillebranche
20 février 2019 @ 17:38
Oui impressionnante sculpture! Qui mérite mieux que les caves !! Merci pour ce reportage
Clara
20 février 2019 @ 21:21
On est encore loin des horribles « transis »… Le sculpteur a tenté de donner au passant une idée de sa cruelle mort ?
Gérard
20 février 2019 @ 22:11
On ne sait pas si la duchesse a été épargnée par les flammes et si elle a pu être anesthésiée par une miséricordieuse asphyxie comme l’écrit Marguerite-Bourcet ou si elle a été brûlée vive et consciente. On la retrouva à ses dents petites et bien rangées que son dentiste reconnut mais les membres tordus la contraction d’un corps ayant atteint les limites de la souffrance humaine.
Le duc fut terrifié du gisant de Barrias, il se contenta de dire en vain : « Mais enfin, quand je serai enterré à côté d’elle, pensez qu’elle me tournera le dos si vous la posez ainsi. » C’est pourtant lui qui avait choisi Barrias. Ce n’est qu’après la mort de celui-ci qu’on relégua ce gisant dans une tour d’enceinte du domaine royal fermée au public.
Une foule immense avait suivi les obsèques à Saint-Philippe du Roule et dans les rues avoisinantes en présence de tant d’altesses royales dont les héritiers de Belgique Albert et Élisabeth.
C’est la duchesse elle-même qui avait choisi l’emplacement de sa tombe et de celle de son mari. Le duc blessé et épuisé suivit à pied le cercueil de la gare de Dreux à la chapelle royale.
Gérard
20 février 2019 @ 22:20
Par la suite le premier gisant alla dans les anciennes cuisines souterraines du domaine de Dreux.
monica
21 février 2019 @ 08:15
J.Pierre je me posais la même question..