L’île Moustique située dans les Caraïbes, fut achetée en 1958 par Colin Tennant, lord Glenconner. A l’époque, il ne s’agit que d’un bout de sable. L’objectif est de développer un tourisme de luxe.
Lord Glenconner offre un terrain de l’île à la princesse Margaret à l’occasion de son mariage en 1960. La soeur de la reine Elizabeth, y fait construire une superbe villa « Les Jolies Eaux ».
C’est dans ce cadre idyllique que la princesse aime fuir les hivers londoniens et y passer du temps avec son groupe d’amis. Des fêtes costumées y sont régulièrement organisées dans les villas des uns et des autres.
La Mustique Company 2 a été créée fin des années 80. Les actionnaires en sont les résidents de l’île et l’objectif est de créer les infrastructures et de continuer à développer un tourisme de luxe.
Affaiblie de santé, la princesse Margaret donne sa résidence à son fils lord Linley qui la revendra peu de temps après. Aujourd’hui, il est possible de louer la villa « Les Jolies Eaux » pour environ 3.000 £ par semaine, sachant que la demeure peut accueillir jusqu’à 10 personnes.
Le duc et la duchesse de Cambridge sont déjà venus à plusieurs reprises à l’île Moustique dont ils apprécient non seulement le climat mais aussi la tranquillité.
Lord Glenconner est décédé en 2010. Il avait eu trois fils dont deux décédés avant lui et le cadet victime de graves séquelles d’un accident de moto. Son testament en surprit plus d’un dont sa veuve et son petit-fils puisqu’il légua plusieurs millions à un fidèle collaborateur depuis plus de 30 ans. (Copyright photos : DR)
Jean Pierre
9 janvier 2014 @ 09:18
L’île Moustique fût aussi le théâtre de l’assassinat d’une alsacienne Suzy Mosberger en 2005. Jamais élucidé.
Depuis 20 ans elle louait une villa sur l’île où elle menait la même vie que Margaret loin de l’hiver alsacien.
Pas facile d’être riche, d’aimer le gin jusqu’à plus d’heure, et les hommes jeunes quand le miroir du matin est cruel.
Dame Tartine
9 janvier 2014 @ 12:20
ce constat pourrait tout aussi bien s’appliquer à Margaret, sauf qu’on ne l’a pas assassinée.
Elsi
9 janvier 2014 @ 10:07
Un parmi de nombreux exemples pour (je dirais toutes) les monarchies de nos jours : au centre un roi ou une reine avec consort qui remplissent leur mission … autour une rimbambelle d’acolytes dont on ignore activités et/ou formation menant la belle vie au « frais de la princesse » … ou plutôt du roi ou de la reine.
erwan
11 janvier 2014 @ 23:18
D’où l’importance de concentrer la Famille royale sur celle du couple souverain comme au Luxembourg. Reste à régler le problème de la fortune de ces Familles qui semble alimenter tout l’arbre généalogique en dehors de tout contrôle. Celà me convient mais je sens bien que la majorité s’y oppose.
Danielle
9 janvier 2014 @ 10:18
Qui ne connaît pas les séjours de la princesse à l’Ile Moustique ? que de récits dans PDV !
Maria Edite
9 janvier 2014 @ 21:01
VRAI!
D E B
9 janvier 2014 @ 10:54
Colin Tennant, personnage méprisable.
Colérique, égocentrique, méprisant avec les humbles et à la recherche exclusive de son plaisir.
Il humiliait sa femme en public. Une anecdote raconte qu’il l’avait un jour souffletée avec un poisson cru, à table. Charmant, n’est-il pas ?
Je ne sais pas s’il a fait le bonheur de son serviteur en lui léguant cet argent,
récompense pour avoir supporté ses caprices pendant tant d’années.
