L’Hôtel Bonaparte, rue Chantereine (devenue rue des Victoires) par de Reiset. Depuis 1795, c’est là que Napoléon Bonaparte retrouve Joséphine. Elle loue cette résidence à l’actrice Julie Carreau, maîtresse du vicomte de Ségur, qui avait fait construire la propriété pour elle.
C’est en ces lieux que Napoléon et Joséphine se marièrent le 9 mars 1796 et que Napoléon revint après ses victoires en Italie et en Autriche.
La rue Chantereine fut alors rebaptisée rue des Victoires en son honneur. Et ce fut rue Chantereine/des Victoires qu’il orchestra le coup d’Etat qui le porta au pouvoir, le 18 Brumaire an VIII (9 novembre 1799).
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Michelle R.
17 février 2023 @ 05:09
J aime énormément cette image, la maison est belle et l endroit semble apaisant
Pelikan du Danube
17 février 2023 @ 06:59
Jolie demeure, je me demande ce que sont ces deux ”périscopes” ?
Des cheminées elles aussi sans doute ?
Rajoutées malgré leur inesthétique pour plus de confort ?
DEB
17 février 2023 @ 07:45
Il fut démoli en 1862.
Dagobert 1er
17 février 2023 @ 07:49
C’est pas plutôt le rue de la victoire?
Charlotte (de Brie)
17 février 2023 @ 08:36
Il me semble que le mariage ait eu lieu non pas dhttps://histoire.bnpparibas/videos/bonaparte-et-josephine-se-marient-au-n3-de-la-rue-dantin/ans ce petit hôtel mais à la mairie du 2è arrondissement, 3, rue d’Antin. siège actuel de la BNP Paribas.
En revanche c’est en ces lieux que Napoléon organisa en 1802 le mariage de son frère Louis avec Hortense de Beauharnais, devenant ainsi le beau-frère de sa belle-fille.
Le jeune couple habita un temps cette demeure avant de la quitter après la naissance du futur Napoléon III.
En 1857 sa dernière propriétaire la comtesse Lefevbre Desnouettes la cède à un agent de change qui lui même cède demeure et terrain à la ville qui fait percer la rue du Cardinal Fesch actuelle rue de Châteaudun.
Il ne reste rien de la « petite maison » qui fut le théatre de la rencontre entre Bonaparte et Rose, si l’entrée correspond bien à l’actuel 50, rue de la Victoire, c’est aux 49 et 51 rue de Châteaudun que se trouvaient le salon et le cabinet de travail de Bonaparte.
Charlotte (de Brie)
17 février 2023 @ 08:39
Le lien, enfin , j’espère :
https://histoire.bnpparibas/videos/bonaparte-et-josephine-se-marient-au-n3-de-la-rue-dantin/
Passiflore
18 février 2023 @ 20:53
J’apprécie beaucoup Jacques-Olivier Boudon dont j’écoute les conférences de temps en temps. Autre irrégularité sur l’acte de mariage : le témoin de Napoléon, Jean Le Marois (on a écrit Le Marrois, par erreur) était mineur donc n’aurait pas dû remplacer le témoin prévu. Son petit-fils s’appelait Napoléon-Jules.
Arielle de T
17 février 2023 @ 08:52
Rue de La Victoire et non rue des Victoires.
Pierre-Yves
17 février 2023 @ 09:13
On a l’impression d’un lieu boisé et champêtre, qu’il n’est évidemment plus depuis bien longtemps. Si vous passez rue de la Victoire, parallèle au boulevard Haussmann et coincée entre les Grands Magasins et la Trinité, ce ne sont que d’austères immeubles de bureaux, sans le moindre boqueteau, ni le moindre buisson. Reste une plaque, apposée sur l’un de ces immeubles, rappelant que c’était là que résidait Joséphine.
