Le très bel hôtel particulier situé au n°25 de l’avenue des Champs Elysées à Paris fut construit à l’initiative e sa célèbre occupante La Païva, née Thérèse Lachman (1819-1884), épouse en secondes noces du comte Henckel von Donnersmarck.
C’est l’architecte Pierre Manguin qui se chargea de dessiner les plans de cet hôtel de style renaissance italienne. Pour l’époque, son coût était jugé considérable à savoir plus de 10 millions de francs or pour un chantier qui dura pas moins de 10 ans. Depuis son inauguration en 1865, la Païva y recevait dans son salon mondain jusqu’en 1882 où accusée d’espionnage, elle quitta la France.
Elle décède deux ans plus tarden Silésie. Son veuf le comte Henckel von Donnersmarck vend l’hôtel particulier en 1895 à un ancien cuisinier du tsar de Russie qui ouvre alors un restaurant où se presse le gratin mondain. L’aventure tourne toutefois court et s’achève trois ans plus tard.
L’ancien hôtel particulier de la Païva est acheté par le banquier suisse James Saloschin qui le vend en 1903 au Travellers Club, un cercle privé anglais de grande renommée. Le lieu est célèbre pour son escalier majestueux en onyx jaune et pour une vaste salle de bains de style mauresque qui existent toujours. Si l’hôtel existe toujours, sa cour avant a fait place à des commerces et aujourd’hui à un restaurant-brasserie.
Danielle
12 juin 2014 @ 09:37
Merci Régine, je n’ai jamais vu cet hôtel et note de le remarquer prochainement.
Calibri
12 juin 2014 @ 18:36
Oui, il bénéficie d’un retrait des autres façades.
Je me suis souvent demandée pourquoi le drapeau luxembourgeois s’y trouvait affiché complémentairement au britannique.
La chanson « il pleut sur Nantes » d’une ancienne chanteuse au nom de Régine pour 25 rue de la grange aux loups ne cesse m’y faire penser.
Jean-Pierre LOMBARD
13 juin 2014 @ 18:58
Sauf que la chanteuse que vous évoquez est Barbara.
rien à voir avec Régine, heureusement…!
Haut Landaise
14 juin 2014 @ 11:46
Ne serait ce point Barbara la chanteuse au lieu de Régine ?
Caroline
12 juin 2014 @ 14:25
C’est drole que je n’ai jamais remarqué cet hotel dans l’avenue des Champs-Elysées!!
A retenir le numéro 25 dans notre tete lors de notre prochain passage la-bas!
Pierre-Yves
12 juin 2014 @ 15:25
Mérite assurément la visite. La dame, qui sortait d’une enfance misérable et était passée par le trottoir, avait du tempérament, de l’ambition, de l’habileté et aussi, l’hôtel en témoigne, des moyens et du goût.
flabemont8
12 juin 2014 @ 15:30
Je crois qu’un club célèbre s’y réunit toujours . Dommage que son environnement soit aussi laid .
beji
12 juin 2014 @ 17:09
l’intérieur est paraît-il magnifique.
June
12 juin 2014 @ 18:57
Ce magnifique bâtiment semble encastré entre des immeubles contemporains…dommage !
Persee
13 juin 2014 @ 01:51
C’est vrai ce que l’on disait á cette époque-là, à propos de cet hôtel particulier et sa propiétaire ? « Qui paie, y va »
Palatine
13 juin 2014 @ 07:49
C’est exact, et la particularité de la Païva c’est d’avoir réussi à se faire épouser par un aristocrate bon teint.
Ouafouaf
13 juin 2014 @ 13:49
Les salles de jeux ne sont jamais gratuites… et les casinos non plus.
Anna H
13 juin 2014 @ 03:33
Le restaurant-brasserie a porté le nom « La Païva » mais son nom a changé deux fois depuis environ quatre ans. C’est aujourd’hui « Louis 25 » et j’ai regretté ce changement. C’est un très bel hôtel particulier, en effet, qui a déjà été évoqué dans une émission historique.
Laurent F
13 juin 2014 @ 08:33
Si vous voulez en voir un peu plus
http://aurorartandsoul.com/2011/08/27/l%E2%80%99hotel-de-la-paiva-splendeur-d%E2%80%99une-courtisane-%E2%80%93-letage/
http://aurorartandsoul.com/2011/08/24/l%E2%80%99hotel-de-la-paiva-splendeur-d%E2%80%99une-courtisane-%E2%80%93-le-rez-de-chaussee/
Danielle
13 juin 2014 @ 15:35
Merci Laurent, cet hôtel est magnifique et je viens de voir qu’il est répertorié dans le livre « Paris, secrets de parisiens », j’irai le visiter impérativement.
flabemont8
13 juin 2014 @ 18:26
Merci pour le lien, Laurent F., la visite est intéressante . Les Goncourt pouvaient être très cruels !
Jean-Pierre LOMBARD
13 juin 2014 @ 19:14
J’ai bien suivi le lien pour voir…
C’est juste d’une tristesse accablante!
Quand on connaît les origines de cette femme, elle ne pouvait être devenir qu’une parvenue, sauf qu’elle aurait pu avoir de la classe et donc du goût mais là
pas moyen: juste un étalage pitoyable de ce que peut amener l’argent.
A pleurer!
Francine du Canada
14 juin 2014 @ 00:29
Merci Laurent F pour ces liens que j’ai regardés deux fois tellement j’étais impressionnée par les objets de luxe qui se trouvent dans ce palais. Pour ce qui est de la personnalité de la Paiva (décrite dans ces liens), je dirais qu’elle n’était attachante d’aucune manière : Une prétentieuse ridicule. Amitiés, FdC
Myrtille
14 juin 2014 @ 09:55
Merci Laurent F ,
C’ est un lieu somptueux .
Livia
14 juin 2014 @ 18:07
@Laurent F : le lien mène vers un blog très intéressant merci.
Cette dame était d’un narcissisme total :-)
val
16 juin 2014 @ 14:34
c’est ce qu’on appelait a l’époque une cocotte cette Paîva ?