Une action en justice avait été introduite par son petit-fils pour récupérer les « sous-sous « mais je ne sais pas s’il a gagné son procès.
val
9 janvier 2014 @ 17:25
c’est de la famille a Stella Tennant ?
val
9 janvier 2014 @ 17:37
de la famille de !!! bien sur
D E B
10 janvier 2014 @ 17:14
Stella-Tennant est la fille d’un demi-frère de Colin-Tennant et la petite-fille d’une des fameuses sœurs Mittford, la duchesse douairière de Devonshire.
Pierre-Yves
9 janvier 2014 @ 11:50
Quand on voit des photos de la propriété, on peut comprendre que la princesse Margaret ait préféré y séjourner en compagnie d’amis fêtards comme elle plutôt que de rester dans la grisaille anglaise pour se taper des visites de crèches modèles et régiments divers.
Certes, elle était payée pour ça. Mais à l’époque où Margaret était active, l’opinion publique était moins regardante qu’aujourd’hui sur ce genre de manquements. L’indugence et la marge de tolérance à l’égard des puissants sont désormais plus réduites qu’elles ne l’étaient alors.
Gilles B.
9 janvier 2014 @ 15:12
C’est sans doute parce qu’à l’époque, les gens modestes avaient aussi droit aux « fruits de la croissance », permettant l’émergence d’une « classe moyenne » importante. On est plus indulgent quand on a soi-même l’occasion de s’offrir quelques loisirs et que l’on voit sa situation matérielle s’améliorer et un espoir de promotion sociale pour ses propres enfants. Las ! Depuis, la « restauration » néolibérale est passée par là, creusant à nouveau les inégalités à un niveau parfois insupportable et qui font, du coup, apparaître les « frasques » et les « caprices » des dominants comme autant de provocations de moins en moins acceptables.
Mary
9 janvier 2014 @ 16:34
C’étaient encore les « trente glorieuses »,on ne parlait pas de crise économique,les riches et leurs dépenses n’étaient pas critiqués.
Marriane amélie
9 janvier 2014 @ 17:56
C’est l’effet internet, Une information fait le tour de la terre en une minute. Tout se sait, vous ouvrez l’ordinateur et vous avez la photo qui fait débat alors qu’avant il suffisait de ne pas la laisser publier dans les journaux. On avait les comptes rendus des activités des rois reines et princes une semaine après quand les journaux les publiaient. Maintenant, il suffit de cliquer sur newscom ou getty images vous avez tout de suite les photos. ce n’est plus la mème pèriode.
Tortugas
9 janvier 2014 @ 23:41
Tout à fait de votre avis ! Comme je la comprends aussi…
Cosmo
9 janvier 2014 @ 12:09
Maison de rêves où la princesse sut y faire usage de rhum, coca etc…bref cocktail tropical !
Ils semblent sur la photo jouer dans un film avec Carmen Miranda.
Palatine
10 janvier 2014 @ 18:08
vous voulez parler de l’actrice qui jouait avec Luis Mariano ? Elle se prenommait Carmen mais pas Miranda. Peut-être Sevilla, mais je ne suis pas sure.
Je suis abasourdie par la beauté de cette propriété mais je suis presque sure que du vivant de Margaret, on ne publiait pas ces photos. Ce luxe devait rester confidentiel.
Maguelone
11 janvier 2014 @ 15:39
Oui, cela devait rester confidentiel car lorsque l’on voit Margaret se déhancher déguisée, le verre à la main, on reste songeur ! Quelle vie oisive et dorée, dépourvue de sens elle menait ….Il valait mieux que le public ne le sache pas.
val
9 janvier 2014 @ 12:12
Oui enfin Eden , comment elle a fini sa vie le paradis est surement ailleurs !!
Carole
9 janvier 2014 @ 12:19
l’Eden de la princesse , qui ne fut malheureusement jamais heureuse .Elle eu toujours beaucoup de mal à trouver sa place
Caroline
10 janvier 2014 @ 00:13
Carole,ses deux enfants mènent leur vie fort discrète et heureuse!Ils ont vendu sans regrets la maison de leur mère!