Passiflore
17 février 2023 @ 09:19
Julie Carreau, danseuse de l’Opéra, eut de nombreux protecteurs qui lui permettront d’accumuler une coquette fortune. En 1781, elle achète à Pérard de Montreuil la maison de la rue Chantereine, au n° 20, où l’avait installée Joseph Alexandre de Ségur. Elle y tient salon. C’est ainsi qu’en 1787 elle fait la connaissance d’un jeune acteur séduisant. Elle quitte alors Ségur, après une relation de dix ans, et entame une liaison avec Talma. Ils se marient le 19 avril 1791, en la paroisse Notre-Dame-de-Lorette, à Paris. Julie Carreau avait dansé dans le ballet « Castor et Pollux » de Rameau et ils appellent leurs jumeaux, nés le 30 avril, Castor et Pollux. Elle divorce de Talma qui l’avait quasiment ruinée par ses dépenses somptuaires et doit mettre en location sa maison de la rue Chantereine. Elle la loue, en 1795, à la veuve du vicomte de Beauharnais avant de la vendre, trois ans plus tard, le 11 germinal, an VI, au général Bonaparte.
J’ai une amie qui descend de Talma (je ne sais de laquelle de ses unions) mais ça ne la passionne pas. Je lui poserai la question.
Robespierre
17 février 2023 @ 09:26
Josephine aimait énormément cette maison et je ne savait pas à quoi elle ressemblait. La rue existe-t-elle encore ?
Bambou
17 février 2023 @ 11:02
Cet hôtel existe toujours ?
Leonor
17 février 2023 @ 12:05
Napoléon a eu tort de répudier sa Joséphine.
Même si elle lui avait planté un beau bois de cornes.
Mais bon, oui, je sais, il voulait un héritier …
D’ailleurs, c’est assez étonnant que ces deux-là ne soient pas parvenus à procréer ensemble. On ne s’est jamais trop penché(s) sur le pourquoi. Enfin, à ma connaissance.
Elle avait eu des enfants . Lui en avait semé ailleurs. Ben alors ?
Quelqu’un en sait plus ?
Robespierre
17 février 2023 @ 13:01
Je trouve que Julie Carreau mériterait une biographie. Sa vie est intéressante. Elle se maria avec Talma, en effet, mais celui-ci ne se contenta pas de la ruiner, il la quitta pour une femme plus jeune, dont j’ai oublié le nom. Talma était un grand acteur, Napoléon l’admirait, mais il n’était pas un mari très recommandable. Parfois il y a un hiatus entre une personne et un personnage.
Perlaine
18 février 2023 @ 16:37
Rose Tascher de la Pagerie a vécu à Croissy-sur-Seine charmante petite ville en bord de Seine dans ce qu’il est convenu d’appeler à l’époque la Plaine de Montesson . Le lieu est chargé d »histoire et l’on peut encore y voir un pilori d’époque ! Je mets un lien qui peut intéreshttps://lamemoiredecroissy.fr/personnages-celebresser certaines/certains.
Smithy
21 février 2023 @ 01:49
Je vous soutiens énormément.
Helix
26 février 2023 @ 14:08
Quelques précisions, l’hôtel dont il est question a toujours été désigné comme « hôtel Chantereine » et non Bonaparte.
Joséphine a effectivement loué cet hôtel à Julie Carreau mais il est vraisemblable que c’est Barras, son amant, qui en acquittait la charge. Napoléon n’en fera l’acquisition qu’en Mars 1798.
L’hotel a bien été démoli en 1862 dans le cadre des travaux « haussmanien ».
L’entrée de l’hôtel et la conciergerie correspondent au 60(et non 50) rue de la Victoire (et non des Victoires).
Enfin Talma quitta Julie pour Caroline Vanhove…
Passiflore
3 mars 2023 @ 15:47
Helix, je vous réponds aujourd’hui seulement car Régine a pu reprendre la gestion de son site. Talma, après Caroline Vanhove, a eu une relation avec Madeleine Jacqueline Bazile dont trois enfants. C’est d’elle que descend l’amie à laquelle j’ai fait allusion. Elle a dans son salon un portrait de Talma et un portrait de Mlle Mars (qui ressemble étonnamment à Mme de Staël, ne serait-ce que question habillement et coiffure).