Le long du Strand et de la Tamise (à deux pas de Trafalgar Square) se situe l’un des hôtels les plus british de la capitale : The Savoy. C’est ici que descendaient les grandes divas, de Nellie Melba à Maria Callas (Covent Garden est tout près).
Fait unique, la petite rue qui mène au palace est la seule du royaume à faire exception à la conduite à gauche. Votre limousine roulera à droite pour vous déposer à l’entrée. Un sourire au portier, et vous pénétrez par la porte tambour dans le hall au charme edwardien où vous risquez de croiser Gwyneth Paltrow ou Kiri Te Kanawa. Le charme opère déjà. Le vieux comptoir de réception a fait place à un bureau de concierge.
A gauche de l’entrée principale, au bout d’un couloir feutré se trouve l’American Bar. On imagine bien Churchill y buvant un cocktail avec Charlie Chaplin. Vivien Leigh et Laurence Olivier y venaient après des répétitions dans un théâtre voisin.
Mais l’endroit stratégique, c’est le splendide Thames Foyer où l’on sert un afternoon tea au son du piano (comptez 68 euros). Dame Joan Collins est une habituée de l’endroit. Deux restaurants complètent l’ensemble The Savoy Grill et Le River.
Le Savoy , c’est 206 chambres et 62 suite (demandez la 508, celle qu’occupa à trois reprises Claude Monet). C’est un charme feutré et luxueux que l’on redécouvre à chaque fois avec plaisir. (Merci à Bertrand Meyer)
marianne
4 juillet 2018 @ 04:12
Pourquoi cet hôtel porte-t-il ce nom ?
Dagobert 1er
4 juillet 2018 @ 11:26
S’y trouvait au moyen,-âge l’hôtel de Savoie
marianne
4 juillet 2018 @ 17:59
Merci Dagobert .
Sylvie Vailland
4 juillet 2018 @ 05:51
Quel bel établissement….
Merci Bertrand?
Bonne journee a tous?
Baboula
4 juillet 2018 @ 08:45
Feutré et calfeutré. On aére comment ?
Merci Bertrand après vos séances shopping un moment de détende ici est bienvenu .
Gatienne
4 juillet 2018 @ 09:17
Petite mise à jour:
Trois restaurants complètent l’ensemble:
– « The Grill » toujours placé sous la responsabilité de Gordon Ramsay.
– « Kaspar’s » qui a remplacé « The River » et qui est spécialisé dans les fruits de mer.
– Et bien sûr, toujours l’incontournable « Simpson’s in the Strand » ce temple de la cuisine traditionnelle qui vous réconciliera avec la gastronomie britannique (si ! si !) :
découpe sur charriot de la pièce d’Angus beaf ou de Welsh lamb, sous vos yeux, accompagné de Yorkshire puddings et horseradish sauce.
A tester sans a priori : c’est excellent ! La formule « pre-theatre dining » est tout à fait abordable.
Gibbs ?
4 juillet 2018 @ 15:11
Découpe « à la russe » Gatienne ! ?
Auberi
4 juillet 2018 @ 18:48
Merci pour ces précisions, je n’hésiterai donc plus à m’y rendre
bételgeuse70
4 juillet 2018 @ 10:50
Que l’on redécouvre chaque fois avec plaisir… Je prends bonne note.
Émilie 09
4 juillet 2018 @ 11:23
Je ne vais pas y dormir mais je compte bien en fin d’année, découvrir autant que peut se faire, ces beaux endroits.
ET 45
4 juillet 2018 @ 11:39
Superbe hôtel, très british, j’aimerais beaucoup y prendre une tasse de thé.
Caroline
4 juillet 2018 @ 22:55
Et 45,
At five o’ clock for your tea !?
Arielle
4 juillet 2018 @ 12:00
Merci beaucoup pour la présentation du lieu et les précisions.
June
4 juillet 2018 @ 12:39
Du rêve plein les yeux ;)
Merci Bertrand Meyer :)
framboiz 07
4 juillet 2018 @ 13:23
La pêche Melba y fut inventée par Auguste Escoffier pour la cantatrice .Joli lieu !
Haut-Landaise
4 juillet 2018 @ 16:37
Sur la troisième photo, manque… Hercule Poirot. La salle bleue me plait beaucoup. Voilà pourquoi Nellie Melba avait la pêche ! HL
Leonor
5 juillet 2018 @ 08:36
Aaaah ! Le aSvoy fait partie de l’histoire de la gastronomie !
C’est au Savoy qu’a été inventée la Pêche Melba, en hommage à Dame Nellie Melba, par le grand Escoffier.
Nellie Melba , soprano, était la Callas de l’époque ( 1904) .
Elle chantait à Covent Garden et Escoffier a été esbrouffé. On ne sait si c’est par son ramage ou par son plumage.
La voici ( faites abstraction des gratouillis du disque) :
https://www.youtube.com/watch?v=mPL4IOQYPYU
Il y a dans Downtown Abbey un épisode où Nellie Melba vient chanter , eh bien, à … Downtown Abbey, audition privée.
C’est Kiri Te Kanawa, excusez du peu, qui tient le rôle en l’occurrence.
Mais un critique d’opéra a écrit tout un article pour expliquer à quel point il aurait été improbable que la Melba soit traitée comme il est montré dans la série, c.à d. à peu près comme une domestique. ( *). Nellie Melba, australienne, était en pleine gloire, reçue partout sur la planète par les plus grands de ce monde, têtes couronnées y compris. Elle n’aurait jamais, dit le critique, accepté d’être traitée ainsi.
(* ) Nota : je n’ai pas vu moi-même cet épisode, je ne fais que retranscrire la critique.
Philippe Gain d'Enquin
5 juillet 2018 @ 12:37
Familier du bar des deux, je lui préfère néanmoins celui du Ritz !
dradomir
5 juillet 2018 @ 12:47
Je vous recommande le restaurant… d’autant qu’une de mes connaissance est en cuisine…. :)
dradomir
5 juillet 2018 @ 12:48
Gloups ! « zorez remis l’ortograf en ordre » mdr
Danielle
6 juillet 2018 @ 17:42
Superbe lieu, merci Bertrand Meyer.