L’impératrice Farah d’Iran a assisté à la présentation aux Etats-Unis de cet ouvrage « Iran modern. The empress of Art » aux éditions Assouline. Le livre relate l’implication de l’impératrice dans la culture et en particulier l’Art moderne. L’impératrice était accompagnée de sa petite-fille Iryana Leila. (merci à Marie Françoise)
Clémence
16 octobre 2018 @ 07:54
C’est un chouette cadeau que l’impératrice reçoit pour son 80ème anniversaire!
William
16 octobre 2018 @ 10:46
C’est pas mon dada mais ça pourrait être intéressant de lire cet ouvrage et de voir comment il sera accueilli.
Surtout l’approche de Farah.
Caroline
16 octobre 2018 @ 11:01
On se rappelle que Farah d’Iran a fait des études d’art à Paris avant son mariage, donc toujours passionnée par l’art et la culture !
A-t-elle peint des tableaux durant sa vie?
Leonor
16 octobre 2018 @ 11:17
J’ignore si elle a peint elle-même. Je ne crois pas.
Le portrait d’elle qui figure sur la couverture de l’ouvrage, ici, est de Warhol.
Elle avait rassemblé une importante collection d’art contemporain à Téhéran.
Caroline
16 octobre 2018 @ 12:02
Leonor,
Merci pour votre réponse!
C’est donc surprenant que Farah d’Iran n’ait jamais réalisé de ses propres mains des oeuvres d’art !
Véronique Y
16 octobre 2018 @ 12:51
Oui un peu.
Marie-Françoise
16 octobre 2018 @ 15:03
oui elle a peint des tableaux vendus lors de soirées caritatives au profit de la fondation Alireza Pahlavi, fondation qu’elle a créé après la mort de son fils pour permettre à de jeunes iraniens désargentés de poursuivre des études supérieures à l’Université de Washington ; ces peintures sont inspirées de paysages orientaux photographiés par le prince Reza qui est un excellent photographe !
Leonor
16 octobre 2018 @ 11:13
Le soutien qu’avait apporté la shabanou aux artistes contemporains n’avait certainement pas plu aux ayatollahs . Trop moderne, trop émancipé, trop occidental pour eux. La présence de l’impératrice à la présentation de ce livre pouvait donc paraître à d’aucuns comme une provocation, alors que cette grande dame ne cherche qu’à bien faire pour tous les Iraniens.
Or, l’impératrice Farah porte ici , comme sa petite-fille, une veste ornée du motif » cachemire » (*), typiquement … persan. Traditionnellement persan. C’est dire, avec les signes visuels à sa disposition , qu’elle soutient AUSSI les expressions traditionnelles en art et artisanat, comme elle l’a toujours fait. On se souvient entre autres de ses magnifiques robes brodées selon des techniques et motifs traditionnels, qu’elle avait tenu à mettre à l’honneur .
C’est ici esquiver avec finesse ce qui aurait pu être un faux-pas diplomatique, qui aurait pu lui
être encore et encore reproché.
(*) Motif dit » cachemire » , à l’origine boteh en persan, ou Paisley en Grande-Bretagne. Le cachemire en réalité désigne la laine des chèvres du Cachemire.
Jean Pierre
16 octobre 2018 @ 12:48
A fréquenter des imposteurs comme Wahrol et Dali voilà ce qui arrive.
Mais au moins ils devaient être moins pesants que la cour de Téhéran pour Farah.
Leonor
17 octobre 2018 @ 13:15
Jean Pierre,
Le qualificatif d’imposteur pour Warhol, je veux bien. Quoique… Il représentait bien son époque. Mais je n’ai guère d’intérêt pour ses productions.
Pour Dali, c’est différent. Quand Salvador Dali s’est transformé en Avida Dollars , oui, alors il a fait feu de tout bois, et a fait n’importe quoi, précurseur en cela de quantités d’as en marketing titularisés artistes, et stipendiés . Il fallait bien nourrir Gala … Et Gala a pourri tous ceux qu’elle consommait.
Mais auparavant, quel artiste !
C’était d’abord un dessinateur de génie. On l’oublie trop souvent. Et un créatof tous azimuts.
L’expo Dali qui avait eu lieu en 1971 à Baden-Baden était une explosion de créativité. J’en ai encore le catalogue ! Dieu, que c’est loin, tout ça …