L’Hôtel de Toulouse est un hôtel particulier situé rue La Vrillière dans le 1er arrondissement à Paris, près de la place des Victoires. C’est le siège de la Banque de France depuis 1811. Louis Phélipeaux de La Vrillère alors Secrétaire d’Etat avait chargé l’architecte Mansart de lui construire cet hôtel particulier en 1660.
Louis Phélipeaux de La Vrillère souhaitait pouvoir y installer ses collections d’oeuvres d’art. Mansart imagina une galerie de 40 mètres de long avec un plafond avec des fresques pour rappeler la galerie d’Apollon au Louvre.
En 1705, l’hôtel est vendu à Louis Raullin-Rouillé. A son décès, il est acquis par le comte de Toulouse, fils naturel du roi Louis XIV et de Madame de Montespan, devenant alors l’Hôtel de Toulouse. Il sera hérité par son fils le duc de Penthièvre en 1737. Le comte de Toulouse avait fait aménagé une galerie dorée en lieu et place de la première galerie.
En 1793, l’Hôtel de Toulouse subit les affres de la révolution. Il accueillera ensuite l’imprimerie nationale.
En 1808, la banque de France achète l’hôtel particulier pour en faire son siège. Aujourd’hui, il reste seulement la galerie dorée de l’époque du comte de Toulouse. L’hôtel de Toulouse ne peut se visiter que lors des Journées du patrimoine ou très ponctuellement par le biais de visites d’associations culturelles. (Merci à Guizmo)
MARC
12 février 2018 @ 02:45
Merci de mettre a l’honneur, ce magnifique Hôtel et la riche partie de son intérieur.
On peut imaginer les dégâts occasionnés au fil des années par les travaux irrespectueux dans de nombreuses autre pièces. Il me semble que les bureaux de certains directeurs ont été classés…..mais il faut bien que les horreurs de cables de notre époque passent partout. C’est toutefois une raison et un choix raisonnable que de donner une nouvelle vie a de si beaux bâtiments. Nous sommes maintenant dans l’attente de voir ce que va devenir le splendide intérieur du Ministére de la Marine, Place de la Concorde.
Gatienne
12 février 2018 @ 16:57
« Horreurs de câbles de notre époque » qui permettent cependant, à ce lieu de continuer à exister, d’être chauffé notamment, avec pour conséquence positive la conservation des fresques et la préservation des boiseries classées et parquets point de Hongrie…
Antoine
13 février 2018 @ 22:25
Rien de tel que le chauffage, Gatienne, pour « bousiller » des boiseries et un mobilier d’époque, faire craqueler peintures et fresques et gondoler des parquets. Le chauffage est loin d’être un élément de conservation…
Corsica
12 février 2018 @ 09:47
Je suppose que la dernière photo correspond à un lambris de la galerie dorée car l’éléphant, comme d’autres animaux exotiques, est souvent représenté dans l’art rocaille. En tout cas celui-ci est magnifique. Merci Guizmo.
Danielle.
12 février 2018 @ 10:27
J’ai visité ce lieu lors de journées du patrimoine, c’est magnifique et je le referai en visite guidée car il est inscrit sur certains sites.
Antoine
12 février 2018 @ 11:01
Magnifique et très intéressant. Paris regorge de somptueux hôtels. C’est une bonne idée de nous les faire découvrir.
Pierre-Yves
12 février 2018 @ 11:06
Merci à Guizmo de nous ouvrir les portes de ce lieu magnifique, et difficile d’accès.
GHislaine-Perrynn
12 février 2018 @ 14:28
Magnifiques ces hôtels particuliers .
Merci Guizmo
Mary
12 février 2018 @ 19:17
Somptueux .