En janvier dernier, il était annoncé que la Frick Collection à New York venait d’acquérir un portrait en pied du prince Camille Borghèse (1775-1832), général d’Empire et beau-frère de Napoléon Ier. Il s’agit d’un portrait réalisé vers 1810 par François-Pascal-Simon Gérard, dit baron Gérard.
Aujourd’hui, on apprend que le Ministère italien de la Culture est en train d’enclencher la procédure de révocation de l’exportation de l’oeuvre, estimant qu’il s’agit d’une oeuvre du patrimoine national. La Frick Collection ne souhaite pas faire de commentaire pour le moment. En revanche, la galerie d’art chargée de la transaction, dénonce ce revirement de situation. (merci à Anne)
Philippe Gain d'Enquin
27 août 2018 @ 07:30
Excellente décision.
J
27 août 2018 @ 21:07
Mais non pourquoi ? Laissons ce tableau être à New York l’ambassadeur de notre histoir et de notre culture.
Il sera , dans un lieu prestigieux, en excellente compagnie et tres bien traité…et dans doute plus regardé que s’il reste en Italie.
Cordialement
JvR.
Francois
27 août 2018 @ 07:54
Bravo
Il est temps d’arrêter de laisser partir d’Europe
ce qui lui reste
Car entre les états du Golfe l’Amerique etc
Un jour ….
Esquiline
27 août 2018 @ 13:17
Camillo Borghese a lui-même vendu à Napoleon près de 700 oeuvres inestimables de la fabuleuse collection familiale uniquement comparable à la collection Farnese. Ce qui a permis à son beau-frère, avec d’autres trésors pour la plupart volés, de donner une certaine consistance au Louvre et de doter Paris d’un musée digne de ce nom. Trafic d’art à l’intérieur de l’Europe, mais trafic tout de même.
L’Italie, comme la Grèce par exemple, a bien d’autres chefs d’oeuvre à récupérer que ce banal portrait.
Francois
28 août 2018 @ 11:28
Tant que les œuvres restent en Europe
À la deuxième restauration la France a rendu beacoup
de tableaux et autres à l’Italie
Mais ici nous be parlons pas de ce qui se passait il y a deux cents ans
Mais de départs de notre patrimoine commun vers des destinations
lointaines
Quant à dire que c’est un tableau mineur
Alors on ne garde que Léonard de Vinci et le Carravage
Le reste peut donc partir ….
kalistéa
29 août 2018 @ 17:58
Le musée du Louvres a été constitué en premier lieu par les collections des rois de France. (ex : la Joconde appartenait à François 1e) .Seuls les privilégiés qui fréquentaient ces châteaux pouvaient en profiter (c’est à dire en fait , ceux qui ne payaient pas d’impôts!)le peuple de France qui était celui qui payait le plus , ne les voyait jamais pas plus que les autres oeuvres d’art .
Napoléon pensa que la culture devait être accessible au peuple devenu souverain. (j’espère que Pascal n’y voit pas d’inconvénient?)
Muscate-Valeska de Lisabé
27 août 2018 @ 08:15
J’aime beaucoup Gérard et ses portraits, les Napoléoniens, entre autre…Ainsi que David.
DENIS
27 août 2018 @ 10:36
Sage décision du gouvernement italien , soucieux de préserver son patrimoine national, dont le ministère de la culture français serait bien inspiré de suivre l’exemple, lui qui laisse trop souvent des chefs d’oeuvre s’échapper de l’hexagone sans s’en soucier outre mesure …
PataClems
27 août 2018 @ 10:48
Très bien.
James
27 août 2018 @ 18:23
Révoquer une autorisation d’exportation qu’ils avaient toute liberté de refuser en janvier dernier. On aura tout vu. À ce moment là ça sert à quoi de demander et de délivrer des autorisations si c’est pour ensuite revenir dessus. C’est l’Italie… paroles e paroles… malhonnêtes oui ! Ils font des histoires pour tout et interprètent leurs lois comme ça les arrange. Leurs procédés sont ceux de voyous agissant au nom d’un pays sans le sou qui, à défaut d’avoir les moyens d’acheter et de conserver leur patrimoine, passent leur temps à revendiquer ceci et cela pour les obtenir gratuitement ! Voilà ce que sont les autorités culturelles italiennes d’aujourd’hui avec leurs « superintendances »! Et je sais particulièrement de quoi je parle… ayant eu moi-même à faire à eux par deux fois avec des négociations épouvantables à la clé. Dignes de marchands de tapis et d’une rare mauvaise foi. « Nous avons tout notre temps vous savez.. » comme ils aiment à le dire. C’est ça ! Bon courage au vendeur et au galeriste qui sont dans une belle panade désormais et qui durera peut être plus d’années que leur espérance de vie ne leur laisse espérer !
Luise
28 août 2018 @ 16:51
Non, monsieur, ma famille est devenue italienne et je peux vous assurer que les Italiens honnetes sont nombreux.
Esquiline
29 août 2018 @ 13:21
James semble avoir eu maille à partir avec l’unité spéciale de la garde des finances, d’une redoutable efficacité, chargée de rapatrier le patrimoine illégalement entré en possession des affairistes de tout poil. C’est tout dire.
Mais pour ce modeste tableau, légalement vendu semble-t-il, je ne vois pas vraiment pourquoi on revient sur la transaction.
Propagande gouvernementale?
Luise
30 août 2018 @ 11:54
Pour moi la transaction est valide ; propagande gouvernementale ?! Affaire à suivre
Karabakh
3 septembre 2018 @ 01:16
Nous voilà rhabillés pour l’hiver.