L’hôtel Le Meurice est situé rue de Rivoli, 228 à Paris. Il a ouvert ses portes en 1835. Il devient rapidement le lieu où se pressent écrivains, personnalités fortunées et du Gotha.
Après son départ en exil, le roi Alphonse XIII d’Espagne s’y installe avec tout son abondant mobilier et sa suite. C’est aussi le lieu de prédilection de nombreux souverains et du prince de Galles lors de leurs séjours à Paris.
Le cadre cosy-feutré du bar et de la salle à manger est toujours encore très prisé même si les têtes couronnées ne s’y laissent plus trop voir à l’inverse de chefs d’entreprises et chefs d’Etat.
Gibbs
11 janvier 2014 @ 10:37
La salle à manger (non apparente) est beaucoup plus « Versailles » que le bar en dernière photo.
Gibbs
11 janvier 2014 @ 10:51
En 1944, le dernier gouverneur de Paris, Dietrich von Choltitz installa ses quartiers à l’Hôtel Meurice.
Il refusa d’incendier Paris contre l’avis d’Hitler.
dradomir
12 janvier 2014 @ 20:59
Oui Gibbs ! Merci à lui. Son dernier « quartier » est au cimetière de Baden Baden.
Gibbs
11 janvier 2014 @ 10:47
En 1944, le dernier gouverneur de Paris, Dietrich von Choltitz installa ses quartiers à l’Hôtel Meurice.
Il refusa d’incendier Paris contre l’avis d’Hitler.
Danielle
11 janvier 2014 @ 14:29
Gibbs, vous êtes une excellente historienne, félicitations.
Gibbs
13 janvier 2014 @ 18:02
Danielle,
N’exagérons pas.
Disons que je m’informe et que je suis un peu aidée.
Merci
Gibbs
11 janvier 2014 @ 10:48
En 1944, le dernier gouverneur de Paris, Dietrich von Choltitz installa ses quartiers à l’Hôtel Meurice.
Il refusa d’incendier Paris contre l’avis d’Hitler.
No doublon
*gustave de montréal
11 janvier 2014 @ 17:44
On ne peut qu’admirer von Choltitz d’avoir bravement contredit les ordres de Hitler qui, en 1944, était devenu un sacré désaxé.
Philibert
12 janvier 2014 @ 16:01
Le 7 août 1944 (peu avant la capîtulation de Paris), Dietrich von Choltitz avait déjà compris d’une part que la guerre était perdue pour l’Allemagne, d’autre part que Hitler n’avait plus toute sa tête.
Peu d’officiers supérieurs allemands étaient aussi clairvoyants à cette époque…
Gérard
12 janvier 2014 @ 18:49
Ça faisait déjà un petit moment…
dradomir
13 janvier 2014 @ 18:56
Admirer, admirer… Comme vous y allez ! Il a aussi du sang sur les mains.
Par ailleurs, en ce qui me concerne Hitler était devenu un sacré désaxé bien avant 1944…
Sujet sensible…
R-N
18 janvier 2014 @ 15:31
Le Général est admirable d’avoir risqué sa vie en désobéissant à Hitler pour sauver Paris.
C’est bien ce que la France a compris, en l’invitant officiellement dans les années 50.
D’ailleurs les représentants de la noblesse allemande comme lui n’étaient pas véritablement nazis.
Gibbs
11 janvier 2014 @ 10:51
Désolée pour les redites
Danielle
11 janvier 2014 @ 11:23
Un jour, j’ai poussé les portes et l’on m’a laissé voir ces deux salles, superbes !
Caroline
12 janvier 2014 @ 00:10
Danielle,dommage que je n’ai pas pensé à voir l’intérieur de cet hotel!
aggie
11 janvier 2014 @ 12:00
tout ce que je déteste ; vive les chaumières lol
Zeugma
11 janvier 2014 @ 12:02
Le « Meurice » est un endroit très agréable.
J’y ai pris une fois le petit déjeuner (quarante huit euros, ça doit maintenant être plus de cinquante euros, soit trente cinq mille anciens francs), cher, mais le Personnel est tellement professionnel et gentil et le cadre exceptionnel qu’on en sort avec le sentiment que ça valait bien le billet de cinquante.
Le bar est un endroit sombre propice aux confidences. Le chef Barman est un homme délicieux (Italien) à qui on peut demander tous les cocktails. Mon préféré est le « spritz » à la vénitienne, avec du Campari.
J’ai eu du mal à m’habituer au nouveau décor du salon et spécialement au plafond et à certains meubles très « bling bling » mais je m’y suis fait. Là aussi le personnel est très aimable et pas du tout guindé. J’aime me mettre à droite en entrant mais la place est souvent occupée par une star de la télévision qui habite à côté (et écrivit, il y a quelques années un livre sur un prétendant au trône.) La femme d’un ancien président de la République vient y prendre le thé quelquefois ; elle se met face au mur du fond par discrétion.