Zeugma
9 janvier 2014 @ 12:41
Margaret était merveilleuse.
Marie de Cessy
9 janvier 2014 @ 13:15
En tout cas c’est une belle maison.
Actarus
9 janvier 2014 @ 13:48
Les moustiques m’adorent mais je les déteste. Leurs piqûres me donnent des réactions allergiques.
agnes
9 janvier 2014 @ 15:56
Arles n’est pas pour vous.
Kalistéa
10 janvier 2014 @ 00:55
Vous n’êtes pas la Princesse Margaret, cher Actarus!
Il faut croire que les moustiques la détestaient et elle les adorait, (‘au moins …pour leur nom !)
adriana
9 janvier 2014 @ 15:02
une princesse qui savait se détendre. comme le temps pase…….. petite parenthèse……… aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la jolie Catherine duchesse de Cambridge……….bonne journée à tous
Gabrielle
10 janvier 2014 @ 14:03
Margaret n’a pas eu le courage de choisir son écuyer ex pilote de chasse à la RAF, elle l’a regretté toute sa vie
Jean Pierre
10 janvier 2014 @ 18:24
Heureusement pour Townsend que Margaret a lâché le morceau
Palatine
11 janvier 2014 @ 09:52
ah oui alors. Il a epousé une jeune fille belge beaucoup plus jeune que lui, ils ont eu 3 enfants et ont été très heureux. Il n’a pas perdu au change.
Kalistéa
11 janvier 2014 @ 17:24
Si elle l’avait tant aimé ,elle aurait pu l’avoir en renonçant à ses prérogatives d’altesse Royale.Mais Margaret voulait le beurre et l’argent du beurre.Elle ne fut pas du tout « la Princesse triste « de sa légende.Elle passa sa vie à s’amuser, même en tant que « super-cougar, » aux frais du contribuable anglais, tout comme « oncle David »qu’elle admirait tant.
Ceci dit ,je n’ai rien contre les cougars,…Je les trouve même très sympathiques!
Palatine
12 janvier 2014 @ 11:54
Vous avez raison, elle voulait le beurre et l’argent du beurre. Se lâcher avec ses (drôles d’) amis mais toujours consciente de son rang d’altesse royale. Oui, on a su récemment qu’elle aurait pu épouser Townsend, en perdant ses privilèges.
Dans ses mémoires Townsend, toujours gentleman, explique la rupture ainsi. Un jour voyant que bcp de choses compliquaient la continuation de leur histoire il lui a dit timidement « je crois que nous devrions arrêter » et elle lui a répondu « je pense exactement comme vous ». Mais il lui tendait une perche. Si elle avait dit « non, non, je veux qu’on continue » il aurait continué.
Il paraît mais cela il ne le dit pas dans ses mémoires qu’ils s’étaient promis de ne pas se marier. Difficile à croire un truc aussi ridicule, mais quand Margaret a su qu’il épousait Marie-Luce Jamagne, elle été furieuse. Cela doit être possible parce qu’elle a dit à un ami bcp plus tard que son mariage à elle après celui de Townsend « n’était pas une coincidence ». Donc c’était un peu rendre fève pour pois.
Dans la famille Jamagne, on racontait que c’était Margaret qui la première s’est intéressée à Townsend. Elle venait tout le temps le voir (ayant toujours quelque chose à lui dire) dans le cottage que le roi avait mis à sa disposition, et l’épouse de Townsend, à cette époque en avait vraiment marre.
Celle-ci a fini par s’intéresser à un autre homme et a quitté son mari.
Il y a très longtemps, j’ai connu un membre de la famille Jamagne.
Dorothée
10 janvier 2014 @ 15:09
Quelle maison, quel luxe, quel paysage ! On sait que ces personnes sont immensément riches, mais on a du mal à prendre totalement conscience de la pleine réalité de cette richesse incroyable.