Les gâteaux sont excellents.
L’idéal est d’y feuilleter un ouvrage acheté chez « Galigniani », voisine, la plus belle librairie de Paris.
La pâtisserie « Angélina », également voisine, est devenue quasiment inaccessible aux Parisiens car elle est en permanence prise d’assaut par les touristes.
Pour en revenir au Meurice, il faut rappeler la mémoire d’un habitué prestigieux : Salvador Dali.
Gibbs
11 janvier 2014 @ 13:53
Zeugma,
Ah le Spritz !
Gibbs
11 janvier 2014 @ 13:54
Le vrai : avec de l’Apérol …
3 volumes vin blanc (Prosecco), 2 volumes Apérol, 1 trait eau pétillante
Zeugma
11 janvier 2014 @ 16:50
Pour moi c’est Prosecco sur un fond de Campari, le tout « on the rocks ». C’est tout.
A Vienne, c’est vin blanc et eau de seltz.
Esquiline
11 janvier 2014 @ 20:11
Une tranche d’orange et une olive!
Avec, si possible, un canal, pas nécessairement le Grand, en arrière fond ….
Gibbs
12 janvier 2014 @ 10:40
Esquiline,
Orange oui.
Olive : certainement pas.
Livia
11 janvier 2014 @ 20:37
Zeugma votre description donne envie d’y aller quoique à mon goût la décoration soit absolument affreuse…
Gibbs
12 janvier 2014 @ 10:46
Chère Livia,
Mon époux l’a fréquenté plusieurs fois et en a été enchanté. Du personnel très stylé, aux chambres et à la restauration bien évidemment.
A cette époque, il avait une Labrador jaune (qui a fait beaucoup plus de palaces que nombre d’entre nous); elle s’appelait Darling : une beauté.
Bref, le portier ouvre la portière de la voiture afin que la précédente épouse de mon mari puisse monter dans la voiture mais c’est la chienne, royale, qui est passée en premier.
J’essaie souvent de me représenter la scène.
Amitiés Livia
Palatine
12 janvier 2014 @ 10:37
c’est quoi l’Apérol ? Connais pas. Le nom n’est pas joli, ça fait penser à un medicament buvable.
Gibbs
13 janvier 2014 @ 11:19
Palatine,
C’est le nom déposé (apéritif italien) utilisé pour préparer le Spritz original en lieu et place du Campari.
http://www.aperol.com
dradomir
12 janvier 2014 @ 21:03
Mais qu’avez-vous tous(tes) avec le Spritz ? Depuis les fêtes je n’entends parler que de ce « médicament » MDR
Gibbs
13 janvier 2014 @ 11:24
Cher Dradomir,
C’est un régal !
Christian
20 janvier 2014 @ 15:12
35000 anciens francs font 3500 nouveaux francs.
50 euros font un peu moins de 350 nouveaux francs.
Philibert
11 janvier 2014 @ 12:16
Les photos semblent montrer qu’il y a très longtemps que cet hôtel n’a plus été repeint à l’intérieur. Mais peut-être n’est-ce qu’une impression…
Christian
20 janvier 2014 @ 15:13
Effet cosy-feutré.
C’est voulu. :)
Pierre-Yves
11 janvier 2014 @ 13:06
Florence Gould, richissime mécène, y donna jusque dans les années 70 des déjeuners littéraires célèbres où les places à table étaient très hiérachisées. Les jeunes écrivains qui le fréquentaient pour la première fois en bout de table et les grands noms habitués de ces invitations autour de la maîtresse de maison. Mais personne en boudait les réceptions de Mme Gould.
Zeugma
11 janvier 2014 @ 16:52
Y-a-t-il encore des femmes cultivées, élégantes et riches qui invitent des écrivains à leur table ? (Dans leur lit, n’en parlons pas.)
marielouise
11 janvier 2014 @ 15:09
Sa terrasse est agréable mais ce lieu n’est pas mon préféré à Paris!!!
Zeugma
13 janvier 2014 @ 16:27
Il n’y a pas de terrasse au « Meurice », sauf dans les suites du dernier étage, inaccessibles au public.
COLETTE C.
11 janvier 2014 @ 16:58
A Paris, je me promène souvent rue de Rivoli; la prochaine fois, je regarderai !
Dorothée
12 janvier 2014 @ 14:50
Une très jolie anecdote Gibbs, merci !
Gibbs
13 janvier 2014 @ 11:25
Dorothée,
Merci à vous.
Je la trouve très amusante aussi.
Bonne journée